Charles salua Alice , puis en entrant l'assemblée présente . Il connaissait tout le monde de vue sans pour autant en connaitre un seul .Une seule chose cependant paraissait évidente à ses yeux, aucun ne semblait prêt à la guerre que leur imposait le prince .

"Primogène..." répondit il à l'enfant avant d'aller s'installer à un siège, inoffensif, en face de Philippe.

Il observa ces gens s'agiter comme des fourmis quelques instants, puis plongea son regard dans celui du gosse.Ce dernier, occupé, ne dût pas s'en rendre compte de suite .


"Alors , ça y est, vous en êtes aux derniers préparatifs?" il ponctua sa phrase en faisant un geste circulaire de sa main qui balaya la pièce et ses occupants 

"J'ai ... j'ai très longtemps pensé , réfléchis à tout cela , à ce Baali, au sabbat, au danger qu'ils représentent, et aussi à l'action que compte mener le prince ."

Il s'étire, un moment le fauteuil grince , se retrouvant en équilibre sur ses deux pieds arrières .

Puis , sans quitter Philippe des yeux, se cambre un peu en avant , ramener ses mains jointes sur ses cuisses; son regard était triste, et plein de compassion.

"Je ne nie pas, l'importance de la chose  ni la nécessite d'intervenir, je me demande juste .... je me demande juste combien des ces jeunes vampires survivront ...j'ai du mal à comprendre ... j'espérait que vous pourriez éclairer ma lanterne, primogène."

Lucas lança un regard amusé à Hadrien et lui fit un léger ''oui'' de la tête. Son frère aurait au moins quelque chose pour se défendre, même s'il aurait pu trouver mieux auprès d'autres personnes. Pour les autres par contre ça semblait plus ou moins cuit... Philippe lui rappela gentiment que des armes blanches seraient fournies par le Prince et qu'il ne préférait pas toucher à une arme à feu. Thomas déclina lui aussi sa proposition et Lucas commença à réfléchir plus en avant sur le manque de conscience des gens qui formaient son clan, oublieux de l'humour sous-jacent du jeune Malkavian. Plus cette réunion avancée, plus il avait de sérieux doute sur le retour au bercail de certains. Il ne souhaitait du mal à personne, mais au vu de ce que leur avait dit Philippe, pouvaient-ils seulement espérer sans sortir ? Tous autant qu'ils étaient ?

* Si tu commences à partir défaitiste, effectivement tu risques de ne pas t'en sortir. Quant aux autres, ils ont fait leur propre choix, ils seront leur propre bourreaux si jamais cela ce passe mal. Et te mettre la rate au court bouillon ne va rien y changer...*

D'un soupir il balaya ses interrogations, au lieu de se prendre la tête avec des spéculations, il devrait plutôt se concentrer sur ce qu'il se racontait autour de lui. Si jamais une information importante venait à lui échapper, cela pourrait devenir problématique sur le terrain.
Écoutant la conversation, il comprit que quelque chose avait été décidé pendant son absence, même s'il ne comprenait pas quoi... Apparemment, c'est Alice qui s'en chargerait.

* Et voilà...t'es largué... enfin j'imagine que tu finiras par avoir le fin mot de cette histoire... *

Charles prit la parole et Lucas se retint, une fois encore, d'émettre un soupir lasse. Il resta en dehors de la conversation Charles - Philippe, écoutant néanmoins ce qui allait se dire.
Son téléphone bipa à ce moment-là, presque simultanément avec les coups frappés à la porte. Il attrapa l'appareil en même temps qu'il jetait un regard curieux vers la porte. Ne reconnaissance pas la personne qui se présentait dans le bureau, il préféra se concentrer sur l'écran lumineux et taper une réponse rapide. Un sourire amusé plia les coins de sa bouche et c'est comme plus serein qu'il reprit son écoute de ce qu'il se passait. Il se leva et s'inclina devant la nouvelle venue, prenant la parole à la suite de Alice, avant que toutes les discutions ne se poursuivent ou commence avec l'arrivée de la nouvelle venue.

"Bien, je devrais peut-être y aller, de même que Thomas, pour mettre tout en place. Si vous voyez autre chose à rajouter Philippe, vous pourrez me l'envoyer par texto."

Alice voulait-elle se déguiser ? Ça demande était pour le moins étrange. Quoiqu'en y réfléchissant, cela faisait certainement parti du plan pour la nuit prochaine. Il devrait donc se déguiser en aide soignant ? Comme quoi, au moins ils rigoleraient tous un bon coup avant de se battre pour leurs vies et leur ville.
Lucas attendit que son Primogène lui donne l'autorisation de partir.

Spoiler:

Philippe avait l'air content qu'Hadrien s'occupe de Thomas. Hadrien, quant à lui, était un peu inquiet. Il ne se pensait pas à la hauteur pour encadrer un jeune, il n'avait pas eu une formation des plus complète et il n'était pas beaucoup plus vieux que Thomas.

Quelques secondes après l'arrivée de Charles, une autre personne frappa à la porte. Hadrien jeta un autre coup d'oeil et il ne put cacher sa surprise. La personne qui venait d'entrée, portait un masque des plus dérangeant. Une femme, ça il en était sûr ... Mais elle le mettait franchement mal à l'aise. Il vit ses frères et sa soeur la saluer et s'incliner. Il inclina la tête en guise de salut pour ne surtout pas la perdre de vue.
Il entendit Aly parler de déguisement avec cette Venise et il écarquilla les yeux.

*Non mais alors là ... On va pas à un carnaval ... J'ai pas envie de me déguiser, j'espère que ces tenues seront pratiques pour combattre au moins ...*

Thomas lui fit comprendre qu'il devait y aller, Lucas partait lui aussi. Hadrien se leva et attendit l'ordre de Philippe pour quitter les lieux.

« Thomas je te suis ... »

Une fois autorisé, il sortie devant le Louvre pour s'organiser avec Thomas.

HRP:

Le regard soutenant celui de Charles, Philippe réfléchit quelques secondes.
Il s'attendait à une critique hautaine, mais franchement, pas à une attitude de corbeau.
Bordenave arrivait vraiment comme un cheveu sur la soupe, entre deux réunions, et loin de hâter les choses, il demandait des explications.
Le pseudo-enfant se retint de lui répondre vertement. Il ne souhaitait pas vexer le membre le plus expérimenté de son clan. Il renonça à argumenter, mais prit tout de même la parole avec calme.

"Je compte bien qu'ils survivent tous."

Ce n'était pas pour rien que la plupart restaient avec lui dans le groupe de surveillance, loin de là où ça allait chauffer. Quand à Alice, elle serait en compagnie de ce qui se faisait de plus puissant et magique sur Paris. Si elle n'était pas en sécurité avec eux, elle ne le serait pas ailleurs non plus.

"Souhaitez-vous participer, Charles ? Si c'est le cas, je vous engage à communiquer avec vos camarades de clan, qui vous donneront toutes les informations que j'ai déjà exposées."

Sinon, il pouvait rentrer chez lui. D'ailleurs, ça aurait été la seule décision sensée d'un malkavian pour cette nuit. Ses protégés étaient super classe, mais un peu timbrés quand même.

Le primogène, d'un signe de tête, autorisa tout ceux qui étaient sur le départ à filer. Il y joignit un sourire. Pas d'une chaleur à tout casser, on ne se refait pas, mais clairement amical.

Il invita Venise, à qui Alice avait ouvert, à prendre ses aises d'un geste de la main, une fois sa conversation terminée.

"Merci d'être venue, primogène.
Avez-vous plus d'informations sur l'organisation quand à la tache qui nous incombe ?"

Venise regarda froidement ceux qui partaient, sans un mot. Son portable vibra; elle regarda rapidement le message et rangea l'appareil dans sa poche. Puis elle s'avança vers le primogène Malkavien sans pour autant s'asseoir. Elle ne le connaissait pas suffisamment et n'était donc pas assez en confiance pour prendre ses aises. 

"Je suis désolée de ne pas avoir eu la possibilité de vous voir plus tôt. J'ai eu deux réunions surprises à un moment où il ne fallait pas." Des excuses dans la bouche de quelqu'un qui a du mal à dire des politesses banales comme bonsoir ou merci, c'était plutôt rare. Et pourtant Venise ressentait comme un soupçon de honte de n'avoir pas pu honorer ses engagements.

"Une équipe est sensée installer le matériel de surveillance ce soir. Normalement mon camarade Kaoum les chapeaute, mais je n'ai pas de nouvelles. J'y vais directement après notre réunion pour vérifier tout cela. Concernant la surveillance, je serai sur le terrain puisque je suis une des rares à pouvoir m'occuper de la division animalière. Ce qui vous laisse le rôle central de chef des informations avec madame de Sancy. La Mascarade avec les médias et les institutions seront du ressort de la Harpie. A mon avis les équipes de surveillance devaient évoluer à plusieurs; au moins par binôme. Mais en tant que responsable de la sécurité demain, ce sera à vous d'en décider. J'ai pensé que les forces de l'ordre pourraient nous aider à obtenir de quoi nous protéger et des deux-roues pour surveiller plus facilement et nous rendre plus rapidement sur les lieux d'intervention, enfin pour ceux qui peuvent les utiliser. " 

Venise n'aimait pas tous ces engins emplis d'essence; cela sentait mauvais, c'était inflammable et en plus on pouvait se casser la figure facilement à Paris. Et puis cela effrayait les animaux; pas génial si on devait diriger des escadrilles de pigeons.

Charles soutint le regard du gosse qui n'en était plus un, certainement depuis bien longtemps déjà... A vrai dire, il était certainement plus vieux que lui , la seule différence c'est que lui avait le droit d'aller dans un cinéma porno et pas son primogène ...

" Participer? Bien entendu, sinon je ne serais pas là . Cette affaire est d'une telle ampleur, les enjeux sont si grand et si sinistrement appocalyptique qu'il serait bien étonnant que quelqu'un ne se sente pas concerné ou impliqué !"

Un sourire  apparu sur ses lèvres, il semblait plus détendu . Il commençait à croire que le destin avait, à travers la pièce lancée dans le couloir, su lui indiquer quelle place devait etre la sienne .

" Oh bien sur, je ne suis pas assez stupide pour m'exposer, je ne suis pas un héro Philippe, je suis immortel et l'idée d'une mort prématurée m'est réellement insupportable. N'y voyez aucune lâcheté , je suis du genre a foncer ... à affronter mes adversaires , d'ailleurs certains en ont fait les frais , paix à leurs cendres, non je ne suis pas lâche, mais je ne suis pas suicidaire, et foncer tete baissée sur un mathusalem est une chose parfaitement ridicule ....Et à laquelle je ne participerai pas."

Charles se cala un peu , cette chaise semblait commencer à l'aspirer... il n'avait pas le temps de jouer à ce jeu... tant pis s'il devait se dévoiler.... Il ferma les yeux , compta jusqu'à 5 en récitant intérieurement un mantra ancien dont chaque mot était chargé de puissance , et banni la chose qui avait su se faire passer pour un fauteuil ... Il ne restait rien de lui, à peine une coquille vide ... un simple meuble ..

Il trembla, impressionné par sa propre puissance ....

"Non, je n'irai pas au combat , et aucun de vous d'ailleurs ne devrait être exposé ....avec plus de temps, une meilleure organisation, l'appuie de la camarilla, de certains archons, ou même un justicar nos chances seraient bien meilleures.... tout cela est bâclé si vous voulez mon humble avis ."

"Mais bâclé ou non, c'est demain le jour J n'est ce pas ? Alors me voici pour aider.J'ai pris quelques dispositions, une trentaines de calices dévouées sont déjà prêtes à ....servir au besoin, avant, pendant et après le début des festivités, le sang sera précieux, et utile... Elles seront dans des véhicules utilitaires de sociétés de nettoyages industriel, elles seront en combinaisons, et même si je les ai choisi pour leur physique, leurs appétit sexuel et leur stupidité relative , elle sont néanmoins tout à fait capable d'étancher votre soif et au besoin d'utiliser les produits d'entretien contenus dans les vans pour faire disparaître quelques traces.... J'aurais aussi une mallette avec quelques centaines de milliers d'euros en billets de 50 et de 20 pour éventuellement acheter quelques silences ou matériel de dernières minute...


Je fais du tir sportif depuis quelques temps, et ce hobby m'a permis de m'initier à la fabrication de mes munitions, et en particulier de la fonte des ogives pour des armes de 8ieme catégories,des flingues à poudre noire , des armes de cow boys ... elles sont raisonnablement puissante, mais là n'est pas l’intérêt ... l’intérêt est que voyez vous, après avoir entendu parler de loup garous à mon arrivée en ville, j'ai fait fondre quelques gourmettes et babioles afin de créer quelques balles en argent . Je puis fournir un remington 1858, enfin une copie de chez perdisoli, mais un avec un barillet de 6 coups contenant 6 balles en argent ."

"Enfin, outre une force , et une endurance hors du commun, je suis en mesure de rendre tout un groupe invisible aux yeux de la plupart; bien sur cela implique que je m'implique personnellement , ce que je ne ferai pas si j'estime le rôle alloué stupide "

Thomas se levait, cette fois pour partir. Il eut d'ailleurs une inclinaison polie de la tête pour le Masque. Il prit cependant le temps d'écouter ce que Philippe et Charles se disaient. Intéressant. Mais le néonate devait se mettre en route s'il voulait finir ses préparatifs avant le lever du jour. Il pourrait bien échanger des sms avec son primogène afin de savoir si le sang était encore nécessaire.

Un dernier regard pour Philippe accompagné d'un mouvement de tête suivit d'un "Bonne nuit à vous", lâché à la cantonade et Thomas approchait sa main de la poignée.



On toqua.



Usurpant sans hésitation le rôle de portier d'Alice, Thomas ouvrit et se décala de sorte de laisser entrer le responsable du toquement. Reconnaissant une femme, et discernant quelque autorité, il prit le parti de s'incliner poliment en la laissant entrer.

D'un regard il vérifia qu'Hadrien était toujours opérationnel, et sitôt que l'embrasure de la porte fut libre, le médecin guida d'une main son frère malkavien vers la sortie avant de le suivre.



Il espérait que se retrouver si proche d'une femme n'avait pas fait perdre tout ses moyens à Hadrien ... Ils avaient beaucoup de choses à faire avant le lever du jour.

Vers l'entrée du Louvre

[depuis le petit salon]

Annabelle suivait Dame Rozenmilna comme son ombre... en fait, ce n'était pas véritablement une façon de parler, car le temps de déambuler dans les longs couloirs du Louvre, elle s'amusait à marcher réellement dans l'ombre de sa primogène, sautant parfois d'un pas lorsqu'une lumière décalait brusquement cette dernière.
Lorsque Rozenmilna se retournait pour comprendre les étranges mouvement de sa compagne, Annabelle cessait ce jeu.
On a beau avoir l'intelligence d'une souche, on comprends quand même lorsqu'on est ridicule.

Même si sa primogène n'avait peut être rien vu, elle esquissa un

• désolée...

Enfin, elles arrivèrent à l'étage. Rozenmilna toqua à la porte. On ouvrit rapidement et deux hommes firent œuvre d'une incroyable coordination consistant à saluer tout en s'en allant. Annabelle aurait bien été incapable d'en faire autant, elle qui n'était pas apte à agir et réfléchir en même temps...

elle salua rapidement, d'une brève et retardataire révérence les deux personnes avant de recoler aux basques de son hôtesse.

Edit:

Spoiler:

Venise écouta Charles et adhérait à son opinion. Cela n'était pas à eux de régler ça, mais le Prince on ne sait pourquoi avait insisté. Maintenant il fallait faire avec. Elle laissa son primogène lui expliquer. Puis elle regarda Aly, clignant des yeux. A force d'entendre les avis des uns et des autres, elle perdait la boule en oubliant la moitié des intervenants.

"Bonne idée, ces costumes. Je pourrais mettre certaines tenues à disposition. Mais pourquoi avoir besoin de déguisement d'urgentistes si les forces de l'ordre nous donnent des uniformes épais? Cela protégerait mieux qu'une tunique."  

La primogène Ventrue arriva sur ces entrefaites. Parfait. Venise ne s'intéressa pas à la femme collée à ses basques, il y avait plus important selon elle.

"Rozenmilna, rebonsoir."

HRP:

Philippe écouta chacun des mots de Charles avec attention. Et un plaisir grandissant..
Oui, c'était imprudent, oui c'était hâtif, oui, ce n'était pas leur décision, oui, il n'était évidemment pas question de se mettre sottement en danger, ni de suivre des ordres absurdes.
Et pourtant... L'homme venait proposer son soutien, à sa façon particulière, mais sans afficher de paternalisme désagréable, juste des faits. En plus, il arrivait un peu comme le père Noël, carrément pas les mains vides.
Le pouvoir de l'argent, c'était décidément cool.
Approuvant tout le discours de Bordenave, le primogène conclut.

"C'est parfait, Charles. Rapprochez-vous d'Alice, car des informations supplémentaires ont été données durant la réunion. Je vous enverrai tout autre détail utile par sms un peu avant le matin."

Il manquait à Charles la liste des pouvoirs de Boubanos, et l'organisation en équipes. Mais Philippe ne souhaitait pas recommencer un exposé à ce sujet.


Le pseudo-enfant médita les paroles de Venise un bref instant, ordonnant tout dans sa tête. Les pièces de ce qui lui semblait jusqu'à présent un puzzle éparpillé prenaient place peu à peu.
Le fait que la police serait là pour les aider et leur fournir du matériel était nouvelle, par contre. Et plutôt bienvenue.

"Si vous allez au Panthéon tout à l'heure, puis-je vous accompagner ?"


En partant avec Hadrien, Thomas ouvrit à la primogène Ventrue, qui était suivie par une autre caïnite. Probablement une assistante quelconque.
Il invita d'un geste aimable les arrivantes à s'installer et les salua d'un :

"Bonsoir. Merci d'être venues."

Il attendit que tout le monde soit à son aise (et toutes les conversations terminées) pour entrer dans le vif du sujet.

"Pouvons-nous faire le point sur l'état des lieux ?
Une liste des choses à faire, des volontaires et des ressources à disposition, par exemple ?

Il nous a été attribué de faire de la reconnaissance, et de préserver la Mascarade.
Ce qui sous-entend des espions et des caméras pour la reconnaissance. A l'extérieur, il faudra gérer les résidents, les forces de l'ordre et les médias, bien qu'en principe, l'alerte est sensée éloigner un maximum de monde. Il faudra aussi s'occuper des éventuels témoins, prévenir les dérapages dus à un manque de sang et soigner le personnel blessé. Le tout en communication étroite avec ce qu'il se passera à l'intérieur du bâtiment.
Si j'oublie quelque chose, reprenez-moi."

Ce n'était qu'un début, mais pour construire une maison, il faut d'abord poser les fondations.

HRP:

*Les gens. La foule. De nouveaux visages. Des visages connus. Je crois. Enfant, blond. Aly, jolie. Belphegor. Inquiétante. Un masque. C'est joli. C'est génial ! Il m'en faut un ! Les gens ne me verront pas. Dame Rozenmilna. Rapide. Trop rapide. Je ne comprends pas. Il la regarde. Normal. Elle est belle.
Je n'ai pas salué. Trop rapide. Je salue. Vite. Personne ne fait attention à moi. C'est bien. La foule. Elle s'agite. Il y a trop de monde, trop de visages, trop de noms. Aly me rassure. Rozenmilna me fait un peu peur.
Je reste calme. Il faut que je reste calme.*


La seule attention qu'Annabelle eu pour cette nouvelle congrégation fut une révérence rapide pour tous. Dame Rozenmilna l'avait présentée et il n'y avait pas grand chose d'autres à dire. La primogène lui avait dit tantôt qu'elle en verrait d'autres. C'était sans doute ces gens. Ils avaient des choses importantes à se dire et sa présence ne devait pas être d'une très grande utilité.
Dame Rozenmilna l'avait elle même dit. Elle avait perdu beaucoup de temps. Elle se sentait responsable.
Autant ne rien dire, ne rien faire, pour ne pas la déranger plus qu'elle ne l'avait fait.


Un pas derrière Rozenmilna elle attendait la prochaine étape.

HRP:

On sentait le vécu sur la difficulté réunionnesque de la nuit dans la bouche de la primogène Ventrue... Mais Philippe n'était pas d'accord sur le fond. Il valait mieux décider maintenant qui ferait quoi avec quels moyens plutôt que de partir complètement à l'improviste le lendemain. Il n'aimait pas l'improviste. Un vrai vieux croûton... Toutefois, ce n'était ni le lieu ni le moment pour entamer une controverse avec madame de Sancy.

Il nota avec amusement son tâcle à l'adresse des Toréadors, et se leva aussitôt à son invitation de faire le trajet ensemble au Panthéon.

"Excellente idée. Je vous suis."

Il regarda Venise. Une conversation, même courte, même sur la banquette arrière d'une voiture, avec ces deux femmes serait sans aucun doute extrêmement intéressante.

Il attendit que tout le monde soit sorti, ne manqua pas de saluer le départ d'Alice (et sans doute Charles...?) pour fermer la porte à clef, dans un mouvement désormais automatique même s'il le savait un peu vain.

[HRP] Venise n'est pas habillée avec son masque vénitien aujourd'hui et porte des habits de ville, cf ma signature   [/HRP]

Venise ne fit aucun commentaire et suivit le mouvement vers le Panthéon. Elle était soulagée que Dimitri se soit déplacé, il allait ordonner les troupes. Kaoum ne lui avait pas répondu; elle le savait enthousiaste mais pas vraiment organisé. Elle espérait qu'il était arrivé sur le site et que les choses se passaient bien.

A peine sortie elle fit ce que le Fléau lui avait demandé, lui envoya un message et monta en voiture.

Spoiler:

-> là où va Rozen