Après quelques moments passés,
quelques minutes, heures, Balthazar n'en savait rien; on toqua à la
porte de sa chambre.
Il se leva et alla enfiler un peignoir
qu'il avait trouvé dans la salle de bain. Ainsi vêtu, il ouvrit la
porte. Une femme s'y trouvait derrière. Assez grande, brune, les
yeux verts. Sa constitution était normale. On pouvait deviner ses
rondeurs sous le tissus de ses vêtements.
- Oui? Je
peux faire quelque chose pour vous Mlle?
- Je crois
qu'il m'appartient de vous servir Mr. On m'envoie pour que vous
puissiez vous sustenter.
- Ah...Oui.
Veuillez entrer je vous prie.
Balthazar s'effaça de devant la porte
et laissa la femme entrer dans la chambre. Elle marcha jusqu'au
milieu de celle ci, fit le tour de la pièce du regard et se retourna
pour faire face à lui.
- Qu'est ce
qui vous ferez plaisir Mr? Désirez vous un service particulier?
En disant cela, elle avait glissé sa
main droite entre le décolleté de son chemisier et fait glisser
celle ci entre sa poitrine de façon lascive.
- Non non,
rien de tout ceci! Mais merci quand même. Je vous demande juste de
laisser vos bras le long du corps s'il vous plait.
Elle s'exécuta avec un petit soupir de
frustration. Balthazar s'approcha d'elle et la regarda dans les yeux.
Il vit ses pupilles dilatées sous l'effet de l'excitation.
Visiblement elle attendait plus de son rôle de calice que d'être
mordue. Il mit ses mains sur les épaule de ma femme puis lui fit
faire demi tour. Elle eut pour réflexe de commencer à se pencher en
avant pour relever sa croupe.
- Non vous
dis je! Pas de cela je vous prie!
Il l'obligea à se redresser. Pour en
finir au plus vite avec cette situation qui pouvait dégénérer très
vite, aux vues de l'envie débordante de la femme de se faire
pénétrer par autre chose que des crocs.
Il dégagea les cheveux du cou de son
repas, puis y déposa ses lèvres. Après un léger baiser, il planta
ses crocs dans le coup de la femme. Celle ci manqua de défaillir
tellement la sensation d'extase lui coupa les jambes. Vu comment elle
serrait les cuisses et subissait des à-coups partant des reins,
Balthazar comprit qu'elle était en train de jouir. « Jouis
tant que tu veux, mais me touche pas! » pensa-t-il. Lorsqu'il
eut fini de boire la dernière gorgée, il lécha la plaie qui se
referma. La femme fit quelques maladroits en direction d'une chaise
où elle s'assit pour reprendre ses esprits. Balthazar l'observait de
l'autre bout de la pièce où il s'était adossé au mur. Il essayé
de comprendre le comportement des gens qui ne vivaient que pour
ressentir le plaisir du Baiser. Leur vie devait être bien triste
pour se raccrocher à ça se pensa-t-il.
Quand la femme put reprendre une
stature convenable, il la pria de sortir de sa chambre. Elle
s'exécuta non sans lui jeter un regard équivoque.
«
Foutue bonnes femmes! »