Lou retient un sourire en entendant la femme parler, apparemment l'on lui avait fait un résumé plutôt succinct de la situation et cela n'avait pas l'air de lui plaire. Quel dommage, mais peut-être avait on peur qu'elle refuse si elle avait connu la situation des roses de Paris. Elle n'avait pas touché son visage cette fois, laissant ainsi son visage exposé au regard de la rose sans aucune gêne ni fausse pudeur. Ses réactions étaient importantes.

"Me violenter ? Non madame elle tentait de me tuer, mais qu'importe se n'ai pas la première fois ni la dernière malheureusement."

Un autre sourire s'affiche sur son visage couvert de cicatrices, puis soudain elle laisse échapper un petit rire cristallin alors que ses yeux brillaient d'un amusement mal contenue.

"Effectivement c'est une véritable honte que la personne qui vous ai fait venir n'ai pas daigné vous faire un compte rendu correcte de la situation..... Et je suis sûr que le clan n'ai pas totalement perdu sinon on ne vous aurez pas fait venir Lady."



Elle regarde son portable qui vibre sur son bureau avec Lassitude, puis reporte son attention sur le femme.

"Je suis désolé Lady, mais je ne vais pas pouvoir continuer notre entrevue, jesuis attendu en salle du trône, je serais ravie de continuer plus tard si vous le désirez."

Lou tend une carte en se relevant.

Elle se dirige vers la porte tout en remettant son masque sur son visage, cachant un autre sourire. Maintenant elle était sur que le clan Toréador allait s'en sortir, elle pourrait continuer à relever Paris de ses cendres sans avoir à douter, cette femme la pouvait faire des miracles. Elle pose sa main sur la poignet de la porte tout son corps
redevenu neutre, elle devait pour l'instant affronter le prince. Ses yeux passe légèrement à l'ocre avant que ne se tourne vers la femme.

"Une dame de votre qualité n'abusera jamais de mon temps Lady Elisabeth. Je dirais même plus, si vous avez besoin de quoique se soit n'hésitez pas àme le faire savoir, je ferais se que je peux pour vous aider. "

Elle s'incline, un sourire et l’œil pétillant et elle ouvre la porte, laissant la femme sortir. Elle referme le bureau une fois sortie, remet de l'ordre dans sa tenue et inspire profondément avant de faire claquer ses talons sur le marbre de son vestibule.

Direction la salle du trône

Encore une réunion de Clan. Elle n’avait que trop durée, même s’il elle lui avait permit d’en savoir un peu plus sur leur pimogène. Les préparatifs n’étaient pas tous terminés et l’incompétence de certains exigeait sa présence permanente à chaque étape du processus. Elle adressa toutefois un sourire à son infant. Somme toute, c’était une nuit plutôt calme pour le recevoir. Mais, comme tenu de la situation à Paris elle n’avait et n’aurait que peu de temps à consacrer à son éducation.

Lou lui fit signe de la suivre et elle entreprit de monter les marches menant au premier étage pour retrouver son bureau ou un calme apparent l’attendait. Apparent seulement. Elle ouvrit la porte et salua son assistante d’un léger signe de tête avant de pénétrer à proprement dit dans son bureau. Il désigna un fauteuil à Gatien pour que celui-ci puisse s’asseoir le temps qu’elle vaquait à ses autres préoccupations.

"J'ai une personne a recevoir, je suis a vous ensuite."

Elle ressort du bureau pour aller directement chercher la jeune toréador avec un sourire polie.

'Mademoiselle puis je vous inviter dans mon bureau ? "

C'était la première réunion de Clan à laquelle il assistait. Quelque chose lui disait que cela ne risquait pas d'être la dernière.
Ceci dit, si sa Dame lui souriait de la sorte à chaque fois, ce qui pouvait ressembler à un examen écolier deviendrait vite un enchantement.

Il la suivit, notant bien le chemin dans sa tête. Il ne voulait pas être pris à se perdre dans le Louvre comme le premier provincial venu.
Il était déjà venu le visiter plusieurs fois de son vivant, mais bien entendu, n'avait eu accès qu'à la partie ouverte au public.

Bien sûr, sa Dame avait beaucoup à faire, et lui demanda de rester en retrait quelques instants. Il inclina donc la tête docilement, ce qui était la moindre des choses. Son obéissance ne nécessitait pas forcément de mots. Il aurait l'occasion de lui parler en privé plus tard. Enfin, il l'espérait.
Gatien s'assit donc sur le fauteuil, se demandant quand il pourrait seconder sa Dame dans ses diverses tâches. Il avait bien conscience qu'il avait des choses à apprendre avant de pouvoir y prétendre.
C'était un peu étrange d'être impatient alors qu'il avait désormais potentiellement l'éternité devant lui... Peut-être perdrait-il ce trait de caractère un jour...?

Elle salua Mélissange d'un mouvement de tête, ouvrit la porte de son bureau et invita son infant et la Toréador à entrer.

"Mademoiselle de la Ruisselière, je vous présente Gatien de Cambiaire, mon infant. Gatien, je te présente Mélissange de la Ruissélière, membre du clan Toréador."

Alors qu'elle faisait les présentations, elle laissa les deux vampires entrer puis referma derrière eux, les invitant tout deux à s'asseoir sur un fauteuil, elle - même s'asseyant derrière celui - ci, posant ses coudes sur le bureau, refermant ses mains aux niveaux de sa bouche, son regard restant neutre.

"Bien. Mademoiselle de la Ruisselière, j'ai deux questions à vous poser. Sachez d'avances qu'il n'y a pas de mauvaises réponses.

D'abords, la première : comment se fait - il que vous soyez revenue aussi "fraîche" du Sabbat, alors que votre soeur, Mademoiselle Casato, que j'ai vue juste après son retour, a frôlé la destruction ? Je vous écoute attentivement."

Elle resta neutre et calme, invitant par cette expression détendue la rose à parler en confiance.

Sa Dame lui présenta la personne qu'elle devait recevoir, aussi, Gatien se leva et s'inclina poliment devant la belle jeune femme, murmurant un timide :

- "Bonsoir, mademoiselle."

Il ne savait pas s'il était censé rajouter quelque chose, ni même s'il était censé parler, alors pour éviter un impair, il préféra s'en tenir à cette salutation.

Il était content qu'on lui permette de rester lors de l'entretien, et se rassit en silence, pour ne pas troubler ce qui allait suivre.
Il prenait l'attention de sa Dame comme un exemple éducatif. Mieux comprendre ce qu'elle faisait lui permettrait sans aucun doute de progresser.
Il frémit à la mention du Sabbat, et se mit à observer à la dérobée la Toréador. En effet, elle semblait en bonne santé... C'était certes étonnant si elle avait croisé le chemin de ces misérables...

[i]"Monsieur Gatien de Cambiaire, vous me voyez ravie de faire la connaissance de l'infant de la sénéchale." Souria poliment la rose, rendant un salut un peu plus pompeux mais impécable au jeune ventrue.

La rose prit ensuite place sur le fauteuil proposé par Lou, prenant grand soin de bien plisser sa jupe et de couvrir le plus possible ses jambes puis écouta la sénéchale avant de...Blémir si cela eut été possible, son sourire se fanant et son regard observant le jeune homme du coin de l'oeil, visiblement génée.

Il est des choses que l'on préfere ne pas avoir à raconter plusieurs fois en si peu de temps, des choses que l'on croit ne pas vous avoir blessé et qui en fait vous ont piétiné l'âme, vous révélant que malgré tous les efforts, l'on est jamais préparée au pire.

Ainsi donc son regard se baissa, ses poings se serrérent, elle ferma les yeux un moment, essayant dégrainer vainement le noms de quelques dynasties. Elle devait être forte, car personne ne le serait à sa place.

Quelques secondes interminables passérent avant qu'elle ne leve à nouveau ses yeux de biches vers la sénéchale, une pointe d'amour propre scintillant dans son regard.

"Je dois mon salut à Boubanos..." Sa voix était aussi calme qu'elle le pouvait "J'ai laissé un mot au garde de la salle du trône afin de vous prévenir que je savais où il se trouvait."

De nouveau elle regarda l'infant du coin de l'oeil, puis estima certainement que son explication n'était pas assez complète.

"Boubanos est un Baali que j'ai aidé à libérer des profondeurs du Louvre." Elle haussa imperceptiblement des épaules.

"Madame, je sais que je n'aurai pas dû aller à Montmartre, mais que voulez vous, les habitudes ont la vie dure...L'homme que j'ai vu après l'attaque du Louvre m'attendait à la fée verte. Lui et ses sbires se sont..." Elle s'arréta un instant, certainement pesant ses mots puis toussota avant de se lancer.

"...Amusés avant que je ne réussise à fuir. Boubanos m'a rattrapée, hébergée pour la journée puis ramenée place Vendôme selon mon souhait." Elle ne savait que trop que son récit ressemblait à un conte de fée abracadabrant, mais là était la vérité, tout du moins une partie.

"Il souhaite me revoir..." Elle arréta là son récit, baissant cette fois les yeux afin de cacher un trouble bien peu convenable pour une jeune femme.

"Tout cela était certainement prévu, il m'a même avoué que je n'était qu'un jouet dans les mains de Raphaël Giovanni. J'ai été manipulée, maintenant j'aimerai leur rendre la pareil."[/i]

Elle écouta d'un bout à l'autre, sans sourciller, sans bouger d'un cil puis expliqua d'une voix compréhensive malgré un ton ferme.

"Bien. Sachez que je ne vous enverrais pas chez ce Baali. Pas sans être sûre que votre fidélité à la Camarilla ne puisse pas être détournée, je ne veux pas vous voir vous faire détruire, ni nous quitter. Simple précaution.

Pour cela, j'en viens à ma deuxième question : voulez vous devenir ma secrétaire ? Une façon de vous garder sous contrôle officiellement et vous protéger si il le faut et je vous est vus à l’œuvre pour m'aider en situation de crise.

Avant que vous ne répondiez, sachez que votre nouvelle primogène m'a d'ors et déjà donner son accord."

Elle redevint de marbre et laissa la parole à la Toréador.

Lou observe chaque réaction de la Toréador avec un petit sourire qui s'agrandit au fur et à mesure que les expressions faciales de la rose se succède pour enfin laisser s'échapper un petit rire cristallin vite réprimé.

"Je crois que nous nous sommes mal comprise, mademoiselle de la Ruisselière je ne vous propose pas de trier mes papier, ni même de répondre a mon téléphone, pour cela j'ai Antonia....."

Elle laisse planer un instant de silence ou elle en profite pour s'adosser à son siège tout en observant la jeune femme de ses yeux ocre avant de reprendre.

"... J'ai besoin d'une personne suffisamment intelligente pour savoir me rassembler les éléments indispensable à une situation de crise, de plus j'aimerais une personne de "terrain" pour m'apprendre se que je dois savoir sur les personnes que je devrais rencontrer à l'avenir. Vous sentez vous capable de faire cela, mademoiselle"

Lou garda ce sourire confiant sur le visage, puis attrapa une mallette sous le bureau qu'elle fit glisser jusqu'à elle avant de la déposer sur son bureau dans un silence religieux.

"Cette conversation n'a jamais eu lieu.

Ceci étant dit, je vous confie dès maintenant votre première mission."

Elle attendit que Mélissange est bien imprégné les deux personnes données, puis poursuivit.

"Rendez vous à l'entrée des bois de Boulogne, vous y rencontrerez une Ravnos du nom de Orléane. Ne négociez pas avec elle, échangez le moins de mots possible avec ses esprits manipulateurs. Donnez lui cette malette et récupérer mon "dû" pour l'emmener aux Ordalies."

Elle écrit sur son bloque note une série de chiffres et tend le papier à Mélissange.

"Appelez moi une fois le colis récupéré. un véhicule vous attend dans le parking, demander Siegfried."

Elle continue à observer la jeune Rose sous son masque, sans dire un mot, devinant aisément les pensées de celle - ci.

"Vous pensez que je vous amène à un traquenard ? Vous avez raison de ne pas obéir aveuglement, songer y maintenant chaque fois que l'on vous prendra par les sentiments car c'est de ceux la qu'ils vous faudra vous méfier le plus.... Cette mallette contient de l'argent pour payer les calices de l'ordalie, vous partirez avec mon chauffeur.....

Moi non plus je ne vous fait pas une confiance aveugle."

Un magnifique sourire se dessina sur ses lèvres et même avec son masque, Mélissange pouvait le voir, comme répondant à la bataille que livrait son esprit. La sénéchale se penche sur le bureau pour prendre délicatement la main de la rose dans une poignet de main franche et ferme, alors que son regard ocre l'observait encore.

"Vous pouvez, mademoiselle De La Ruisselière. J'attends votre appel."

Gatien, pensant le départ de la demoiselle imminent, se leva pour la saluer convenablement.

Et accessoirement pour se rapprocher ensuite du bureau de sa Dame, une fois que la mandatée serait partie.

La mission qui lui avait été confiée l'intriguait. La plupart du temps, le terme "calice" désignait une personne. Mais là, il s'agissait d'en... acheter...?
Il n'était pas franchement sûr de vouloir avoir une réponse à cette question, après tout...

Cet entretien avait été très très instructif, même s'il n'était pas certain d'avoir saisi toutes les subtilités qu'était capable de déployer sa Dame.
Par contre, il aurait besoin d'éclaircissements sur une bonne partie de l'histoire de la jeune Toréador. Et probablement sur ce qu'il se passait à Paris de façon générale.

Gatien s'inclina devant l'élégante jeune femme et lui souhaita :

- "Bonne soirée, mademoiselle de la Ruisselière."

Une fois la porte refermée derrière la visiteuse, il se tourna vers sa Dame, content d'être enfin seul avec elle.
Il était singulièrement heureux de la retrouver, comme s'il se sentait soudain mieux. Pourtant, leur séparation n'avait pas duré si longtemps... Mais cela lui avait semblé tellement long...

Il observa un bref instant son masque, espérant que les blessures qui lui avaient été infligées ne la faisaient pas souffrir.
Et trouvant que ce charmant accessoire la rendait peut-être encore plus belle.

Il lui sourit, pour lui faire comprendre qu'il n'était pas en train de la prendre en pitié. Elle était d'une grande force, et n'aimait pas qu'on la plaigne.
De toute façon, il ne doutait pas que la personne qui avait osé lui infliger cela l'avait payé très cher.

Il se rapprocha donc du bureau, prêt à entendre ce qu'elle voudrait - et pourrait - lui dire.

Assise derrière son bureau, Lou observa la jeune Rose s’en aller avec la mallette qu’elle lui avait confiée. Voilà, une bonne chose de faite. Elle tourna la tête vers son infant. C’était la première fois depuis qu’il était arrivé qu’ils se retrouvaient seuls tout les deux. Son visage, comme son corps, se détendit et elle afficha un petit sourire à Gatien.

La Sénéchal se leva, contournant son bureau elle se dirigea vers un des fauteuils présents au fond de la salle et invita Gatien à prendre place juste en face d’elle. Voilà qui était plus convivial. Elle prit elle même place et posant le coude sur un des accoudoirs du fauteuil, elle soutint son menton du revers de sa main alors que son sourire se faisait plus chaleureux.

« Heureuse de te revoir Gatien, j’espère que tu as fait bon voyage.
Tu es arrivé juste à temps pour la Réunion du Clan. Tous nos membres y étaient présents, à commencer par notre nouveau Primogène, Edward Estacado. Tu as dû également repérer le Gardien des Elysei, monsieur d’Arcy et le tout récemment nommé Bourgmestre du domaine Ventrue, Gildven Phoenix. »

Bien sûr, il avait dû noté tout ça, elle ne lui apprenait rien de nouveau.

« Ces derniers jours ont étés assez chargés. L’ancienne Reine, dame Geneviève d’Orceau a due renoncer au trône, non sans me laisser un petit cadeau. »

Elle eut un rire amère et enchaina de suite.

« Un nouveau Prince est arrivé, il y a de cela deux nuits, Parménion et pour le moment, il exécute principalement les tâches administratives d’usage parmi lesquelles la Présentation.
La situation à Paris est complexe. Le sabbat a une présence forte en périphérie de la ville et tente de prendre avantage de notre position actuelle pour conquérir la ville. 
Mais, tu n’as rien à craindre. La Camarilla n’est pas une chose que l’on défait aussi facilement.»

La Sénéchal marqua une petite pause, observant son infant avant de poursuivre.

« Le clan Gangrel organise cette nuit une Ordalie, il s’agit de duels rituels sacrés pour eux. Le prince y est invité en tant qu’Ancien et Alpha. Quant à moi, je suis également invitée et je devrais d’ailleurs bientôt m’y rendre. Je suis désolé que nous ne puissions nous voir plus longuement en cette nuit.
Pendant mon absence, tu devras t’installer. Ce sera déjà une bonne chose de faite. Désires-tu vivre chez moi ou te trouver ton propre logis ? »

Le regard de la Louve était posé sur son Infant avec une certaine tendresse.

Gatien suivit sa Dame, et s'installa dans un fauteuil en face d'elle.
Il lui était reconnaissant de son attention, car s'ils étaient restés chacun d'un côté du bureau, cela aurait un peu fait examen écolier...
Alors que son sourire lui réchauffait le coeur, il se détendit et s'adossa avec tranquillité au dossier.

- " Le voyage s'est bien passé, même si le trajet pour aller à l'aéroport était un peu juste par rapport au coucher du soleil..."

Cette manie qu'avaient les aéroports de ne pratiquement pas proposer de vols de nuit était malpratique.

Gatien réfléchit un instant aux propos de sa Dame. Il ignorait que le dénommé Phoenix était Bourgmestre, étant donné que personne ne lui avait présenté l'assemblée. Il est vrai, d'un autre côté, qu'il était arrivé en retard...
Une autre pensée lui vint, et il haussa les sourcils :

- " Donc, avec un total de quatre membres sur Paris, le Clan compte un Gardien et une Sénéchale ?"

C'était très honorable ! Il était peu probable que les autres Clan fassent aussi bien...

Il écouta la suite avec attention, notant dans sa tête les informations relative à l'histoire de Paris.
Et si le Clan était au complet tout à l'heure, alors la d'Orceau avait bel et bien dû payer son agression au prix fort, et il s'en réjouit.

Il fit ensuite de son mieux de dissimuler sa déception que sa Dame doive le quitter si rapidement.
Mais elle était très occupée, ainsi que le sont tous les gens hautement compétents, il le comprenait parfaitement.

- "Quelle est la signification de ces rituels ?"

Des duels pouvaient autant régler des comptes, comme les ordalies du moyen-âge qui était censées déterminer si quelqu'un était coupable ou pas, que resserrer l'unité d'un Clan au travers d'une cérémonie un tantinet grandiose.

Gatien sourit à la question de sa Dame. Elle devait déjà connaitre la réponse, il n'en doutait pas. Il ne la surprit donc sans doute pas en répondant :

- "Je te suis très attaché, tu le sais, et rester avec toi serait une joie.
Ceci dit, je ne compte pas m'imposer trop longtemps non plus. Dès que ma maison sera aménagée pour s'adapter à ma nouvelle condition, je la regagnerai.
Nogent est-il sous la responsabilité d'un Clan ?

Cela ne faisait qu'à peine deux mois que le soleil lui était devenu mortel, et son joli pavillon Nogentais un peu vieillot n'était pas sûr de ce point de vue.
Mais s'il se trouvait, en plus, dans une zone dominée par le Sabbat, il allait devoir rapidement déménager.

- "Où loges-tu ? Et y'a-t'il des endroits de l'Elyseum où je ne dois pas aller ?"

Car c'était une chose d'aller installer ses affaires, mais il n'avait pas apporté grand-chose, et aurait bien flâné dans le Louvre avant, au lieu de se morfondre dans une chambre en attendant le retour de sa Dame.