(antichambre)

Elle était arrivée juste... comme de fait elle avait passé droit à quelques reprises... bien qu'elle marchait lentement, avoir le nez perdu dans son livre n'avait pas aidé... peu importe, elle y était maintenant...

elle remercia la jeune femme qui quitta épuisée et Fey alla dans le bureau, verrouillant la porte elle nota les deux trucs de la nuit et alla ensuite finir de lire son bouquin dans le fauteuil... elle s'endormirait probablement a l'avant dernière page et honnêtement espérait se souvenir la nuit suivante des pages qu'elle avait lut... quoi que, devoir recommencer cette hilarante lecture ne lui déplairait pas non plus... un n'empêchait pas l'autre...elle sourit

Elle se réveilla dans se fauteuil de son bureau et alla ouvrir grand la fenêtre, elle aimait le froid, elle avait encore cette robe sur le dos, elle fouilla dans le garde robe et sorti un vêtement laissé là au cas ou
elle se changea et se démaquilla et détacha ses cheveux... rien a faire ce soir de ce bureau et de son rôle de sénéchal... bon elle ferait le travail tant que Parm ne lui trouverait pas un remplaçant... mais quel travail de toute facon... pour l'instant rien qu'une secrétaire ne soit incapable de faire...

Parlant de secrétaire... Rose arriva... comme le prince n'avait pas donné suite à sa demande, elle avait engagé rose et en avait fait sa goule... elle lui avait expliqué brièvement les bases, mais la jeune femme heureuse de pouvoir nourrir et loger son fils était au final efficace et heureuse de la situation.

Rose s'installa a son petit bureau...


 Je sors... s'il y a qui que ce soit.. comme hier un message texte ok ! et si je ne te répond pas dans les 2 ou 3 minutes dit que se sera pas possible et que je rappellerai lorsque je pourrai... ca va ?

 oui oui Fey...

 super a plus tard ma belle !

 bye

et fey quitta tandis que Rose se mis à lire l'actualité sur son écran d'ordinateur...

(départ territoire brujah)

(petit salon)

elle ouvrit grand les portes, faisant passer Victor devant elle et refermant derrière eux... Elle prit le temps de saluer la jeune femme

 tout va bien ma belle ?!?...

  oui féli ca va ! mais... félix il ... il était malade alors... ben je l'ai amené... il est dans la bibliothèque...

 pas de problème ma belle inquiètes toi pas avec ca ! si t'as besoin de quoi que ce soit tu me le dis hein!! 

 la secrétaire lui sourit et Fey entraina Victor dans le bureau... refermant la porte derrière eux... Elle alla s'assoir en l'invitant a faire de même... elle s'assit dans son fauteuil après avoir hésité entre le fauteuil et le bureau... elle n'aimait pas les formalités

Maintenant qu'ils étaient seule, elle le regarda mieux... se questionnant sur si elle prenait une chance de poser la question qui lui tricotait l'esprit depuis... le début de leur balade dans le louvre...

Elle regarda le sol et... replongea son regard dans celui de Victor, pinca légèrement ses lèvres


vous... vous venez sans doute me parler d'autre chose...et...et c'est surement pas de mes affaires et vous n'avez aucunement l'obligation de m'en parler mais... si... si je puis vous aider... avec votre mauvaise nouvelle...

elle ne finit pas la phrase, elle n'avait pas besoin de le faire l'homme devant elle était suffisamment intelligent pour le faire lui même.

Elle lui sourit... se leva et alla entrouvrir une porte dans le fond du bureau et elle regarda à l'intérieur puis referma en la verrouillant...

je confirme nous somme seul... le petit félix dort et la bibliothèque est bien insonorisée... vos secrets seront gardés...

Elle reprit place...

comment puis je vous aider Monsieur Kastler

Encore une fois, voilà Victor bien désarçonné par sa Sénéchal... Elle lui proposait d'être une oreille ? Victor ne s'attendait pas à ça, mais alors pas du tout.

Un conflit éclata en lui... Que faire !? Il ressentait de plus en plus l'envie de se confier à quelqu'un, mais à qui, de toute façon ?  A part Abigail mais qui était elle-même trop fragilisée pour qu'il puisse s'ouvrir à elle, il n'avait pas de proches, personne avec qui il se sentait suffisamment en confiance pour pouvoir épancher son cœur. Il se sentit soudainement seul et triste, et c'est ce sentiment qui le désemparait, face à cette inconnue qui d'une seule attention désintéressée envers lui lui fit prendre conscience de son actuelle solitude.

Le temps qu'il se décide, elle venait de lui révéler la véritable identité de Félix : un petit garçon...


Prenant son sourire pour un encouragement, il fit son choix. Au pire, que risquait-il, à part une moquerie ?

Il la regarda avec intensité, puis déclara avec franchise mais avec une légère hésitation dans le ton :
"Et bien... la mauvaise nouvelle qui me touche... C'est assez idiot. Il s'agit du décès de Nitthael. Voyez-vous, je ne pensais pas que ce cœur qui était mort depuis un certain temps déjà puisse "battre" à nouveau pour quelqu'un, qui plus est à qui je n'avais jamais pu adresser la parole.
Bref, maintenant, il est trop tard. Et comble du ridicule, je n'ai même pas pu lui adresser un ultime au revoir, puisque je fus interdit d'accès à la zone VIP de l'Antichambre où fut commémoré sa mémoire, là où j'aurai pu au moins apprendre sa disparition plutôt que si tardivement, et peut-être prononcer quelques mots pour... elle, pour lui parler au moins une fois.

Victor marqua une petite pause, avant d'ajouter, peut-être plus pour lui-même :

"C'est étrange, n'est-ce pas ? Nous qui avons reçu le don d'immortalité, qui avons devant nous tout le temps pour faire ce que nous voulons, pour évoluer à notre gré, pour trouver le temps d'agir... ou de parler, au final, nous mourrons si rapidement et si facilement, et le temps vient alors à nous manquer. Et ceux qui restent doivent apprendre à exister en supportant l'absence de ceux qui ne sont plus.
Jean-Baptiste Poquelin disait : "On ne meurt qu'une fois, et c'est pour si longtemps". Et pour des immortels, longtemps représente vraiment beaucoup ! Aussi, j'espère pouvoir apprendre à supporter le poids de mes erreurs, mais, pour le moment, j'ai un peu l'impression d'être au fond d'un gouffre."

Puis il se rendit compte d'une chose. Il n'avait pas rendu sa politesse à Fey, or il n'est pas rare que lorsque les gens vous proposent de vous écouter c'est qu'ils ont eux-mêmes besoin de parler, et Victor s'en voulu de s'être montré égoïste.

"Mais je suis en train d'abuser de votre temps et de votre gentillesse... Veuillez accepter mes excuses pour avoir ainsi répandu  devant vous mes états d'âme. Sachez toutefois que je vous remercie sincèrement pour m'avoir écouter.

Cependant, Madame, de votre côté, tout va bien ?" demanda-t-il sincèrement, prêt à rendre la même attention à son interlocutrice que celle-ci venait de lui témoigner.

Elle était a peine assise qu'hésitant il se mit a raconter sa triste histoire... amoureux il n'avait pu dire aurevoir pour une histoire de broche... Elle s'en voulait de ne pas avoir été plus disponible... elle aurait pu le faire entrer !

Elle se leva et contourna le bureau... s'assoyant au sol, adossé au bureau tout près de Victor... il avait raison quelque part ce Poquelin... mais on ne vit qu'une fois également... peut être n'était il pas le moment pour expliquer à Victor que la non vie est une seconde renaissance et que les erreurs même les plus tragiques ou les plus douloureuses sont là pour nous faire apprendre...et que dans le souvenir amoureux qu'il avait de Marion... elle renaissait a nouveau sans doute avec moins de douleurs et de défaut que la première ou la seconde Marion.

Elle sourit, franchement au trémère... elle comprenait bien et même si elle souriait ses yeux étaient emplit de compassion et de tristesse.


 - Je vous en prie monsieur Kastler reprenez vos excuses, je n'en veux pas... aucune fautes n'a été commise, aucune erreur...et vous n'avez abusé de rien du tout...je vais... je vais vous donner une autre chance...

elle bondit du sol, sautant sur ses pieds... prit le cellulaire sur le bureau et texta.

 - bien peu d'erreur ne peuvent être réparées

Elle fit un clin d'oeil au trémère en posant son cellulaire

 - de mon côté non.. rien ne va... mais.. ce n'est pas important, tout le monde sait que j'ai quelques séquelles de ma dernière grande rencontre avec le sabbat... ca ira... je trouverai bien une solution... Mais...

elle s'assit dans son fauteuil a nouveau


 -  mais... en attendant que... votre solution arrive... vous vouliez me parler de quelque chose non ?

Elle mit les pieds sur son bureau l'espace d'une seconde...juste le temps de se rendre compte de l'inconvenance...


 -désolée ... je vous écoute monsieur Kastler

Fey était vraiment une bonne personne, se dit Victor, et lui parler lui avait fait vraiment beaucoup de bien : il se sentait soulagé d'un grand poids. De plus, ses petites attentions qui s'exprimaient dans ses gestes, dans son attitude générale, dans son regard, étaient touchantes.

Puis elle lui parla d'une seconde chance... Cela souleva un grand espoir dans le cœur du trémère, mais aussi parallèlement une crainte importante. A quelle autre chance faisait-elle allusion ? Ne risquait-il pas d'être déçu ? Ses pensés, il s'en rendait compte, n'étaient toutefois pas tournées à l'encontre de Fey, mais bien contre lui-même : c'est lui qui s'était déçu, et qui risquerait de se décevoir encore une fois... Fey, elle, n'essayait que de l'aider, sans rien demander...

D'ailleurs, cela le fit réagir : "de mon côté non.. rien ne va... " avait-elle dit ! Que lui était-il donc arrivé ? une rencontre avec le Sabbat...
"mais.. ce n'est pas important" au contraire c'était important !
Victor était légèrement choqué par ces propos, et ne pouvait laisser les choses en l'état. Mû par une sincère volonté d'apporter son aide à la Brujah, il se leva et fixa Fey dans les yeux, avant de lui parler d'une voix qui se voulait non pas autoritaire mais convaincante :

" Je vous remercie. Mais... vous dîtes que rien ne va pour vous ? Comment ça ? Comment pouvez-vous... vivre comme ça ? Comment pouvez-vous considérer cela comme n'étant pas important ? Vous avez besoin d'un coup de main. Écoutez... vous m'avez proposé votre aide, alors, je ne sais si je puis faire quelque chose pour vous en retour, mais je peux au moins vous proposer la mienne.
Vous n'avez pas à affronter vos problèmes seule... je ne peux pas vous laisser seule. Il y a nécessairement une solution ! Permettez-moi de vous aider à la trouver."

fey avait a peine remis ses pieds au sol et croisée ses jambes que Victor se levait insistant sur l'importance que pouvait avoir le problème de Fey... elle laissa ses yeux dans les siens... il y eu un éclaire de doute ou de crainte dans les yeux de la sénéchal qu'elle étouffa rapidement

 - c'est bien gentil monsieur Kastler, mais j'ai déjà gouté à la médecine de votre famille, on m'a arraché la peau et j'en ai eut pour des nuits à m'en remettre...et tout ca pour rien ! j'avais déjà avisé  Egareg que le problème n'était pas lié à un lien de sang !

elle sourit à Victor


 - mon esprit à été divisé en différents morceaux et... les liens entre eux n'existent plus vraiment... j’essaie de les reconstruire... et si sans me bruler... m'enlever mon sang, ma peau, mes membres...

Elle rit


 - si vous avez une solution et ne détruira pas mon corps en plus de ma tête... je suis preneuse mais Vict.. Monsieur Kastler, vous n'êtes pas venu me voir pour m'aider... c'est avec la sénéchal que vous avez pris rendez vous

fey fut surprise de voir la réaction de Victor...

qui à prit la décision?
 - j'en sais rien
qui à pratiqué le rituel
 -le primogène de l'époque là...

les réponses étaient murmurées et pour le reste, elle haussa les épaules confuse, ne sachant pas quoi dire... devait elle s'excuser ?!? elle ne savait pas trop elle se tue... il demanda s'il pouvait parler à une autre personne du problème... elle fit oui de la tête.

 - je crois qu'il devait être malkavian....

un autre murmure... puis il se détourna une seconde, elle en profita pour reprendre un peu de contenance... il l'ébranlait... pourquoi ? elle ne savait pas... l'homme n'était pas particulièrement impressionnant... peut être parce qu'il tentait de l'aider ?!? qu'exigerait il d'elle ? elle aurait du y penser avant de faire oui ...

puis il lui exposa une demande... au sujet de la cave et du nosfératue... Fey tenta de se rappeler... elle y était, ça elle le savait...elle ferma les yeux en écoutant le trémère...ses doigts se crispèrent la tête faisait mal... très mal elle faisait appelle à sa mémoire et elle ne se voulait pas particulièrement collaborative... un souvenir... descendre les marches... l'appelle qu'avait recu Fleur... la dispute avec Bastien... ses points se serrèrent des larmes coulèrent... son sein broyé, éclater... la sensation de mourir... elle entra sa chaise un peu en dessous du bureau  et ses yeux ouvrirent... elle l'avait refait une partie de la chair de sa cuisse tomba au sol...

un silence... elle se contient, elle focalise sur la discussion...

-je ne crois pas que... que les archives vous seront utiles... c'était un secret du prince Villon... mais oui... nou...nous pouvons regarder  sans problème. et...et si mon souvenir est bon...les sceaux qui sellaient la place ne relevaient pas de la magie trémère... je crois... et peut être la primogène nos..nosfératue pourrait nous aider

Elle se redressa dans le fauteuil, laissant ses mains sous le bureau

 - et j'aimerais que nous ayons suffisamment d'information avant de tenter de le faire venir à nous... il ne serait pas davantage mieux de s'épuiser avant la bataille...

[ bureau du Gardien]

Balthazar arriva devant le bureau de la Sénéchale. IL allait toquer quand il entendit les bruits d'une conversation. Il retint son geste et se demanda si il devait attendre que l'entretient finisse ou pas.

*" ou pas "*

Il frappa à la porte avec fermeté et attendit qu'on lui donne l'accord pour entrer dans le bureau. Il espérait ne pas attendre trop longtemps car il se sentait un peu ridicule avec son urne sous le bras. Sans trop vouloir manquer de respect à la défunte il se voyait plus transporter de la litière pour le matou du coin.

Fey ne répondait pas de façon bien précise aux questions de Victor, mais celui-ci imputa ce fait aux difficultés qu'elle avait évoqué concernant son esprit, sa mémoire. Cela devait être une épreuve terrible pour elle, qui semblait se rendre compte parfaitement de son état. Cette pensée raffermit davantage sa volonté d'aider la Brujah. De plus, même peu complètes, ses réponses apportaient déjà des renseignements, qu'il faudra simplement compléter... mais plus tard. Victor du faire un petit effort pour mettre de côté son envie de l'aider immédiatement, pour se concentrer sur ce qui était le plus urgent.

Il lui sembla que Fey hésitait un peu, mais il fut content lorsqu'elle accepta finalement qu'il essaye de l'aider, bien que pour le moment il ne savait pas encore trop s'il pourrait faire quoi que ce soit d'utile.


Puis, à l'évocation du Nosfératu inconnu, la Sénéchal sembla troublée quelques secondes, et Victor ne comprit pas ce qu'il se passa sous yeux, car tout se passa très vite... Fey semblait souffrir, elle s'était crispée sur sa chaise, les yeux fermés, des larmes coulaient sur ses joues, tandis qu'un son qu'il ne parvenait pas à identifier, un peu comme un corps mou chutant au sol, se fit entendre. Victor fut pris de court, mais alors qu'il allait réagir, la Brujah s'était reprise.

Victor la fixa un instant, encore inquiet, mais la crise semblait passée. Il sortit un carré de tissu, de ceux que l'on met pour décorer une poche de veste, et le tendit délicatement à Fey, pour qu'elle puisse essuyer les quelques gouttes qui avaient rougies le coin de ses yeux.

"Tenez, mademoiselle" dit-il d'une voix douce.
Il aurait bien essuyé le visage de Fey lui-même, mais s'était ravisé, pensant que cela aurait pu être un peu inconvenant et mal séant.

La Sénéchal avait repris le dessus rapidement, et l'informa qu'il y avait peu de chances qu'ils trouvent des informations utiles, l'ancien prince Villon les aillant probablement gardées secrètes.

Aussi, quand elle lui proposa d'aller y jeter un coup d’œil quand même, Victor se demanda si cela valait la peine, mais après tout, on ne sait jamais... Ils pourraient peut-être y trouver des renseignements utiles, oubliés ou laissés à dessein par les anciens dirigeants ou plutôt par l'ancien dirigeant de le France.
De plus, la Brujah lui fit une remarque que le Trémère trouva bien pertinente, tout en aillant une certaine honte de ne pas y avoir songé plus tôt... contacter la primogène Nosfératu.

"Il est vrai qu'elle pourrait apporter un concours des plus utiles, mais sera-t-elle disponible ?"

Décidément, Victor était toujours troublé de constater à quel point le temps manquait cruellement aux immortels...


Ce fut à ce moment que l'on toqua à la porte...

Fey s'était ressaisit et calmée. Quand Victor lui offrit gentillement le mouchoir, elle sortie, sans vraiment y penser, la main de sous le bureau. Couverte de sang dû à la mutilation nécessaire afin de ne pas mélanger davantage sa tête et prit doucement le mouchoir s'essuyant le coin des yeux

merci...

Il sembla par la suite s'inquiéter de la possibilité de participation de la primogène nosfératue...


 je... je vais lui envoyer un... un message, elle comprendra l'importance de la chose !

puis... on frappe à la porte, Fey ce lève et douloureusement va vers la porte ce devait être Balthazar... Elle ferma les yeux un instant en pinçant les lèvres puis ouvrit


merci... tu as fait vite ... entre ! tu.. tu veux les poser sur la table basse près des fauteuils... s'il te plait...

Fey recula de quelques pas pour le laisser entrer puis regarda Victor du coin de l'oeil... il aurait une chance de lui parler !

Fey lui ouvrit et il put constater que ce n'était pas la grande forme. Il entra dans le bureau et constata qu'elle n'était pas seule. Victor était là. La crise de la Sénéchale devait elle lui être incombée? Il le salua tout de même d'un hochement de tête poli.

- Ok pas de problème.

Balthazar déposa l'urne sur le meuble que Fey lui avait indiqué. Puis il se retourna vers elle.

- Puis je faire autre chose pour toi?

En attendnat la réponse, il reporta son regard sur le Tremere.

Elle se tourna vers Balthazar et s'approcha de lui lentement...

merci !

elle pointa d'un geste de la tête les cendres qui avaient été posées sur la table...
et regarda le gardien, gênée et confuse...puis elle murmura

j'ai ... j'ai eu un petit problème... tu... tu crois que tu peux me trouver un truc a manger... s'il te plait ?!? la nuit s'annonce ... compliquée !

puis elle recula d'un pas ou deux, chancelante

mais outre ca... non tu ne peux rien de plus...

elle lui sourit et se tourna pour retourner vers sa chaise

Quand Fey attrapa son mouchoir, Victor aperçu le sang qui couvrait sa main, ce qui ne manqua pas de le rendre perplexe.
Puis elle se leva, et Victor fut interloqué...

"Mais... vous êtes blessée !" dit-il en se levant promptement.

Mais Fey ouvrit la porte, et ce fut Balthazar qui entra, portant avec lui une urne funéraire... serait-ce possible qu'il s'agisse de...?

Victor prit un peu sur lui pour éviter de rester trop sous le coup de la surprise, et salua avec respect le Gardien, se présentant à lui :
"Bonsoir Monsieur. Je suis Victor Kastler, du clan Trémère" annonça-t-il tout en se demandant quelle était la signification du regard que lui portait le Gardien et qu'il trouvait un brin inquisiteur et un tantinet accusateur.

Fey lui confirma ses doutes quant au contenu de l'urne, avant d'entamer un rapide échange avec Balthazar, et le regard du Trémère glissa inéluctablement vers le récipient, un regard à la fois triste et incrédule.
Un petit effort et il pu s'arracher à sa contemplation, pour voir que Fey retournait vers son bureau.

Il réussit à agir cette fois-ci, et tira une chaise pour lui permettre à la Sénéchal de s'assoir rapidement.

- Oui pas de soucis, je peux faire venir de quoi nous restaurer.

Balthazar répondit à la présentation de l'autre vampire.

- Bonsoir Monsieur. Je suis le Gardien Balthazar. Vous joindriez vous à nous?

Il ne voulait pas gâcher l'opportunité d'avoir Fey et un Tremere réunis dans une même pièce.

- Je vais vous parler à brûle-pourpoint mais je pense que nous avons tous autre chose à faire cette nuit pour gâcher notre temps en vaine politesse. Je songe à simplifier le Sésame pour accéder aux Elysia. J'ai pensé à une sorte de broche, de pins, n'importe, mais un petit truc à accrocher derrière le rebord d'un col de veste ou de chemise, mais qui puisse être identifiable par moyen thaumaturgique, afin d'éviter toute fraude. Pensez vous que cela puisse être dans les cordes de votre clan? Pouvez vous être le porteur de ma demande auprès de votre Primogène? Prenez le temps de réfléchir, cela me permettra de commander à boire.

Sur ce Balthazar prit son portable et passa un coup de fil. Chose faite il alla poser sa main sur l'épaule de Fey.

- Ca va ma douce? Tu as besoin de moi pour t'aider à planifier des trucs pour demain soir? J'ai déjà pris mes dispositions concernant les Elysia.

Elle clopina jusqu’à la chaise tirée par Victor et s'assit, calme... trop calme !

merci

elle ferma les yeux un instant les laissant parler... restant silencieuse... fixant la porte de la bibliothèque... elle ne pouvait pas y aller.

elle sursauta en sentant une main sur son épaule... il voulait savoir si il pouvait l'aider... elle le regarda, confuse

 Parménion gère la stratégie de la chose, je n'en sais pas plus que toi... et outre aider monsieur Kastler avec sa demande...

elle fit silence...

 trouve... téléphone à... euh... Venise...pour...pour monsieur Kastler

a plaie de la cuisse se refermait lentement... encore un pantalon fichu...elle devenait de plus en plus pâle... que voulait il qu'elle prépare... tous les clans avaient leur consigne... elle espérait seulement pouvoir en être

Fey acceptant de s'assoir, Victor fut soulagé de voir qu'elle semblait aller un peu mieux, et qu'elle engageait son processus de guérison.

Balthazar se présenta alors, puis enchaîna avec une demande concernant la création de "passes" thaumaturgiques pour gérer les accès aux Elysii. Si l'instant était plutôt inapproprié (bien qu'il comprenait pourquoi profitait de l'opportunité pour l'aborder), et si le sujet ne le passionnait pas (car il était contre le principe bien qu'il pensait comprendre les raisons d'un tel dispositif), Victor se tourna vers le Gardien, et, le fixant avec un regard marquant son intérêt, réfléchit sérieusement à sa demande.

Il est vrai que le Trémère n'avait pas trouvé le principe des laisser-passer très pertinent, ni même selon lui "légal", mais ce n'était pas à lui d'en juger ; seul le Prince (et le Primogénat selon son influence) pouvait revenir sur le choix du Gardien, et puisque c'était là sa volonté, Victor, en bon "citoyen", devait s'y plier. Et puis, il s'était déjà imaginé un personnage comme Egareg se faire stopper parce qu'il ne porte pas de nœud papillon, et avait eu la vision d'un garde se faire écraser, et cela n'avait pas été très propre...

Il trouvait déjà que l'idée d'utiliser une sorte de badge discret constituait un bien meilleur moyen que les autres "accessoires", pas toujours très pratiques, surtout avec un changement par nuit. Par contre, il se savait parfaitement incompétent pour les créer. Et les autres membres du clan, il ne connaissait pas encore leurs capacités, puisqu'ils étaient arrivés depuis trop peu de temps. Il ne restait que M. de Lestrain, en qui il avait toute confiance.

"Monsieur le Gardien, je pense que cela doit être à la porté de notre clan. A votre demande, j'en référerai à mon Primogène, qui jugera de la faisabilité de votre projet. Toutefois, ce n'est à mon avis pas si simple, et risque de prendre bien du temps.

Je vais me permettre une remarque. Je ne remet pas en cause votre volonté, mais en attendant de pouvoir mettre en œuvre votre nouvelle solution, il y a un problème concernant l'information sur l'élément à porter... puisqu'elle se trouve uniquement publiée dans les Chroniques de l'ombre, disponibles uniquement dans les Elysii."

Le ton employé était très courtois, sans aucune intonation véhémente.

"J'ai donc pensé à une idée, et pas par SMS ! dit-il avec un clin d’œil. "Il y a d'autres journaux, notamment le Paris News. On pourrait peut-être utiliser un code, comme celui-ci : on regarde le troisième mot dans le premier article, et on doit désigner au garde en arrivant un élément que l'on porte sur soi, comme un mouchoir ou un sac, de la couleur commençant par la même lettre. Si par exemple le mot est "maison", il faut du marron, et pour "retard" se sera du rouge... L'avantage, c'est qu'il suffit de regarder dans un kiosque, même pas besoin de l'acheter."

Puis, avisant de la situation de Fey, et se sentant gêné :
"Ecoutez, je vois bien que vous avez besoin d'un moment pour vous. Je peux passer dans le vestibule, en attendant que vous vous sentiez mieux, si vous le souhaitez."

Balthazar écouta ce que le tremere avait à dire. Il hochait la tête de temps à temps pour marquer le fait qu'il prenait note de ses remarques. Lorsque cela prit fin, il sourit et leva les mains devant lui.

- Vous savez Monsieur Kastler ma fonction m' au moins appris une chose. On ne peut contenter tout le monde. Votre procédé est judicieux, je dois le reconnaitre. Mais il y aura toujours une personne pour dire qu'elle n'aime pas tel quotidien et qu'elle s'y refuse d'y jeter un coup d'oeil, même pour trouver le mot cible. Puis d'autres qui argumenteront qu'ils n'ont pas que ça à faire de pratiquer un jeu de piste lexical toutes les nuits. Mais je vous remercie de l’intérêt que vous porter à la question, d'avantage en ce qui concerne le fait d'être mon porte parole auprès de votre Primogène.

Son téléphone vibra dans sa poche. Il eut la politesse de finir sa phrase et s'excusa lorsqu'il eut terminé. Il s'agissait de la serveuse Jennifer de l'Antichambre. Il envoya par texto son consentement.

Puis il se tourna vers Fey.

- Que je contacte la Primogène Nosfératu? Oui je peux toujours demander à mes services de faire la commission mais quel doit en être le message?

Elle s'était figée, fixant le sol, écoutant à demi, se concentrant afin de guérir sa jambe. Puis, la sénéchal entendit Victor qui lui parlait... elle leva les yeux vers lui et fit non de la tête

 - si des gens doivent sortir ici c'est moi et Balthazar... toi tu as des choses à faire dans ce bureau non ?!?

elle lui sourit

- Ca ira bien Monsieur Kastler ce n'est qu'une égratignure... et un moyen de garder toute ma tête !

puis elle se tourna vers Balthazar


- je veux savoir tout ce que son clan sait sur le nosfératue qui avait été figé par Villon avec l'infernaliste... histoire de savoir s'il est un ennemi potentiel qui nous arrivera dans le dos, un traitre qui ira reprendre la pierre chez les trémères ou un allier qui restera dans son coin ou se joindra du bon côté de la bataille

la cuisse était pratiquement refermée, elle se leva et alla ouvrit la fenêtre... elle était inquiète

- Ok pas de soucis. Juste le temps de contacter mon bureau afin d'avoir les coordonnées de la Primogène.

Il ressortit son téléphone et appela son secrétaire. Après quelques instants de question-réponse avec celui-ci il obtint ce qu'il voulait.

Spoiler:

- C'est bon je la contacte de suite.

Avec le numéro obtenu Balthazar tomba sur une messagerie vocale. Il laissa un message.

- " Bonsoir Primogène, je vous appelle de la part de la Sénéchale. Elle m'a mandaté afin de récolter le maximum d'informations concernant la personne qui était figée avec le Baali. Il s'agit d'un membre de votre clan. Connaissant la réputation qui est celle de votre clan justement, nous nous tournons vers vous afin de savoir sur quel pied danser avec cette personne. Je vous prie de me recontacter au plus vite sur ce numéro pour que nous puissions en discuter. Ou plus simplement nous sommes actuellement dans le bureau de la Sénéchale, je vous invite à nous y retrouver. Je vous remercie de la diligence que vous mettrez à répondre positivement à ce message."

Il posa son téléphone sur le bureau.

- Voilà.

Spoiler:

-> Bureau du Fléau

Venise passa d'un couloir à l'autre d'un petit trottinement pressé.

Des voix se faisaient entendre derrière la porte du bureau. Elle espéra ne pas avoir à attendre trop longtemps. Elle frappa plusieurs coups un peu lourdement. On ne pourrait manquer de l'entendre.