Arrivée de la

Elle avait dirigé en silence le Gangrel jusqu'à son bureau, lui ouvrant la porte la refermant délicatement derrière lui. Elle alla s'installer à son bureau, mais restant debout, bien incapable de ne pas montrer son malaise. Elle l'avait ressentit et il savait exactement se qu'elle était, elle imaginait aisément qu'il était venu lui demander des explications. En même temps elle s'étonnait qu'elle n'est pas eut à le faire plus tôt avec le primogène de la louve. Son regard entre le vert et l'ocre observe l'homme quelques secondes puis elle se décide enfin à ouvrir la bouche, de la voies la plus neutre possible.

"Monsieur Arnbjörn, que puis je faire pour vous ?"

L'homme l'avait lui aussi observé un instant, mais il avait eut une grimace contenue lorsque son regard s'était posé sur le visage de la sénéchal. Par reflexe sa main se relève pour venir se poser sur son masque afin de vérifier qu'il soit bien mit en place et qu'il ne montre pas ses cicatrices. Bien sur il était en place et correctement positionné, il était donc impossible que l'homme soit incommodé par la vue....

Soudain le regard de la louve s'éclaire, elle venait de comprendre qu'en aucun cas il s'agissait de la vue des cicatrices qui le faisait grimacer, mais du masque qui les recouvres.... Elle relève un regard surpris et amusé sur l'homme. Comment avait elle pu oublier qu'il était Gangrel ? N'avait elle pas exigé elle même que monsieur d'Arcy ne porte pas ses horrible lunette noir en sa présence ? Adrien le lui avait apprit ainsi et elle était en train de lui manquer de respect, trop habituée au coutume de la cour qu'elle était. Elle finit par sourire timidement avant de retirer le masque délicatement pour le poser sur le bureau.

Elle n'eut pas le temps de se préoccuper de la réaction de l'homme que déjà il lui tend un portable qu'elle reconnait immédiatement. Elle se saisit avec douceur de l'appareil, le regard inquiet. Jamais William n'aurait laisser le téléphone, son amie n'avait que sa pour le joindre. Elle reste la un instant avant de murmurer :

" William, pourquoi t'en être séparé ? "

Une autre question lui venait en tête. Pourquoi le primogène de la louve n'était pas inquiet de ne pas avoir de nouvelle de son bourgmestre ? Au moins maintenant elle comprenait pourquoi son frère n'avait pas répondu. Se rappelant que Freyrson attendait surement une réponse, elle relève la visage à présent nue sur lui. Son regard est inquiet et le côté gauche de son visage est couvert de plusieurs fine marque rosâtre qui formaient des cicatrices en train de guérir.

"William Sheperd est le bourgmestre Gangrel, se portable était le siens..... Je n'ai plus de nouvelle de lui depuis deux nuit."

Elle voit l'homme tenter de sourire, car assurément sa devait en être un même si ses crocs donnait une impression plus inquiétante. Elle s'était inconsciemment redressée pour lever son regard sur le Gangrel. Elle se mord légèrement la lèvre inférieur pour s’empêcher de lui rendre son sourire et l'écoute assurer qu'il chercherait William, se qui la rassure. Elle devrait trouver et prévenir son amie pour la mettre aussi au courant. Elle hoche la tête avant de lui répondre.

" Je vous remercie de chercher William, si vous avez besoin d'aide.... Je comprend......"

Elle fronce les sourcil, indiquant par la quel comprenait se qu'il lui disait mais qu'elle ne voyait pas ou il voulait en venir.

"Bien sur, mais comment ?"

Le regard de Lou s’étrécit alors qu'elle observe l'homme s'approcher, beaucoup trop prêt à son goût du bureau. Pourtant elle retient le mouvement de recule que son corps lui réclamait pour rester droite et immobile, un regard venant de passer totalement ocre. Lou retient aussi, la louve et le grognement sourd qui se préparait dans sa gorge. Elle n'était pas et se serait jamais Gangrel, la seule bonne réaction était de répondre au demande de l'homme. Elle cache donc son trouble en clignant plusieurs fois des yeux alors qu'elle regarde un point loin derrière le Gangrel.

"Je.... Je vais voir se que je peux faire pour vous. J'en parlerais avec le prince......"

Elle avait contenue la louve, mais elle avait beaucoup de mal à se concentrer sur la réponse. Elle finit par regarder de nouveau l'homme sachant pertinemment que son regard de louve venait de la trahir plus que tout le reste, il savait et elle n'avait plus rien à faire pour cacher cet état de fait. Il était surement temps de répondre aux questions qui allait surgir, heureusement que le primogène de la louve n'avait jamais été capable de lui faire un coup pareil.

Lou ne bougea pas, ne frémit pas, enfouissant toutes expressions et réactions derrière, une tenue et un port qui ne changerait pas. Elle ne lui offrirait aucun trouble auquel elle pouvait être sujet.

"Pour votre première requête, j'en ferais part au Prince si c'est là votre souhait."

Puis elle laissa un petite sourire taquin, presque coquin s'afficher sur son visage.

"Pour votre deuxième requête, je crains que vous ne deviez vous montrer plus précis, je ne suis pas certaine de comprendre."

Ils y étaient enfin venu à cette question qu'elle avait tant redouté. Il voulait savoir et elle ne pourrait pas lui mentir, par contre elle n'était pas obligé de tout lui dire.
Son jolie sourire s'étire un instant avant de redevenir sérieuse, le temps de réfléchir à comment répondre sans trop en dire.

"J'ai côtoyé votre clan pendant un long moment, monsieur...... J'ai aimé l'un des vôtres et il m'a apprit se que vous voyez maintenant."

Elle espérait qu'il se contenterait de la version courte et épurée de son histoire, car elle n'avait vraiment pas l'intention de lui raconter toute sa non vie et ceux malgré tout le respect qu'elle avait pour lui. La louve s'agite en elle, faisant descendre le regard de Lou de quelques centimètre sur le visage de l'homme puis ensuite remonter très rapidement afin de regarder de nouveau les yeux de Freyrson.

Lou n’avait esquissé aucun geste, elle était restait d’un calme marmoréen que seuls brisaient les lueurs dans ses yeux fauves. Elle avait attentivement observée son interlocuteur. Il avait des doutes, c’était indéniable, elle pouvait le lire dans ses yeux. Cependant, il remettait à plus tard son jugement. C’était là plutôt une bonne chose, elle n’aurait pas à lui révéler ce qu’elle ne voulait pas, du moins pas pour le moment. Elle hocha la tête.

« Je pourrai étayer mes dires en temps et en heure. J’autoriserai même une personne de confiance que vous aurez choisit à lire mon aura pour ôter toute part d’ombre sur ma précédente déclaration. »

Elle prit la carte que lui tendait Freyrson, l’observe un moment et la rangea soigneusement. Lou s’autorisa même un léger sourire, qui ressemblait toutefois plus à sourire carnier de part l’ocre de ses yeux.

« Il s’agit d’un véritable honneur que d’être conviée à une ordalie. C’est avec plaisir que j’accepte votre invitation, monsieur Freyrson. Quand à vos distractions, nous nous occupons à pourvoir le nécessaire pour que vos rites soient menés comme il se doit et que les festivités ravissent vos invités. »

La réunion semblait terminée. Une bonne chose. Elle sentait qu’une fois de plus la nuit allait être longue et pas des plus reposantes.

Bien... Il était désormais temps qu'il aille se préparer...

" Parfait Sénéchal... Je vais maintenant vous laisser afin de me préparer... A tout à l'heure..."

Il la salua d'un geste de tête et d'un léger sourire, et sortit du Bureau...

Direction [Le refuge Gangrel]

« J'espère avoir l'occasion de vous le dire en d'autres lieux, Lady Elisabeth…je crains que nos impératifs ne soient pour l'instant pas compatibles avec la looongue explication que je vous dois. Que diriez-vous d'un dîner, disons au Cinq en début de nuit prochaine ? Nous pourrions ainsi converser dans un cadre agréable… »

L'assistante de Lou avait reposé son téléphone.

« Lady Elisabeth, installez-vous je vous prie, la Sénéchale va vous recevoir dans les minutes qui suivent. Gardien, la Sénéchale vous attend. »

Il s'était retourné vers Lady pour la saluer, attendant sa réponse avant de s'engouffrer dans le bureau.

Un sourire magnifique éclaire le visage de la sénéchal alors qu'elle referme la porte de son bureau. Elle observe un moment la femme qui s'était inclinée devant elle, puis elle se déplace jusqu'à son bureau et lorsqu'elle passe à côté d'elle, lui pose la main sur son épaule pour effectuer une petite pression avant de le rejoindre et ou elle s'installe tranquillement.

"Heureuse que d'avoir enfin une rose sur Paris, Lady Elisabeth. Installez vous et parlez moi de vos première impression, j'ai grand hâte de vous entendre."

Un sourire malicieux éclaire maintenant son visage ou elle n'a pas remit son masque, laissant voir les cicatrices encore présente sur son visage.