Dimitri inclinait la tête avec un sourire.
 
" Je n'y manquerais pas ne t'en fait pas. Mais ne t'inquiètes pas, les standards de politesse sont les mêmes à peu près partout,  pas spécifique chez les vampires hormis certaines subtilités mais bon...le cas échéant je te le dirais discrètement.
 
Il le saluait ensuite d'une manière un tantinet martial pour voir sa réaction et le laissait filer.
 
" A très bientôt dans ce cas."

[ bureau du gardien---->]

Comme il avait un peu le temps, Balthazar emprunta des couloirs secondaires pour arriver à sa destination. Il aimait visiter ce lieux chargé d'histoire. C'est en voyant des endroits, des œuvres d'art anciennes, qu'il prenait vraiment toute la mesure de sa condition. Le fil du temps se déroulait, mais lui resterait le même pour toujours.

Le Gardien arriva devant la porte du petit salon. Il allait entrer mais se ravisa. Il regarda autour de lui et aperçut un garde. Il l'appela d'un geste.

- Oui Gardien?
- Veuillez m'annoncer dans le petit salon je vous prie.
- Bien Monsieur.

*" Au moins sa limitera les impairs et les bévues..."*

Le garde précéda donc Balthazar et annonça d'une voix assez forte.

- Le Gardien de l'Elysium!

Balthazar hocha la tête pour le garde en remerciement et entra dans le petit salon. Il s'arrêta après quelques pas et regarda alentour qui était présent. Les Primogènes Dimitri et Venise étaient là. Chacun discutaient avec un membre de son clan. Il y avait encore une des deux langues de put.., décidément Balthazar devait arriver à passer outre ce genre de personnes; qui était encore là. Visiblement rester bien au chaud ici devait être beaucoup plus important pour lui que de trouver à améliorer la situation explosive de la ville.

Le nosfératu parlant avec Venise ne lui disait rien, pas plus que la blonde qui discutait avec le pingouin. Balthazar continua à observer la pièce et tomba sur la nouvelle acquisition du clan de la rose. Il la fixa un moment. Pour Balthazar cette femme serait à jamais une personne dont il faudrait se méfier.

Dimitri semblait seul, il se dirigea donc vers lui.

- Bonsoir Dimitri, as tu passé une bonne soirée? Pour ma part elle fut pas mal mouvementé. Je ne sais pas si tu es au courant mais notre Soeur Marion nous a quitté. Elle est tombée dans les égouts de la ville. Je te laisse deviner pourquoi... Elle accompagnait le Primogène Gangrel. Celui ci s'est présenté devant le Prince.

Il passa sous silence son intervention auprès du Prince. Ce n'était pas le moment.

Décidément le sort jouait un bien mauvais tour à ce pauvre Jean. A peine était-il parti à la recherche du gardien que son arrivée était annoncée par un garde. Dimitri ne pouvait s'empêcher d'avoir un petit sourire amusé avant d'accueillir chaleureusement d'un signe de tête Balthazar qui approchait.
 
" Bonsoir Balthazar."
 
A peine le temps de parler que Balthazar lui annonçait cette funeste nouvelle comme s'il lui donnait les résultats du tirage du loto de la soirée. Son sourire quittait son visage et son regard se durcissait pour devenir froid alors qu'il serrait son poing contrôlant la colère qu'il ressentait à ce moment-là. Il ne comprenait pas l'attitude presque désinvolte de son frère. Nitthael était ce qu'elle était, lui-même avait eu quelques histoires avec le chevalier mais c'était une ancienne du clan, une fière combattante et c'est pourquoi il ne pouvait accueillir une telle nouvelle sans broncher.
 
" Je suis ravi de constater que sa mort ne t'afflige pas plus que ça. Si tu veux bien m'excuser."
 
Le ton était sec mais il ne se laissait pas aller plus que ça, après tout Balthazar n'était pas en cause dans cette histoire et il ne souhaitait pas diriger sa colère contre lui et préférait penser à une maladresse de sa part. Il se dirigeait vers les deux nosfératus et inclinait légèrement la tête.
 
" Veuillez me pardonner de faire irruption dans votre discussion mais je viens d'apprendre une nouvelle tragique et je me vois dans l'obligation d'aller trouver le Prince sur-le-champ. Dame Venise je vais prévenir Rozenmilna pour que vous puissiez vous entretenir."
 
Il prenait manifestement sur lui pour parler d'une voix claire et amicale malgré la colère et après s'être incliné de nouveau il quittait la pièce d'un pas soutenu.
 
[ Direction salle du trône ]

Lucien commentait l'annonce du garde pour lui-même en repensant aux mots que balthazar avait eu plus tôt dans la nuit sans se détourner pour autant de la demoiselle qui était seule à pouvoir l'entendre si elle faisait attention.
 
" Alors je suis peut-être habillé comme un pingouin mais j'essaie pas de passer pour ce que je ne suis pas. L'habit ne fait pas le moine mais la mise en scène et une annonce pompeuse ne font pas d'un clodo un gardien respectacle...ni respecter surtout."
 
Le ton était dédaigneux et presque désolé devant ce «spectacle» finissant par sourire ensuite à Alexie pour répondre à sa question.
 
" Oui et pourtant je ne devrais vu ma condition mais c'est plus fort que moi. Comme quoi, l'esprit est vraiment une chose fascinante...Ou je suis juste un pleutre."
 
Il riait discrètement sans être gêné de se qualifier ainsi et observait la brujah qui semblait de plus en plus impatiente et mal à l'aise.
 
" Allez courage, la prochaine fois qu'un garde entre, je vous promets que ce sera votre tour, même si je dois aller lui signaler moi-même ! Je suis plus ça près fu fu fu."
 
Une nouvelle fois il avait cette tête malicieuse et il parlait de manière enjouée pour la détourner de son malêtre.

Balthazar allait répondre que bien sûr la perte d'un ancien tel que le Chavalier était un coup dur pour le clan, la ville, la Camarilla, mais montrer sa tristesse ou son apitoiement devant des semblables non membre du Clan. Déjà qu'ils pourraient considérer la perte de Marion comme un gros coup porté aux Brujahs, il ne faudrait pas confirmer leurs soupçons et qu'ils prennent cela pour de la faiblesse.
Mais visiblement le Primogène n'avait pas envie d'entendre de réponse. 

Balthazar le regarda donc partir du petit salon avec une expression impénétrable.

Le téléphone de Luddmila vibra au moment ou elle renvoyait un message... elle prit le nouveau message reçu qui la fit sourire... il ne l'avait pas vue...voyez vous ça... un nosfératue qui ne remarque pas qu'il y a d'autres gens dans la même pièce c'est du beau... c'est du n'importe quoi

elle pianota quelques mots et voyant que lentement la nuit arrivait à sa fin, elle se leva et passant tout près du nosfératue, dans son dos, elle poursuivit sa route...

le rituel trop longuement négligé de la fin de la nuit aurait lieu ce soir, pour son plus grand bien !

(chez elle)

Un garde entre dans la pièce et se dirige vers Alexie. Il salue d'un mouvement martial Lucien, puis Alexie.

- Mademoiselle Alexie, veuillez me suivre sil vous plais. Sa Majesté est libre pour vous recevoir.

John ce figea comme une barre
‘’ mes mes pourtant il savait pour Boubanos j e lui est même Remi..’’ Regarda autour et voyait la peuplade autour. Puis redirigea son regard vers Venise ‘’ madame j’imagine que vous veniez rencontrer quelqu’un ici voici le num de mon portable l’lorsque vous serré libre je crois qu’Une rencontre avec le clan S’impose’’ il dona une carte a Venise en attendant sa réponse.

Un individu qui semblait à n'en pas douter appartenir au Clan des Nosfératus s'approcha de lui et engagea la conversation. Il lui demandait si il pouvait l'entretenir d'un sujet délicat, et ce le plus discrètement possible. Il est bien une chose qui caractérise ces pauvres hères c'est bien la discrétion.

Balthazar hacha la tête et tendit la main en direction de la porte du petit salon.

- Bonsoir Phantom. Bien sûr. Veuillez m'accompagner dans mon bureau.

Le duo marcha jusqu'à la porte et sortit du petit salon.

[----> bureau du Gardien]

-> Chambre d'Henri

Henri s'était longuement pomponné pour faire une entrée remarquée. Il rajusta une dernière fois le carré de soie qui lui servait de foulard et entra d'un pas conquérant dans le Petit Salon. Le sourire éclatant qui lui barrait le visage se dissipa, laissant place à une moue qui ne cachait pas sa déception. Lui qui espérait impressionner la multitude, il fut fort désappointé. Dans un coin deux hideux Nosfératu discutaient. Dans un fauteuil près de la Salle du Trône il discerna la silhouette du Fléau qu'il avait salué en début de soirée alors qu'ils étaient auprès de Luddmila. Et enfin, plus loin, monsieur Rousselet laissait une jolie femme s'éloigner.

Dédaignant les autres vampires, Henri se dirigea d'un pas élastique vers son nouvel ami, s'arrêtant à quelques pas derrière lui. Il trouva quelques mots de Voltaire fort à propos.

"La beauté plaît aux yeux, la douceur charme l'âme. Je suis heureux que vous ayez trouvé une charmante compagne en mon absence."

Le sourire aux lèvres, il regarda ladite beauté disparaître dans la salle du trône.

Lucien ne manquait pas l'entrée d'Henri et attendait que ce dernier soit suffisamment proche pour lui adresser quelques applaudissements discrets afin de ne pas déranger les autres personnes présentes.

" Ravis de vous revoir aussi vite, j'espère que ce que vous aviez à faire s'est bien passé."

Il faisait un rapide tout d'horizon de la pièce et finissait par planter son regard dans celui de son interlocuteur.

" La mienne a été particulièrement agréable. J'ai tout d'abord eu l'occasion de poursuivre la discussion avec Gatien qui je dois bien avouer à un style qui me paît beaucoup. J'ai ensuite reçu la visite de la demoiselle que vient de quitter le salon et elle aussi s'est révélée elle aussi une compagnie des plus agréable et charmante comme vous l'avez tout de suite remarqué."

Il se permettait un geste amical en ponctuant d'un clin d'oeil entendu puis avait une petite moué déconfite.

" La seule ombre à ce magnifique tableau étant avoir reçu la visite de «monsieur rire» qui je suis sûr aura marqué votre esprit. J'ai tout d'bord cru qu'il souffrait d'une affliction mentale tellement son attitude était différente mais je constatais vite qu'il était juste aussi à l'étroit là haut *disait il en désignant sa tête* qu'il avait l'air de l'être dans son costume, ce qui suffisait déjà amplement à le rendre de ridicule."

Il marquait une courte et semblait réfléchir.

" Je pourrais peut-être ajouter le retour de notre cher gardien il y a quelques minutes avec une entrée beaucoup trop alambiquée pour pas grand chose au final comme vous pouvez vous en douter."

Il avait un petit sourire mutin et presque mauvais aux coins des lèvres fixant son ami avec un regard pétillant.

Venise prit le numéro de John de sa main gantée. Puis elle le regarda droit dans les yeux.

"Vous êtes plus important que tout autre rendez-vous. Mes Frères passent avant tout."

Ce qu'il avait commencé à évoquer l'avait perturbée. Guéric était donc au courant du problème; John aussi. Qui d'autre? Et quelle place le clan Nosferatu avait-il dans cette histoire?

"J'ai une dernière mauvaise nouvelle: il y a eu de nombreuses failles de sécurité et l'emplacement de presque tous les refuges ont été révélés. Quant à trouver un abri dans les catacombes, c'est bien trop dangereux. La nuit est bien avancée; si vous n'avez pas d'idée pour vous loger, je peux momentanément vous proposer ma boutique."

A son tour Venise sortit une carte de visite: Le Domino - Farces & Attrapes, avec l'adresse du magasin et son numéro de téléphone. 


"Je crois que nous devrions tous nous y rencontrer tranquillement demain; nous ferons plus amplement connaissance." 

Venise essayait d'être cordiale malgré son manque de chaleur. John n'était pas un inconnu; son ancien poste lui valait une certaine déférence; il était le bienvenu chez elle comme l'étaient ses Frères en cas de coup dur.

John prit les coordonné et continuais de regardé Venise
‘’ Oui les catacombes ne pas mettre les pieds la avant que le problème B… ne soit réglé pour le refuge je crois que je vais accepter votre invitation. entre le moment où j’ai quitté et le moment où je suis revenus je ne suis pas sûr de l’intégrité de mon refuge je demeurais au même endroit que Guerric. Vous êtes aimable primogene et vous pourrez compter sur mon soutien. Juste le temps de signalé mon retour au gardien .ensuite je vous envoie un sms pour savoir si c ok pour moi de me présenter chez vous sa vous convient ?‘’

Venise hocha la tête silencieusement. John semblait comprendre l'ampleur de leurs soucis et coopérait de bon cœur. 

"C'est parfait pour moi. Je vous attends ici; j'ai quelques SMS à envoyer."

Sur ce Venise sortit son smartphone et commença à pianoter ses messages.

*décidément j’adore cette femme*
 
‘’Parfait je fais sa très vite et reviens ici même’’
 


Direction bureau du gardien

Henri fut très content que Lucien lui fasse un rapport détaillé de ce qu'il avait manqué. Il ponctua le récit d'interjections bien placées et de hochements vigoureux de la tête à chaque inflexion dramatique du récit. 

"Ce jeune monsieur de Cambiaire m'apparaît être un esprit neuf qui sait évoluer dans le respect de ses anciens. Je ne doute pas qu'il ira loin, pour peu qu'il sache s'attacher à la bonne personne. Ce monsieur Rire est un homme du commun qui a dû emprunter un costume bien trop petit pour lui. Que voulez-vous, le prêt à porter chinois ne vaudra jamais le sur mesure italien. Quant au Gardien, je me demande pourquoi le Prince a jeté dans l'arène un homme qui n'a vraisemblablement jamais eu de leçon de savoir-vivre. C'est peut-être une punition?" 

Il plaignait sincèrement Lucien qui avait eu à supporter par deux fois les Brujah. Il décida de lui changer les idées en lui décrivant à son tour sa propre nuit, en commençant son récit au moment où ils s'étaient séparés bien entendu.

"J'avoue avoir passé une moitié de nuit fort agréable. J'étais assis tel un coq en pâte au milieu de quatre belles femmes qui redoublaient de politesses les unes envers les autres. Leur compagnie fut des plus agréables. Nous avons donc discuté d'affaires que je ne puis vous révéler la teneur puisque nos discussions sont marquées du sceau du secret."

Il eut un petit sourire rêveur à l'évocation de la réunion. Ah! Les femmes! Leurs parfums lui grisaient encore un peu la tête...

"Nous avons élu notre primogène. Luddmila ne pouvait se présenter; mademoiselle Casato déclina, moi de même... Par défaut ce fut celui qui organisait la réunion qui fut élu. Monsieur Zilberman vous plairait beaucoup; j'ai fait sa connaissance aux obsèques de feue madame la Sénéchale. C'est un homme d'esprit tout à fait charmant, un ancien agent de notre bon Prince Villon."


Son regard se fit nostalgique, les traits de son visage se raidirent. Combien d'heureux souvenirs avait-il vécu dans cette salle vide? Il se reprit rapidement, continuant son récit. 

"Une fois cette réunion au sommet terminée, je décidais de rendre la monnaie de sa pièce à nos chers amis. Chacun ses armes, certains optent pour l'insulte et la vulgarité qui rabaissent l'homme au rang de bête. Je préfère m'élever en piquant leur susceptibilité par des remarques aussi drôles que spirituelles. Je ne vous en dis pas plus, je ne veux éventer la surprise. Mais lisez l'édition de demain des Chroniques de l'Ombre. Cette fois ce sera vous qui rirez à gorge déployée." 

Henri avait ce petit air mutin qui le faisait parfois ressembler au mousquetaire en goguette qu'il fut quatre siècles plus tôt. S'il n'utilisait maintenant que rarement son épée, il n'avait pas peur de ferrailler avec qui que ce soit armé de sa plume.

"L'écriture fut longue, néanmoins je n'ai aucune excuse de vous avoir abandonné aussi longtemps. J'espère que vous saurez pardonner cette odieuse impolitesse."

Joignant le geste à la parole, Henri se pencha légèrement en avant, la main sur le cœur.

Le visage d'Henri s'éclaira lorsque Lucien parla de jeu et de femme... Et quelle femme! Rien de moins que la primogène Ventrue. Qu'importe s'il perdait sa richesse sur le tapis; dame Fortune est si souvent lunatique, qui est-il pour la forcer à lui obéir? Quant à se retrouver dans le ruisseau, eh bien... Ce ne serait pas la première fois. Le flambeur flamboyant n'aurait qu'à compter sur son charme et son talent inné pour se sortir de cette malheureuse situation.

"Oh j'en serais plus que ravi, je serais même honoré de faire le troisième. Mais quelles sont vos préférences en la matière? Cartes, dés, roulette? Oh! Qu'importe, je m'adapterai. Mon seul véritable plaisir sera d'être en votre compagnie." 

C'était au tour d'Henri d'être aussi heureux qu'un gamin déballant ses cadeaux au pied du sapin de Noël.

Lucien affichait un sourire franc qui s'étirait à mesure qu'il constatait la ferveur d'Henri vis-à-vis du jeu qui n'était pas sans lui rappeler la sienne et il s'inclinait respectueusement à la déclaration de ce dernier avant de répondre d'une voix plutôt enjouée.
 
" Peu importe le flacon tant que nous avons l'ivresse ! Je vous avouerais sans détours que la raison de mon plaisir se trouvera au même endroit que la vôtre. Faisons preuve de «galanterie» en laissant Rozenmilna choisir le jeu."
 
Il en trépignait presque de manière enfantine rien qu'à imaginer cette délicieuse soirée.
 
" J'en parlerais donc à ma Primogène même si je connais déjà la réponse."
 
Il avait un petit sourire et faisait un clin d'oeil complice à son ami.