REUNION PRIMOGENE

Dimitri écoutait chaque intervention avec attention, notamment celle de Morgan dont la réponse n'était guère à son goût.

Il saluait le Nosfératu qui arrivait sur cet entrefaite malgré ses manières Princières et prenait la parole à son tour.

" Monsieur de la Rochère ne semble visiblement pas partager votre respect à l'égard de vos Primogènes malgré tous ses talents. Ce n'est pas ce que j'appelle une bonne base pour une collaboration efficace et fructueuse."

Le Brujah était las de laisser passer tous ces petits détails et préférait s'exprimer sans chercher à se dérober en glissant son regard de Parménion à Vivian.

Il laissait quelques instants filés avant de reprendre sur les thèmes évoqués.

" Personnellement, je suis pour l'abolition de cette entrave. On ne peut pas certifier que les personnes que vous avez citées, et qui ne sont peut-être pas les seules, ne s'en servent pas contre nous. De toute manière, pour rejoindre ce que disait le Sénéchal, c'est une spécificité du Louvre. Toute personne qui se rend en Elysée est censée savoir comment s'y comporter et si ce n'est pas le cas il faudra faire preuve d'un peu plus de fermeté."

Il se tournait en direction de Morgan.

" Cependant, que vous puissiez, une fois tous déliés, éventuellement utilisé le glyphe pour en faire une protection me semble intéressant."

Il s'adressait ensuite de nouveau à chaque participant reprenant un autre point.

" Personne n'attaque l'Antichambre car tout le monde s'en fout royalement. Soyons réaliste et honnête. Ce lieu à toujours plus était le QG de Balthazar qu'un second sanctuaire. Preuve en est, l'intérêt quasi inexistant qu'il suscite. Néanmoins, je crois que Mademoiselle de Sancy aura quelques mots à dire à ce sujet alors je ne m'étendrais pas."

Une nouvelle pause, le temps d'une réflexion sur les dernières paroles qui avaient été prononcés et il se tournait de nouveau en direction de Vivian pour répondre.

" Effectivement, la guerre est à nos portes et j'ai déjà fait une proposition à ce sujet tout à l'heure. Je suis d'accord pour la nomination mais un qui connaîtra les règles lui-même cette fois et suffisament à l'aise avec les mondanités. Paris ne peut se permettre, sous prétexte de guerre, de faire mauvaise figure et perdre de sa superbe en cas de visite en présentant un Gardien qui n'entend rien au faste, à la culture et qui ne sait pas soutenir une discussion par faute d'un vocabulaire pauvre."

*Et voila que le sénéchal arrivait avec une attitude plus royaliste que le roi. Étrange, Rozenmilna aurait juré que Parmenion lui avait fait comprendre que le poste de sénéchal n'était pas si important que ça.
C'était probablement une provocation de la part de Vivian et si Dimitri n'avait pas réagi la ventrue l'aurai fait. Aller-t-on mettra la réaction du Brujah sur la sempiternelle excuse de la jeunesse ?
Pour un Prince qui rêve d'unité et d'entente c'était là un mauvais coup jouer par le sénéchal.
Il semblait clair pour tout le monde que bath avait déserté en même temps que sa tarée de copine. Rozen était maintenant donc enfin fixée sur ce sujet.*

Nous somme en guerre mais contre qui ? Le sabbat bien sur avec qui nous avons une trêve temporaire. Néanmoins nous ne connaissons pas encore la nature de ceux derrière l’attaque du Louvre.
Beaucoup de détail me paraisse aberrant quant à cet assaut. le Louvre, et je ne parle pas des quartiers que nous occupons, aurait dû être assaillit de policier et de force d'intervention en tous genres dès la première seconde de la coupure de courant.

Il y a eu une faute chez les instituons humaines.

Quant aux quartiers que nous utilisons il y a eu une négligence due aux jeux de chaise musicale ininterrompue depuis le départ de Villon. Les protocoles de sécurité se sont perdu dans les flots des successions et il n'y a là rien d'insurmontable à rattraper. Vous vous doutez bien que si la sécurité avait toujours était ainsi cela ferait longtemps que nous ne serions plus là. Il n'en reste pas moins urgent de régler la situation.

*La primogène prononça ces mots avec une lourde certitude dans le regard.*

Le propos de la Glyphe et de la sécurité du Louvre nous emmène au même point, à savoir la nomination d'un gardien. c'est un sujet qui me tient à coeur, la plupart des gens présents ici sont au courant du conflit que j'ai eu avec l'ancien.

*Après une petite pose, Rozen lâcha un missile.*

Paris est une ville anarch

oui j'admets, j’exagère un peu en disant cela. je vous demande d'y réfléchir un peu, qu'est-ce qu'il nous reproche exactement les anarch ? Notre rigidité, nos règles qui sont pourtant les fondements de notre noble et sainte société.

Pourtant je me suis fait menacer de mort sur le sol de cette pièce que nous appelons affectueusement le "petit salon". Je ne comprends pas à l'heure actuelle que personne n'en est saisi la gravité. Il y a encore peu de temps une personne se serait fait punir pour avoir élevé la voix durant un débat trop enflammé au sein du sanctuaire.
Normalement je ne suis pas pour faire d'esclandre, je fais même office de punk par rapport au Ventrue qui ont autrefois eux ma chaise. Hélas force est de constater que cette largesse qui aurait pu être perçue comme un assouplissement positif de la praxis nous entraine hélas dans un cercle vicieux

À l'heure actuelle c'est devenue le n'importe quoi total, des gens viennent pied nu en Élysée, pas plus tard qu'il y a quelques minutes j'ai croisé dans les couloirs un caïnite habiller en commando comme s'il se rendait au paintball ! Et la meilleure c'est que je suis passé pour une extraterrestre en tentant de lui expliquer le problème.

*Le torse droit, la ventrue en était presque à se lever, le poing serrer qui bouger pour ponctuer ses paroles.*

La guerre n'excuse pas tout, nous sommes toujours en guerre. La camarilla n'est pas qu'une simple affaire d'un masque d'humanité et de mascarade. Ce sont aussi nos principes séculaires, et les abandonner sous principe que le sabbat et à nous porte n'a aucun sens. le Sabbat sera toujours aux portes de nos cités tant qu'il en restera un.
Si on ajoute à ça la présence d'un toréador dont allégeance est trouble, dont je reconnais malgré tout la valeur et le courage, et d'une séthite, on peut vraiment se demander si Paris est toujours camariste.

J'ai malgré tout espoir que nous trouvions un gardien digne de la fonction. même si un retour à la fermeté est nécessaire pour un retour au respect.

*Vivian avait s'interroger sur les raisons du glyphe et Rozen avait sa petite idée qu'elle gardera pour elle car ce n'était que des théories et cela risquait d'entacher la précieuse Lou auquel le Prince avait semblé profondément attaché.*

Pour l'Antichambre... Dans l’hypothèse où Balthazar avait définitivement disparu avec Fey, le clan Ventrue avait prévu de racheter l'établissement. Sauf si bien sur le patrimoine était déjà revenue au Brujah ou rester dans vos bien Prince.
Je propose de le laisser parmi les Elysia. Dans la confusion d'un rôle qui n'était pas à sa portée l'ancien gardien à imposer les mêmes règles à l'antichambre qu'au Louvre.
Je pense qu'au contraire on devrait suivre l'exemple de ces petits elysium américains sous forme de club qui existe depuis une trentaine d'années. Un Élysée qui conserve toutes les règles de neutralité mais ou la culture et l'étiquette ancestrale font place à une culture et un mode de vie plus contemporain. Les caïnites pourront ainsi se sociabiliser sans prise de tête.

Le Prince me contredira si je me trompe, mais je suis prête à parier que c'était d'ailleurs l'idée de départ derrière la création de l'Antichambre.

Et s'ils ont besoin de se rendre au Louvre pour par exemple voir le Prince ou un primogéne, eh bien ils feront un effort de présentation comme l'ont fait tous les autres depuis quatre siècles.

*Enfin... Enfin Rozenmilna ferma sa gueule. Rozen était une jolie poupée parlante dont on ne pouvait plus enlever les piles longue durée.*

J'ai encore beaucoup de choses à vous dire au sujet de la trêve et du sabbat, mais il est temps que je laisse la parole pour le moment, merci.

Morgan prit la parole avant le primogène Gangrel, celui ci hésitant sans doute à répondre.

- Pour le gardien je suis d'accord avec vous. Il est important de conserver nos traditions, et les faire appliquer dans tous nos lieux de retrouvailles.

Il prit un temps de réflexion.

- pour ce qui est du glyphe, je pense pouvoir le scinder en deux, et par conséquent désactiver la sécurité du Louvre. Il va falloir que je regarde s'il sera possible de conserver une ou deux propriétés du Glyphe, mais je ne garantis rien là dessus. Enfin. Si votre majesté m'en donne l'ordre.

Pour le reste d'autres étaient sans doute mieux qualifiés que lui aussi il laissa la parole au suivant.

Jacques n'avait plus grand chose à dire sur ce sujet précis de la réunion à part quelques avis personnel. Il pris le temps de réfléchir quelques instants, puis une fois sûr de ce qu'il allait dire, il prit la parole.

"Et bien, je dirais que je suis d'accord avec l'ensemble de ce qu'à dit Madame de Sancy. Il est vrai que nous avons manqué à certaines de nos plus vieilles traditions. Et certains en on inventé de nouvelles. Mais au final, tout ce que nous venons de faire, n'a aucune valeur tant que le Prince n'aura pas approuvé ou donné son aval."

N'ayant rien de plus pertinent à ajouter, le jeune gangrel arrêta de parler, attendant que d'autres prennent la parole.

Philippe nota l'intervention de Dimitri concernant la politesse du nouveau, et répugnant, Sénéchal.
Il faillit sourire lorsque le Primogène Brujah rappela la véritable place de la parodie d'Elyseum que l'ancien Gardien avait tenté de mettre en place.

Comme on s'y attendait, de Sancy parlait bien. Et soulevait un souci relativement important.

- L'un d'entre vous a-t-il un candidat à présenter pour tenir le rôle du gardien ?

Et ne serait-il pas bienvenu de rétablir également le rôle de Prévôt ?

Le pseudo-enfant n'avait pas oublié les vaines promesses du Prince concernant Thomas, et estimait que quelqu'un dont ce serait réellement la charge s'en acquitterait mieux que l'ancien général.

Personne ne semblait se souvenir que de Lestrain avait affirmé plus tôt qu'il pourrait relier plusieurs personnes au glyphe, et celui-ci ne l'avait pas rappelé. C'était un peu dommage, mais s'ils préféraient mutiler ou détruire la chose, il n'y voyait pas d'inconvénient.

Il jeta un regard à son voisin pour signaler qu'il n'avait rien à rajouter.

Toréador

Aaron eut un fugace sourire lors de l'intervention du Sénéchal.
Il écouta attentivement les dires de chacuns avant de parler à son tour.

-"Ma fois personne ne souhaite réitérer l’expérience Balthazard et Charon, ce fut en effet des plus déplaisant, prions pour que le gardien suivant ais des manières."

Il tourna son regard vers le Sénéchal.
*Voyons s'il est à la hauteur de sa prétention.*

-"En effet personne n'as entendu parler d'une telle protection, mais il est aussi probable, comme l'a souligné dame de Sancy, qu'il y est plus de respec pour les regles ailleur qu'ici.
Je ne suis personellement pas pour l'abbolition de cette protection mais ,si possible pour une revision de celle-ci.

L'antichambre n'a jamais été un veritable Elyseum, ne nous voilons pas la face, c'est juste une farce, tout comme l'a déjà plus ou moins souligné Monsieur Romanof; farce qui peut cependant etre rentable, monétairement parlant.

Vous parlez de batons dans les roues et de soucis de sécurité, encore une fois, Dame de Sancy l'a déjà dis, ce n'est que dus à un changement recent d'équipe de sécuritée n'éyant pas eut le temps de prendre en compte les protocoles.

Saviez vous, par exemple, que l'ex Prince Villon avait fait installer un systeme capable d'isoler hermetiquement chaques pièces séparément? Capable de resister à une bonne dose d'explosif?
Ce systeme peut tranformer en quelques seconde le Louvre en forteresse, entre autre.

Ou encore, qu'avec peut de moyens, les images des caméras de sécurité interne peuvent étre doublées afin de passer l'enregistrement avec un peut de retard, de manière à detecter les cainites usant d'occultation?"

*Si on doit jouer à "la sécuritée du Louvre" j'ai les moyens moi aussi et un bonne connaissance du terrain.*

-"La sécuritée est au point et bien rodée, éprouvée maintes fois, c'est juste une question de temps pour que l'équipe en place y prenne ses marques et nos enemis le savent pertinement d'où les attaques répétés dans un laps de temps aussi court.
Il est vrais que l'on pourrais installer des lampes spéciales anti-Séthite, visiblement, ca , ca manque.
Pensez vous sincerement que l'ex prince Villon as tenu aussi longtemps dans un chateau de cartes?"

Son sourire grandis encore avant la suite.

*Bien, temps de jouer*

-"J'imagine que la question du gardien, lancé par le nouveau Sénéchal, ami du prince, qui tombe ainsi alors que nous etions sur un sujet autre, est aussi inocente qu'une ancienne Séthite.

Vous vouliez certainement donner un..."

Il se stoppa le temps d'un sourire.
*Profitons en pour couper l'herbe sous le pied de Tancred, s'il veut cette place il vas devoir me prouver qu'il as la hargne.*

-"...Non, navré oubliez ce que je viens de dire, evidement vous n'alliez pas imposer un gardien de votre choix ainsi, c'eut été trop prévisible et aussi grossier qu'un ancien qui use d'une disciple en Elyseum et y vomi son sang."

*Seconde couche, lui couper les appuis trop direct du Prince et du Sénéchal.*

-"J'espere que vous ne me porterais pas préjudice de cette erreur, il serais malvenus de me mettre à dos l'ami du Prince, qui sait ce qui pourrait arriver..."

*Fini? Non encore un peut pour le plaisir!*

-"... Mais comprenez la méprise, suite à l'interview dans le journal de Smith et votre introduction j'ais crus un instant que vous alliez nous imposer l'infant d'un de vos grand allié..."

Aaron semblait proche d'exploser de rire.

-"... Tout le monde serais en effet ravis de se faire recevoir au Louvre par un nosferatu avec, lorsqu'il se presente lui même, juste assez de vocubulaire pour dire..."

En imitant la voie de Rambo-> -" ...J'suis l'Démolisseur..."

-"...Ca aurais été ridicule, de plus, heureusement, la Praxis ne fonctionne pas au copinage... non?"
*Bon j'me suis bien marré deux secondes mais les meuilleures choses ont une fin. J'espere que ce nouveau Sénéchal as plus de qualitée qu'il n'en as démontré jusqu'à présent.*

En une mili-seconde il repris un vasge serieux avant de poursuivre en balayant l'attablée du regard.

-"Vu ce dont nous discutions précédement, je propose que nous enlevions le statut d'Elyseum à l'antichambre et recuperion le personel de sécurité afin de le placer plus judicieusement.
Il nous faut consolider notre centre et deux Elyseums vont à l'inverse de cette idée.
La réflexion de monsieur Merle sur l'histoire du prêvot est justifié et je le rejoin dans cette idée.

Quand au gardien, je n'ais pour l'instant personne à proposer, mais je puis tenter d'en faire venir un convenable."

Parménion écouta tout le monde patiemment. Rongeant son frein.

- Effectivement le glyphe dans son statut actuel, tant que les failles sont connues de nos ennemis ne mérite pas de rester actif. Nous allons le désactiver, nous verrons ensuite, une fois toute nos fuites identifiées le moyen de s'en servir du mieux qu'on le pourra. Si cela est possible Monsieur De Lestrain.

Il regarda ensuite Rozenmilna.

- J'autorise bien évidemment le clan ventrue à racheter l'antichambre. Cependant j'en garderais un peu moins de la moitié, vu l'argent que j'y avais investi d'un premier abords.

Philippe avait relancé le poste de prévôt.

- Monsieur Merle, sachez que quelqu'un est actuellement en test pour prendre ce poste là. Une enquête lui a été confiée d'ailleurs. Cette personne en parlera si elle l'estime nécessaire.

Il se tourna vers Aaron, le fixant de son regard séculaire.

- Vos sarcasmes sont à la hauteur de votre lâcheté devant l'ennemi monsieur Zilberman. Même si votre connaissance du Louvre et de Villon sont un plus, il serait temps pour vous de vous rendre compte que Villon n'est plus là. Oserais je vous rappeler que gouverner le royaume m'appartient. C'est donc avec un choix méthodique que j'ai sélectionné Monsieur de la Rochère, fort d'un passé commun et d'une relative confiance mutuelle et cela, car nous restons des vampires monsieur Zilberman. Il est important que la tête d'une praxis s'entende bien avec celui qui va l'épauler.

Il prit un peu de temps pour la suite.

- De plus le gardien n'est pas choisi il me semble. Chacun peut proposer son candidat, bien entendu, et le choix m'appartiendra. Ami ou pas. Quand au choix d'avoir un ou plusieurs Elysium, cela est un choix que vous n'avez pas, d'autant que le clan ventrue va se porter acquéreur du deuxieme. Maintenant, vu votre attitude rebelle immédiate en ce qui concerne l'ancien gardien je ne pense pas que vous soyez le plus indiqué pour remplir le poste.

hrp:

Vivian eu l'air chagriné suite à la charge de Dimitri, il lui adressa un horrible sourire plein de dents pourries puis regarda une à une les autres personnes et inclina légèrement la tête de façon très marqué. Il avait entendue des jeunes humains utiliser l'expression "tendue comme un string" et la trouva approprié pour décrire l'ensemble du Primogène.

*Parfait.*

Rozenmilla avait parlé de l'attaque du Louvre. Cela tombait à pic puisqu'il devait justement lui parler de cette enquête. Cependant il lui avait effleuré l'esprit de la couper mais cela serait des plus mal venue. Il avait donc écrit sur un papier qu'il tendit à la vampire lorsque fut venue son tour.

"Mademoiselle de Sancy... Cela ne concerne pas la réunion, mais attendre qu'elle s’achève risque de faire perdre un temps précieux."

contenue du papier à Rozen:

N'étant pas loquasse pour un sous il posa ensuite son regard sur le tempétueux Toréador, il l'avais écouté d'un air vide. Avec Parménion à ses côté Aaron venait de se lancer dans un combat à deux contre un et il n'avait pas choisi les adversaires les moins forts. Il eu un sourire pour Parménion.

Son front se plissa ensuite, le Sénéchal eu l'air affligé et il tourna sa tête à la peau froissée vers les Primogènes.

"Visiblement tout le monde était au courant que la sécurité était défectueuse et personne n'a rien fait pour rectifié la chose... Pourtant certains semble avoir de nombreuses solutions à proposer.
Je parle de nommer un gardien et l'on m'accuse de vouloir l'imposer.
Je crois que je ne suis pas le plus mauvais élève pour la construction d'une base saine de collaboration efficace et fructueuse. A ce propos je tiens à m'excuser je ne voulais pas vous froisser ou être impoli Monsieur Romanoff. Au contraire je ne voulais en aucun cas déranger l'ordre de la réunion."

Il fit une longue pose, mais ne laissa pas le temps à Dimitri de croire que son tour était venue de prendre la parole.

"Je suis heureux que l'Elyséum portant le nom d'Anti chambre soit repris par les ventrues et non fermé. L'établissement et entre de bonnes mains.
J'approuve également la décision de stopper l'action du Gyphe le temps d'en choisir précisément les effets et de faire les...'réglages'.

Puisque nous en sommes aux bonnes idées, Nous sommes prêt à écouter vos proposition pour le futur fonctionnement de la ville."

Le tour de table continuait.

Rozenmilna prouvait une nouvelle fois ses talents d'oratrice en résumant chaque point évoqué avec justesse tout en apportant quelques précisions pertinentes.

Morgan et Jacques abondaient. Philippe, toujours légèrement en retrait, soulevait deux interrogations auxquelles le Brujah réagissait en hochant la tête.

Venait enfin l'intervention d'Aaron. Avant même qu'il ne commence à parler, Dimitri avait de nouveau une impression de déjà-vu à voir le sourire sur le visage du Toréador. Un discours qui n'était pas dénué de sens mais largement trop incisif, quelles que soient ses motivations, allant même jusqu'à porter des accusations.

Dimitri dodelinait imperceptiblement de la tête. La réaction de Parménion ne se faisait pas attendre. Le commentaire sur Villon retenait particulièrement son attention car tellement vraie mais il ne commentait évidemment pas.

Vivian s'excusait et il ne répondait que d'un signe de tête respectueux pour l'en remercier. Toujours aussi transparent il était facile de comprendre qu'il était déjà passé à autre chose après s'être exprimé et que les choses s'arrêtaient là. Il réagissait juste sur un détail.

" Je reviendrais juste sur l'aspect sécurité de notre sanctuaire. Un Prince avec un tel passé ne pourrait accepter de vivre dans une véritable passoire. Comme l'a souligné Mademoiselle de Sancy, les soucis que nous avons rencontrés sont plus à mettre sur le compte d'un manque d'organisation et d'automatismes que nous pouvons imputer à l'absence d'un Gardien et d'un Prévôt qui en général travaillent de concert pour diriger l'ensemble des opérations. C'est une chose qui m'a parue évidente la nuit dernière m'étant vu confier la sécurité de la soirée où tout s'est déroulé parfaitement une fois les instructions transmises. Revoir l'ensemble des protocoles me paraît de ce fait inéluctable, voir en inclure de nouveau."

Il marquait une pause très brève fixant Vivian. Il venait de lui offrir délibérément une occasion d'introduire Allister qui pourrait assurément collaborer à ce projet avec les futurs nominés. Une manière de prouver au Sénéchal qu'il n'était aucunement rancunier.

" Pour les propositions, j'ai déjà exposé la mienne un peu plus tôt. Concernant la délocalisation des refuges de clan. Je crois avoir déjà exposé cette idée en votre présence auparavant."

Il terminait en inclinant légèrement la tête pour céder la parole à la Ventrue qui avait forcément quelque chose à dire.

*Et encore un nouveau tour de table que Rozen écouta non sans une certaine impatience. On pouvait noter qu'elle fixa particulièrement le môme, cela sembler être sans rapport avec ses paroles pourtant.
Aaron Zilberman s'exprima. Semblable a un suricate, le dos de la ventrue se redresser de plus en plus à chaque fois qu'il finissait une phrase.
Rozen ne souvient plus très bien que de ce qu'elle avait dit lors de la petite discutions entre, Balthazar le Prince et elle-même, si ce n'est qu’elle avait dû être aussi insolente que ce que le toréador leur offre là.
Ce dernier semblait tenir de source sûr que le commando était dans les nominé de la catégorie "gardien". Prévôt pourquoi pas du peu qu'elle en avait vue, mais gardien ?

Elle ferma les yeux quelque centième de seconde, prête à réagir... Elle n'en fit rien.

La jeune ventrue avait dû serrer les dents et tout faire pour prouver son utilité à la praxis après fiasco de l'opération "dress-code". Alors non elle ne dirait rien. Elle sera sa pierre dans sa main sourire aux lèvres en attendant que le Prince réagisse. À Aaron de goûter les joies du pilori seul. Il l'avait laissé seule, elle le laisserait seul. le compteur était maintenant à zéro.

Et la sentence ne se fit pas attendre. Et petit frétillement de la cage thoracique de la poupée trahissez un "fuhuhu" silencieux.

Quant au papier, elle ne le cacha pas à ses voisins.*

Pour être tout à fait exact, je n'étais pas aux courants que la sécurité était défectueuse, mais lorsque nous avons eu des ennuis il ne m'a pas été difficile de réaliser pourquoi.

Je ne connais pas tous les caïnites du fief, et de ce que je connais je n'en vois aucun qui serait capable de tenir le devoir d'un gardien, ou bien de vouloir le faire. Et ce même chez les toréadors.

Estimé sénéchal, avec tout le respect qui vous aient dû : si cette histoire de proposition du Démolisseur à ce poste s'avère exacte, j'ai le regret de vous faire part de mon inquiétude. En raison d'une conversation que j'ai eue avec lui peu avant de venir à la réunion.
Je ne dirais rien de plus à ce sujet et n'interviendrai pas plus les décisions qui seront prises.

Je n'ai pas d'idées pertinentes à ajouter pour améliorer le fonctionnement du territoire.

*Rozen se leva, sans pour autant bouger de sa place.*

J'aimerais m'exprimer sur la trêve et la situation générale avec le Sabbat.
Actuellement cette secte infâmes faites de lâches incultes se comporte de manière arrogante. Chaque fois que je pose un œil sur la carte de paris, celle de la répartition de nos territoires, je vois le quartier sabbat. C'est un cancer, et si on ne récupère pas tôt au tard le quartier mont-martre, il se développera

Jusqu'à présent j'ai toujours vu le sabbat d'Europe de l'ouest comme un rhume. des meutes violentent et débile, qui attaque périodiquement et disparaisse.

*Rozen passa son regard sur ce dont elle savait qu'ils étaient ancien.*

C'est probablement dû à ma jeunesse et je reconnais que je les ai sous-estimé. Hors le fait qu'ils ont accepté le pacte m'ont appris plusieurs choses sur eux. Ils sont dirigés par une personne intelligente, et donc potentiellement dangereuse. Une bande nomade lambda n'aura pas accepté malgré la situation.
De plus ils auraient pu tout simplement fuir. Tout porte à croire qu'ils ont pourtant encore là. Nous devons en plus à leur leader une arrogante provocation puisqu'ils ont réussi à détourner le glyphe dont nous débattons tant.
Sans entrer dans les détails, ils sont donc alliés ou en contact avec de potentiels traîtres. Faisant double jeux vis-à-vis de ce pacte.
Ils nous prennent clairement pour des idiots et des faibles. Très bien laissons leur le croire.
Et enfin dernier détail qui a son importance, Ahuizotl nous a prouvé qu'il était puissant, ou bien préparé vu ce qu'ils lui ont fait.

*Ça c'était pour poser les base.*

Ils ont un leader intelligent, sont puissants, et ne comptent pas partir.
Jusqu’à présent ils ont mené cette guerre sur le terrain de violence, mais il faut nous préparer à une guerre avec les pions également. Depuis quelques semaines la violence ne cesse de montée à Paris. J'ai pu voir des rachats d'entreprises et des explosions louches. De plus il y aura bientôt des élections.
Si nous resserrons pas nos griffes sur la politique humaine et les institutions, Ils ne tarderont pas à faire de la Paris des mortels une ville favorable à leur influence. Et je suis certaine qu'ils ont déjà commencée.
Pour le moment je suggère de faire élire un maire qui nous serait favorable dans notre entreprise.

*Rozen fit un signe de tête pour dire qu'elle avait fini et se rassied.*

*Il faut que j'évite de trop donner mon avis sur le sabbat, je vais donc me concentrer sur le poste de primogène. Il faut faire bonne figure comme on dit. Par contre pas question qu'on admette encore un étranger à un poste de pouvoir.*

Jacques prit le temps de la réflexion, laissant Madame de Sancy faire un long discours, mais très juste, et très censé. Puisque personne ne semblait vouloir prendre la parole. Jacques ouvrit la bouche à nouveau.

"Dû à ma relative jeunesse, je n'ai guerre l'habitude d'affronter nos adversaire. Mais j'ai eu l'occasion dans ma vie de mortel d'approcher des groupes d'extrémistes. Et il est extrèmement difficile voire impossible de les éradiquer complètement. Par contre on devrait pouvoir les contenir en menant des actions ponctuelles, comme certains l'ont déjà fait, mais sans soutien et donc avec des résultats désastreux.

J'aimerais revenir un instant sur le poste de gardien de l'Elyseum. Je ne voudrais pas paraître dénigre le Démolisseur ni son clan d'ailleurs. Mais ne serait-il pas plus judicieux de choisir un vampire, disons plus ancien sur la ville, et que la grande majorité des habitants de la Praxis parisienne connaissent. Personnellement, je proposerais la candidature de Monsieur Dimitri. En effet, il a à coeur les problèmes de sécurité de notre ville, tout les résidents de la ville ou presque le connaisse. Et en plus il est le primogène d'un clan, qui a la réputation de produire des spécimens de grande sagesse et de grande combativité."

Jacques arrêta là son discours, mais avait déjà en tête une idée pour le cas où on lui demanderait pourquoi il ne mettait pas plus son clan en avant.

*Aie ça doit piquer* pensa Morgan quand Parménion répondit à Aaron. Mais même si le ton ne s'y prêtait pas, il y avait néanmoins des vérités. Balthazar était un piètre gardien, et le démolisseur, bien que poli et ex-militaire, ne ferait pas l'affaire.

Finalement, d'Arcy s'il se réveillait un jour, était celui qui avait eu la plus belle stature pour le poste.

Il écouta ensuite tout le monde...

Vint le tour de Jacques. *quel suce boule celui là* pensa le Tremere, en le regardant d'un oeil dédaigneux.

Il prit ensuite la parole.

- Pour ce qui concerne mon clan, il nous sera difficile de changer de refuge, ou même de le rapprocher. Bien que le sabbat tape à nos portes, que ce dernier ait déjà frapper en notre sein...

Il regarda Rozenmilna, elle comprenait sans doute ce que l'enquête que lui avait confié le prince voulait dire, et ce qu'elle avait trouvé, impliquait l'un des siens, qu'il soit ex-régent ou magus prime.

- Je désactiverais le glyphe et le couperait de sa source après la reunion.

*quoi que je puis le faire pendant que les autres parlent... sans qu'ils le sachent.*

Ainsi il y avait un candidat pour le poste de Prévôt. Le pseudo-enfant espéra qu'il ne serait pas nommé quand les poules redeviendraient des raptors.
Le tacle de sa Majesté sur la Rose était original...

Philippe continuait à se concentrer de toutes ses forces. Mais il commençait à fatiguer.
Malgré lui, certains sons s'éloignaient, les choses étaient moins claires. Il remarqua tout de même le regard de la Ventrue, mais continua de se concentrer sur ceux qui parlaient.
Sauf le Sénéchal, parce qu'il était vraiment trop dégueu.

Mais cette histoire de trêve avec le Sabbat était intéressante. Et de guéguerre via les mortels aussi. Même si, franchement, son Clan n'était vraiment pas concerné.

Il n'avait pas grand-chose à rajouter, aussi, il se contenta de :

- Si le Sabbat est en contact avec de potentiels traîtres de chez nous, pourquoi ne pas en faire autant ?

On allait probablement lui répondre que c'était déjà fait, mais il était augure, pas devin. Autant dire les choses.

Toréador

Aaron ne cillas pas une seconde lors des interventions précédentes. Le discourt de Rozen, lui tira par contre un petit sourire fugace et discret.
Lorsque ce fut son tour de parler, son éternel sourire disparue, alors que d'une façon théâtrale il fit semblant d'ôter un masque et de le poser sur la table.
Puis, il porta son regard vers Parménion.
-"Villon as en effet disparu et vous êtes sans conteste et sans ambiguïté le Prince de Paris. C'est bien pour cela que je fait si à cœur mon travail, peut-être la forme fut en effet trop incisive, ma nature sanguine me prédisposant à être passionné et vous vous en êtes offusqué, soit, vous me remettez à ma place comme il se doit, c'est là votre devoir.
Le mien, quand à lui est en partie de vous conseiller et de préparer des discours, voir des attaques qu’ailleurs qu'a cette table ne seront pas ou peu présentées à votre visage, mais pourtant présentes et pouvant faire ou défaire un règne.

Vous pouvez en effet me considérer comme lâche et totalement ignorer mes paroles, ce seras là votre choix. Mais je ne suis pas ici pour vous courtiser ou vous brosser dans le sens du poil, mais bel et bien là pour que votre règne soit éclatant, plus encore que celui que vous pensez hanter mes rêves par son retour hypothétique.

Seulement les fait sont là, sans que je ne reproche ou n’interprète plus avant, laissez moi vous les présenter :
-Quelle-que soit la raison, vous avez précédemment nommé Balthazard et Fey à des postes important, cette nuit, peut être vous apercevez vous que ce choix fut plus que contesté et comme vous l'avez souligné je fut assez prompt à m'exprimer sur le sujet à travers la Harpie, en effet, chose qui ne serait jamais arrivée si vous aviez consulté votre primogéna préalablement. C'était là votre choix et droit de prince, tout comme j’usai de mon choix et droit de membre de la cour de Paris.
Si c'est pour cette seule raison que vous me désavouez d'avance en tant que Gardien, soit.

-Dernièrement, vous faites venir un homme de confiance à vous sur Paris pour être Sénéchal, vu à quel point celui-ci est consciencieux sur le domaine de la sécurité et semble s’être brillamment renseignée auprès de ceux qui étaient le plus aptes à lui répondre et ayant un grande connaissance du terrain, je me doute qu'il possède bien des qualités..."

Six secondes sans sarcasme semblait au dessus des forces du Toréador.

"...Le lien de lui à vous et inversement est connu, tout comme son lien au Démolisseur, qui lui-même s'en est vanté auprès de la Harpie.

Donc connaissant le premier point et le second, la question, si comme je l'ai supposé le Sénéchal souhaite placer son pion sur un poste de pouvoir, est :
La cour ne vas t'elle pas penser que le prince tente de monopoliser ou bloquer ces deux places, quitte à y mettre n'importe qui pourvu qu'il le contrôle?

Notez que ce n'est pas une mauvaise idée en soit, mais c'est actuellement bien trop visible pour ne pas vous porter préjudice.
Alors en effet mon ton et mon discourt sont parfois très, voir carrément limites, mais à aucun instant je n'ai ne serais-ce que sous-entendu que vous êtes un mauvais Prince, ni même que je vous préférez Villon. Car je ne pense ni l'un ni l'autre.
Même s'il m'arrive de contester vos choix, ce qui est mon travail.

Je ne fait que mettre en garde face à des probabilités qui pourrait entacher votre règne et donc par extension Paris; et si pour cela je dois vous écorcher un peut et en subir les conséquences, alors soit."

Puis il se tourna vers Vivian, se demandant si celui-ci faisait exprès d’être aussi mauvais en éloquence pour être sous-estimé à l'avenir.

-"Il est toujours très facile de crier au loup lorsque celui-ci est déjà en ville.

Comme d'autre vous l'on dis, ces problèmes de sécurité ne sont devenus évidents que dernièrement, personne n'avait de raison de vérifier vu qu'il y avait, il y as encore peut un gardien. Qui aurais pus penser qu'il n'aurais pas fait son travail puisque le prince l'avait nommé directement?
..Tout comme vous."

Il s’enfonça dans son siège et observa le reste de se congénères.
-"Donc avant de me taire et de subir les conséquences de mes paroles;
Faute de mieux et ayant reçu l'invitation à ne pas me présenter à se poste, je pense aussi que Monsieur Romanoff ferais un bon gardien.
Il vas nous falloir organiser l'installation des refuges "secondaires" des clans, vu qu'il est question des terres de mon clan, j'imagine que ceci se fera avec le représentant de chaque clans intéressé et moi même, en présence du Prince et/ou de son représentant.
En ce qui concerne L'anti-chambre, pourquoi laisser un service de sécurité aussi lourd que le nécessite un Elyseum alors que celui-ci est déserté des nôtres?

Sachant que par dessus le marché, cela nous fait en temps de guerre un point à mettre sous haute surveillance de plus.

J'insiste, mais ne serais-ce pas plus sage de simplement en faire LA boite de nuit parisienne où les mortel déverseront leur richesses, sans pour autant nous encombrer d'un Elyseum vide et inutile?"

Alors en geste inverse à son premier, il mima la remise de son masque, signifiant la fin du festival.

Parménion assez étrangement, vu les attaques à demi-dissimulées du toreador, restait d'un calme que certains qualifierait d'olympien. Il écoutait tout ce que les gens avaient à dire, se contentant de fixer l'assemblée du regard. Acquiesçant aux uns ou aux autres suivant les remarques.

Quand son tour fut venu de reprendre la parole, il ne se priva pas.

- En ce qui concerne le Sabbat, je suis d'accord avec vous tous. L'avertissement que constitue le cas de Azuithotl, ainsi que les diverses sonnettes d'alarmes qui ont été tirées méritent toute mon attention. Comme certains le savent sans doute, la chef de file de nos ennemis est entrée en contact avec moi, et elle a eu des entrevues avec l'un des nôtres. Certains autour de cette table sont au courant. Il est clair que je ne négocierais jamais avec le sabbat quel-qu’en soit la raison. Nous sommes juste en train de les sonder, pour évaluer ce qu'ils veulent, les moyens qu'ils possèdent et leur nombre afin de les éradiquer au plus vite.

Après tout le renseignement et l'ingérence sont les deux armes de la guerre moderne.

Il se tournait vers Aaron.

- Pour ce qui est des choix de tel ou tel Elysium, cela me regarde monsieur Zilberman, les troupes qui le surveille sont les miennes et elles ne sont pas nombreuses. Sa partie humaine rapporte énormément d'argent et s'autosuffit à elle-même. Que vous n'aimiez pas Balthazar soit un fait, mais que vous ne voulez pas aller dans cet Elysium, bien qu'il n'y soit plus, est un autre fait.

Le temps est venu pour moi de me tenir à une autre décision que j'ai prise, sans l'avoir encore appliquée. Je comptais l'annoncer autrement et surtout je laissais une chance à l'ancien clan qui régnait sur Paris et la France.

Monsieur Zilberman, vu les comportements passés et présents des Toreadors sur Paris, entre le sabbatique infiltré, la sethite, et l'archéologue corrompue et j'en passe, et vos insinuations. Je vous démets de vos fonctions de primogène. Et jusqu'à nouvel ordre, il n'y aura pas de primogene Toreador à Paris, vos anciens en seront avertis.

Veuillez quitter la salle dés maintenant.

Parménion se posa dans son fauteuil, sa décision n'appelait aucune contestation possible... Et attendit que Aaron quitte la salle.

- Monsieur Delcroix, tant que j'y suis. Le conseil m'a rappelé à l'ordre concernant votre présence ici parmi les primogènes. Je me dois de vous destituer également contraint et forcé. Non pas que nous ne voulons pas entendre ce que les gangrels ont à dire... Mais... Nous saurons vous consulter tout de même, votre fidélité envers la camarilla, pour ce qui est de votre cas, ne faisant aucun doute. Aussi vous pouvez rester jusqu'à la fin de cette reunion.

J'ai également choisi de ne pas donner de siège aux nosfératus après m'en être concerté avec le sénéchal, ici présent, le temps qu'ils soient plus nombreux.

Toréador

Spoiler:

Aaron se leva, il ne fallut que peut de temps pour que la surprise dans ses yeux laisse place à une réflexion et que son sourire réapparaisse.
Il pris ses affaire, salua poliment l'attablée sans exception et sortit en direction du petit Salon.

Vivian prit des notes mentale de tout se qui se disait. Il avait une mémoire extraordinaire c'était facile pour lui de tout retenir. Tel une éponge il ingurgitait les informations les remarques et les attaques.
Son activité favorite.
Il ne fut pas surprise que Parménion face quitter la salle à Aaron, c'était ce qu'il y avait de mieux à faire. Si son tour de table avait été avant le prince il l'aurait fait d'une façon similaire.
Dommage pour lui, ce Toréador avait de bonnes idées, mais une manière très ingrate de les exprimer.

Le dirigeant de la ville était resté lucide, il avait fait un bon bilan. Qu'avait il a ajouter , pas grand chose.
Certains Primogènes étaient resté accroché à l'idée qu'en temps que Sénéchal et "amis" du Démolisseur il voulait placer celui ci au poste de Gardien. Visiblement ce dernier était déjà grillé, considéré comme non apte par tous.
Il répondit au salut d'Aaron et pris la parole après Parménion comme si tout était normal. Inutile de s'attarder sur un problème réglé. il glissa cependant un regard à Jacques pour connaitre sa réaction à l'annonce de sa défection et lui signifier son soutient.

"Je n'ai rien contre monsieur Romanoff qui présente un dossier exemplaire, mais il est déjà Primogène. Voulons nous vraiment multiplier les casquettes sur les têtes des Primogènes ? Et vous êtes vous au moins intéressé par une responsabilité supplémentaire."

Il marqua une pose en regardant Dimitri, puis se recula dans son siège et ne repris pas la parole. Il posa son regard sur la vampire au visage de poupée. Cette dernière remarque la concernait aussi et il attendait également une réponse de sa part concernant Alister.
Avez il hésité à dire autre chose ?

Le tour continuait.

Dimitri restait attentif au discours de chacun. Il prenait bonne note de tout ce qui en ressortait regardant chacun de ses interlocuteurs tour à tour.Une bonne analyse de la situation dans son ensemble de la part de Rozenmilna et à laquelle il apporterait sa contribution quand reviendrait son tour à l'instar de Philippe.

Morgan faisait une remarque qu'il accueillait d'un léger signe de tête pour faire comprendre qu'elle était enregistrée. Il avait naïvement pensé que leur lieu de réunion importait peu du moment que le Trémère avait le total contrôle du glyphe.

La proposition de Jacques et Aaron le concernant avait clairement surpris le Brujah qui avait un haussement de sourcils significatif. Autant cette proposition était inattendue, autant les propos du Toréador l'étaient beaucoup moins. Une fois de plus ses intentions étaient louables mais la manière était catastrophique et sa cible trop «grande» pour lui.

Il n'aimait guère les accusations gratuites mais ne disait rien, le Prince était à même de se défendre seul et sa réaction ne se faisait pas attendre. Le couperet tombait de manière cinglante. L'éviction de deux Primogènes du conseil. Une sentance lourde qui marquerait probablement les esprits mais qui ne l'étonnait que moyennement.

Un regard et un salut pour la Rose qui quittait la salle après y avoir été «inviter» puis c'est en direction de Vivian qu'il tournait la tête pour répondre.

" Bien que vous m'honoriez par tant de considération, je n'ai ni attrait pour le rôle de Gardien ni le profil nécessaire."

La patience n'avait jamais été son point fort alors s'imaginer dans le rôle de celui qui reçoit et écoute des conneries à longueur de journée lui tirait un sourire.

" J'aimerais revenir sur le Sabbat. Mademoiselle de Sancy a justement fait remarquer que leurs méthodes sont différentes dans leur approche à Paris et il me semble aussi capital de reprendre la main sur les institutions humaines à l'approche des élections. La violence dans certains quartiers ne cessent de grandir et il est fort probable que leur candidat s'en servira comme argument. J'aimerais savoir à quel point nous avons le contrôle de la police pour éventuellement monter quelques descentes afin d'inverser la tendance grandissante d'insécurité que nous pourrions mettre au crédit de notre favori dans la course à la Mairie.

Cela fait trop longtemps qu'ils ont les coudées franches à cause de la situation délicate de la Praxis jusqu'à présent. Il est temps de renverser la vapeur et frapper à notre tour. Cette trêve n'est qu'une illusion, à nous d'en profiter comme ils l'ont faits jusque là."

Il terminait comme toujours en inclinant légèrement la tête.

*Le portable vibra, hélas on ne regarde pas ses messages en pleine réunion. Surtout quand elle est aussi intéressante.*

**Je n'y crois, il balance même pas a demi-mot que les fautes de Balthazar sont celle du Prince...Fuhuhuhu ! Goûte au même poison que moi…**

*Puis ce fut au Prince de s’exprimer*

**Fais-lui ce que tu m'as faits! Fais-lui ce que tu m'as faits! Fais-lui ce que tu m'as faits! Fais-lui ce que tu m'as faits! Fais-lui ce que tu m'as faits! Fais-lui ce que tu m'as faits! Fais-lui ce que tu m'as faits! Fais-lui ce que tu m'as faits! Fais-lui ce que tu m'as faits! **

*Non le Prince fut physiquement plus calme, la sentence par contre fit redescendre sur terre la poupée, l’éloignant définitivement de tout plaisir à voir quelque’un subir une punition semblable a la sienne et de son désir de vengeance. Le tranchant de la guillotine avait coupé aux Toréadors leur tête.
Une telle sentence sur une praxis et rare et lourde de sens. Si Rozenmilna fut était à la place de l’ex-primogéne son âme aurait balancé entre rancunes, frustrations et entre la terrible excitation qu’offrait la situation. Les roses avaient touché le fond. Tout était à refaire, tout était à jouer.
Lorsque Aaron se trouva à son niveau sur le chemin du départ, Rozen fit claquer sa pierre contre la table. Elle n’en voulait plus à Aaron Zlberman glissant par la même occasion à voix basse :*

C’était il y a 5 nuits qu’il fallait faire votre numéro…

*Zilberman : rayé temporairement du livre des rancunes... Il restait Balthazar, Fey, D’Arcy et surtout Kaoum et sa catin.

Dimitri Romanoff gardien, dès que ce mot prononçait par le gangrel arriva aux oreilles de la poupée, un sourire amusé ne l’avait pas quitté jusqu'à son tour de parole, et ce malgré les échanges entre Aaron et Parménion.
Lui qui détestait venir tailler à quatre épingles et qui est bien trop honnête pour ce poste.*

Monsieur Romanoff ne peut être gardien. Ne confondons pas politesse et étiquette.

*Puis il était temps qu’elle fasse sa ventrue.*

Alors ça y ? il suffit qu’un Brujah dise bonjour et s’abstienne de tout casser en beuglant pour qu’il devienne un mètre-étalon de vertu à placer comme gardien des traditions. Je ne savais pas que l’exigence était tombée si basse.

*Elle savait pertinemment que son ami ne se vexerait pas. De plus elle avait beau être proche d’un Brujah pour la deuxième fois de sa non-vie, cela restait un clan qu’elle supportait mal et qui ne lui attirer que des ennuis*

Même en faisant fi de tout cela, Le primogéne Brujah nous sera bien plus utile sur les champs de bataille ou dans une moindre mesure tout ce qui nécessitera une action musclée. D’après mon rapport sur la bataille du panthéon, les vampires capables de combattre correctement sont trop peu nombreux pour gâcher leur potentiel de la sorte.

*Il était de répondre au sénéchal, d’apporter une précision à Philippe de rebondir sur les casquettes, d’une seule flèche.*

Quitte à occuper un poste vacant, notre Primogéne Brujah serait plus à l’aise en tant que Sheriff, ou prévôt comme on dis sur le fief français, je crois savoir de toute manière qu’il ne désire pas non plus cette charge. De plus,

*Petite pause, effet dramatique.*

Je suis la personne dont fait référence le Prince, celle en test pour cette haute responsabilité. Monsieur Merle, même si je n’ai pas encore prouvé ma valeur, je serais ravie de vous écouter et de vous aider.

*Rozen regarda le papier une seconde fois.*

À ce sujet également, le démolisseur m’a interpellé pour demander l’autorisation d’accéder aux pièces à conviction concernant la tentative d’intrusion. Dispenser d’un tel laissez-passer m'a paru précipité pour la simple raison que tant que le test n'est pas terminé, je ne peux avoir un tel droit. Si ça ne tenait qu’à moi, je ne verrais aucune raison de lui refuser de voir ces pièces à conviction vue la confiance dont vous l’honorez sénéchal.

*Le soisie de Max Schreck avait sa réponse.*

J’aimerais ajouter une dernière chose. En Indochine les pécheurs du fleuve Rouge me disaient souvent qu’ils préfèrent être a deux sur barque solide que chacun sur des barques mal entretenues.
J’ai cru lire dans les chroniques un article appeler « la fin du cumul des mandats ». Une interdiction datant d’un climat politique révolue. Si par le plus grand des honneurs j’étais choisi pour être Prévôt, il serait dommage que cela me prive d'être la voix de mon clan.
Il m’est tout à fait possible de garder mon clan dans la main gauche et la justice de la praxis dans celle de droite. *Mimant les gestes en fermant chaque poing au moment où elle l'annonce.* Et pour une raison plus tristement pragmatique, qui résonne chez bien d'autres clans, personne d’autre chez les roys n’est en mesure assurer le titre de primogène.

*Elle aurait pu s’arrêter là mais elle continua, le visage de poupée fit place à sont vrais visages, plus passionner et sincère. Un regard plus profond brûlant de ténacité. Le même qu'on troue chez les boxeurs qui se relève sans cesse.*

Je sais pertinemment ce qui a été penser de moi quand je suis arrivé à ce poste. Une originale aux cheveux bleus pour remplacer les brillants Estacado et D’Arcy, une déception. Je sais que je n’ai pas toujours été la hauteur et que provoquer Balthazar à faire une faute fasse à vous Prince était une manœuvre discutable.
Cependant je suis resté à cette place plus longtemps que mes prédécesseurs si prestigieux, les roys parisiens me font confiance et j’ai même reçu celle de Nieves Navaro, prince de Milan. J’ai marché à travers toutes les dernières épreuves à vos côtés et pense avoir prouvé que malgré mon âge j’avais ma place sur le siège de primogéne.

*Rozenmilna se sentait légère et se tut enfin, elle regrettait de s’être emballé défendant un poste que personne n’avait mis en danger, se demandant quel diable lui avait pris. La ventrue n’avait pas réalisée une chose, elle c’était mis, depuis un moment maintenant, inconsciemment en rivalité avec le palmarès de Lou Boniface, qui a peu près de son âge était arrivé à des sommets impensables.*

*Et bien voilà, mon "règne" n'aura duré très longtemps. Je pense avoir le record de la Camarilla à ce sujet là. Mais quelque part ça me rend service. J'aurais plus besoin de m'expliquer sur les différences entre les positions au sein du clan et celles au sein de la Camarilla. Je note tout de même qu'il n'a pas viré Julien. Ce qui révèle quelque chose d'intéressant. Pauvre Monsieur Zimmerman, ce n'est pas entièrement sa faute tout de même. Décidément, quelque soit l'endroit où l'on se trouve, les gens qui ont du pouvoir font toujours les mêmes erreurs. Enfin ce n'est plus mon problème désormais. Je vais pouvoir me consacrer à certaines autres choses, comme mon développement personnel, et ma sécurité aussi. Pas question que je fasse confiance à qui que ce soit dans cette ville pour ça.*

Jacques resta silencieux un moment, écoutant une nouvelle fois tout ce que les autres avaient à dire. Ce qui au final pouvait se résumer en quelques mots, mais qui restait très instructif pour le jeune gangrel. Le jeune homme pensait toujours que Dimitri aurait fait un bien meilleur gardien que le Démolisseur, mais il n'était plus en position de faire quoi que ce soit à ce sujet là, ni sur les autres d'ailleurs. Il était temps maintenant d'adresser quelques mots de remerciement au Prince. Mais le gangrel n'avait pas la mémoire. Il se souviendrait longtemps de ce qu'il s'était passé ce soir.

*Au moins, je sais sur qui je peux compter. Pas un seul d'entre eux n'a ouvert la bouche, pour me défendre, ou prendre la défense de monsieur Zimmerman. Je ne puis compter sur les miens non plus. Deux sont toujours par monts et par vaux. Quand au deux autres, ils tiennent plus de...enfin je peux pas compter sur eux non plus. En plus, Ahuizolt va vouloir de nouveau tout diriger. Toute façon, il n'est pas mon chef de meute. D'ailleurs, je me demande, si une seule meute existe sur la ville.*

Il prit enfin la parole, mais n'avait pas l'intention de faire long.

"Je remercie votre Majesté de me permettre d'assister à la fin de la réunion."

Quel coup de semonce venait de percuter le primogène Toreador... A cet instant Morgan n'enviait pas sa place. Comme un malheur n'arrivait jamais seul, les nosfératus et les Gangrels se voyaient aussi destitués... Il se demandait s'il devait se considérait comme proche de la royauté, vu que son poste avait été conservé??...

Il reprit de la contenance quand vint son tour.

- Majesté. Le clan Tremere n'a rien à redire à vos décisions. J'aurais à titre personnel fait la même chose que vous. Soyez assuré de mon soutien.

Il sentit son téléphone vibrer, jetant un coup d'oeil rapide.

- Un de mes tremeres, monsieur Kassler, vient à l'instant de m'informer de ses recherches sur le Baali... Ou plutôt dans l'antre du Baali. Après avoir étudié tous les documents, avoir accompli ce qu'il devait accomplir, il est sûr à 100% qu'il n'y aura plus de problème avec le démon ou son engeance.

- Monsieur De Lestrain, Monsieur Delcroix... Je vous remercie à mon tour. Merci également pour le renseignement sur l'engeance du démon.

Parménion posa ensuite ses yeux sur Rozenmilna.

- Madame de Sancy, je ne peux que vous confirmez mon plaisir de vous savoir dans le conseil de notre royaume. Bien que notre relation ait été un peu tendue à certain moment, nous ne reviendrons pas dessus.

Il faisait allusion à leur estocade dans l'Elysium, mais de l'eau avait coulé sous les ponts et la ventrue avait su faire pardonner son impertinence.

- Je vous autorise à prendre la décision qui convient concernant l'accès aux pièces que le démolisseur souhaite compulser. Pour en revenir aux refuges, nous pourrions peut être dans un premier temps tester l'idée de Dimitri, voir quels avantages nous pourrions tirer à mettre les refuges proches du Louvre. A défaut, nous pourrions faire des salons dans le style des clubs huppés parisiens.

La bombe était tombée : l'éjection de Zilbermann, de Delcroix, et de Venise. Sous le prétexte que les Nosfe n'étaient pas assez nombreux... Quelle blague ! Le Vivian allait surtout être Sénéchal ET Primogène.
Philippe en oublia presque la chape désagréable qui l'étouffait et le perturbait. Il ne manqua toutefois pas de saluer Aaron lors de son départ, et d'écouter attentivement ceux qui prenaient la parole après Parménion.

De toute façon, pour ce que le Prince faisait des avis qu'il recevait, il aurait pu virer l'entièreté du Primogénat, ça n'aurait pas changé grand-chose.
D'ailleurs, personne ne s'y était trompé, ne mouftant pas sur les trois renvois dont certains étaient pourtant si absurdes qu'ils prêtaient carrément à rire...

A l'invite de de Sancy, annonçant son poste de... comment pouvait-on dire ? Prévôt-stagiaire ? En période d'essai ? Il inclina la tête pour montrer que ses mots n'étaient pas tombés dans l'oreille d'un sourd.

D'après l'excuse bidon avancée pour les Nosferatus, il aurait dû se faire virer aussi, et ne se faisait pas d'illusion sur les raisons, ou plutôt la raison qui lui permettait de rester parmi les Primogènes. Pourtant, cela aurait pu être tout comme, vu qu'on lui sautait son tour de table sans vergogne.
Ce qui ne l'empêcha pas de prendre quand même la parole aussi paisiblement que d'habitude.

- Il est dommage qu'on ne puisse prendre officiellement en compte la parole des Gangrels. Leur clan a certes quitté la Camarilla, mais nombre de ses membres restent concernés et fidèles. Particulièrement ici, à Paris, où l'un d'eux est rien de moins que notre Fléau...

Et pour ne pas parler dans le vide, vu que sa Majesté avait juste daigné annoncer une décision déjà prise, et en plus potentiellement dictée par de l'huile lourde, il enchaîna :

- Qu'en sera-t-il des domaines des clans n'ayant plus de Primogène ? Vont-ils perdurer, et si oui, à la charge de qui ?
Leurs membres devront-ils se tourner vers d'autres clans, notamment en ce qui concerne leur droit de chasse...?

C'était bien beau d'exclure des représentants de clans, mais chacun surveillait son domaine, particulièrement contre le Sabbat dont on avait fait si grand cas voici cinq minutes. On ne pouvait pas les virer et exiger qu'ils continuent de tenir leurs terres en échange de... ben, juste fermer leur bouche.

Il n'avais en aucun cas appuyé la candidature de Dimitri mais les réactions , surtout celles de Rozenmilla, le firent sourire ouvertement. Le problème était réglé de toute façon.

"Monsieur Romanoff vous avez raison, il faut que la camarilla ai une carte majeur à placer à la mairie, mais il me semble que le prince en a déjà mise une en jeu. "

Vivian tourna sa face décomposé vers la ventrue. Elle avait les crocs et défendait bec et ongle son poste de Primogène et de préposé au poste de prévot... Le démolisseur n'avait plus qu'à prendre un tiqué.

"Il me semblait normal de vous demander vue qu'il s'agit de votre enquête, que vous soyez ou non prévot. De plus je voulez m'assurez que vous n'aviez pas besoin de ces pièces. J'ai déjà informé le Démoliseur qu'il avait le feu vert, il vous fera parvenir sans délai les résultats de cette démarche."

Puis il s'adressa à Jacques de sa voix toujours aussi lente.

"Monsieur Delcroix. En temps que Sénéchal permettez moi de vous propose d'être votre voix lors des réunions, car même si vous ne pouvez plus y assister vous resterez sans doute le représentant de votre clan. Tout comme vous les Nosfératus ont l'habitude d'être considéré comme un clan mineur, voir inférieur. Je ne peux que comprendre ce qu'il vous arrive."

Il posa son regard sur le petit primogène, oui il avait l'esprit vif malgré sa frêle apparence. Ceci n'avais pas fait l'ombre d'un doute pour Vivian, sinon comment un être de cet sorte pourrait il avoir obtenue ce poste.

"Je parlerais pour mon clan concernant le problème que vous soulevez très justement. Même lorsqu'un primogène pouvait siéger à cette table, le clan Nosfératus n'assurait pas la sécurité des sous sols de la ville. La découverte de la plaque du tristement célèbre Boubanos en est la preuve. A trois nous ne pouvons décemment pas affirmer pouvoir en reprendre parfaitement le contrôle.

Il existe sept domaines si on exclue celui qu’occupe malheureusement le sabbat et 4 clans sont représentés au Primogène.

Je propose ceci : Sur la base du volontariat, en adéquation avec leurs capacités, les clan représentés pourront prendre en charge les domaines délaissé. Le droit de chasse sera maintenue pour les clans non représenté sur leur ancien domaine en échange d'un soutient physique et/ou logistique au maintient de la sécurité.
Seulement 3 clans peuvent clairement prétendre à un volontariat et 3 domaines sont à pourvoir.
La chance veux qu'ils s'agit de localisation centrale pour deux d'entre eux, la Cours et la Torche. Ils sont donc tout trois attenant à l'ensemble des trois domaines pouvant être appelé à s’agrandir.

Pour finir je me permet d'émettre une idée, mais aillant raté le début du débat à ce sujet veuillez m'excusez si elle a déjà été abordé. Pourquoi ne pas mettre à disposition des salles ou appartements aux clan ici même au seins du Louvre ? Nous ne pourrions mieux centraliser la chose et en assurer la sécurité."

Comme après chaque longues prise de parole le vieux Nosfératus parue épuisé par son intervention lorsqu'il se renfonça dans son fauteuil prêt à écouter les réactions à ses propositions.

Dimitri suivait la suite de la discussion sans avoir de réaction particulière hormis un petit un léger signe de tête en direction de Jacques pour lui témoigner son soutien.

Morgan annonçait une nouvelle satisfaisante que le Brujah accueillît avec un sourire amusé.

* Victor... il faudra que j'arrive à lui parler un jour.*

Un petit hochement de tête accompagnait les paroles du Prince, notamment quand il s'adressait à Rozenmilna pour l'encenser.

C'est alors que son attention qui semblait s'érodait fût tout à coup stimulée par les interventions successives de Philippe et Vivian.

Il relevait la tête en direction du pseudo-enfant qui était loin d'être idiot. Il regrettait que sa participation se cantonne essentiellement à poser des questions, aussi intéressantes soient-elles. Une attitude qui ne le trompait pas et qu'il avait déjà pu observer lors d'une discussion avec le Malkavian par le passé.

Il se détournait après quelques secondes pour revenir sur l'ensemble des participants.

" Je suis contre cette proposition pour plusieurs raisons.

- Tout d'abord, je pense que les sentences annoncées cette nuit sont suffisamment lourdes. Leur retirer le contrôle de leur territoire ne serait qu'une sanction de plus qui cette fois serait à mon sens injustifié. Un sentiment qui ne pourrait être que source de tensions ne serait-ce que par territorialisme comme l'a judicieusement souligné Monsieur delcroix plus tôt.

- Ensuite, je parlerais d'unité. La nuit dernière, le Prince et Mademoiselle de Sancy on fait un discours éloquent à ce sujet. Tous autours de cette table ont oeuvré pour rendre cela possible et instaurer un tel système maintenant, où le droit de chasse serait en quelque sorte une «récompense» soyons honnête , irait à l'inverse de tout ce qui a été fait jusque-là."

Il marquait une pause le temps d'observer ses pairs puis reprenait en s'adressant cette fois directement à Parménion sans se dérober.

" Monsieur de la Rochère l'a souligné. Monsieur Delcroix restera probablement le représentant de son clan malgré tout. Je doute que les Toréadors se laissent aller à l'anarchie de leur côté et il est fort probable que Monsieur Zilberman reste en quelque sorte leur leader. Quand aux Nosfératus, ça me semble évident.Dans ce cas, pourquoi retirer à ces clans leur territoire ? Je pense qu'ils peuvent encore en assurer la charge. De toute manière, vous n'êtes pas sans connaître la situation dans votre royaume et nous ne serons jamais assez pour assurer la sécurité de domaines supplémentaire.

Pour ce qui est de la sécurité des territoires, usons des humains et de leurs institutions. Balthazar a été décrié mais on ne pourra jamais lui enlever qu'il avait compris ça quand il a pris les rênes de l'Antichambre.

Et comme vous le savez déjà, j'ai déjà pensé à une coterie pour répondre aux divers problèmes que nous rencontrerions."

Un fois ce point terminé il revenait sur le Sénéchal.

" Je crains que tous nous regroupés ne nous assurent pas une surveillance satisfaisante. C'est pourquoi j'ai proposé une délocalisation des refuges dans l'arrondissement tout autour du Louvre pour quadriller le quartier afin de couvrir une zone suffisante pour voir arriver nos ennemis avant qu'ils ne soient à nos portes. L'idée des salons me semble une idée parfaite nous offrant un lieu de réunion et d'éventuels refuges pour les nôtres."

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