Soirée d'inauguration et Hommage à Marion.

Tenue Rozen:

*Rozenmilna arriva accompagner du son provoqué par la niaque de sa démarche. Après une révérence soignée face à tous les autres convives, elle reprit son parcours regardant de part et d'autres de la pièce. le ton du deuil était donné dans la décoration.*

Gardien des traditions je vous salue, félicitation pour cette Élysée qui conviendra parfaitement au Prince. J'ai le doux espoir de m'entretenir avec vous si cette soirée vous en laisse le temps.

Dimitri, toujours un plaisir de vous voir. Vous me présenterez votre amie ?

Et aussi ce charmant messire d'Estirac, bonne nuitée à vous, plume des roses.

Un aussi grand gaillard, vous êtes monsieur le Forestier, nul doute possible, enchanté.

*Il parlait avec une femme dont la description la faisait penser à la femme sauvée le soir de son retour, la Sollers de retour en ville. mais elle n'était pas sûre.*

Pour ce qui ne me connaissance pas encore, je me nomme Rozenmilna de Sancy, primogène des Roys.

*Rozen ferma les yeux une courte poignée de secondes et s'avança de manière plus solennelle, vers quelque chose d'invisible, et fit une révérence dans le vide. La suite des paroles explique ce geste.*

Et bien sure je vous salue aussi chevalier du nom de Nitthael. Mes lèvres ne pourraient laisse s'échapper plus gros mensonge que dire que je vous appréciais. Cependant la destruction de l'un des nôtres et toujours bien triste. J'avais préparé quelque chose à lire pour vous mais je n'en ai pas la force. je bloquais sur un passage... "votre mort aura servi. servi..." servie à quoi ? ne nous mentons pas chevalier. Votre mort n'aura servi à rien.
Aujourd'hui je vois ici présentes des personnes qui n'avaient pas pris à peine de venir à celle de du feu Sénéchal. je me demande bien si vous devez en être honorée et bien profanée d'avoir une cérémonie honorée par le calice de l'hypocrisie du pouvoir.
Vous fait-on réellement honneur avec une rose dont a retiré les épines . Car c'est probablement par les vôtres d'épines que la plupart d'entre nous vous ont connue, ce côté piquant et sauvage que même le Prince n'a pu vous retirer.

*La ventrue s'avança vers le plateau, et sortie une tuile de mahjong de son sac.*

Je vous offre ceci pour votre voyage dans les limbes. Cette tuile est celle de l'hiver... Il existe quatre tuiles pour quatre saisons, elles étaient parmi les mieux ouvrager, mais dans Les Règles moderne ont ne les utilise plus. Tout comme vous cette tuile représente des valeurs aujourd'hui perdue mais non dénuée de beautés.

*Rozen posa la tuile sur le plateau, et fis une courte prière silencieuse, pour enfin conclure.*

Nitthael, nous n'étions pas amie, mais nous aurions certainement pu l'être.

*Et rozen se dirigea vers Dimitri.*

Dimitri reculait d'un pas pour laisser tout le loisir à balthazar et Henri de se «présenter» bien qu'il lui semblât plus assister à une nouvelle passe du match débutait la veille. Ca lui tirait un petit sourire d'ailleurs et c'était le moment où Rozen faisait son apparition. Il s'étonnait à rester quelques instants sous le charme puis la regardait approché, le regard plissé et inquisiteur. Il connaissait bien cette mélodie-là, quand les bottines frappaient le sol avec tant de fougue et il secouait légèrement la tête avant même qu'elle n'ait parlé.

Evidemment il inclinait la tête pour répondre à son salut mais ne parlait pas se contentant d'un regard équivoque qu'il savait inutile cette fois. L'instant suivant elle se présentait, mais ce n'était que le préambule d'un discours dont il aurait presque pû deviner le contenu. Certains passages le surprenaient malgré tout, d'autres ne lui plaisaient guère bien qu'il ne pouvait pas la contredire.

Elle terminait et s'approchait de lui. Son visage en disait long, reflétait un mélange de résignation et d'agacement mais quand elle était à portée c'est d'une voix calme et chaleureuse qu'il l'accueillait.

" Bonsoir Rozen. Charmante éloge. Néanmoins je te remerci pour certaines choses que tu as dites et pour cette tuile que tu lui offres.

Pour répondre à ta question je te présente Alexie, une soeur du clan arrivée il y a peu."

Une fois les présentations effectuées il saisissait son téléphone pour envoyer un SMS.

Il n'avait pas envie de souiller la mémoire de Nitthael en s'occupant d'autres affaires dans la pièce réservée à l'hommage et s'inclinait pour prendre congé de l'assistance «invitant» Rozen à le suivre en prenant sa main pour l'entrainer et ainsi couper court à d'éventuelles hostilités verbales.

Ceux qui le connaissait devait bien se douter qu'il avait déjà dû lui rendre hommage dans un recueillement silencieux.

Spoiler:

Toréador

Elea s'amusa légèrement des réactions de Jean. Elle se doutait qu'il ne devait pas être à l'aise à la Cour, mais ce n'était peut être pas l'endroit pour s'en vanter... Enfin, au moins ne se voilait - il pas la face contrairement à certains.

Son sourire inchangé et toujours aussi doux, elle répondit.

- Rare sont ceux à être doué au jeu de la Cour et plus rare encore sont ceux qui l'admettent, affirma - t - elle d'un sourire.

Par respect pour Henri présent dans la salle, mais plus encore car ce n'était pas l'endroit pour le faire, elle contint un éclat de rire.

- Les commémorations ne sont pas les endroits où je préfère ... m'exprimer, mais tu as raison. Je m'apprêtais d'ailleurs à sortir d'ici.

Elle lui montra la porte d'un mouvement léger, comme une question implicite.

- Tu veux venir te sociabiliser dans une autre pièce ? Je ne pense pas que se soit l'endroit pour converser de tout et de rien naïvement.

[Si Jean la suit, direction la salle mixte]

Brujah

Alexie fut légèrement déboussolée, entre la remarque du Gardien, la réponse de Henri, la nouvelle arrivée. Elle sentait comme une tension dont elle ne comprenait pas la raison. Elle aurait hurlé comme une folle et ordonné à tout le monde de sortir si on avait manqué à ce point de respect au repos de quelqu'un qu'elle chérissait. Heureusement, l'indifférence qu'elle avait à la destruction d'une étrangère l'empêcha de déborder.

* Sans déconner ! On est à une commémoration là, pas à un procès !! *

D'une voix polie mais légèrement lasse, Alexie répondit, à la suite de son Primogène.

- Je pensais le faire dans une autre pièce, comme... comme c'est peut être pas l'endroit...

Elle tourna la tête en direction de la rose, symbole de deuil, puis reporta son attention vers le Gardien, le visage impassible, avant de lui offrir la réponse qu'il attendait.

- Alexandra von Schanenburg, ou plus simplement : Alexie.

Elle inclina légèrement la tête, dans un salut plus martial que gracieux. Elle n'en dirait pas plus sur elle tant qu'elle ne serait pas dans un endroit à l'abris d'oreilles indiscrètes.

Gardien de l'Elyseum [Toréador] (PNJ)

Balthazar hocha la tête vers Henri comme s'il répondait à un compliment.

- Je tiens à vous rassurer. Il n'y a aucun dysfonctionnement au sein de l'équipe du Prince.

Il marqua une pose le temps de se constituer une moue sans équivoque.

- Je désirais juste vous l'entendre dire de vive voix.

Il sourit benoitement, attendant la salve qui ne saurait tarder.

La Primogène des Ventrue arriva sur ces entre faits. Elle exprimait le désir d'être reçue par lui.

*" Décidément je sens que je vais avoir un emploi du temps très chargé ce soir encore... "*

Il s'inclina vers elle et lui répondu.

- Ce sera un privilège de pouvoir m'entretenir avec vous Primogène. Mais j'ai bien peur de vous faire attendre. Je dois demander audience auprès du Prince lorsqu'il sera disponible, et cette demoiselle , il désigna Alexie, a été la première à aborder la possibilité d'être reçue par mes soins. Je pense que si la demande lui est faite, elle vous laissera sa place le plus volontier du monde.

Il répondit également avec un hochement de tête à la politesse d'Alexie.

Brujah

Jean sourit à ce qu'il prit pour un compliment. Pourtant il hésita en entendant sa proposition. Il ne savait pas en quoi cela rentrerait dans ce que lui avait dit le Gardien.

Mais finalement on lui avait pas dit de rester dans cette pièce. Il acquiéça donc à la proposition d'Elea et la suivit

Harpie [Toréador] (PNJ)

Henri préféra ne pas répondre au Gardien. S'ils voulait se ridiculiser en jouant l'enfant devant Dimitri, grand bien lui fasse. Il lui jeta un regard froid et prenant une moue dédaigneuse qui résumait sa pensée. Sur ces entrefaites entra Rozenmilna qu'il salua en se penchant légèrement, comme la cérémonie solennelle l'imposait.

Ce qui suivit fut pour le vieux gentilhomme digne d'une pièce de théâtre surréaliste. La primogène Ventrue intercepta le Gardien de façon cavalière pour exiger un rendez-vous, ensuite... Ensuite Henri fut plongé dans un cauchemar où la politesse et les usages étaient foulés aux pieds. Il lança un regard alarmé à Dimitri pendant l'éloge funèbre de la primogène et resta bouche bée de constater que Balthazar ne la tançait point pour ses paroles lestes -d'autant plus inacceptable qu'il était question d'une personne de son clan- mais s'intéressait plus à se dépêtrer des problèmes de préséances dans ses rendez-vous.

Là encore, il préféra garder le silence que de dire ses sentiments de peur de faire un esclandre. Tout cela était fort scandaleux pour une commémoration, il eut le bon goût de rester coi en se répétant le mantra qu'il fallait tourner sept fois la langue dans sa bouche plutôt que de dire des choses regrettables.

*Rozen n'avait pas modérer ces paroles une fois de plus. Pire elle regarder Dimitri assez fière...Oh Rozen, quel inconscience...
Elle répondu au gardien.*

Ce n'est pas très grave. Ce que j'ai a dire n'est pas très important, je suis sur que nous nous croiseront a nouveau durant la soirée d'inauguration.

*La main de Dimitri qui la tenait n'était pas très amicale, elle le réalisa à cet instant. Sa bête eut peur...*

... ?

Henri qui avait lancé un regard vers le Brujah était donc le seul à avoir pu observer la colère dans ses yeux. Dimitri prenait une nouvelle fois sur lui et les fermait en secouant lentement la tête de gauche à droite pour lui signifier qu'il n'adhérait pas à l'intégralité de l'éloge, ni à sa mise en forme. Le Toréador était suffisamment intelligent et observateur pour comprendre qu'il ne disait rien uniquement par respect pour la commémoration mais aussi à cause de l'amitié qu'il portait à la demoiselle.Il s'inclinait très légèrement pour présenter ses excuses à l'Ancien et le remercier de ne pas laisser sa verve exprimait ce qu'il ressentait.

Rozen relevait la tête vers lui avec fierté mais c'est un visage plus dur qu'a l'accoutumé qu'il lui offrait en retour. Il avait attendu qu'elle réponde au Gardien avant de resserrer sa main sur la sienne sans pour autant lui faire mal, juste de quoi lui faire comprendre qu'il ne lui laissait plus vraiment le choix alors qu'il inclinait légèrement la tête pour s'assurer d'avoir salué toutes les personnes présentes avant de l'entrainer vers la sortie.

C'est au détour d'un des couloirs qui menaient à la zone mixte qu'il s'arrêtait et la lâchait profitant qu'il n'y ait personne ni caméra pour se tourner et la toiser avec un regard froid. Il ne lui laissait pas le temps d'avoir un nouveau commentaire et venait la gifler comme on le ferait avec une gamine capricieuse joignant la parole au geste avec un ton qui se voulait autoritaire.

" Tu es fière de toi je suppose ? Plus jamais je ne veux t'entendre parler de sa mort de cette manière avec ton railleur."

Sans attendre de réponse il faisait volte-face et s'apprêtait à partir.

" J'ai contacté Venise, je serais dans la zone mixte."

Malgré tout, malgré les paroles de la Ventrue il montrait une faiblesse en lui laissant la porte ouverte si elle voulait le rejoindre quand elle aurait réalisé et compris pourquoi il avait eu cette réaction.

[ Direction la zone mixte ]

*Rozen était resté sans voix. La gifle avait fait glisser la pique qui tenait son chignon plus loin, Elle laissa son ami partir plus loin.
Après avoir ramassé son ornement capillaire elle se mit dos contre le mur, ce passant la main sur la joue. Elle ne l'avait pas volé celle-là comme le dit l'expression. Fière elle ne l'était plus mais orgueilleuse comme elle l'était elle ruminée dans sa tête toutes les raisons de pourquoi son petit discours ne portait préjudice en rien. La ventrue se voilait la face, parler d'une mort inutile était de trop, mais elle ne pouvait le reconnaître. Toute la haine accumulée en elle s'exprime sur le moindre sujet même il n'avait pas de rapport entre eux.
Elle du reconsidérer bien des choses qu'elle avait prévu de faire est dit dans ce nouvel Élysée.
De toute façon, pour elle la commémoration n'était qu'une farce sordide ou bien encore un caprice. Faire le deuil d'un ancien oui, y consacrer une salle pour encore une commémoration, c'était de la pure foutaise pour la Ventrue. Le chevalier n'avait brillé qu'en menaçant tout le monde, elle détester la moitié de la population, elle avait manqué de respect au Prince. Son dernier acte avait été stupide, et au lieu d'en faire un exemple, le Prince préférer lui faire honneur dans un lieu qu'elle aurait sans doute détesté.
Dans un sens, la baffe lui avait remis les idée en place. Rozenmilna était bien décider a mettre fin a la farce, en lieu et place d'y prendre part.*

[En direction des pas de Dimitri]

Gardien de l'Elyseum [Toréador] (PNJ)

Balthazar regarda sans commenter son Primogène et celle des Ventrues s'en aller. Puis il se tourna vers Alexie tout sourire.

- Eh bien je constate que votre tour est venu plus rapidement que prévu. Si vous voulez bien m'accompagner dans mon bureau?

[bureau du Gardien-->]

Brujah

Alexie regarda la jolie Primogene sortir, tirée dehors par son Primogene, puis se retourna vers Baltazar qu'elle regarda impassible, validant d'un hochement de tête.

- Je vous suis.

Elle salua les restant d'un inclinaison de buste assez martial, inclinant poliment la tête dans son mouvement.

[Direction le bureau du Gardien]

Harpie [Toréador] (PNJ)

Toujours sous le choc, Henri mit quelques minutes à se remettre. La réalité se rappela à lui par un vrombissement contre son cœur tout à fait irritant. Machinalement il sortit le smartphone de sa poche intérieure et regarda le message que son compère Lucien lui avait envoyé. La pauvre âme de dame Nitthael lui pardonnerait sûrement cette petite entorse à la politesse, au vu de ce qu'elle avait subi précédemment. Sans surprise, le comité d'accueil avait été froid; mais là, l'on frôlait l'injure.

D'un pas vif il rejoignit le club où la fête battait son plein.

[la zone mixte]

Vient du bureau du Gardien

La salle était silencieuse, mais surtout, incroyablement vide...
Personne n'était donc resté pour rendre hommage au chevalier ?

Personnellement, Gatien ignorait totalement qui elle était. Il ne savait même pas mettre un visage sur le joli nom de Nitthael...
Etre honorée après sa mort par une salle déserte dans la cave d'une vulgaire boite de nuit, c'était d'un misérable...

Il fut heureux que sa Dame ait eu droit à la présence du Prince tout au long de la commémoration, et même si l'ambiance avait, à ses yeux, manqué de recueillement, au moins, des gens étaient venus, et restés un peu...

Il s'inclina devant la table qui portait la rose, et adressa une petite prière silencieuse pour que l'âme du chevalier trouve le repos.

Fléau [Gangrel]

Julien arrive dans la pièce après avoir quitté le bureau du Prince. Il a le regard vague, un peu dans les nuages. Un petit côté énigmatique, ne venant pas de lui, mais du fait qu'il comprend pas toujours tout, lui donne un air distrait.

'Un montre... Moi ? Un prédateur ? Inscrit sur ma gueule ?'

Il va se foutre immédiatement dans le premier siège où poser cul est possible, sans regarder qui y a qui y a pas qui pourrait y avoir ou pas. Toutefois, regardant ses putains de pieds un peu pénicheux...

"Bonsoir."

Il n'a pas décollé ses yeux du sol, c'est une chose merveilleuse que le sol ! Vous vous rendez compte ? On peut marcher dessus. Vous ne le saviez pas non ?

Tiré de son recueillement par une salutation, Gatien se retourna, et vit le Fléau, assis, les yeux au sol. Il connaissait peut-être la défunte ?
Sans vouloir le tirer de sa méditation, le jeune Ventrue répondit sur un ton feutré :

- " Bonsoir, Fléau. "

A la réflexion, il trouvait le titre un peu dur. Un fléau est une calamité désagréable, et il se trouve que, d'après ce qu'on lui avait expliqué la veille, il ne l'était que pour les ennemis de la Camarilla... Peut-être était-ce un titre destiné à faire peur. Ou alors cela faisait référence à l'arme folklorique plus ou moins maniable...?

Gatien recula de quelques pas, pour laisser de la place devant la table sur laquelle gisait la rose noire. Au cas où Julien voudrait s'avancer.
Une rose pour une Brujah, cela pouvait paraître un peu étrange. Mais l'attention était charmante.

Fléau [Gangrel]

Julien releva la tête, il ne pensais pas franchement que l'on se soucierai de sa présence et que l'on s'adresserait à lui. Il regarde Gatien qu'il découvre à moitié. Ils se sont croisé, ici, et là. Peut être même pas là bas, mais rien de bien concret, ils ne se connaissent pas vraiment et Julien sait presque uniquement qu'il est un vampire de la ville présenté.

"Bonjour Monsieur, c'est bien la première fois que nous nous retrouvons isolés sans un monde bien trop chargé avec nous. Votre soirée se passe bien ?"

Le vampire avait envie d'oublier quelques instant le messages du Prince, cette faiblesse à la con qui le sort pour toujours du groupe des moutons qui manque tellement à se prédateur, c'est comme si tout les vampires se mettaient une peau de moutons pour se protéger et que Julien c'est dit : Ho putain ! J'ai une idée de génie !!! Je vais me foutre une peau d'ours pour approcher le troupeau.

Ouai... Complètement débile n'est-ce pas ?

Julien essaye alors de découvrir qui il a devant lui, à quel genre d'homme il peut bien avoir à faire.

Gatien hocha la tête à la remarque du Fléau. Il était vrai que la veille, il y avait eu beaucoup de monde dans le petit salon. Et que l'ami de Luddmila n'était pas resté bien longtemps. Ce qui se comprenait, au vu de sa charge...

Le jeune Ventrue sourit à la question de Julien. La soirée ? Heu... C'était une bonne question.
Entre les menaces gratuites de Lefol et la demande tordue du Gardien, il y avait eu de quoi être un peu déstabilisé.

- " Hé bien... Elle a été riche en surprises jusqu'à présent... Pas forcément agréables, mais... heu... relativement intéressantes...
Et vous ?
Vous me semblez un peu abattu...? "

Il lui aurait bien demandé s'il allait bien, mais cela aurait été un peu trop familier, et il n'osa pas.

(venant du bureau du prince)

Parménion arriva d'un pas soutenu, saluant ses gardes, puis se rendant dans la pièce qu'il embrassa du regard. La soirée approchait de minuit, une heure significative dans bien des religions ou coutumes. Il s'agissait souvent de l'heure choisie pour accomplir des rituels ou faire des invocations ou tout autre chose. Il s'agissait également d'une heure propice pour les passages vers l'au-delà, et accompagner les défunts dans leur voyage.

Il se remémorait la perte de nombre de braves, qu'il avait vu mourrir ou offrir leurs vies pour des causes diverses, mais qui à chaque fois méritaient d'être défendues. Il repensa à ses armées, ses aides de camp, ses amis. Et aussi bon nombre de ses soldats disparus sur les champs de bataille.

Il s'approcha de l'autel, et se fit silencieux. Rendant hommage à celle qui était tombée. Lui adressant une prière discrète, alors que sa présence emplissait la salle.

Gardien de l'Elyseum [Toréador] (PNJ)

[bureau du Prince--->]

Le Gardien resta en retrait pendant que le Prince faisait son devoir de mémoire. IL regarda autours de lui et constata qu'il n'y avait guère de monde. Il ne connaissait pas trop sa défunte Sœur, mais il pensait qu'elle avait eu plus d'amis que ça. Enfin ami, tout est relatif dans la Famille...

Il se alla se placer en décalé derrière le Prince, attendant que celui-ci se redresse.

Fléau [Gangrel]

Mais qu'il est con, qu'il est con. Julien n'avait pas réalisé qu'il était dans la pièce dédiée au recueillement des amis de la victime.Il avait ouvert la porte et était entré tout simplement parce qu'il y avait de la lumière, pour aucune autre raison. Il ne connaissait pas Marion, ne l'ayant croisé qu'une fois. Tout ce qu'il sait c'est qu'elle avait choisit, avec le primogène du clan Gangrel, de ne pas tenir compte des mises en gardes lancées par Julien.

Il gardait le silence par respect envers ceux touchés par cette disparition. Il se mettait alors à garder une petite pensée pour Marion, cette disparition est dommage, elle aurait put être évité. Julien se redressait dans son siège avant de se lever pour se rapprocher de Gatien afin d'avoir une discution discrète, ne génant pas le recueillement des autres.

"Abattu... Non, tout de même pas. Disons que j'ai appris une mauvaise nouvelle à mon sujet qui m'inquiète quelque peu. Vous connaissiez Nitthael ?"

Gatien, toujours impressionné par le simple fait que le Prince soit présent dans la pièce, n'osa pas répondre à Julien de suite.
Le souverain était trop solennel, et le jeune Ventrue ne voulait pas reproduire les caquetages qui l'avaient tant agacé lors de la cérémonie pour sa chère Dame.
Il était normal de pouvoir rendre hommage à un compagnon dans le calme et le silence. Il fut donc reconnaissant à son interlocuteur de s'être levé pour plus de discrétion.

Il secoua la tête de droite à gauche, pour montrer au Fléau qu'il ne connaissait pas le chevalier.
D'un murmure discret, il ajouta :

- " Voulez-vous que nous les laissions se recueillir...? "

Il avait lui-même terminé son oraison, et n'avait plus de raison de s'attarder. Il était peut-être temps de rejoindre une pièce qui se prêterait davantage à la discussion.

Toréador

[Arrivée du couloir]

HRP:

Elea se glissa à l'intérieur de la pièce dans en silence, afin de ne pas interrompre le recueil des présents et sembla légèrement troublée par la présence du Prince. Discrètement, elle se décala et posa une main sur le coude de Jacques pour attirer son attention, murmurant doucement, juste au cas où.

- J'ignore si vous l'avez déjà rencontré, mais la personne qui se tient devant le plateau est sa majesté Parménion, indiqua t - elle d'un coup d’œil discret.

Puis enfin son regard balaya la pièce d'un coup d’œil rapide et c'est impassible qu'elle salua les présents d'une révérence légère bien que gracieuse.

[arrivée depuis le couloir]

Ahuizotl suivit Elea d'un pas très maladroit. Il avait vraiment du mal à marcher.
Il s’apprêtait à présenter la situation à son nouvel ami mais la présence du Prince lui fit perdre toute envie de prendre une quelconque initiative.
Le fait d'être présent, ici et maintenant allait sans doute raviver la colère du Prince. peut être même pire ... Il allait peut être croire que le Gangrel le provoquait et alors ce serait ....

Il stoppa net sa progression, conscient qu'il venait peut être de signer là sa dernière insulte envers le Prince.

Il prononça à vois basse pour que seule Elea et Jacques n'entendent.

"Je ... heu ... ne devrais pas être ici ..."

Il ne pouvait cependant pas quitter la pièce, non. Il resta donc en retrait, silencieux, attendant avec crainte mais impatience que le Prince en ai fini. Il resta là, immobile, tel un soldat qui ne respire que lorsque son sergent lui ordonne de respirer ...

Parménion finit sa minute de recueillement, se laissa aller à psalmodier quelques vieilles odes en grec ancien. Ceux de l'assistance qui étaient suffisamment près pouvait en comprendre le sens. Un vieil ode guerrier. Une fois fait, il se releva, et après un dernier regard à l'autel il se tourna vers l'assemblée.

Sans doute que beaucoup de membres de la famille étaient passés rendre hommage, nombre d'entre eux n'étaient pas présent mais il les avait vu aller et venir dans le nouvel Elysium.

Il vit quelque chose qui fit monter sa colère avant de se reprendre un peu... Le primogène Gangrel... C'était par sa faute qu'elle était morte, même s'il ne voulait pas faire de mal ou agir pour le compte de la ville. Il y avait vraiment besoin de reprendre la ville en main et de reinstaurer les vieilles traditions.

Puis il tourna la tête vers Balthazar, et lui dit sur le ton de la confidence.

- Demain, il sera nécessaire de reunir le primogène, pourrez vous en avertir ma sénéchale qu'elle veille à ce que ce chacun des membres des clans soient présents.

Puis il resta un moment là, voir si des retardataires allaient arriver, ou si quelqu'un dans l'assemblée désirait prendre la parole.

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Soirée d'inauguration et Hommage à Marion.

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