Le Gangrel regarda Elisa et lui sourit de manière amusée après l'intervention du démolisseur.

"Vous voyez ! Il semble que je ne sois pas le seul à être aveuglé par tout ce monde. ^Le démolisseur ne m'a pas vu. Quel juste retour de bâton n'est ce pas ? "

Le ton de sa voix n'était pas plus bas que d'habitude et sa remarque fut donc audible de tous.

"Croyez vous que nous pourrions disparaitre et nous laisser aller à une petite danse. Je ne suis pas très bon mais j'aimerais me laisser envahir par la musique. Elle me parait si douce ..."

Aaron répondis d'un sourire à Jacques avant de commencer à vouloir se diriger vers Dimitri lorsqu' Alice lui "tomba" dessus.
Un sourire poli de circonstance, suivi d'un salut formel.

-"Mademoiselle Claudel, c'est un plaisir." Dit'il de manière légèrement chaleureuse.
-"Merci du compliment, cela me touche."

Puis son sourire grandis encore légèrement, Aaron sembla même plutôt sympathique.

-" Si vous le souhaitez, je pourrais vous conter plus en détail l'histoire de cette ville chère à mon cœur, je dois, avant, présenter des excuse à diverses personnes; Même s'il serais bienvenue que j'en fasse en vérité des publiques; Mais si je prenait là le micro afin de les faire je ne serais pas le seul à être mis dans l’embarras."

Il sembla amusé un instant en imaginant les diverses réactions s'il s'amusait à intervenir de la sorte. Puis il comtempla un instant la néonate qui avait vendu cette mèche si vite.

-"Vous avez déjà un cavalier mademoiselle?
Dans l’improbabilité que non, je serais ravis que vous m'accompagniez; à moins que vous soyez venue uniquement me complimenter et me saluer, ce qui entre nous serais très rafraichissant, j'imagine que je peut faire quelque-chose pour vous."

Un sourire énigmatique sur le visage, il attendais la réponse et les réactions d'Alice.

Lorsque le nosfé le complimente, Sebastian s'incline devant "Démolisseur" de la même manière que devant Ahuizotl. Le sorcier ne peut s'empêcher de se demander qui a parlé en des "termes flatteurs" de lui, étant donné sa récente arrivée. Peut-être Phantom, le frère de clan de msieur badaboum...Mais étant donné le peu d'exploits que Seb a réalisé ces dernières nuits, il est curieux de savoir ce qu'on a bien pu dire de lui. Malheureusement...ce genre de demande ne se fait pas en public.

Sebastian note aussi la répétition du mot "fier" qu'emploie Démolisseur au fur et à mesure des conversations, a la place de "heureux", "d'enchanté" ou de tout autre synonyme.

Le "punk" aux cheveux rouge criard qu'il est garde néanmoins son mutisme, plaçant un sourire par ci, un petit rire par là. Il écoute les échanges, mais ne prend pas réellement part à la discussion. Il continue de même à observer paisiblement la salle, et son regard revient indubitablement sur Elisa. Il lui fait un sourire encourageant, qui montre subtilement que lui aussi est plus ou moins de corvée représentative ce soir. Il pense même un instant à utiliser l'infante comme prétexte pour leur permettre de s'échapper tous deux, mais se ravise bien vite. C'est malheureux à dire, mais son initiation à la vie de la nuit passe aussi par ce genre d'épreuve. L'en protéger ne l'aiderait pas sur le long terme...Qui apprécie les sauvages asociaux ? Et le clan tremere a suffisamment de mal à se faire accepter sans que des comportements inadaptés viennent entacher sa réputation.

C'est alors que le gangrel sud-américain se propose à Elisa pour une danse. Le tuteur de la néonate rit intérieurement, imaginant les deux dansant dans une scène des plus drôles. Et les paroles d'Ahuizotl sonnent tel un plan drague aux oreilles de Seb, ce qui ne fait qu'augmenter le comique de l'imagination débordante du tremere.
Ce petit écart mit à part, l'apprenti tremere considère la chose comme très intéressante. Il espère qu'Elisa aura la présence d'esprit de discuter un peu avec Ahuizotl, et peut-être apprendre des choses utiles sur lui.

Les conversations vont bon train, de même que la lassitude grandissante de Seb. Sans compter qu'il doit trouver un endroit calme et isolé pour tester le sang présent dans son verre. Il pense en premier lieu faire le coup du "Tiens, j'ai un texto...Pardonnez moi, je sors appeler", mais son attention se reporte bien vite sur Mandy. Il est censé être son guide pour la soirée, non ? Peut-être qu'avec une petite diversion...Et puis, c'est pour le bien du clan, elle comprendra. Il attend alors le moment où elle n'est plus prise par une discussion pour attirer son attention en posant doucement sa main sur son épaule, avant d'approcher un peu sa tête de la sienne et de lui dire à voix basse:

-Mandy, j'aurais quelque chose à vous montrer, dehors. Voulez-vous bien me suivre ?

HRP:

Derrière son sourire, et ses bonnes manières, Mandy s' ennuyait. Tous ces gens qui dansaient, tous ces gens qui discutaient, tout ce bruit, elle qui n' aimait que le silence des bibliothèques.

Aussi, quand Sébastian lui dit :

-Mandy, j'aurais quelque chose à vous montrer, dehors. Voulez-vous bien me suivre ?

Mandy le tira par la manche, et dit au groupe :

" - On revient... On va comploter." dit elle sur le ton de l' humour

Mandy passa devant, et elle se retrouva sur un petit balcon, puis se retourna vers Sébastian, après avoir allumé une cigarette mentholée, et lui dit :

" - Vous en voulez une Sébastian ? Cette soirée est mortelle... (puis elle dit plus bas) Vous aussi vous avez des doutes sur la "qualité" de la boisson, très cher ? " dit elle en regardant sa coupe, sans en boire

Sebastian accompagne sa collègue sur le balconnet qu'elle choisit, faisant une légère courbette aux membres du groupe avant de s'en séparer. Une fois à l'écart, Mandy lui propose une cigarette...qu'il accepte. Il n'a encore jamais réellement fumé, mais il y a un début à tout. Et puis, étrangement, il a l'impression de se retrouver plongé soixante-cinq ans en arrière, à l'âge de l'adolescence.

Les temps étaient bien différents, mais les expériences restent les mêmes. On s'isole d'une fête avec une jolie demoiselle, on s'essaye à des bêtises genre fumer des clopes, on fait des choses que seuls nous pouvons savoir, partager, voire comprendre...On s'émancipe. Cette fois, cependant, ce n'est pas dans le but de s'envoyer en l'air par la suite. Mais le fait de revivre ces souvenirs et ces émotions qui émanent d'un lointain passé, ramène un peu d'excitation et d'intérêt à la soirée. Cette euphorie qui promet monts et merveilles, et qui donne l'impression d'être invincible.

Le sorcier allume finalement la cigarette à l'agréable goût de menthe fraîche, pompe une latte dessus et la recrache dans un large nuage gris tout en écoutant sa cavalière lui parler. Un petit coup de vent vient vite chasser la fumée, et Seb répond d'une voix toute aussi amoindrie que celle de sa compagne de soirée, mais toujours empreinte de légèreté:

-Des doutes ? Non, je ne me permettrais pas de mettre en doute la bonne volonté de nos hôtes. Disons simplement que...c'est au cas où. Des fois que...hu hu.

Sebastian se tourne alors de sorte à être dos à la foule, Mandy face à lui, tout en regardant si d'autres balcons du bâtiments sont occupés et si des caméras balayent l'enceinte extérieure. Lorsqu'il est assuré qu'ils ne peuvent pas être vus, il ouvre l'imposante bague à son doigt et glisse discrètement du liquide dedans -et surtout comme si de rien n'était-, tout en discutant nonchalamment et à voix peu élevée avec la sorcière:

-J'ai deux tests à faire. Le premier, tous les trems le connaissent. Le second...j'ai besoin d'être à la maison, une vieille recette de famille hu hu. Voiiiilà, ça devrait faire l'affaire...

Il tire une nouvelle barre sur la cigarette, referme la bague en s'assurant que le "clips" soit bien enclenché afin que le liquide ne puisse pas s'échapper, puis place le verre à ses lèvres pour faire semblant d'en boire. Il reporte ensuite son attention sur la tremere, dont les paillettes et les couleurs de la robe font ressortir la beauté de la nuit, de la même manière que le soleil fait étinceler les mers et les océans. 

-Vous êtes aussi belle qu'une claire nuit de pleine lune, chère collègue de l'Est.

Il se surprend un peu lui-même de ces paroles, du moins de la façon crue dont elles sont sorties. Avec un peu de chance, Mandy considérera que ce n'est que du maquillage porté pour alimenter les mondanités de la soirées...Seb prend ensuite un air un peu plus sérieux, vient s'accouder sur la rambarde du balcon à côté de Mandy et ajoute:

-Ce genre de soirée est certes "sympathique", comme vous l'avez si bien dit, mais elle sied rarement aux nôtres. Etant donné que je suis votre guide pour cette nuit, je me dois de vous demander si vous souhaitez rester ou si vous préférez rentrer à la chantrie ? Maintenant que monsieur De Lestrain est arrivé, nous ne sommes plus tenus de représenter le clan.


Phase 2 du plan, nom de code "Récupération", achevée

L'azteque était obligé de faire face à Alister puisqu'il venait s'adresser directement à lui.
Sa Bête ne manqua pas d'exprimer son avis sur la situation. Elle désirait affronter ce soldat comme elle aurait aimé affronter le Primogène Tremere. Les Gangrel se jaugeaient au terme d'un combat loyal et amical. Mais ceux là n'étaient pas des Gangrel et l'Elyseum ne permettait pas non plus ce genre de coutumes sauvages.
Le vieux Gangrel le savait et il s'efforça d'esquisser un sourire poli, voire même peut être un brin provocateur.

"Je vous en prie Alister. Je ne suis pas courroucé par cette situation, n'ayez crainte. Je suis toutefois curieux de votre surnom. Pourquoi le démolisseur ?"

La question était lancée mais le Gangrel restait attentif à la jeune tremere qui devait lui répondre.
Une danse serait bien plus agréable qu'une autre discussion ...

Morgan répondit au petit geste de Tancred... Il était avec ses apprentis et en discussion avec un Nosferatu, et Azuitohtl le facétieux ex-primogène gangrel. Sébastian prenait Mandy pour l'entrainer à l'écart.



- Allons allons Azuitothl cessons de taquiner le démolisseur, voyons. Répondit il pour désenfler la situation.

Il réfléchit un peu pour la correspondance de grade par rapport à l'armée qu'il avait connu. Histoire de ne pas paraitre ignare.

- Vous savez il n'y a pas de grade dévalué. L'armée présentait une place pour tout le monde et c'est sa force. Même si celle que j'ai connu était d'un autre temps, il suffisait d'être bien né pour s'acheter une charge d'officier supérieur.

Phantom, libéré du joug de l'enchantement du Louvre prenait son rôle très au sérieux. Il arpentait la vaste pièce, avec discrétion et vérifier les entrées et ce qu'il lui semblait être les points faibles de chaque lieu proche de la grande salle.

Il se pointait parfois près de certaines issues et allait s'entretenir avec certaines goules concentrées elles aussi à leur tâche de  sécurité.

C'est avec un grand sourire franc qu'il répondis à Alice, il fit signe à celle-ci de le suivre tout en parlant, se dirigeant vers Dimitri.
-" Il est vrais que j'ai plus récupéré les causes perdus et les ennuis qu'autre chose dernièrement."

Puis d'un regard complice lancé à la néonate.

-"Récupérateur est une désignation polie pour dire : cambrioleur à la solde du clan Toréador.
Alors Alice, dites moi donc en quoi je puis vous être utile.

Quand à votre cavalier, pour vous avoir choisi, il doit être un homme de goût, je doute du fait qu'il regrette son choix." * il savait certainement ce qu'il faisait en invitant une jolie Malkavienne à un bal...dans le cas contraire ça as le mérite d’être rafraichissant.*

Ils n'était plus très loin de Dimitri, la distance suffisante pour conserver la politesse sans interrompre la conversation, mais suffisamment proche pour laisser au Brujah l'occasion de deviner qu'Aaron souhaitai lui parler aussitôt cet échange terminé.

Alister regarda le gangrel, et sentit immédiatement la lueur de défi dans les yeux d'ancien. Pour autant, le Primogène tremere, qui apparemment connaissait bien le gangrel, intercéda en faveur d'Alister vers un apaisement que suivi Alister dans la réponse qu'il formula de sa voix rauque.

 - Il m'est arrivé d'exercer mes modestes talents dans des domaines variés. Mais, je ferai un bien mauvais interlocuteur si je vous ensevelissais sous le poids de ces histoires... et, j'aurai trop peur que l'on me nomme à la suite de cela "l'ensevelisseur"...

Alister courba la tête, sans que son attitude ne change d'un trait, malgré le fait qu'il s'était risqué à un calembour. 
Il se retourna vers Morgan pour compléter son propos. 

 - Je reconnais la modestie qui sied à un Primogène, et certains des meilleurs généraux et maréchaux d'empire avaient acheté leurs charges. Dès lors, c'est face aux fusils de l'ennemi que se mesure la valeur d'un homme... Mais je suis d'accord avec vous Primogène, l'armée avait ce mérite d'offrir à chacun la place qu'il méritait. 

Après un rapide coup d'oeil à l'assemblée, notant au passage la présence de Phantom, Alister ponctua de sa voix rauque. 

 - Je vous remercie de votre accueil Primogène et de celui de votre clan. Maintenant, si vous le permettez, je vais me retirer pour aller me présenter aux membres des autres clans. Je tenais à vous signifier mon estime et espère que nous aurons l'occasion de parler plus en détail de l'utopie que l'on appelle l'armée. 

Alister jetta un oeil rapide vers le groupe de ventrues, et pensa intérieurement. 

* Mon pauvre ami, aussi surprenant que cela puisse paraître, tu as mangé ton pain blanc avec les tremeres, l'heure est maintenant aux joies des paroles superficielles*. 

Ahuizotl accepta volontier la remarque de Morgan, mais ce premier contact était nécessaire avant de lui poser la vraie question qui allait changer le ton de la conversation ...
Cependant, il constata avec déception que le Nosferatu éluda la réponse et s'esquiva de bien piètre façon.
Un guerrier pouvait il ne pas dire ce qu'il était lorsqu'on le lui demandait ?
Du coup, le Gangrel le laissa partir sans même lui poser la question si importante à ses yeux. Lorsqu'il réalisa que c'était inutile d'insister, il pensa qu'il restait encore le Sénéchal qui pourrait peut être lui répondre.
Un jour peut être combattra t il aux côtés d'Alister et ainsi, il découvrira pourquoi ce surnom de démolisseur. Pour l'instant, il se contenta amèrement de regarder son dos s'éloigner.

L'Azteque eut un sourire de contentement en entendant la réponse de la jeune tremere et, comme elle, son regard se porta sur le Primogene afin de connaitre sa décision.
*son père*
C'était étrange de parler ainsi de son Sire et,l'espace d'un instant, aussi furtif que violent, le souvenir de son propre Sire lui revint. Son visage se ferma à la vision douloureuse de ce souvenir enfoui depuis si longtemps.
Ahuizotl baissa la tête pour cacher cela et, à peine quelques secondes après, releva le regard sur le Primogene Tremere, le sourire feint retrouvé.

Abel releva les yeux de son carnet, observant le primogène brujah, vers lequel se dirigeait celui du clan toréador.
Fermant son carnet qu'il rangea dans une poche de la veste, il se dirigea vers les deux primogènes une fois qu'Arron eu fini de prendre la parole pour se présenter.


-Bonsoir primogènes. dit-il a l'attention des deux hommes, ponctuant ses paroles d'un léger salue de la tête en guise de respect.

-Je me nomme Abel, fraîchement revenues au sein de la cour parisienne. Puis-je me joindre à votre conversation ?

[De retour de la piste de danse avec Lucien]


La musique marquait une pause, la ronde cessait, la danse était finie... combien de temps avait-elle durée ? Sans doute depuis toujours... c'est que avant Annabelle n'entendait pas la musique. Dès lors elle espérait qu'elle ne s'arrêterait jamais.
Elle enviait la petite danseuse en collant blanc qui vivait dans sa boite, là bas en suisse, et qui dansait sur elle même à chaque fois qu'on l'ouvrait.
Tourne... tourne... tourne...
Mais vivre éternellement dans une boite, cela devait être plutôt désagréable.
Elle espérait simplement de pouvoir se souvenir combien la danse était une activité charmante.


Lucien avait été très prévenant. Annabelle n'était pas, de son propre avis, une personne très maligne, mais elle se targuait de bien sentir les gens. Et Lucien s'était montré gentil sans arrière pensée et elle lui en était muettement reconnaissante.
Les deux danseurs regagnèrent les cotés de la pièce, là où est dévolue la faible floue, le décors de visages et le brouhaha des conversations inutiles.
Annabelle, perdue dans ses rêves, devenait floue et inaudible.


Le regard vide, la tête légèrement penchée sur le coté, la bouche délicatement entre ouverte, elle regardait fixement un point imaginaire au delà des murs, au delà des montagnes.
Elle tournait encore, bien qu'immobile, loin de tout ceci.
Toutefois la voix de Lucien finit par se faire entendre, comme un écho lointain, le commentaire abscons d'un voisin alors qu'on regarde un film à la télévision.


Une sorte de spasme furtif agita la jeune femme alors que son regard froid et mort se retournait lentement vers lui. On aurait dit une poupée, ou un automate mal réglé, qui peine à remplir son rôle, se déplaçant par à coups.
Il y eu un silence, puis un son étrange, comme des claquement de bulle, un son liquide venant de la malheureuse Annabelle.
Puis, petit à petit les sons prirent forment, et dans un murmure presque triste, Lucien put enfin entendre une réponse.

• Mon … quoi ..? Je … pardon ? Est-ce que … voyage... partie... seule...
  

Annabelle cessa rapidement cette énumération sans sens pour se concentrer. A nouveau un moment de silence tomba, le temps de trouver ses mots et de les mettre dans le bon ordre.

• Je … mon père s'est inquiété que je ne sorte jamais de la maison, sauf dans de très rares cas, où je suis très entourée par tous les membres de ma famille. Moi, je ne voulais pas trop. La maison de Mendrisio me plait beaucoup. Il y a beaucoup de neige et personne ne vient jamais. Mon père pensait que … je devais... voir ailleurs... mais j'avoue ne pas trop savoir pourquoi.
  

Annabelle réfléchit un bref instant.

• J'ai choisis Paris parce que … en fait, je ne me souviens pas d'avoir choisis Paris. C'est un choix étrange puisque je suis italienne... C'est peut être le choix d'un autre... je ne me souviens plus.
  

Le ton devenait de plus en plus triste, perdu dans un océan d'oubli, mais le sourire revint vite sur ce visage pâle et délicat.

• En tous cas je suis très contente d'être venue ici et d'avoir fait votre connaissance.
  

Lucien ne brusquait toujours pas sa soeur. Il préférait simplement resté là, prêt à écouter quand elle sortait de ses rêveries.

Une réponse un peu étrange mais qui ne semblait pas le surprendre outre mesure. Une nouvelle fois, il attendait quelques instants qu'Anabelle reformule plus clairement. Il ne faisait jamais un commentaire sur l'attitude étrange qu'elle affichait mais veillait seulement à ce qu'il soit le seul à le constater.

" Je ne suis jamais allé de ce côté là de la Suisse. Peut-être vous pourriez me servir de guide pour me faire découvrir quelques beautés de cette région à l'occasion."

Il offrait un sourire simple et franc. Elle semblait appréciait cet endroit dont elle souvenait ce qui en soi était presque en un exploit. Il en déduisait donc qu'il était très important pour elle et s'y intéressait dans l'espoir qu'elle puisse répondre avec plus d'aisance que s'il avait choisi un autre sujet.

Il s'inclinait légèrement aux derniers mots et portait la main de sa cavalière à ses lèvres pour un contact aussi fugace que délicat pour l'en remercier.

" Plaisir partagé. Et je répondrais simplement qu'il faut alors rendre ce voyage Fantastique pour qu'il ait un sens si vous ne mettez pas le doigt sur les raisons de ce choix."