Jacques répondit tout d'abord à Elea.

"Oui j'ai déjà rencontré le prince, mais je n'avais pas connaissance de son nom. Comme le veut la seconde tradition, la première chose que j'ai faites en arrivant ici, c'est être aller me présenter. Même si,j'ai...éprouvé certaines difficultés à me faire conduire jusqu'à lui. "

Jacques fit une révérence au Prince quand il sortit de la pièce, salua l'autre personne, mais n'accorda même pas un regard au fléau.

"Monsieur? qu'est ce qui se passe, vous avez un problème?"

Puis de manière plus générale sans s'adresser à aucun de ses deux nouveaux camarades.

"Si vous me parliez de Nittael, je pense que c'est le bon moment, non. Ensuite vous pourrez m'expliquez les problèmes que traverse la ville, afin de voir de quelle manière je pourrais l'aider."

Ahuizotl fut surpris de cette familiarité dont vint faire preuve Julien, le fléau. Il rappela à sa mémoire l'attitude de William, son frère ....
Il n'arrivait pas à comprendre pourquoi mais il semblait que ce Gangrel ressente quelque chose de bienveillant à son égard ...
*Etait ce cela la fraternité ? ....*
C'est alors Jacques qui vint le tirer de sa réflexion inutile sur les sentiments humains. Il ne l'était plus depuis bien trop longtemps pour espérer comprendre tout cela un jour.

"ho ... Un problème ? hum ... oui, il semblerait.
Laissez moi donc vous conter tout cela" dit il en s'approchant de l'autel, d'une voix plus monocorde et discrète.

"Nitthael était une Brujah, une ancienne comme j'en ai croisé peu. J'avais beaucoup de respect pour elle même si, je dois l'admettre, je ne l'ai pas connu bien longtemps.
Elle était un peu comme moi ... Peut être que les Dieux lui offriront une vie meilleure, elle l'a mérité ....
Elle traquait un assassin depuis bien longtemps. J'avais une piste, alors nous l'avons suivi ensemble. Il était là malheureusement, bien préparé car c'était son refuge. Nous étions alors prêts à le combattre mais ses pouvoirs étaient stupéfiants. J'ai fuit alors que la pauvre Nitthael est restée pour affronter sa mort.
Je n'ai sû qu’après que cet assassin n'était que Boubanos."

Alors, il planta son regard droit dans les yeux de Jacques, l'air grave, et en colère, mais teinté cependant d'une grande déception.

"J'ai cru qu'il pouvait être notre allié, j'ai cru qu'il pouvait aider son frère mais il semble évident aujourd'hui qu'il est l'ennemi de Quetzalcoalt."

Le ton de sa voix avait changé et le son était monté aussi, si bien que tout le monde avait pu entendre cette dernière phrase.
Mais le vieux Gangrel savait contrôler sa colère et l'instant d’après, le silence était retomber sur l'autel.
Quelques secondes de silence suivirent puis il repris la parole sur un ton très calme et une voix destinée à la défunte Brujah.

"Beaucoup d'entre vous l'appellent Baali mais quel que soit son nom, il retournera bientôt au néant."

[En Nahualt]
Le sang doit couler car inévitablement approche la fin du monde
Mais tu seras vengé des tourments de cet être immonde.
Quetzalcoalt reviendra ...

Il se tourna alors vers Jacques, l'air froid mais parfaitement calme.
"Nous sommes en guerre ici et nous devons protéger la Camarilla. Je commence à comprendre bien des choses à travers la mort de certains ....
Le sang doit couler c'est inévitable et prions pour que ce soit le sang de l'ennemi et non le nôtre."

Gatien nota avec plaisir la présence d'Eléa. Il lui sourit et répondit à son salut par une révérence élégante.
Il ne manqua pas de saluer aussi les deux personnes qui l'accompagnaient, même s'il ne les connaissait pas.

Le jeune Ventrue attendit poliment que le Fléau ait terminé ses obligations sociales.
Un petit homme étrangement fagotté prit la parole aux côtés du Prince à peu près quand Julien le rejoignit et lui ouvrit la porte.
Un peu déconcerté de se faire précéder par quelqu'un qui avait un rang nettement au-dessus du sien, Gatien hésita.
Surtout qu'il ne savait pas où aller, il ne connaissait pas les lieux...

Il s'engagea toutefois, au hasard des couloirs, remerciant au passage Julien.

Du coup, on va par là ?

*Voilà qui est intéressant. Je comprends mieux la réaction du Prince. Mon primogène n'a pas réfléchi à ce qu'il semblerait. Je me demande qui est Queztza...machin là. Il me semble que c'est un dieu amérindien, mais quel rapport avec nous. Et puis Baali, je pensais que c'était une légende qu'on nous racontait pour nous faire peur. Mais apparemment ça existe. Il va me falloir tout de même des informations plus claires à digérer. Peut être les Trémères. En attendant, je dois faire bonne figure.*

Jacques ne savait pas trop quoi répondre à cette conversation, il se tut donc pendant quelques instants, puis il prit la parole, car ce dernier avait besoin de précisions.

"Au vu de ce que je viens de voir, je suppose que le Prince était fort mécontent de la manière dont ce sont déroulés les évènements qui ont conduit à la mort de Nittael. J'aimerais savoir comment s'est manifesté son mécontentement à votre égard. Quel a été votre châtiment?"

Puis il posa une question qui s'adressait aux deux autres vampires qui discutaient avec Jacques.

"Que pouvait vous m'apprendre, me dire sur ce Baali, Bubanos?"

Jacques était très curieux de ce qui allait se dire maintenant.

venant d'un endroit discret

Jean entra dans la salle sur la pointe des pieds. Il regarda rapidement qui était présent et si quelqu'un l'avait vu entrer. Dans ce dernier cas il le saluait d'un hochement de tête polit gardant un silence respectueux. La présence du Prince ne lui avait pas échappé, loin de là. En même temps elle n'aurait certainement pas éçhappé, même à une bactérie.

Il avait repéré ainsi Elea et ses cheveux de feu qui était accompagné des deux types du couloir. Le gardien était là aussi aux côté du Prince. Il hésita, le Prince était devant l'autel. Il avait déjà ressentit la puissance du Prince et sa bête s'en souvenait parfaitement. À l'idée de s'en approcher il la sentait couiner la queue entre les pattes.

*Aller gros couillons AVANCE*

Il fit un pas en direction de l'autel, saluant toute personne se tournant vers lui. Puis arriva devant le Prince et le gardien qu'il regarda dans les yeux. Le Prince aurait surement pu lire une lueur de défi dans son regard du genre *Je crains pas ta puissance qui peut me tuer en une seconde. S'il le faut je me battrais.* mais aussi du respect. Il s'inclina devant les deux cainites puis se mit face à l'autel, un genoux à terre et le point sur le coeur. La tête penché en signe de recueuillement il ferma les yeux et pria dans un murmure à peine audible qui pouvait passer plus pour des pensées ditent à haute voix que de vrais paroles.

"Salut à toi Nithael ancienne de mon clan. Je salut ton courage qui t'as mené à combattre ton ennemi avec bravour. Je salut le respect que tu as su acquérir de tes pairs, les plus puissants parmis nous. Je te salut toi que je n'ai pas connu mais dont les actes parles pour elle. Que ton âme puisse être en paix auprès de ses ancêtres. Et que tes actes puissent nous enseigner à ne pas craindre nos ennemis pour défendre ce qui doit l'être."

Après avoir rendu hommage à la brujah, gardant un silence respectueux, il se releva, recula de trois pas, puis se rendit un peu plus loin pour s'adosser contre un mur et attendre de voir ce qu'il se passera (sauf si bien sur on l'en empêche).

Le Gardien jetait des regards furtifs aux personnes présentes dans la salle. Le Fléau et Gatien semblaient partir. La Toréador rouge, le Primogène Gangrel et un troisième inconnu jusque là faisaient des messes basses. Puis le Colosse était venu rendre hommage au chevalier. Balthazar regarda où celui-ci se reculait et le suivit.

- Alors monsieur Le Forestier, comment se passe votre accoutumance aux futilités de salon? Pouvez vous m'en dire quelques mots? Nous vous inquiétez ni du lieu ni du moment. C'est un parfait exemple de l’hypocrisie que l'on essaie de vous inculquer afin de mieux vous fondre dans la société " civilisée " de l'Elysium.

Balthazar fit un sourire qui semblait presque triste au Brujah. Si ses entrailles ne faisaient pas partie d'un organisme mort, il aurait vomi tripes et boyaux. 

Au lieu de ça il sortit son portable et envoya un sms à Fey.

Jean était adossé au mur regardant le gardien s'approcher de lui. Il l'écouta son visage toujours tourné vers l'assemblé.

"Eh bien que voulez vous que je vous dises. Vous ne m'apprenez rien vous savez, du moins rien de nouveau. Si je ne viens pas en Elyséum habituellement c'est par choix et non par peur ou ignorance. J'ai discuté avec quelques uns de nos frères des plus intéressants. Comprenez que ma carrure laisse rarement indifférent et tout c'est passé pour le mieux."

Il marqua une pose semblant regarder la scène se déroulant sous ses yeux.

"Vous me parlez d'hypocrisie. Mais j'aimerais bien savoir à quoi toute cette mascarade rime. Quel intérêt tirez vous à me faire jouer dans cette pièce de théâtre ? Ce n'est pas le genre de chose qui m'a amené à requérir le Prince."

Le ton était polit et calme. Jean masquait son agacement en gardant une intonation neutre.

Ahuizotl avait vu passer le géant près de lui et avait marqué une pause pourle dévisager de pied en cap.
En entendant ses paroles à la défunte, il songea qu'il ferait un excellent allié pour le combat à venir. Cependant, il n'en dit rien et se contenta de répondre aux interrogations de son frère de clan.
Il ne voulait pas en dire trop ici mais après tout. Ici ou ailleurs, sa vérité gênait les camaristes contemporains et le Prince présent, il ne pourrait être accusé d'un quelconque complot.

"Le Prince qui me sait loyal, s'est assuré que je ne prendrai plus d'initiative si dangereuse ... Du moins concernant Boubanos.
D'où je viens, il est connu sous le nom de Tezcatlipoca, ce qui signifie dans votre langue "Miroir fumant". Il est le frère de Quetzalcoalt le "serpent à plumes"
Ce dernier doit sortir des ténèbres dans lequel son frère l'a emprisonné et sauver les hommes et le monde de la fin qui approche. Telle est la prophétie...
Il marqua une pause afin que chacun puisse prendre conscience de l'enjeu qui se dessinait puis ajouta.
Boubanos doit cependant aider son frère à combattre sa mère et cette partie de notre histoire m'est inconnue. Il m'est difficile de savoir si cela est une pure invention ou si c'est la vérité. Mais Boubanos semblait vraiment perdu. Animé comme moi d'une volonté d'accomplir son Destin mais bloqué par quelques éléments encore manquant.
La vérité pourrait nous être révélée par Quetzalcoalt ... si nous le retrouvons à temps ... Il possède une chevelure Rousse et il est dit que sa sagesse guiderait le Peuple humain vers son salut.
Il pourrait s'agir de Shanel, ou de son hum ... fils ... Romain. Mais rien n'est moins sûr je dois l'admettre.
Dimitri me dira comment agir mais peut être que le clan Tremere pourra nous en dire plus sur cette Prophétie."


Il marqua une autre pause avant d'entamer le dernier morceau de son histoire.


"Vous pensez peut être que je suis fou car les Dieux anciens n'existent plus pour vous. J'en suis conscient mais sachez que je ne suis pas le seul à parler de prophétie et que le Clan Malkavian a eu le même genre de révélations ainsi que Shanel, la Ravnos, que nous devons absolument retrouver.
Nos histoires diffèrent quelque peu mais il y a bien une ligne commune qui annonce la fin du monde. Même chez nos cousins Lupins, le reveil de la sombre mère semble programmé, ici, sous Paris ...
La fin du monde est  proche et le sang doit couler si nous voulons qu'un nouveau cycle recommence.
Ne croyez pas que ce ne soit qu'une simple guerre visant à prendre le pouvoir sur Paris. ...
Non, je ne serai pas là si c'était le cas ..."

Balthazar se tourna pour regarder Jean.

- Un intérêt? Vous faites fausse route mon ami. Je n'ai aucun intérêt à tout ceci. Et croyez moi quand je vous dit que personnellement je préférerai vous voir mettre une bonne trempe à certaines personnes. Mais le problème c'est que le Prince m'a chargé de vous tester face à de redoutables langues acérées. Apparemment il a des projets pour vous, et vous devez faire vos preuves à ces yeux. Je me lave les mains de tout ceci. Pour moi vous pourriez tout aussi bien prendre vos cliques et claques et partir de cette ville dans l'instant, ça ne changerai pas ma nuit pour autant. Seulement le Prince m'a confié un travail vous concernant et j'aime bien le travail bien fait. Alors jouait votre rôle ou non, ça vous regarde, mais si vous voulez travailler pour Parménion, il va vous falloir embrasser votre rôle dans cette mascarade comme vous le dites.

Il prit un instant puis reprit la parole.

- Je pense que vous vous en êtes rendu compte, mais notre Clan est la cible de toute les jalousies dans cette ville. Trop de pouvoir tenu entre si peu de mains, et toujours du même clan. Ça fait parler dans les chaumières. Tout ce que je vois pour le moment c'est que Parménion est la personne la plus apte à nous permettre de survivre à la guerre actuelle. Je parle bien de survie et non de victoire, car à mon avis nos adversaires ne s'avoueront pas vaincu aussi facilement. Donc je vous poserai juste une question. Êtes vous prêt à prêter allégeance à Parménion, au Clan, à la Ville, ou alors vous vous en souciez comme de votre premier repas et vous avez cure de laisser nos " chers " semblables critiquer et saper tout ce que nous essayons de faire pour limiter au maximum les turpitudes inérantes au conflit actuel?

Elle avait reçu le message et s'était dépêchée...  elle s'était glissée discrète dans la salle elle n'avait pas envie d'y être... elle se sentait mal... mal d’être avec autant de gens.... mal de ne pas avoir été là pour aider sa sœur... mal de pas être sur le territoire a patrouiller et assurer la sécurité de tous... mal de ne pas être à la hauteur de la soirée...

Elle était entrée discrètement, elle alla s'assoir dans un coin tout aussi discrètement affichant un visage neutre, assise sur ces mains, évitant ainsi de se gratter car sa tête commençait a lui faire mal.

elle observa les gens se concentrant sur leur mouvement

Ahuizotl ne prenait pas mal les questions d'Elea. Si elles n'étaient pas sorties de sa bouche à elle mais de la bouche d'une personne moins respectable, aurait il eu la même réaction ?...
Il tenta de lui répondre du mieux qu'il pouvait et chercha un peu ses mots.

"Elea ! Je dois constater pour mon plus grand malheur que je ne suis pas très fort pour deviner les intentions de chacun d'entre vous. Mon plus gros problème est bel et bien de déceler l'ennemi de l'allié.
Oui ! J'ai parlé à Boubanos et je me suis trouvé dans son antre. Il n'avait pas envie de me détruire et il m'a fait passer par cette porte magique pour me ramener ici, près des miens.
Est ce là l'attitude d'un ennemi ou d'un allié ? ... Je me suis longtemps posé la question et je n'ai pas encore la réponse voyez vous.
Comment être sûr qu'il est vraiment le Baali que vous cherchez. Je ne sais pas de quoi il est capable et je n'ai pas vu celui qui a détruit le chevalier Nitthael. Je ne me fis qu'à ce qu'a dit notre Prince et tout l'incrimine.
Je vous parle à vous comme je parle à mon frère de clan nouvellement arrivé car vous pouvez être des alliés de choix.
Si vous me trahissez, j'aurai alors la certitude que vous êtes mes ennemis et je vous détruirai.
Ne croyez pas que ma naïveté en matière de politique soit un obstacle à ma mission. Je traque mes ennemis et les élimine un par un. Pour combler mes lacunes, je fais confiance au Prince et à Dimitri maintenant puisque c'est lui qui va me guider en attendant que je retrouve Quetzalcoalt."

Il regarde alors Elea dans les yeux, comme pour chercher queqluechose.
"Si vous avez des ennemis connus, n'hésitez pas à me le dire. Je sais le mal qu'ils peuvent vous faire et je suis prêt à vous offrir mon aide pour que ça n'arrive plus jamais."

Il se souvenait de sa façon de jouer de la musique et ce qu'il avait ressenti alors. Cette femme ne pouvait qu'être quelqu'un d'important et de respectable ...

Jean sourit aux propos du Gardien. Celui-ci avait répondu à sa petite provocation, maigre victoire mais riche enseignement. Il tourna lentement la tete vers lui et le regarda dans les yeux.

"Écoutez Gardien, je vous respectes beaucoup et jusqu'à maintenant vous avez été franc et direct avec moi comme je l'apprécie. Néanmoins, je ne peux m'empêcher de me demander, pourquoi cette question ? Vous me parlez d'allégence ? D'aide à notre famille ? Et de survie ? Je ne suis pas fin politicien, j'ai plus l'âme d'un gerrier. Tout cela me dépasse dirons nous et je ne peux donc répondre a votre question et je n'en ai pas spécialement envie ici et à vous. Si allégeance il y aura je verrais celà directement avec le Prince. Sachez seulement que je ne suis pas homme à donner sa parole en l'air."

Il fixa encore un moment le gardien pour être sur que le message était passé. Puis il retourna son attention vers l'assemblé. Il laissa trainé un silence d'une seconde ou deux anvant de poursuivre.

"Sachez aussi que je suis un nomade et par ce fait rares furent ceux de notre famille qui me portèrent la considération que vous souhaiteriez que je leur porte. Mais je ne suis pas non plus du genre rancunié sans raisons. À vous de voir après si vous jugez acceptable le risque de me faire confiance car je ne suis pas vous."

Balthazar hocha la tête aux propos de Jean. Il se racla la gorge et répondit.

- Vous savez ma question n'était que pure rhétorique. Juste pour vous exposer le plus clairement possible la situation de la ville. Vous en ferez ce que vous voudrez. Pour ce qui est de la confiance, jusqu'à un mois il suffisait d'être du Clan pour pour que je l'accorde assez facilement. A présent je dirai que je suis plus circonspect en la matière. Mais une fois accordée, c'est gravé dans la pierre.

Il commença à avancer pour aller rejoindre Fey et se retourna vers Jean.

- Sur ce je vous laisse. Passez une bonne soirée. Si je peux faire quelque chose pour vous, n'hésitez pas.

Il prit congé de lui et marcha jusqu'à sa compagne. Il s'assit à coté d'elle et lui fit un bisou sur la joue.

- Alors tu as décidé de te montrer? Ça va mieux? Pour moi cette soirée est un gâchis. J'aurai préféré la passer avec toi. J'ai tout un grand bureau qui n'attend que toi. Et c'est pas les instants qu'on y a passé qui m'ont suffit.

Le Prince avait parlé et Balthazar devait prendre la suite des évènements. Pour lui le temps des lamentations avait passé et ce qui restait de la nuit devait être consacré aux réjouissances.
Il se leva et s'avança au milieu de la pièce.

- La commémoration est officiellement terminée. Toute fois pour le reste de la soirée la pièce restera telle quelle afin de permettre aux gens qui ne l'ont pas encore fait, de rendre hommage à la mémoire de notre Soeur. Je vous invite maintenant à découvrir ce nouvel ensemble, de profiter de la nuit en ce lieu.

Avant de repartir s'assoir auprès de Fey il ajouta un dernier mot.
 
-Comme le veut le Prince, il se tiendra une réunion du Primogénat demain soir. Je transmettrai aux personnes concernées les modalités de cette réunion.

Il s'inclina pour achever sa prise de parole officielle. 

Puis il fit un signe de la main à Fey pour dire " vients" et il alla trouver le Prince dans le coin de la pièce où il s'était réfugié.

En attendant que la Sénéchale les rejoigne, il commença à parler à Parménion.

- Prince je viens vous voir pour vous proposer des endroits pour la réunion de demain soir. Les deux plus évidents seraient le Louvre ou la salle de réunion ici. Le problème c'est qu'au Louvre, et j'attends la Sénéchale pour en parler plus précisément, j'y vois quelques inconvénients. En ce qui concerne la salle de réunion ici, la sécurité est normalement sans faille avec tous les dispositifs derniers cris installés, cependant cela serait trop prévisible. Nous avons déjà eu des problèmes de sécurité. Je vous propose donc de tenir cette réunion dans un endroit inhabituel, et tenu secret jusqu'au dernier moment.

*Voilà des informations intéressantes. Dommage que mon primogène se soit exprimé à aussi forte voix, ça a permit aux autres d'entendre. Mais bon il n'y a plus grand chose à faire pour cette nuit, je pense.*

Au vu des personnes qui avaient désormais entendu la conversation, et du contenu de cette dernière il lui fallait changer ses plans, afin de ne pas se faire mettre en charpie par les autres vampires. Il réfléchit quelques instants en se caressant le menton, puis il se décida à prendre la parole.

"Elea, il est vrai qu'en tant qu'étranger je n'aurais pas dû obtenir ces informations aussi facilement. Je comprends pas encore grand chose à cette histoire avec Bubanos, et ces soi-disant dieux d’Amérique du sud. Mais ma loyauté va avant tout à la camarilla et à son principal représentant dans la ville, j'ai nommé sa majesté Parménion. Tout les autres viennent après.

Malgré tout le respect que je vous dois Primogène, c'est peut-être à vous même que vous devriez posez la question de trahison."

Jacques s'arrêta là pour le moment, sentant quelque peu l'énervement le gagner. Il avait bien entendu les gens qui parlaient à côté de lui sur un ton normal, notamment le prince qui avait convoqué un conseil de guerre pour la nuit prochaine.

Quand Balthazar vint la chercher, elle se leva et le suivit... silencieuse, tendue, tentant de faire bonne figure, les bras croisés dans le dos, ses mains tenant fermement ses avant bras. sa tete lui faisant mal tirait les traits de son visage.

Elle saluait tout de même les cainites qu'elle croisait... puis arrivée devant le prince elle fit une petite révérence, le saluant avec un profond respect

puis elle laissa Balthazar parler

Ahuizotl avait ressenti les encouragements du prince comme s'il venait de lui faire comprendre que son courroux était passé. Il se senti alors comme galvanisé par une nouvelle énergie et remercia intérieurement les Dieux qui le protégeaient.

Les conseils d'Elea furent étranges mais sa façon de jouer de la musique était si pure qu'elle ne pouvait être qu'un bon guide dans ce monde si dangereux.
Jacques quant à lui tenta aussi de lui donner un conseil, enfin ... c'est comme ça qu'il avait voulu prendre la remarque de son frère de clan. Il n'était pas un étranger puisqu'il partageait le sang de son clan et il aurait bien tort de croire qu'il serait traité comme tel.
Il se contenta d'un petit sourire approbateur mais dans son regard, il y avait quelque chose de bienveillant qu'il ne pouvait caché quand il regardait Jacques.

A l'idée du conseil de guerre qui allait se tenir demain, Ahuizotl se réjouissait d'avance de pouvoir faire couler le sang de l'ennemi. En plus de cela, comme en quelques rares fois, la Camarilla serait à ses côtés.
Mais pour l'heure, il fallait profiter du reste de la nuit découvrir ce nouvel Elyseum. Ce n'était pas fort réjouissant mais puisqu'il fallait le faire ...
Il aurait préféré quitter ces lieux et enlever cet immonde déguisement mais il fallait encore supporter cette mascarade quelques temps.

"Qu'y a t il de bien intéressant à visiter ici ? "

Jean était toujours adossé au mur. Ça discutait et complotait dans la salle. Le Prince avait fait sa petite déclaration et le gardien les avaient libéré de leur obligation. Il réfléchit un instant se demandant quoi faire maintenant. La nuit n'était pas terminé, mais elle l'était presque. Devait-il aller voir le Prince ou attendre qu'il le convoque ? En même temps ce n'était pas dans ses habitudes d'attendre la bonne volonté d'un autre.

Il se détacha donc du mur et se dirigea vers le Prince qui s'était isolé. Il s'approcha donc jusqu'à une distance respectable et s'inclina.

"Je demande audience auprès du Prince. Auriez vous un moment à m'acorder ?"

Et il attendit l'accord ou le rejet de celui-ci.

venant d'un endroit discret


John salut a les gens de façon discrète arrete son regars sur elea un petit moment puis prend une chaise et s assoie et regarde ce qui ce passe.

*Voilà qui intéressant et qui ne fait que confirmais ce dont je me doutais. Il va falloir que je me protège dans un avenir proche. Pour le moment, adoptons un attitude qui suiet à cet endroit, cela vaut mieux, surtout avec le toutou du prince, et le prince lui même dans les parages*

Jacques regarda autour de lui, il commençait à y avoir beaucoup de monde dans cette salle, dommage que ce soit à une heure aussi avancé de la nuit. Une nouvelle fois, le jeune vampire prit la parole, sur un ton et un volume tout à fait normal.

"Excusez-moi Monsieur, mais dois-je vous rappelez que je viens d'arriver à Paris cette nuit. Peut-être qu'Elea est mieux indiqué pour nous guider dans cet endroit."

Jacques avait remarqué tout les gens présents dans la pièce, mais fut particulièrement attentif aux déplacement d'une personne qui devait être le fils naturel d'un géant ou d'un ogre.