Elle senti son corps être bouger... quelque chose de dur sous elle soudainement... ses mains étaient retenues, sa tête lui faisait mal, des larmes commencèrent a couler... elle se fait serrer contre... elle n'est pas certaine... l'odeur, elle la reconnait. Ses mains remontent, venant se replier contre le torse de balthazar, se faisant minuscule, laissant les yeux clos.

Elle finit par rouvrir les yeux, prenant conscience qu'elle est au sol...

je suis désolée... je suis fatiguée je crois !

Elle s'assoit les genoux contre la poitrine, regardant la pièce...

il n'y en a pas Balt...

Fey s'était ressaisie. Balthazar accueillit la nouvelle avec soulagement.

- Ok mais il faudra que je vois le Prince pour lui parler de ça. J'aurai aussi quelque chose à lui soumettre. En fait j'aimerai que ce soit toi qui lui exposes car j'ai peur qu'il pense que je veuille prendre ta place. Je lui ai déjà parlé de pas mal de projets ce soir, je ne voudrai pas qu'il se méprenne sur mes intentions.

Il ne parla plus pendant quelques instants puis reprit la parole.

- J'ai assisté à l'entrevue du Prince et du Primogène Gangrel. Malheureusement je t'annonce la perte de notre soeur Marion, si tu ne le savais pas déjà. J'ai essayé de faire en sorte que la situation ne s'empire pas plus que ça. Par contre ça m'a fait réfléchir à quelque chose. Nous y aurons tout à gagner. Quand je dis nous je parle de la Camarilla de Paris. a pourrait nous enlever 3 soucis en une seule fois.

Elle l'écoutait avec attention... calme... il ne voulait pas prendre sa place... elle sourit

 prend la si tu veux... tout ca me dépasse !

elle l'avait murmuré se repliant un peu plus sur elle-même puis... puis il parla de la perte de Marion... le reste n'avait pas été écouté... Elle devint tendu... en colère... elle se tourna lentement vers Balthazar... dans ses yeux, une envie de tuer. ses mains dans ses cuisses, tentant de contenir la tête et la bête

Qui ou quoi ?

c'est tout ce qu'elle réussit a dire... on venait de détruire un membre de sa famille...

- Le mal qui a fait fuir les Nosfératus de leur domaine souterrain. Je n'ai pas plus de détail mais c'est très puissant.

Il ne voulait pas en dire d'avantage, la nouvelle causant visiblement de fortes sensations chez sa compagne.

- C'est pour ça qu'il faut qu'on parle au Prince après la commémoration de demain soir. L'inauguration du nouvel Elysium va être précédée d'un hommage à Marion. Tu devras d'ailleurs avoir une broche noire sur toi si tu voudras y accéder.

hommage... HOMMAGE ! ils ne savaient faire que ca! Elle était en colère, non ...non colère n'était pas assez fort

les ennemis vont en tuer combien pendant qu'on ne fait que des cérémonies ? c'est n'importe quoi  ! N'IMPORTE QUOI !

Elle se leva et se mit a marcher... sa bête était toute proche... très très proche. on pouvait lui faire n'importe quoi à elle... mais il ne fallait pas toucher à sa famille. Elle faisait les 100 pas dans le bureau, les mains dans ses jambes

J'en ai plein le dos d'etre dans ce bureau c'est pas ma place... j'aurais du être avec elle...

elle se dirigea vers la porte

(sortie vers couloir si pas arreté)

Balthazar se leva et la rattrapa avant qu'elle ne sorte de la pièce.

- Attends! Tu vas faire quoi à cette heure de la nuit? Tu veux griller au soleil? Encore une mort inutile? Si tout le monde fonce tête baissée dans ce qu'il croit être la meilleure solution sans réfléchir on va tout droit au carnage! Tu crois que j'ai réussi à survivre jusqu'ici en agissant de la sorte?

Il la força à se retourner pour lui faire face.

- Alors oui nous allons faire une cérémonie, d'une parce que c'est le souhait du Prince, et deux parce que ça va nous permettre de calmer les esprits avant que d'autres personnes en prennent d'initiative malheureuse. Assez d'individus agissant de façon inconsidérée. Nous demanderons audience au Prince et je lui exposerai mon plan. Tu seras auprès de moi pour appuyer ma démarche pour lui montrer que nous sommes une équipe. Ca ne marchera que comme ça. On survit tous ensemble ou on crève tout seul chacun dans notre coin. C'est pas plus compliqué tu saisis?

il la rattrapait... il pensait qu'elle fonçait au suicide ? il lui parla de survit... et la tourna vers lui... Fey tremblait... de colère, de rage, de peur...

tu peux pas me demander ca... je n'irais pas à la cérémonie... je ne peux pas... je ne peux pas !

elle tentait de se calmer, mais l'idée de se retrouver dans une foule l'effrayait... l'idée de se retrouver à célébrer la mort de sa soeur au lieu de la venger lui donnait des envies de détruire.. sa tête lui faisait mal, ses jambes souffraient aussi.

Elle se blotti contre Balthazar ...

j'ai besoin d'etre dans mon bureau... j'y ai ma chaise et ...

- Tu crois que j'en ai envie? Tu crois pas que je préférerai pas me précipiter dans les égouts pour bruler tout ce que je croise? Mais ça servirai à quoi? une autre erreur fatale?

Balthazar était dur avec elle mais il ne put continuer quand elle partagea son désarroi. Il lui prit la main et après avoir ouvert la porte la fit sortir doucement.

- Ok on va dans ton bureau. Un peu de marche nous fera du bien.

Il se retourna vers le secrétaire.

- Fermez tous à clé, personne en rentre c'est compris?

Il n'attendit pas de réponse et escorta Fey jusqu'à son bureau en lui tenant la main, peu importe ce que les gens pourraient penser.

Elle prit sa main et le suivit dans un silence de mort

(sortit vers bureau de fey )

[bureau de Fey--->]

Le couple arriva dans le bureau. Le secrétaire était à son poste.

- Bonsoir Monsieur, vos colis sont arrivés. Je les ai mis dans votre vestiaire.

- Bonsoir. Parfait, merci.

Il quitta la main de Fey et lui indiqua un fauteuil.

- Assis toi là je n'en ai pas pour long.


Balthazar disparut dans son bureau et en ressortit une demie heure plus tard. Il s'était douché, et habillé pour l'occasion. Le bouton de rose noire venait orner sa veste.

Il s'approcha de sa compagne et lui tendit une boite.

- Tiens c'est pour toi.

Il se recula d'un pas et attendit de voir sa réaction quand elle ouvrirait le présent.

Tenue:

broche pour Fey:

Fey avait suivit Balthazar, le tenant par la main, terriblement confuse. elle s'était donc assise dans ce qui devait être le vestibule et l'avait regardé disparaitre dans le bureau... la secrétaire avait reçu les colis...il était aller rejoindre les colis

Fey se mis en boule dans un fauteuil, elle se questionnait sur ce que cette soirée aurait l'air, sur ce qui ressortirait de bon et de moins bon de tout ça ... nerveuse ! ainsi donc, elle commença à gratter ses jambes. De sorte que lorsque Balthazar réapparu, ses cuisses commençaient a percer, le sang perlait à la surface de sa chaire

puis il finit par réapparaitre, elle se redressa un peu, relevant la tête et elle le regarda et lui sourit...qu'est ce qu'il était beau là dedans... ses mains s'éloignaient de ses jambes au fur et à mesure qu'il approchait.

il lui tendit une petite boite, elle la prit délicatement et l'ouvrit. à l'intérieur une broche magnifique....elle passa son doigt sur la broche, suivant les motifs lentement. Elle se redressa, un immense sourire décorant son visage et elle vint poser ses lèvres sur celles de Balthazar ! le serrant, elle était excitée comme une puce


merci ! merci ! merci ! merci ! elle est MA... Gni... fi...que ! magnifique vraiment ! tu es géniale Je t'aime ! je t'adore !

le cadeau de Balthazar avait déclenché une tornade de joie. Fey sauta dans ses bras et il la reçut en éclatant de rire. Il la fit tournoyer dans les airs.

- Suis ravi qu'elle te plaise. Allé viens on passe chez une personne qui nous attend. Faut pas traîner, qu'on soit pas trop en retard.

Il lui prit la main à nouveau et l'entraîna en direction de la sortie du Louvre où une voiture de maître avec chauffeur les attendait. Balthazar avait mis les petits plats dans les grands pour leur première sortie officielle.

[------> place vendôme]

mais Balthazar... encore plus avec un truc pareille je dois trouver de quoi mettre.. je t'avertis je ne rentre pas dans ton Élyséum comme ça...

Elle saisit la main de Balthazar et le suivit de près

(la surprise ...elle suit Balth

[ jardin de tuileries]

Balthazar voulait voir le Prince pour lui parler de soucis techniques mais un message de Fey le fit revoir ses plans pour la nuit. Il entra dans son bureau et demanda de but en blan au secrétaire:

- Que sont devenues les cendres de Marion?

Le secrétaire paru interloqué quelques instants mais se repris très vite.

- Je..heu... je pense qu'elles du être gardées dans une pièce du Louvre après la cérémonie à L'antichambre.

- Bien faites les moi parvenir et en vitesse. Je suis dans mon bureau.

La porte claqua et le secrétaire se jeta sur son téléphone pour passer deux trois coups de fils.

Spoiler:

Le Gardien sortit de son bureau avec la même vigueur que lors de son entrée. Il plaqua plus qu'il ne posa une missive qu'il avait rédigé, sur le bureau du secrétaire.

- Vous avez ce que je vous ai demandé?
- Oui Monsieur, cela devrait arriver incessamment sous peu.
- Bien en attendant faites parvenir cela à toute la Famille qui œuvre pour la Camarilla. Et vite.

Balthazar alla s'assoir dans un des fauteuils mis en place pour faire patienter les gens et attendit son paquet, tout en observant la diligence de son personnel.

Message pour la Famille.:

On vint enfin apporter à Balthazar ce qu'il avait demandé. Il prit l'urne et sans plus de cérémonie alla la porter à Fey.

Avant de fermer la porte il se retourna vers le secrétaire et sans vraiment le regarder, lui lança un merci sincère. La porte claqua comme les autres.

[ Bureau de Fey]