Un homme surgit ; un homme d'une quarantaine d"année, typé latino arborant fièrement un pantalon de cuir noir et un veste en jean dans un sale état et un grand patch dans le dos . Arrivé à deux mètres du trio il enleva ses lunettes de soleil et regarda autour de lui la foule de passants. Une voiture de police passa ralentit, l'étranger salua de la main les deux occupants et la voiture continua sa route le long des quais .

" Salut moi c'est Jackson faut qu'on cause " son accent était presque exagéré et improbable un mélange de français, d'espagnol et d'américain typé red neck...

Les trois vampires purent voir durant une seconde des petits points vert de viseurs laser longue portée courir sur leur corps deux ou trois chacun . Les tireurs devaient être loin très loin, et venaient de régler la lunette de leur carabine ...

Ahuizotl s'arreta net lorsque l'homme les aborda. Autant, il perçut les quelques points verts mais cela ne l'intrigua pas plus que ça ... Par contre, l'assurance et le culot du gars en face de lui en disant long sur ses intentions. Il n'était pas là par hasard, mais pourquoi ? Etait il un ami ou un ennemi ? Il fallait vite tirer ça au clair.

Ahuizotl, dans le doute, lui accorda le statut d'allié potentiel et sourit légèrement à l'idée que la roue tournait à son avantage.

Il fit un pas en avant pour se présenter.

"Monsieur Jackson ? Enchanté je suis Ahuizotl ! Marchons et parlons si vous le désirez ..."

La rose sourit un peu gener de la manière dont le gangrel la regardait qui heureusement ou malheureusement fut interrompu par le gigantesque latino... elle vue les points verts elle paniqua... *encore !* elle devint tendu... *enfin quitte a mourir !!!* mais... elle cacha son visage dans le foulard et laissa les deux gangrels prendre le devant

elle tenta de se rappeller ce qu'Ivan lui avait appris !

Manifestement ils n'avaient pas tardés à poser problème.

"Salut Jackson.
Ecoute mec, je te respecte, mais j'ai discuté avec Diego tout a l'heure et je lui ai fait une proposition que je réitère.
Votre bizness on s'en branle. Vous faites ce que vous voulez tant que c'est pas trop visible, c'est pour cette raison que je vous ai proposer de nous allier. Nous vous mettons sous notre protection vis a vis des autres sangsues, du coup vous Etes peinards.
Mais si vous commencez a vouloir nous interdire l'accès a certains territoires qui sont a nous les vioques vont tiquer. Et ni moi, ni vous n'ai réons ce qui se passera ensuite.
Je comprends que vous vouliez pas vous lier a nouveau et je respecte, mais y a pas besoin de lien pour avoir confiance. Vous avez des couilles et ça je respecte."

Ahuizotl était prêt à tout entendre et n'avait rien tilté de ces trucs thermiques autour. Par contre, il avait compris qu'il y avait des tireurs et que ce Jackson voulait annexer son territoire.

Il perdit aussitôt son sourire devant l'intolérable situation qui se présentait à lui.

William tenta de prendre la parole avec ce gars avec qui il avait déjà eu affaire. Il écouta mais son sang bouillonnait à l'idée qu'il puisse y avoir du respect pour cette vermine qui venait réclamer les terres du Gangrel.

Le vieux Gangrel n'allait vraiment pas bien et son visage affichait une colère réprimée. Il devait garder le contrôle car Abigail ne devait pas être mêlée à tout cela. Elle était la favorite de la Reine et cette dernière serait fachée si elle était embarquée dans une si fâcheuse situation...

"Mr Jackson ! Je ne crois pas que nous puissions parler de tout cela maintenant par contre, il semble necessaire que nous en parlions ... Disons demain soir au café Panis (ce café devait surement ce trouver sur ce qu'il considérait comme son territoire)! Je vous remercie d'être venu me trouver et je vous assure que vous n'avez rien à craindre de moi temps que je ne vous aurais pas déclaré la guerre ..."

Il arbora alors un sourire forcé et salua d'un hochement de tête ce trouble fête qu'il allait devoir maitriser très rapidement ...

Il prit alors Abigail par la main, la regardant avec un sourire qui se voulait rassurant.

"Allons nous en ! William ? Nous n'avons plus beaucoup de temps ..."

Puis il commença à partir vers les quais...

"Il n'y a rien à discuter c'est comme ça et.......hey qu'est ce qu'elle à votre copine ????" les yeux équarquillé Jackson désignait Abigail et il était clair à la mine blafarde de ce dernier qu'il n'était pour rien dans l'affaire....

Abigail grimassa de douleur alors que des lettres se formaient sur son front et ses joues comme si une présence invisible écrivait un mot avec une lame

on pouvait lire " Crève salope"

Jackson se signa et parti en courant en répétant ces mots

" N'oublliez pas ici c'est chez nous "

Ahuizotl se retourna alors ! Il vit les mots sur le front d'Abigail.

"Qu'est ce qu'il se passe ? Abigail !"

Mais Ahuizotl voyait ce Jackson qui voulait se sauver après avoir proférer ses menaces alors, sans se démonter, le vieux Gangrel chercha un pigeon et en vit un non loin de l'endroit où il se trouvait, il sortit machinalement une poignée de graines de sa poche et fit un pas de coté vers le bord du trottoir. Puis il lança les graines en deux ou trois petites volées pour capter le regard du pigeon.

Peut être pourrait il l'aider, sinon, il devrait laisser partir sa proie ... une deuxième fois ...

*Viens mon ami ! Je t'en prie, j'ai besoin que tu m'aides *

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'Dés 10 faces' : 9

Abigail avait mal, elle ne savait pas ce qui se passait... enfin si elle s'en doutait. retenant ses larmes et ses cris, elle courrut se mettre à l'abris et regard dans une ruelle et sortie son téléphone, elle envoya quelques mots

Peut être n'était il pas trop tard ...

Ahuizotl retourna alors son attention sur la Toreador qui était partie dans une ruelle non loin d'ici. Il dit à William qu'il allait la ramener au Louvre maintenant puis partit en courant dans sa direction...

Elle n'allait vraiment pas bien. Tout cela sentait la magie ...

"Ne vous inquiétez pas, je vais vous ramener au Louvre. Ce n'est pas très loin. Voulez vous cacher votre visage contre moi ? Il y a plein d'humains qui font ça dans ce quartier, vous passerez inaperçue."

Il passa sa main doucement sur sa tête pour caresser sa chevelure, esperant qu'elle aurait la force de marcher ...

La rose, le pied incertain se leva, elle camouffla son visage dans son foullard et tout en prenant appuie sur Ahuizoti, elle cacha son visage au creux de l'épaule du gangrel

je voudrais voir Geneviève!

elle avait peur ca se sentait dans sa voix, sa se voyait à sa pâleur

"Attendez moi dans la ruelle je reviens avec la voiture..."

William courut aussi vite qu'il le pouvait vers sa voiture et les rejoints assez rapidement. Il descendit pour aider Abigail à monter dans la petite voiture trois porte...
Elle semblait souffrir, il fallait lui faire penser à autre chose...

"Abigail, vous venez de Boston c'est çà ?
Parlez moi de ce qu'ont réalisés Messieurs Eliot et Shurcliff...
Lorsque j'ai quitté la ville tout n'était encore que projets mais çà présageait quelque chose de très beau...."

La rose quitta l'appuis d'Ahuizoti pour accepter l'aide de William qui la glissa dans la voiture ... il faisait quoi là, il lui parlait de Boston... il connaissait Boston... d'ou il savait ca lui...

oui... je ... de beaux jardins ... je...

elle le regarda et esquissa un sourire... elle venait de comprendre ce qu'il tentait de faire. Elle jeta un coup d'oeil en direction d'Ahuizoti lui donna le meme sourire puis, sur un merci elle finit d'entrer dans la voiture

... merci beaucoup !

Viens de Suresnes

William gara sa voiture assez loin de la ou ils avaient rencontrés les goules pour la dernière fois. Il attendit que son frère descende et lui dit:

"Va voir ce que ton oiseau t'as révélé, de mon coté, si tu le veux bien je vais aller les voir avec cette voiture pour voir si je peux la troquer. J'en profiterai pour glaner quelques infos..."

Une odeur étrange flottait dans l'air... William la huma mais ne put l'identifier, gêné par les effluves méphitiques de la ville...

Ahuizotl se sentit beaucoup plus à l'aise en posant le pied sur sa terre. Même s'il ne s'agissait que de bitume, il commençait à s'y faire et à s'âpproprier ce territoire. Ces odeurs et ce bruits devenaient plus familiers aussi même si le vieux Gangrel rêvait qu'un jour, tout cela disparaisse. Cette Terre râlait et se mourrait mais lui, il l'aimait plus que tout et voulait la sauver, au risque de sa propre existence.

Il profita de cet instant, en descendant de la voiture, immobile, les yeux fermés, un leger sourire plein d'amertume se dessinait sur son visage qui avait retrouvé son calme naturel après ce moment de colère intérieure.

William parti avec la voiture et le laissa, tout près du lieu de rencontre avec son allié à plumes. Il s'y rendit et s'assit par terre, contre le mur, attendant la petite bête en distribuant queques poignées de graines sur le sol.

Malgré le fait qu'il ne portait pas de chaussures, il portait un costume qui visiblement n'était pas entretenu. Un ruban sur le bras droit était encore attaché et il semblait y avoir deux bosses à droite et à gauche de sa ceinture pour un oeil attentif. Peut être s'agissait il de bouteilles de vin bon marché que tout SDF à Paris possède pour l'aider à survivre lors des hivers hostiles ...

Toujours est il que pour cet oeil attentif, l'homme assis par terre attendait bel et bien quelquechose et même s'il semblait ne rien faire, il observait attentivement tout ce qui se passait autour de lui ...

D'un signe de tête son alpha lui donna son assentiment.
William redémarra la coupé et repartit, cette étrange odeur le poursuivait....
Qu'est-ce-que ça pouvait bien être ?

"Sois prudent, je reviens vite.."

sortie vers le repère des goules

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'Dés 10 faces' : 2, 5, 5, 5, 7

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'Sang Humain' :

Viens du repère des goules

William retrouva son frère, il fallait absolument lui dire ce qu'il avait découvert, mais il ne savait pas comment lui amener la nouvelle.
Il se rendit compte que c'était ça la mission que lui avait confiée la reine, il fallait protéger ce territoire et ces goules étaient une menace plus sérieuse qu'il ne l'avait cru...

"Mon frère, ils n'ont pas voulu troquer mais j'ai appris des choses intéressantes.
J'en ai vu au moins cinq, ce ne sont peut etre pas tous des goules, mais ils sont très bien armés. Mais, il y a plus grave, bien plus grave..."

Il suspendit sa phrase, d'abord pour etre sur que son frère l'écoute, et aussi parce qu'il cherchait encore comment tourner sa phrase...