Un petit mouvement vers la droite...
Un petit mouvement vers la gauche...
… le tout avec la fluidité d'un pantin de bois tenu par des fils un marionnettiste invisible...


De toutes évidences, les voici sur la piste de danse, seuls, sous le regard de la foule assemblée.
Annabelle était au centre des regards.
Elle sentait déjà le goût désagréable de l'angoisse huileuse venant dans sa bouche. Elle savait que si elle répondait de suite, elle avait vomir, ce qui, il faut bien le reconnaître, était à la fois contraire à l'étiquette, et contre indiqué pour l'intégrité du costume de monsieur Rousselet.
Sans dire un mot, elle sortit de son petit sac un mouchoir blanc immaculé, sur lequel elle put s'essuyer.
Quelques bruits assez déplaisants... une odeur sucrée... le mouchoir qui vire au noir...
Puis, une fois ceci fait, elle se retourna avec un sourire triste, gêné, face à Lucien. Quelques tâches, ressemblant à celles sous ses yeux, détruisait l'harmonie de son rouge à lèvre.

• Je … je ne sais pas danser, monsieur … enfin... si, j'ai vu faire... mais ...comment dire ….?
  

[long moment d'attente]

• Si vous parvenez à visualiser un hamster sous amphétamine lassé du célibat, vous devriez vous faire une idée assez exacte de ce que à quoi mon déhanchement ressemble...
  

[encore un moment d'attente]

• je n'ai fréquenté que des discothèques pour l'instant... je pense que ce n'est pas trop ce genre de musique ici...
  

Alister avait remarqué le malaise d'Alice, pour une fois qu'il sortait sans sa cagoule depuis des années la scène était un peu perturbante pour lui aussi.
Il savait que la malédiction n'avait pas été tendre avec son apparence physique, mais pour autant comparé à certains il s'en sortait sans croutes, ni odeurs nauséabondes.

Le prince prononca son discours, et le bal commenca.

Soucieux de ne pas avoir à danser, Alister fit au primogène brujah une réponse tout à fait nosfératu, mais toujours d'une voix rauque et appaisée.

 - Et bien... je suis enchanté de l'avoir rencontré, mais son empressement mis à part, je comprends sa réaction, pour avoir eu les mêmes sentiments en me regardant dans un mirroir pendant plusieurs mois... Au fond, tout est une question d'accoutumance.

Sans transition, il reprit à l'attention du Primogène Brujah.

 - Je présume que Monsieur Zilbermann est notre hôte de ce soir. Il faut avouer qu'en plus d'avoir du gout, il connait parfaitement les arts de la mondanité. Je pense que j'irai le saluer dès que votre amie s'en sera écarté suffisament.  

Jettant un oeil au reste de l'assemblée. Alister remarqua que les tremeres et les ventrues formaient deux groupes distinct en plus de celui du Prince tandis que ca et là d'autres vampires circulaient d'un groupe à l'autre.

D'un ton presque cyniqe, il ajouta de sa voix rauque.

 - D'après vous Primogène, soyez mon conseiller, dois-je me joindre au groupe de droite (les ventrues) ou au groupe de gacuhe (les tremeres) pour passer la meilleure soirée.

Se tournant vers Dimitri, il lui fit une mine incertaine qui laissait entrevoir dans ses yeux une lueur de dépit.

Elisa fut très vite subjuguée par le charisme du Prince lorsque ce dernier prit la parole. Elle écouta avec attention les paroles du dirigeant de la praxis parisienne en essayant d'enregistrer ce qu'il disait et d'en comprendre les tenant et aboutissants. Puis une personne se présneta au Régent. De ce qu'elle comprit, il s'agissait l'une des deux personnes qui devaient rejoindre la Chanterie. Cette dernière s'adressa même à elle d'une voix maternelle, lui proposant son aide si elle avait besoin. Lorsque son regard croisa celui de Sebastian, ce dernier lui fit un sourire. La jeune infante n'était pas vraiment à l'aise au milieu de tout ce monde et elle aurait bien voulu se cacher dans un trou de sourit.

Mais en tant qu'infante du Primogène Trémère, elle se devait d'être présente et surtout faire bonne figure. Une homme s'approcha alors d'eux. Elisa se souvenait parfaitement de lui, mais elle n'arrivait plus à se rappeler de son nom. C'est alors que ce dernier s'adressa à Morgan puis salua Sebastian ainsi que la nouvelle trémère. Était-elle si invisible ou insignifiante pour qu'il ne remarque pas sa présence ? Pourtant elle aussi avait participé au combat contre Boubanos.

Elle avait assisté au pacte qu'avait conclu Albin avec l'oiseau pourpre, qui avait représenté l'esprit de la Pierre. La jeune fille laissa Mandy répondre au gangrel avant de prendre la parole. Elle s'adressa tout d'abord à son ainée de clan :

"Enchanté de vous rencontrer madame Shalimar. Je n'hésiterais pas à venir vous voir si j'ai des questions."

Puis elle plongea son regard sombre dans le guerrier aztéque et reprit la parole :

"Bonsoir monsieur Ahuitzolt. Je suis enchanté de vous revoir depuis l'affrontement contre Boubanos. Je me nomme Elisa McCadell, infante de monsieur de Lestrain."

La jeune fille était restée très polie et fit suivre ses paroles d'une petite révérence envers l'ancien gangrel. Même s'il n'était pas du même clan qu'elle, il était son ainé et elle lui devait du respect. Mais elle avait pensé qu'il était bon de lui rappeler subrepticement qu'elle existait et surtout qui elle était.

Il avait tant porté son attention sur Mandy qu'il en avait oublié la jeune caïnite présente pourtant à leurs côtés.
Quand elle se présenta, il fut surpris et confus de ne pas avoir porté la moindre attention sur elle.

"Veuillez me pardonner Madame Mc Cadell, je heu ...(regard vers Mandy) Je savais bien que votre tête me disait quelquechose (sourire). Hum ... oui pardon !(regard vers Elisa et salutation respectueuse) L'infant du grand Primogène Tremere ! Ce doit être un grand honneur et vous me voyez enchanté de faire votre connaissance.
Ainsi vous êtes tous du même clan ? Parfait, je vais pouvoir vous poser une petite question alors. J'ai fort besoin de vos connaissances anciennes pour mieux connaitre celui que vous nommez Boubanos.
Je voudrais remonter son histoire et sa vie pour savoir qui il est vraiment.
Seriez vous en mesure de m'y aider ?"

La question était posée. Le Gangrel observa attentivement chacune des réactions. Il espérait bien que Quetzalcoalt allait lui venir en aide ...

Le Primogène Brujah était ressortit avec un Nosfé de la salle, Phantom. A croire que ceux là aiment passer leur temps libre ensemble.
 
Mais déjà les deux gangrels avaient repris à se voler dans les plumes pour le régal des spectateurs.
Ceux là étaient peu nombreux. 
Un homme en costume côtoyait le Prince, accompagné d’une belle femme. Un Ventrue sans doute, au fur et à mesure des siècles, Tancred avait développé un don quasi surnaturel pour les reconnaître. 
Un autre d’une origine burinée et sauvage semblait tout droit descendre du clan brujah et un autre, buveur, du même clan ou peut-être un gangrel. 
Et ce cher Aaron…épée en main !  
Comme quoi tout était rendu faisable dans ce monde, un jeune toréador gauche avec un épée en main assistant à la dispute de deux gangrels, dont un en costard ! 
*Prédateur bestial de la politique et des affaires...*
Le dernier intervenant avait clôt le débat pour aller voir Aaron et discuter avec ce primogène. Les deux semblaient tellement assortis.
 
Peu à peu Tancred avait tourné son attention vers la statue et profitait de cette position pour observer les autres.
Le démolisseur était apparu sans crier gare avec une tenue de parade de commando, fin et délicat, beauté Picasso en bleu. Puis, sans prévenir, un nouveau nosfératu était apparu. Pour un clan mal représenté ils ne se cantonnent pas qu’aux égouts, et pullulent dans le Louvre… Sans doute ce maître nosfératu venu rencontrer le Prince Parménion, ces clans semblent bien alliés en cette cité. Voilà une chose à prendre en compte.
 
La jeune Abigael avait passé le pas de la porte avant d’aller se rendre aux pieds du Prince. Ces nouveaux nés sont tous pressés et craintifs quand ils cherchent avidement la présence réconfortante d’un Prince.
Deux Vampires avaient semblé  se connaître et s’était isolés dans un coin. Leur atitudes faisaient d’eux des êtres occultes, ne serait-ce que la bague de l’un des deux.  
*Gageons qu’ils sont aussi tremeres qu’ils le paraissent.*
 
Deux nouveaux étaient entrés, une Malkavienne et ce jeune Nathanaël.  La malkavienne avait rejoint le Primogène Brujah. La Primogène Ventrue, Rozen, que Tancred avait déjà croisé, était entrée avec une jeune de son clan qui la suivait bien sagement.
 
Et voici que Nathanaël venait engager la conversation alors qu’un Phantom réapparaissait.
 
-« Bonne nuit à vous Nathanaël. En effet vous aviez fait une entrée pour le moins originale dans le Petit Salon où j’attendais en vain. Le lieu ne favorisait pas la discussion mondaine comme ce soir. »


Tancred écarte les bras en signe d’humilité plus ou moins feinte et afin de faire voir les détails de sa tenue.

-« Je vous remercie du compliment, je souhaitais détoner quelque peu des tenues morbides qu’ils nous arrivent de porter tout en restant dans un domaine de vêtements de qualité. Votre tenue est assez appréciable également.
J’ai en effet cru voir les gangrels redéfinir houleusement leurs statuts de meute en public, même si j’ai mis quelques instants à reconnaître là deux membres de ce clan… » ajoute-t-il faussement gêné.

« Ce type de soirée vous plaisent-elles ? »
 
Les mouvements des groupes se faisaient alors que Nathanaël répondait. Morgan de Lestrain, tremeres émérite, et primogène en Paris fit son entrée, accompagné.

-« Morgan, le plaisir est partagé. » lui adresse-t-il en réponse alors que celui-ci présente son infante, Elisa.
 
Le Prince avait fait un beau discours de commémoration et présenté son Sénéchal. Un Nosfératu ! *Quand le chat Villon n’est pas là les rats dansent...*

Mais déjà les premières dansent se font.

Bien... Lucien a l'air aussi expérimenté que moi... c'est bien parti... Nous sommes au centre de la pièce, tout le monde nous regarde... et si ils ne le font pas, ce n'est guère plus encourageant...

• Monsieur Rousselet, je serais enchantée d'être … votre … cavalière... si tant est que ce mot puisse pleinement me qualifier... j'ai vu tous les Sissi impératrice, j'ai une vague idée de comment faire...
  

Annabelle laissa un moment de silence pour obtenir une réaction, et sinon, trouver un moyen de terminer sa phrase...

• Rozenmilna attend de moi que je sois courageuse. Peut être qu'en ouvrant le bal elle pensera que je ne suis pas qu'un boulet, que j'ai du courage et de l'initiative et qu'elle m'appréciera encore plus...
  

Puis, elle s'arrêta. Le pli sur son front témoignait d'une intense reflexion, presque du soucis. Son regard chercha celui de Lucien et interrogative, sur un ton ferme et assuré, elle luid emanda :

• rassurez moi, monsieur Rousselet, je n'ai pas dis à haute voix ce que je pensais à l'instant, n'est-ce pas?
  

Sissi impératrice. L'idée était plaisante. Se comparer à Romy Scheider était un brin ambitieux, mais des images jouyeuses de fêtes aux robes claires, des sourrires, des danses magnifiques, tout cela envahissait son imaginaire... du coup, la crainte laissa la place à l'exaltation... une exaltation bien modérée au regard de ce que Annabelle pouvait offrir.


Et puis Lucien était quand même bien plus beau que Karlheinz Böhm.

Alister esquissa un quasi-sourire à la réponse de Dimitri, il savait le Primogène brillant, mais ignorait qu'il possédait un don pour la politique. Il répondit à son tour en indiquant le groupe des Tremeres.

 - Votre réponse est des plus prudente Primogène, j'aurai du m'y attendre. Toutefois, votre dernier conseil est avisé, je vais aller présenter mes hommages à ces cainites.

Puis, voyant que le regard de Dimitri balayait l'assemblée à échéance régulière comme s'il était le garant du bon déroulement de la soirée, il ajouta à son attention.

 - Je reconnais ce regard attentif Primogène, je serai disponible pour prendre place à vos coté, si vous en sentez le besoin. Maintenant, si vous le permettez, je vais me retirer en vous souhaitant tout de même de passer une bonne soirée.

Alister savait que l'implication de Dimitri dans la sécurité de la soirée était un gage de son bon déroulement. Toutefois, il ne fallait présumer de rien.

Ainsi, il prit les devant, et s'approcha de sa démarche militaire vers le groupe de Tremere. Il s'arrêta d'un pas net  prit soin de ne pas couper la parole de l'un des intervenant de ce groupe avant de s'incliner modestement et de se présenter d'une voix rauque mais empathique.

 - Mesdames, Messieurs, je vous souhaite avant tout une bonne soirée. Je n'ai pas eu l'honneur de vous rencontrer, dès lors je tenais à vous présenter mes hommages. Les gens me nomment le Démolisseur, et je suis fier de faire votre connaissance. 

Alister n'en était pas sur, mais il était confiant dans le fait qu'il s'adressait aux tremere qui avaient par leur rituel contribué à la victoire sur Boubanos. Il préférait toutefois s'en assurer en écoutant les protagonistes se présenter.

Le jeune toréador se mit aux cotés de l’ancien, regardant les acteurs de la soirée, des goules avaient commencé à danser au milieu de la salle afin de donner plus de vie à cette cérémonie, invitant ainsi les caïnites à rejoindre la danse. Il salua les caïnites venant se présenter à Tancred Von Wybert.


« Ma foi, ce genre de soirée n’est pas pour me déplaire, du moins à dose raisonnable… L’orchestre est bon, c’est déjà pour moi un critère principal. Au cas où je m’ennuierai, je peux facilement faire abstraction du monde et me concentrer sur la musique. 
Les soirées manquant d’intérêt passent tout de suite beaucoup plus vite…mais je ne suis pas venu pour la musique… »  

Nathanaël eut un sourire entendu.

« Les mondanités ont le mérite de démontrer les talents de comédien de certains et la médiocrité des autres….  Je n’ai aucune idée des rivalités et des litiges entre clans sur Paris, cette soirée  devrait au moins m’en faire une idée. » 

Une goule vint à la rencontre des deux toréadors tenant  un plateau d’argent  où étaient déposées des coupes remplies de vitae. Le manager et musicien en saisit deux et en tendit une à son ainé.


« D’ailleurs…peut être pourriez-vous me dire quelle est la situation du clan et comment est-il perçu vis à vis des autres ? »

Morgan sourit aux louanges du Gangrel, rustre, mais finalement attachant.


- Nous pourrons nous entretenir à votre convenance bien entendu. Pour le reste je suis content que cela ait été efficace dans la ferveur du combat. Comprenez vous, il y allait aussi de notre sécurité à tous, vu vos qualités de combattant. Nous ne pouvions prendre aucun risques et cela vous a permis de vous racheter.

Tancred répondait à sa remarque.

- J'espère que la cour parisienne saura être à la hauteur de vos ambitions mon ami.

Le reste des vampires semblaient plutôt passer une bonne soirée. Lorsqu'un nouveau nosfératu en tenue d'apparat se présenta à eux.

- Enchanté monsieur le démolisseur, Morgan De Lestrain, primogène Tremere, j'ai moi même servi un temps dans l'armée de l'empereur Napoleon 1er, en tant que hussard au rang de colonel mais cela date un petit peu à vrai dire...

Sebastian courbe légèrement l'échine une fois que le gangrel exotique a fini de lui parler, moins que devant son régent mais suffisamment pour marquer le geste. Il répond ensuite:

-Je suis heureux d'avoir pu aider un si grand atout que vous dans notre combat passé, et j'espère que tels soutiens persévéreront, afin que le gouffre qui sépare nos deux clans se comble enfin.

Ceci dit, Sebastian suit ensuite les différentes conversations sans pour autant prendre part, faisant tourner le liquide carmin dans son verre d'un petit mouvement de la main continu. Il salue d'un hochement de tête les personnes qui passent à proximité, mais c'est alors qu'un nosfé des plus ridés se joint au groupe. Il se présente sous le pseudonyme de "Démolisseur". Ca rappelle au sorcier les surnoms donnés aux soldats dédiés aux explosifs dans les jeux starwars. ce type serait-il un commando d'élite dans le même genre ?

Quoi qu'il en soit, il a aussi droit à un hochement de tête, quoi qu'un peu plus lent et respectueux. Seb laisse ensuite le régent et Mandy se présenter, avant d'intervenir à son tour:

-Sebastian Ostwald, membre de la maison tremere, enchanté.

Il a presque une gêne au moment où il révèle son clan, car à Lyon c'est le genre d'info qui reste top secrète. Mais les mœurs semblent être plus souples ici et dévoiler son appartenance moins préjudiciable. Peut-être que les tensions entre les clans sont moins marquées ici...?

Mandy pensa * Démolisseur ? *

Puis se présenta au... Démolisseur, donc, souriante :

" - Bonsoir, appellez moi Mandy, je suis aussi du clan Trémère et je viens directement de Vienne."

Puis, elle regarda dans la salle, en direction du sénéchal :

" - Dites moi, vous devez être fier que le sénéchal soit de votre clan, cher ami. En tout cas, vous avez fière allure dans votre uniforme." le ton de Mandy était sincère.

Mandy attendit que Sébastian ou son Régent lui présente d' autres Cainités...

"Je vous remercie pour tous ces renseignements. Il ne me reste qu'à vous souhaiter bon courage, bien que je ne comprenne pas où est votre faute."

Jacques se mit dans un coin, essayant de se faire le plus discret possible, laissant le primogène des roses à ses excuses. Pour le gangrel, il était hors de question de danser, jouer aux échec ça pouvait aller. Mais danser en ces circonstances ressemblait trop à son ancienne vie. Et cela était difficile à supporter pour le jeune vampire.

Toujours tranquillement adosser a son mur, Abel attendit que les premières notes de musique se fasse en tendre pour sortir de l'une de ses poches un carnet, relativement ancien a juger par l'usure de la reliure, et commença à griffonner dessus, toujours attentifs au titre et aux sujets qu'employé les différents convives présent a la soirée, Notant le tout dans un langage codé, vieux réflexes ayant la vie dure.


Un léger sourire prit forme sur ses lèvres, c'est fou ce que l'on peut apprendre en laissant trainer ses oreilles.

Alister était surpris de tomber sur un primogène tremere aussi accessible. Il n'avait que peu pratiqué les membres de ce clan, mais comme tout vampire il avait entendu les rumeurs qui courent à leur sujet.

Il répondit à la salutation de Sebastian de sa voix rauque et sur un ton courtois en courbant légèrement la tête et en maintenant sa casquette sous le bras de manière rigide. 

 - Monsieur Ostwald, j'ai déjà entendu votre nom, et les propos qui suivaient étaient flatteur. Je suis fier de pouvoir lui associer un visage. 

Puis vint Mandy, qui était une superbe créature, disant arriver directement de Vienne, elle tint un discours d'ouverture des plus charmant, ce qui eut pour effet de dessiner un sourire sur le visage d'Alister. Il lui répondit de manière très courtoise. 

 - Je suis fier de faire votre connaissance, et je souhaite que les motifs qui vous amènent depuis Vienne permettent toutefois de profiter de la ville des lumières. 

Mandy ayant évoqué le sénéchal, Alister répondit en des termes élogieux. 

 - Je connais bien Monseigneur de la Rochère, et sa nomination au poste de Sénéchal est une chance pour cette ville et pour le clan nosfératu.  Son altesse le prince fait une fois encore une acte de bravoure politique que je salue. 

Après une légère révérence envers Mandy, Alister vint à s'entretenir avec le Primogène du clan Tremere sur un ton plus formel eut égard au passé militaire de Morgan.  

 - Mon col... hum Primogène Tremere, je tenais à vous féliciter personnellement pour les faits d'armes et la stratégie dont a fait preuve l'ensemble de votre clan. Par ailleurs, et d'un point de vue plus personnel, je ne suis pas étonné que vous ayez un passé d'officier supérieur. 

Décidement, c'est le deuxième interlocuteur du clan qui réussi a décrocher un léger sourire au Démolisseur, ce qui est assez rare pour être noté. Il continua à l'attention du Primogène en abaissant volontairement sa voix rauque pour que seuls puissent l'entendre les membres du clan tremere présents. 

 - Primogène Tremere, j'ai modestement entrepris de proposer au prince un renforcement de la sécurité du Louvre. Hélas, les choses de la magie me sont étrangères, et doivent rester le domaine de ceux qui la pratique. Par conséquent, vous me feriez grand honneur, si vous acceptiez un entretien au sujet de la sécurité tant technique que magique du Louvre dans les prochaines nuits. Vos disponibilités seront les miennes. 

Alister attendit la réponse du Primogène sans que son visage ne trahisse un quelconque sentiment. 

Très militaire, il avait même failli nommer morgan par son ancien grade dans l'armée. Grade qu'il n'avait plus exercé depuis fort longtemps. Une bonne paire de siècles... voir plus.


- Merci, vous avez sans doute raison, même si mes stratégies datent d'une autre époque... IL est fou de constater qu'elles ne vieillissent pas beaucoup.

Il écouta à nouveau Alistair.


- Nous pourrons utilement nous voir sans doute d'ici la nuit prochaine ou celle d'après. Pour tout vous dire, le primogène Brujah m'a déjà consulté sur la sécurité magique du Louvre et il est possible que celle ci soit amenée à évoluer sous peu. Je pourrais vous en tenir informé. Quel était votre grade dans l'armée?