Balthazar sentait Fey se trémousser sous ses coups de langue. Il sourit et reprit de plus belle ses caresses. En plus de sa langue, ses doigts se joignirent à cette douce torture, et explorèrent l'intimité de la femme. Il se servait de sa langue, de ses doigts, de ses lèvres, pour offrir le plus de plaisir à sa partenaire. Enfin donner du plaisir à quelqu'un, pas le blesser, l'écraser ou autre. Balthazar redoubla de caresses quand il entendit les gémissements de Fey se faire plus forts.

Le corps de fey fut parcours par des spasmes et des frissons qu'elle ne réussissait plus à contrôler. elle se mordit la lèvre accidentellement tant elle tentait de faire le moins de bruit possible... il faut dire que sous les caresses habilles de Balthazar la tâche devenait colossale.

Les jambes de fey se déployèrent avant de se refermer sur balthasar, le retenant contre elle... elle s’aperçut aussitôt du geste et se recula le repoussant, poussant le fauteuil sous elle, se levant... le regardant juste pour être certaine que tout allait bien... elle n'avait pas fait exprès et ne voulait pas en payer le prix non plus

Il se fit repousser. Balthazar ne comprenait pas ce qui se passait. Il resta quelques minutes interdit à regarder Fey. Il s'essaya la bouche machinalement de la main droite. La réaction de sa partenaire le prenait tellement au dépourvu qu'il resta accroupi là où il se tenait.

- Qu'est ce qui se passe? J'ai fait quelque chose qui t'a heurté? Mes doigts étaient de trop?

Manifestement pris par intention de donner du plaisir à Fey il n'avait absolument pas prêté attention à ses jambes qui étaient venues pour le maintenir sur la zone iradiee de plaisir.

Elle ne comprenait plus rien... elle ne devait pas le toucher, mais le maintenir e ses jambes ca allait ?
Ses yeux devinrent énormes... il pensait que s'était lui ?!?

non... non absolument pas... tu n'as rien fait qui ...

l'interrogation se lisait dans son visage

Balthasar tu ne t'es aperçu de rien ? mes jambes ?

il ne pouvait pas ne pas avoir remarqué, elle l,avait enserré si fort... enfin elle commençait a douter là

je t'ai retenu... dès que je m'en suis aperçu j'ai paniquée...

c'était pas possible...pas possible

balthazar la regarda avec un regard vide un instant, puis l'illumination se fait sur son visage.

- C'est vrai! Je n'ai rien remarqué? Tu t'en rends compte? Je n'ai rien remarqué! T'imagines ce que ça peut engendrer? Te donner du plaisir m'immunise à ma bête!

Il se laissa tomber en arrière et s'esclaffa sur le dos. Il vécu ce moment comme une délivrance. Il avait pu enfin être touché par quelqu’un sans vouloir le démembrer dans la foulée.

Elle était dans une situation de malaise qu'elle n'aimait pas, ne sachant comment se comporter... pour lui la situation était visiblement positive, pour elle s'était une horreur, elle en pourrait pas fonctionner avec ce doute permanent de faire ou pas la bonne chose, de devoir se retenir, d'hésiter, de peut être manger un coup ou au contraire de provoquer une joie...

elle le regardait et gênée, détourna le regard, elle alla chercher son pantalon et le remis, elle devait occuper ses mains... elle sentait ce doute, ce stress qui précède la douleur à la tête...ses mains déjà tentait de rejoindre ses cuisse...ses doigts déjà grattaient

Le rire de Balthazar diminua petit à petit. Il sentit que l'atmosphère devenait lourde. Il souleva la tête et vit Fey qui se rabillait. Elle semblait vraiment mal à l'aise.

- Fey?

Balthazar se leva. Il se déplaça jusqu à elle et lui prit la main.

- Qu'est ce qui ne va pas? Tu n'as pas aimé? Tu ne voulais pas? Tu peux tout me dire. Je pense qu'on est suffisamment intime non?

elle sursauta quand il lui prit la main... ses doigts continuaient de gratter, même une fois dans sa main à lui, elle ne luttait pas encore pour ramener ses doigts sur elle, mais il y avait une tension dans la main.

Ca...ca va...je crois

évidemment que non elle n'allait pas... mais on dit pas ces choses là !

Je ne sais juste pas comment agir avec toi. La ligne de conduite est trop vague... une fois un comportement me fais voler au travers d'une pièce, l'autre fois il t'apporte visiblement de la joie

nerveusement sa main lutta pour regagner sa cuisse, l'autre main grattait à en user le jeans

- je sais pas quoi te répondre. Je ne sais même pas comment je peux réagir. Tout ce que je vois c'est que j'ai pu supporter d' être avec toi. C'est un bon début tu ne trouves pas?

Il lui lacha la main, et ramena les siennes dans son dos.

- Je pensais que tu pouvais être celle qui arriverait à m'apprivoiser.

Elle resta muette, regardant le sol dès qu'il libéra sa main, celle si se remis a gratter le jeans, y laissant une parti de ses ongles... l'autre avait déjà percé je jeans et s’acharnait sur la cuisse, creusant lentement un trou dans la chair...

il l'intriguait, elle l'aimait déjà beaucoup, mais... elle avait besoin de calme et de constance... elle avait besoin de contre balancer son chaos à elle...

l'apprivoiser ?!? elle aurait bien aimé... cette nuit, elle avait tentée... y arriverait elle ? elle ne savait pas !

Le doute ! ... le sang perlait sur sa cuisse gauche tandis que le jeans allait céder sur la droite sa tête lui faisait de plus en plus mal...

elle resta là interdite

Fey avait repris son labourage de cuisse. Balthazar la pris par les bras puis la fit assoir sur le lit qui était plus proche que le fauteuil. Il ne voulait pas qu'elle se mutile d'avantage.

- Ecoutes, essaies de te reprendre. Tu ne risques rien. On est en sécurité. Je te veux pas de mal, bien au contraire. Si c'est moi qui te perturbe, je peux rester à l'autre bout de la pièce. Tu seras même pas obligée de parler si tu veux. Ou alors je te laisses ma chambre. T'inquiètes pas je trouverai bien quelque chose pour passer le jour.

Il lui passa une mèche rebelle derrière l'oreille puis s'approcha pour l,'embrasser. Il le fit tout doucement, pour ne pas l'effrayer d'avantage. Il ne savait pas comment elle pouvait réagir dans son état.

Ses mains furent forcées de lâcher ses cuisses, mais continuèrent de gratter... elle se retrouva assise sur le lit, tremblante, la douleur était horrible. elle le vit approcher lentement, elle senti ses lèvres sur les siennes elle l'embrassa

Elle l'enserra ensuite de ses bras et coucha sa tête sur son épaule

non... c'est ta chambre...

Elle fit le deuxième pas qui pouvait mener à l'apaisement de la tension qui régnait dans la pièce. Il répondit à son geste en lui passant la main dans les cheveux. Son autre main se posa sur sa cuisse. Il devait trouver quelque chose à dire car cette position lui faisait se rappeler à quel point il avait envie d'elle.

- Tu sais quand j'étais tout petit ma mère m'emmenait souvent dans les vignes qui entouraient notre village. Je dois faire un effort pour me souvenir de son visage, mais je me rappelle bien de ce qui nous entouraient. Le bruit assourdissant des cigales, le mistral qui venait nous cueillir comme des brindilles. L'odeur des pêches de vignes qui nous emportait les narines. Et le soleil impitoyable qui nous ecrasait sous ses rayons. Nous trouvions un endroit à l'ombre pour que je puisse faire une sieste pendant que ma mère aidait à préparer les vignes pour les vendanges à venir. Je crois que cette période fut la plus heureuse de ma vie.

Balthazar posa sa tête sur celle de Fey et profitait de ce moment de tendresse. Après les caresses intimes qu'il avait prodigué à Fey, cet instant lui permettait de prolonger son bonheur d'être avec elle.

 Tu devais être très jeune alors...

elle se colla contre lui, jouant de son nez dans le cou de Balthasar. Elle était partager entre sa douleur, sa crainte et son désir. son os se cambra doucement pour se coller encore davantage.

 ses mains avaient arrêté de gratter et caressaient le haut des épaules et le bas de la nuque de Balthasar.

ca devait être magnifique les vignes... je crois que j'aurais eu beaucoup de difficulté a y dormir...

les muscles de sa cuisse se contractaient doucement sous la main posée

- Oui j'étais vraiment jeune. Pourquoi tu aurais eu du mal? Le bruit te dérange pour dormir?

Il sentait sa main lui caresser les épaules, la nuque. Si il avait était un chat, Balthazar se serait mis à ronronner.

- Tu sais je ronfle peut être quand je dors, je risque de t'empêcher de dormir.

Il souriait.

Elle rit !

le bruit non... mais plus jeune trop d'espace me donnait envie de courir... et comme je n'y connais rien, jouer et observer aurait été plus agréable que dormir !

La main de Fey remonta lentement vers l'oreille et les cheveux de Balthasar avec de redescendre sur son torse, lentement... poursuivant son chemin vers le nombril...

les deux phrases que ma mère a du dire le plus souvent c'est Félicité.... arrête de courir partout ! Félicité... on touche pas !

- Félicité? C'est ton vrai prénom? Je pensais que c'était vraiment Fey. Je me disais aussi c'était curieux comme nom.

Il rigola par petit soubresauts.

- Excuses moi c'est nerveux.

Il sentait sa main se balader le long de son ventre. Si son corps avait toujours était vivant, il aurait sursauté depuis longtemps. Il avait toujours été chatouilleux. Secrètement il était partagé entre le fait que la main descende plus bas ou qu'elle remonte. Si la première option prévalait, il doutait que la fermeture éclair de son jean tienne le coup cette fois. Il était vraiment remonté à bloc.

Elle se décolla de lui gardant la main sur son bas ventre... le regardant dans les yeux, fixement

mais... tu te moques de moi là ?!?

elle souriait

je vais être obligé de taire mon prénom encore une centaine d'année je crois !

Elle poursuivit sa caresse, passant par son entre jambe pour se rendre à la cuisse pour finalement se détacher complètement... affichant un air faussement triste

- Oh non surtout pas, je ne voudrais pas être responsable de ce malheur. C'est un beau prénom. C'est sûr que maintenant à Paris ça court pas les rues. Remarque Balthazar non plus il me semble.

Elle titillait le point névralgique de tout homme en passant dessus, puis en allant sur la cuisse. Balthazar commençait vraiment à se voir la renverser sur le lit et lui arracher ses vêtements. Mais un gentilhomme ne faisait pas ce genre de chose. Et maintenant elle enlevait sa main. Un air triste..." Pourquoi?"

- Qu'est ce qui ne va pas?

 Je l'aime bien ce prénom... et tout le monde se moque à chaque fois...

Elle fit une fausse moue triste et éclata de rire...

c'Est de la fausse tristesse ne t'inquiète pas !

dit elle en se mettant a genou sur le lit devant Balthasar

remarque que tu as raison Balthasar est pas très récent non plus

Elle s'assit sur ses talons

- Tu m'étonnes, qui voudrait s'appeler comme un roi mage? Remarque c'est mieux que Melchior... T'imagines?

Il la regarda changer de position. Elle était maintenant assise sur ses talons devant lui. Il était un peu gêné par son entre-jambe. Il croisa les jambes pour essayer de cacher le tout, mais ce fit l'inverse qui se produisit. Cela eu pour effet de remonter la bosse encore plus en avant. Quand Balthazar s'en aperçut, il se racla la gorge et se décala en peu.

elle l'aimait bien, il était charmant et elle en avait envie, règle générale elle lui aurait sauté dessus, mais là... elle ne savait pas ce qu'elle devait faire... il en avait visiblement envie et ca le mettait inconfortable...

c'est un très beau nom je trouve...

elle le regardait, hésitante... lentement, elle retira ses gants qu'elle posa sur le lit... puis, son chandail en filet... doucement, elle entreprit de défaire sa guêpière

tu sais tu n'as pas à être inconfortable... tu as envie de faire quoi de l'heure qui reste ?

Balthazar la voyait se devetir lentement. Il observait la grâce avec laquelle les habits glissaient le long de son corps. Cette fausse innocence de l'acte lui donnait encore plus envie de voir disparaître ces pièces d'étoffes.

- Ce que j'ai envie de faire? Je crois que tu me poses la question pour la forme.

Il se rapprocha d'elle et posa une main sur sa cuisse. Il l'aida à finir de retirer sa guepiere. Il découvrit la poitrine de sa partenaire. Promesse de douces voluptés. Il lui caressa la joue puis l'approcha de ses lèvres afin de l'embrasser à nouveau. Il prenait de plus en plus de plaisir à le faire.

- et toi tu as envie de quoi?

En attendant sa réponse, il vint dans le creux de son coup lui déposer de petits baisers. Il suivait la courbe de son coup, remontait jusqu'à son oreille qu'il mordilla légèrement. Son parfum l'ennivrait plus que de raison.

Il venait l aider a retirer sa guepiere...elle lui sourit!

* merci ... mais la question n était pas posée pour la forme! Tu me dis jouer auc cartes on joue aux cartes...

Puis il l embrassa...elle n osa pas le toucher, elle n etait toujours pas certaine de ce qui etait et n etait pas possible de faire. Puis sa bouche quitta encore la sienne pour aller jouer dans son cou, mordiller son oreille... fey prit appuie sur ses mains derriere elle, l amenant a se pencher sur elle légèrement.

* moi? A cette heure j irais volontier jouer au basketball...

Elle dit cela en frissonnant de plaisir

" du basketball...?" Il se redressa pour la regarder dans les yeux.

- Tu te moques de moi là non?

Il passa ses mains derrière son dos et lui faucha ses points d'appuis. Elle se retrouva sur le dos. Il lui vola un dernier baiser et descendit du lit.

- ça serait pas fairplay, tu sais que je suis plus rapide que toi. Mais on peut corser la chose. Tu aimes les paris?

Il lui lança un clin d'oeuil.