Elle sourit lorsqu'elle vit Balthazar entrer dans le vestibule elle alla le rejoindre, elle était nerveuse et un peu confuse, il pouvait le voir, il la connaissait bien. Elle avait besoin de son contact, elle lui tendit la main


contente que tu ais pu faire aussi vite

elle garda sa main dans la sienne le moins longtemps possible, mais tout de même surement quelques secondes de trop

j'ai le fléau ici... vous vous êtes rencontré ? oui non ?!? en tout cas, Julien, voici Balthazar, le gardien des Elyséums et ...Balthazar c'est Julien le fléau de la cité ... si c'était pas fait ... ben là! ca l'est !

elle se sentait fatiguée... étrangement fatiguée. elle soupira et poursuivit


J'aurais besoin balthazar que, via les caméra de sécurité du Louvre, celles du poste de garde, tu fasses faire un album de photo face et profil pour Julien de tous les cainites étant reconnu par le prince pour maximum demain début de nuit... tu crois que tu peux faire faire ça pendant la journée, venir ici qu'on vérifie le tout avant de le remettre à Julien !??! s'il te plait !

Balthazar aurait voulu garder sa mains dans la sienne mais comme on dit, ça ne l'aurait pas fait. Il l'écouta en hochait la tête.

- Oui pas de problème. Je donnerai mes ordres pour que cela soit fait. Si le Fléau le désire je pourrai même lui faire livrer à l'adresse de son choix pour qu'il l'ait le plus tôt possible. Cela vous convient il?

Il avait posé la question au Fléau et lui avait adressé un signe de tête pour marquer ses salutations. Puis il se tourna vers Fey

- Par contre j'aurai quelque chose à t'entretenir en privé. Et j'insiste sur le caractère privé.

Elle sourit, les choses avancaient rapidement et efficacement, elle aimait ca !

voilà alors tout est réglé

et Balt demanda à s'entretenir en privée avec elle... elle jeta un coup d'oeil vers le bureau

euh... c'est que ... j'ai monsieur de Cambiaire qui était là... et est ce que c'est.. urgent urgent ou ca peu attendre 20 minutes ? j'aimerais réglé la petite question que monsieur Cambiaire et moi avions commencé a aborder ... je passe à ton bureau ensuite ?!?

elle espérait que ce soit oui... elle avait déjà été suffisamment impoli avec le ventrue sans en ajouter encore.

Balthazar écarquilla les yeux. Il y avait une autre personne? Il pencha la tête et vit en effet un troisième larron plus avancé dans le bureau. Après l'avoir mieux détaillé, il s'aperçut qu'il s'agissait de l'homme qui discutait avec les deux vaniteux compères. Il lui adressa un regard qui en disait long et hocha la tête gravement.

- Il n' y a pas de problème Fléau ce sera fait.

Fey demandait si elle pouvait passer plus tard. Cela l'arrangeait pas le moins du monde, mais ce que femme veut, dieu l'ordonne...

- Soit... Mais fait vite c'est très important. 

Il laissa passer son mécontentement dans sa réponse. Il allait partir lorsqu'il se ravisa. Il s'avança un peu dans le bureau et s'adressa au visiteur.

- Monsieur si demain soir vos disponibilités vous le permettront, j'aimerai discuter de deux ou trois choses avec vous.

Il attendit la réponse de l'homme puis revint vers Fey. Il la regarda intensément afin de rattraper le temps perdu lojn d'elle puis conclua par un:

- Fait vite je t'en prie.

Puis il reprit la direction de son bureau.

[---> bureau du Gardien]

Gatien écouta attentivement les paroles de mademoiselle Lefèvre. Cela ressemblait plus à un sermon, mais il était prévisible que le choix de Luddmila soulèverait des réactions.
Il ne se serait toutefois pas douté qu'elle insisterait plus que Rozenmilna.
Malgré tout, elle avait raison. Accorder sa confiance à une dissimulatrice aussi douée que la Sethite était imprudent D'ailleurs, il ne comptait pas le faire.

Le jeune Ventrue resta sagement assis sur son fauteuil pendant que se jouait une bien étrange scène...
Il gardait bonne contenance, aidé en cela par sa sidération.
Mais intérieurement, le petit bonhomme qui s'exprime parfois lorsqu'on est dans une situation décalée se tenait la tête à deux mains en se lamentant...
On se tutoie ? On se tient par la main ?? On se fait craquer le nez...!?? Mais c'était QUOI cette équipe dirigeante ???? Paris, le centre de la France, la ville des Lumières, était désormais dirigée par... des bozos ??

Il garda pour lui ces réflexions peu respectueuses et teintées d'ahurissement, et répondit par un sourire et un signe de tête à l'adresse du Fléau, comme si de rien n'était.
Ses excuses étaient ampoulées au possible, et le mélange de présent, d'imparfait et de passé simple tanguait encore plus qu'un ivrogne. Mais bon. Cela restait des excuses...

Au Gardien, qui avait visiblement lui aussi du mal avec les accords de conjugaison, il répondit poliment :

- " Monsieur, je serai à votre disposition quand il vous plaira. "

Un peu consterné par cette précipitation de fin de nuit, il leva les yeux vers Fey.
Il supposa que, sans doute, le sujet important dont souhaitait l'entretenir le Gardien devait concerner le décès de la fameuse Nitthael...
Aussi, il n'attendit pas de se faire expédier par une pauvre femme soudainement pressée, et prit la parole dès qu'elle sembla prête à l'écouter.

- " Mademoiselle, si vous le permettez, je reviendrai vers vous demain soir.
Pour l'heure, je pense que vous devriez aller voir le Gardien. Il a mentionné un sujet important, et si c'est celui que je crois, il serait mieux de l'entendre de sa bouche. "

Il se leva, pour lui éviter la peine de protester poliment. Si jamais c'était ce qu'elle comptait faire... Le doute était quand même permis...

- " Toutefois, avant de partir, j'aimerais... Enfin... Je remarque que vous n'avez pas de secrétaire pour l'instant... Et Antonia Nevers n'a plus d'emploi acutellement..."

Zut. Cela pouvait passer pour de l'ingérence en règle, non ? Voire du mépris ? Genre " tu n'es pas capable de te trouver quelqu'un, alors tiens, prends ma goule. "
Comme il n'avait pas encore l'habitude de voir le mal partout, il n'y avait pas pensé à cela avant de faire sa proposition...
Il reprit sur un timide :

- " Voudrez-vous que nous en reparlions demain...? "

Elle regarda Balthazar quitter et revint vers Gatien... celui ci avait été plus que patient et même si visiblement ils étaient différents tous les deux, ne fréquentant pas le même univers, elle l'aimait bien !

Elle lui sourit en s'approchant, il lui proposait de reprendre tout cela la nuit prochaine


 Il me fera plaisir que de rediscuter de tout cela avec vous si vous en ressentez le besoin... mais si votre choix est définitif et que votre primogène est en accord avec l'idée... que vous êtes conscient de la situation de cette femme... je n'ai rien a redire ! cela restera néanmoins le choix de Luddmila. Si celle ci refuse, il faudra vous trouver une autre personne.

Il se levait, elle fit de même alors qu'il parlait d'Antonia... elle lui sourit en déclinant l'offre de la tête

c'est plus qu'aimable de votre part Monsieur de Cambiaire, mais la situation est déjà sur le point d'être corriger, de plus, je crois que, même si l'intention n'y était pas, il serait mal vue que je prenne à mon service une goule du clan ventrue...

Hé bien, mine de rien, le bilan était excellent.
Il avait obtenu l'accord de la nouvelle Sénéchale pour veiller sur deux goules et demander à la personne de son choix d'être son tuteur.

Au refus de Fey, il balbutia, se sentant terriblement idiot :

- " Vous avez raison. J'ai parlé trop spontanément, je vous prie de m'excuser... "

Il s'inclina devant elle pour prendre congé, et la laisser rejoindre le Gardien.

- " Merci, et bonne journée, mademoiselle. "

Il ignorait si Fey connaissait bien Nitthael, mais apprendre la disparition d'un ancien de son Clan restait un coup dur.
Il sortit donc, ouvrant la porte lui-même, et ne la refermant que si la nouvelle Sénéchale ne semble pas vouloir quitter son bureau de suite.

Il était terriblement tard, et le taxi qu'il avait appelé précédemment ne tarderait sans doute pas. Il le rejoignit donc devant le Louvre, tout en tapotant sur son téléphone.

Spoiler:

fey regarda Gatien s'éloigner et restant immobile à côté de son bureau, elle le regarda fermer la porte. Elle alla mettre la touche finale à la synthèse de la nuit...il y a des choses plus longues et plus complexes que d'autres a noter... puis elle se leva, il fallait régler le problème de Balthazar...

quand elle rangea vite fait les papiers dans la fiche de cette nuit et qu'elle quitta son bureau pour celui de Balthazar elle était terriblement fatiguée... déjà ! et souhaitait que le problème soumis soit aussi simple a régler que les autres !

bureau du gardien !

(arrivée du bureau de Balthazar)

Elle arriva précédé de Balt, elle déverrouilla le vestibule et entra, lui laissant la place d'entrer et elle referma. puis rapidement se dirigea dans la petite alcove de son bureau ... ouvrant la porte et se lancant dans sa chaise qu'elle avait fait amener, entourer de ses livres, dans sa chaise, elle se calmait.

elle ferma ses yeux, tendant les mains vers Balthazar...

merci !

[bureau du Gardien--->]

Il l'avait suivit jusqu'à son bureau. Là elle se détendait, se retrouvant dans son élément.

- Pas de quoi, tu sais que je suis là pour toi.

Il s'approcha d'elle et lui prit les mains.

Il avait pris ses mains... elle les utilisa pour se lever et toujours les yeux fermer, le guida afin qu'il prenne ses place dans le fauteuil... il était maintenant la seule personne à par elle à s'y être assit, c'était, idiotement, pour elle, une manière de lui montrer qu'il était important et qu'elle ne ferait pas de bêtise.

Puis, lasse, elle vint s'assoir sur lui, minuscule dans ses bras. Elle blotti sa tête au creux du cou de Balthazar. Les cuisses de Fey se cicatrisaient lentement, mais elle pleurait toujours la mort de cette soeur qu'elle avait peu connue... Elle passa ses bras autour du cou de Balthazar


je sais...

Fey lui avait laissé la place dans le fauteuil. Puis ce fut lui qui servit de fauteuil. Elle se blottit dans ses bras. Il fit remonter sa main le long du dos de la brujah et vint lui caresser le cou.

Ce moment de quiétude lui faisait ressentir d'avantage les effets narcoleptiques de la torpeur. Il était bien, il avait enfin pu se retrouver seul avec sa douce, sans parler boulot, juste être là avec elle. Il se laissa aller, ferma les yeux et appuya la tête contre le dossier du fauteuil. Il avait dormi dans des positions pire que celle là par le passé...

Balthazar se réveilla doucement. Il regarda autour de lui et se rappela qu'il était dans le bureau de Fey. Et en parlant d'elle, la Sénéchale était toujours la tête posée contre son torse. Elle dormait toujours. Il en profita pour la contempler. Le calme et la sérénité se lisait sur ses traits.

*" Pourvu que ça reste comme ça pour ce soir. J'ai besoin qu'elle soit au meilleur de sa forme. "*

Il lui fit un bisous sur la tête et l'appela doucement.

- Fey? Allé réveilles toi, il est temps. Beaucoup de choses nous attend ce soir.

Elle était réveillée, mais si bien... elle eu un bisou sur la tête, elle sourit, puis remonta sa tête dans le cou de Balthazar.


je sais... je suis déjà réveillée... j'ai pas envie de bouger !

elle passa ses bras autour de Balthazar et resta immobile, totalement immobile

j'ai pas envie... ca sert a rien les commémorations...ça sert à rien...ce n'est qu'une occasion de plus, et vide et futile d'exprimer le désarroi lié à la perte d'une personne importante... le rite de base à lié à la passation de l'âme dans le monde des morts... on n'a pas d'âme le rite perd son sens premier ! pour ce qui est du sens second, se rappeler... j'ai pas besoin d'une cérémonie pour me souvenir d'une soeur !

Elle serra Balthazar

j'ai pas envie de bouger...

- Et pourtant il le faut. C'est un acte officiel. Le Prince nous attend. On ne peut se permettre de lui tourner le dos, car cela sera pris comme tel.

Il la fit se lever et il en fit de même.

- Puis j'avais déjà pris les dispositions nécessaires pour nous avoir ta broche et ma rose. J'ai commandé la broche chez un bijoutier place Vendôme. Je l'ai faite faire en or noir. J'espère qu'elle te plaira. Elles doivent nous attendre dans mon bureau à l'heure qu'il est.

Il commença à prendre la direction de la sortie du bureau et se retournant il lui tendit la main.

- Allé viens.


[ Si Fey le suit sans soucis bureau du Gardien--->]

Il la levait ? il se levait ? il partait ?!!! il lui avait fait préparer des choses sans le lui dire ? elle le regardait, il avait la main tendu vers elle, elle ne savait plus trop quoi penser... l'espace d'un instant elle avait eu envie de lui défonce le crâne à grand coup de baillonnette, la seconde d'avant elle ne voulait pas bouger tant son chagrin était lourd et là elle le trouvait trop mignon et gentil...

Fey fixait Balthazar, décontenancée... elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait... machinalement elle avança vers Balthazar et lui saisit la main la serrant très fort...sa tete lui jouait des tours, elle avait peur

Balthazar... je ne la connais pas cette fey là...je... je sais pas c'est qui ! et j'ai pas de robe pour aller à une cérémonie /inauguration au Louvre... et aussi je suis en colère contre toi parce que tu m'as forcé à me lever et...et j'ai de la peine pour Marion et... la soirée me fait beaucoup peur...

en sortant du bureau elle verrouilla et se tut

(bureau de balthazar)

Arrivant du petit salon, Victor toqua poliment à la porte du bureau de la Sénéchal.

Il ne la connaissait pas vraiment, tout juste l'avait-il aperçue lors de la soirée qui avait été organisée en son honneur il y a quelques semaines de cela, et il n'avait pas eu la possibilité de lui parler.

Il attendit donc devant la porte, un peu tendu, de rencontrer le bras droit (*ou devrait-on dire la main droite ?* se demandait Victor) de Parménion.

une jeune femme vient ouvrir la porte, châtaine, délicate... visiblement un peu nerveuse

 - bonsoir monsieur !

elle invite Victor a entrer avant de refermer la porte et lui indique quelques fauteuils qui sont dans le vestibule

 - qu'est ce que l'on peut faire pour vous aider ce soir ?

Elle sourit, charmante se redirigeant vers le bureau prenant le téléphone dans sa main sans pour autant le décrocher... Fey n'était pas à l'Élyséum... elle ne savait pas trop quoi faire...du coup, elle l'appellerait si besoin il y avait

Invité à entrer, Victor pénétra dans le bureau.
*C'est marrant, ça, d'inviter un vampire à entrer...* songea Victor quant à l'ironie de la situation.

"Mademoiselle, bonsoir. Je m'appelle Victor Kastler" dit-il avec un sourire. "J'aurai souhaité un rapide entretien avec madame la Sénéchal, mais si je comprends bien, elle est absente ce soir.

Cependant je gage que vous pourriez m'apporter votre aide.
Voici la situation : le Prince Parménion étant particulièrement occupé ces temps-ci, j'aurai souhaité avoir le concours de madame la Sénéchal pour organiser une rencontre afin que trois membres de la famille arrivés il y a peu puissent faire leur présentation, sans que cela ne perturbe trop l'agenda de notre Prince.
Pourriez-vous lui transmettre cette requête ?" termina-t-il en jetant un regard sur le combiné du téléphone sur lequel la jeune femme avait posé la main.

Il entra... et oh oui surprise il voulait un entretient avec la sénéchal... non ! vraiment?!? elle garda son sourire poli et courtois...


- évidemment... enfin elle est à l'autre élysium... un truc urgent... mais c'est avec joie que je lui transmettrais votre demande monsieur Kastler ! Je fais ca tout de suite...

elle reposa le téléphone et pris un cellulaire et texta rapidement quelques mots et eu à peine le temps de déposer le téléphone et de relever les yeux sur Victor qu'un bruit se fit entendre... elle reprit le cellulaire et lu


 -message transmit elle veux savoir si vous désirez toujours la rencontrer ou si vous voulez seulement qu'elle organise la rencontre ? s'il y a besoin... elle..elle peut se diriger vers son bureau...

elle releva les yeux vers Victor en gardant le cellulaire en main attendant la réponse pour  confirmer les détails a fey

La jeune femme prit la carte et la classa avec d'autres qui étaient déjà là... elle renvoya un sms et reçu aussitôt une réponse

 elle contact le prince dès ce soir et elle ou je vous donnerai des nouvelles rapidement !

elle conclue la phrase avec un sourire

"Encore une fois, merci beaucoup.
Je ne vous embête pas davantage. Bonne fin de soirée mademoiselle. A une autre fois" répondit Victor toujours souriant.

Puis il quitta le bureau de la Sénéchal.

Après avoir vérifié n'avoir reçu aucun message émanant de son Régent, il pensa que le mieux qu'il avait à faire était de retourner à la Chantrie.