Viens du petit salon

Lorsque William arriva dans le bureau de son ami, il le trouva en train de regarder les étoiles...
Il s'assit sans bruit, pour ne pas le déranger d'une part, et pour continuera l'observer. Il avait du faire un grand sacrifice ce soir, le Giovanni l'avait souillé de son sang.
Bien sur le temps effacera la souillure, mais en attendant il etait en danger.
Il allait falloir le tenir éloigné de cette ordure le temps que le lien s'estompe.
Au bout d'un petit moment il se releva et posa sa main sur l'épaule de son frère.

"On va chasser ? Ils nous préviendront quand il sera l'heure de partir..."

*Je veillerai sur toi mon frère. Je veillerai sur toi et je vengerai ton honneur....*

Ahuizotl se retourna pour accueillir son frère, qu'il n'avait pas vu entrer, trop absorbé par ses pensées et ces incertitudes du moment.

Il afficha une mine réjouie et regarda William dans les yeux, comme s'il exprimait sans le dire toute sa reconnaissance à ce caïnite dont la Bête avait su suscité l'affection de la sienne.

"William ! C'est grâce à toi, encore une fois, si ce soir j'ai pu faire ce que j'ai fait. Mon honneur sera .... *pourquoi ne pouvait il plus aller au bout de cette pensée ?*... bah n'en parlons plus !Le plus important c'est que tu m'as donné la force de montrer à tous ces caïnites que la loyauté du clan Gangrel était sans faille ! Grâce à toi, la Bête m'a laissé faire ce que je n'aurai jamais pu faire. Rejouis toi mon frère car je suis satisfait de ce que j'ai fait. Quand la Reine l'apprendras, elle ne doutera plus de moi ni de mon clan. N'est ce pas mon rôle de Primogène de vous assurer, à toi et à ceux qui voudrons venir, l'estime de vos pairs ?"

Il balaya tout cela de la main pour changer de sujet.

"Stanislas m'a donné une arme, un Klaive, qui serait très prisé des Garous, je compte repartir des demain à la Courneuve pour les trouver mais aussi revoir ceux de Vincennes pour entamer les négociations sur de meilleures bases. Ce soir, il est important que l'on retrouve Shanel et qu'elle nous conduise jusqu' aux Roms. La situation est critique et nous devons nous hâter de trouver des alliés si nous ne voulons pas être submergés.

...regarde !"

Ahuizotl se dirigea vers son bureau et montra la carte et les papiers griffonnés qui s'y trouvaient.

"J'essaie de garder une trace des évenements importants que je dois réaliser, tu verras si tu en a besoin où je me trouve, en fonction des quartiers de lune...

Mais bon, tu as raison, nous devrions nous offrir une petite chasse pour nous préparer au combat de ce soir."

[sortie vers l'entrée la Torche]

William se mordit les lèvres pour ne pas relever lorsque Ahuitzotl parla de son honneur...
Ces pensées n'étaient plus complètement siennes...
Il tenta d'identifier un changement dans son odeur... Non, il etait toujours le même. Un catalyseur qui devait sauver ce monde...
Mais qu'allait devenir ce monde a présent?
Une seule solution etait possible, détruire la personne qui l'avait lié... Devrait il se sacrifier pour le faire?
Peut etre...
Coupant ses pensées, william suivit son frère. Trop réfléchir a l'apres gâchait le maintenant, et maintenant il allait chasser avec son ami...

Sort a la suite de son primogene...

[arrivée depuis la cache de malneaus]

Ahuizotl fut déposé par William, là, devant les portes du Louvre. Il avait demandé une audience à la Reine et avait demandé aux goules s'il était possible qu'il attende dans son bureau plutôt que dans le salon. Il avait pris soin de poser le Klaive et la dague à l'entrée et n'avait croisé personne dans les couloir tant il semblait préoccupé.

Arrivé dans son bureau, il regarda ce qu'il avait griffonné pour reprendre le fil de son histoire là où il s'était arreté.

Il avait vu juste il y a deux nuits de cela. Il devait aller négocier avec les lupins. Il l'avait ecrit noir sur blanc. Pourquoi diable avait il dérogé à son plan !!!

La fureur montait au fond de ses entrailles en pensant à toutes ces Bêtes massacrées par sa faute. Il avait préféré sauver un gamin et tomber dans ce piège comme un imbécile plutôt que de s'occuper du sort de ses cousins.

Il était furieux après lui pour se déshonneur qu'il portait désormais parce qu'il n'avait pas eu le courage de retourner voir ces lupins qui avaient failli le détruire. Oui, c'était bien ça le problème ! Il savait qu'il devait le faire mais sa peur l'a fait douter et l'a fait attendre un moment plus opportun. Sa peur avait causé la mort de cette tribu ... pour une nuit de peur, il avait tout perdu ....

Maintenant la fureur était son unique échappatoire.

"RRRRRrrrrrrrhhhhhhhhhhhhhaaaaaaaaaaaaaa !!!!" Cria t il en renversant d'un geste du bras tous les documents qu'il avait là, sur son bureau pour les laisser s'éparpiller de manière cahotique sur le sol.

"LEEEEE ... " il donna un coup de poing sur le bureau qui le fissura en deux.

"SANG .... " il prit la chaise et la lança contre le mur ou elle se fracassa dans un bruit assourdissant !

"VA ... " il se lança contre une étagère qui était fixée contre le mur, le poing en avant qui,d'un mouvement puissant du haut vers le bas, vint detruire deux rayons de cette dernière, laissant choir tous les livres qui s'y trouavaient.

"COULER !!! D'un saut magistral, durant lequel il se retourna avec un equilibre parfait, il atterrit sur le bureau la tete la première, finissant de l'ouvrir en deux.

Il releva doucement la tête ... il semblait calmé ; Accroupi sur les débris, le regard déterminé et mauvais, il avait pris sa décision.

[En nahualt]

Plus jamais la peur ne stoppera mon espoir

Il est temps à présent pour le Guerrier Jaguar

D'affronter son ennemi enfin sorti du noir

Ce guerrier corrompu qu'est le Danceur de la Spirale Noire.

Il avait fait des promesses à son frère William mais ce soir la douleur était trop profonde. Il ressentait encore toute cette malediction qui s'impregnait de ce bois. Il le savait, c'était le mal absolu, il devait le détruire. Il n'avait que deux nuits et deux nuits, c'est malheureusement trop peu de temps pour établir un piège.

Il avait promis qu'il irait voir la Reine, il avait promis qu'il protegerait son frère, il avait promis qu'il retrouverait Shanel mais ce soir, plus de promesses, il était sous l'influence d'une force extremement puissante venue de ses propres entrailles, une force qu'il avait toujours controlée durant ces siecles d'existence. La Bête pour la première fois négociait avec lui.

*laisse moi faire ou je te détruis!*

Le vieux Gangrel n'avait même pas le choix, déjà il ouvrit la porte de son bureau et sorti pour récupérer ses armes. Il regarda le Klaive de manière très étrange, le contempla comme un objet très précieux puis se dirigea vers la sortie.

La goule l'interpella très poliment.

"Mais Monsieur ... et votre rendez vous avec la Reine ?"

Il ne la regarda même pas, aucun sourire, aucun mot, que de la haine dans son regard qui était fixé vers la sortie.

[sortie vers le bois de vincennes]

Arrivée bureau du Bourgmestre Gangrel : t540p15-bureau-du-bourgmestre-de-la-torche#11718

Ahuizotl entra dans son bureau et constata le désordre qu'il y avait laissé la veille. Son comportement n'avait pas été digne de son hôte et il devait y remedier. Il prit le temps de remettre en place tout ce qui lui était possible de ranger et mis dans un coin les meubles qui étaient cassés. Heureusement pour lui, il n'y avait qu'une étagère et le bureau.

Au bout de vingt bonnes minutes, il avait tout remis en place et se remit aussitôt à griffoner ses documents pour mettre à jour son journal. Il avait beaucoup de choses à noter : Les garous, William, Romain, Raphael, les Goules ... Ses plans devaient être recadrés et il devait tout de même se recentrer devant une situation aussi catastrophique.

Il se leva, s'approcha de la fenêtre et scruta le ciel et cette lune si belle et si terrifiante ... sa meilleure alliée pour le moment cependant; et il n'allait pas détourner son regard pour ne pas voir ces signes qu'elle envoyait. Il contempla ce ciel durant plusieurs minutes, repensant à tous ces évenements et cherchant la meilleure action à entreprendre ...

Enfin, il se décida à agir, il savait que la réponse à sa question, il l'avait depuis le début et qu'il avait été aveuglée par cette camarilla parisienne.

Il sortit de son bureau, croisa une goule dans le couloir et l'apostropha :

"Humm... excusez moi ! Je voulais vous signaler que j'ai endommagé quelques meubles dans mon bureau. Dites à la Reine que j'en suis vraiment désolé et que je ferai ce qu'il faudra pour réparer les torts que je lui ai causés."

Il la salua rapidement mais de manière respectueuse et parti récupérer ses armes à l'entrée pour partir accomplir sa mission ..

[direction le bois de boulogne]

[Arrivée depuis la salle des fêtes]

Ahuizotl entra dans ce bureau qu'il n'affectionnait guère mais qui présentait au moins l'avantage d'être son espace privé.

Il n'allait pas resté bien longtemps enfermé dans cet endroit mais il devait inscrire tout ce qui s'était passé depuis la dernière fois.

Il était encore sous le coup de la colère de ses pairs qui le jugeaient sans même le comprendre ou l'écouter, juste parcequ'il était seul, contre tous. Il eut envie une nouvelle fois de tout casser juste pour défouler cette colère et contenter sa Bête mais pour celà, il avait beaucoup plus de maitrise que son frère. Il allait canaliser cette colère pour s'engager dans une chasse qui, plus que necessaire pour apaiser ses pulsions, était aussi une chance pour lui de se faire prendre au sérieux par ces pauvres caïnites si aveuglés par leur condition.

Sur la carte marquée de tous les symboles, il dessina avec beaucoup d'application les cartes qu'avaient révélé la vieille dame ainsi que les commentaires qu'elle y avait ajouté.

Il médita longuement sur ces révélations, se posant des questions sur l'origine du mal qui tentait de le corrompre. Il avait bien une idée de ce que les signes lui montraient mais il n'était pas encore prêt à en accepter le sens véritable. Que de conséquences dramatiques cela pourrait avoir. Il devait rester sur ce mauvais chemin, au moins un temps mais le temps n'était pas son ami et il ne le savait que trop ...

Il se moquait bien de ce qu'il deviendrait. Il avait de vagues souvenirs de ce qu'il avait vécu lorsque le soleil lui offrait une existence pleine de saveurs. Il lui restait toujours des bribes d'images, d'odeurs et de couleurs lorsqu'il partait chasser ou qu'il allait à la cueillette.

Il avait aussi des souvenirs des cérémonies et des chants qui louaient la bénédictions des Dieux. Ces souvenirs n'étaient plus que des bribes de sensations ou des mots chantés si joliment qu'ils ont marqué sa mémoire à tout jamais.

Mais, sa mémoire était si fragmentée et si meurtrie par la douleur et la torpeur que cette vie passée était presque devenue un rêve que le vieux Gangrel espérait vivre un jour. Une espèce d'idéal très flou duquel on ne peux rien préciser.

Son frère avait réveillé quelquechose, il le savait mais il venait de l'abandonner pour protéger cette famille qui était la sienne. C'était peut être ça ! Ce sentiment d'appartenir à une famille ... Peut être avait il cru qu'il avait eu un jour ce bonheur et qu'il allait le revivre auprès de William.

Il avait fait fausse route et c'est son propre frère qui venait de lui en apporter la certitude. Dans sa douleur, il ne pourrait jamais remercier assez William pour ce qu'il venait de faire.

*Il a toujours été de bons conseils*

Il inscrivit de nouveau quelques mots en Nahualt sur une feuille vierge posée sur son bureau.

[En Nahualt]

Tu es seul avec ton fardeau et tu cherches ton chemin

Certains croiseront ton chemin mais il n'appartient qu'à toi

Tu cherches la vérité et tu finis par obtenir le doute

Suis ton chemin et ne te perds pas



Il se mit un long moment à la fenêtre pour reflechir. Les Dieux l'avaient choisi pour sauver le monde, ils avaient leurs raisons. Ces étoiles dans le ciel lui murmuraient d'étranges conseils et Ahuizotl écoutait avec la plus grande attention. Il rêvait qu'un jour, il contemplerait de nouveau le soleil et se mit à sourire, apaisé à l'idée que les hommes n'auraient plus à vivre jamais les tourments d'une nuit trop longue ...

Qui venait donc troubler ce moment de reflexion ?

Il s'éloigna de la fenêtre pour aller ouvrir la porte. Il vit alors qu'il s'agissait de Stanislas et se dit qu'il n'allait pas le renvoyer ... pas lui.

"Ha c'est vous ! ... Entrez donc ! ... Que puis je pour vous ?"

Il se dacala pour le laisser entrer. Sa mine était plutôt fermée mais Stanislas pouvait voir qu'il se forçait tout de même à rester courtois et souriant.

Il fit un peu la moue en entendant la nouvelle; il aurait préféré que tout se termine là mais il devait y retourner ...

"Soit ! Allons y alors, je vous suis ..."

Il avait gardé son maquillage et son costume. Seules ses bottes ne faisaient plus partie du déguisement préparé par le sénéchal mais pour le Gangrel, ce n'était pas un problème ...

[sortie vers le bureau du Justicar]

Ahuizotl avait ouvert sa porte à Yuri qui fut suivi de la jeune Toreador.

Malgré sa gêne, la goule tendit un morceau de papier au Gangrel et parti en se confondant d'excuses...

Ahuizotl resta coi, regardant d'abord Yuri s'en aller puis Mélissange, témoin de cette scene ridicule.

Il prit alors le temps de s'asseoir par terre pour lire le message ....

Il fronça d'abord les sourcils de mecontentement mais il était toujours assez calme et bien concentré sur sa lecture; la suite par contre ne semblait pas lui plaire du tout mais il lu jusqu'à la fin ce qui ressemblait à une derniere volonté.

Il chiffonna le papier pour le jeter de l'autre coté de la pièce en lachant un rale de colère.

"Pour qui se prend il ?" ...

Mais il n'était pas seul et Mélissange attendait là, ne sachant rien et il lui devait des explications.

Il se leva pour les lui donner.

"Madame Mélissange. C'est un message de Monsieur D'Aragon qui dit qu'il lui ai surement arrivé quelquechose et que je ne dois pas partir à sa recherche mais laisser Heinrich et Gallus s'occuper de tout celà .... je .. hum ... je suis désolé ... La suite sont des recommandations politiques qui semblent avoir plus d'importance à ses yeux que sa propre survie."

A ces mots, le regard du Gangrel se durcit et exprima la même colère qu'à l'instant précedent comme si, ce détail précis lui était juste insuportable.

*Je te retrouverai MONSIEUR D'Aragon ... Cette fois, il est hors de question que je t'obeisse !* se dit il avant de recroiser le regard de Mélissange.

"Je suis désolé Madame, vous le cherchiez vous aussi ? ou ... voulez vous que je vous conduise à Gallus ?"

Mélissange se méprenait, de plus elle ....

"Non ! ne partez pas ! ..." Le vieux Gangrel ne savait pas comment lui montrer l'importance qu'elle avait à ses yeux cependant, il n'allait pas la laisser partir comme ça.

De plus, elle avait l'air bouleversé par la disparition de Stanislas. Pourquoi ? Savait elle des choses qui pourraient l'aider à comprendre ? ...

"Stanislas n'a que disparu, il est peut être encore quelquepart et je dois savoir qui l'a vu pour la derniere fois et ce qu'il mijotait.

Vous semblez destabilisée par cette disparition ... Pourriez vous m'expliquer pourquoi ? Je suis certain que nous allons le retrouver, n'ayez pas peur...."

Il invita la rose, d'un sourire et d'un geste de la main, à faire demi tour et s'installer à l'intérieur du bureau pour une conversation amicale.

Le Gangrel observait curieusement la jeune Toreador lorsqu'elle s'exprimait. Il ne comprenait pas cette attitude qui ressemblait à de la culpabilité mais dont lui ignorait vraiment tout le sens. Il constatait simplement que la jeune femme se sentait mal.

Quand à la période romaine, Mélissange avait pu voir que l'Azteque avait réagit avec un certain interêt mais qu'il ne devait pas savoir de quoi elle parlait ...

C'est alors qu'un homme entra et, le moins qu'on puisse dire était que son attitude était étrange...

La voix froide et le manque total de courtoisie, ajouté au fait que cet homme n'était pas connu du Primogène, éveilla une tres grande méfiance en lui mais il n'allait pas attaquer qui que ce soit avant d'être certain de la menace qu'il représentait ...

Le ton de sa voix traduisait son hostilité mais son visage se forçait à ne pas être menaçant.

"Monsieur ? Hum ... la situation est simple ... Je ne sais pas qui vous êtes et je suis à deux doigts de vous mettre dehors ..."

Il s'avança doucement vers l'homme, mais restait prêt à bondir et frapper s'il decelait le moindre signe d'aggressivité de sa part ...

Le membre 'Francis' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dés 10 faces' : 7, 7, 1, 8, 7

L'instinct du Gangrel l'avait mis en garde et effectivement, ce cainite devoilà un aspect franchement menaçant de sa personne.

Devant la menace extreme qu'il representait (3 succes ça fait franchement peur !) le gangrel n'avait pas beaucoup d'alternatives.

Il savait que dans l'elyseum, une attaque signifiait le desavoeu. De plus, ce monstre était surement plus fort que lui mais il n'était surement pas venu pour le detruire.

Il n'allait donc pas le provoquer ...

Il baissa les yeux et recula devant cette homme pour aller se loger face à la fenetre au fond de son bureau.

Repensant à ce qu'avait dit Stanislas, il debala à ce cainite les même mots que ceux qu'il avait prononcés à Mélissange au sujet du sénéchal.

Il n'espérait qu'une chose, que ce cainite quitte les lieux le plus vite possible.

Spoiler:

"Je n'ai pas plus de détails ! Vous devriez allez parler au Prévot Monsieur Heinrich. C'est lui qui règle ce genre de problème je crois ..."

La pression était trop forte et Ahuizotl n'aimait pas se sentir acculé, il devait partir au plus vite et fuir cet homme. Tant pis pour la Toreador avec qui il espérait faire tant de bonnes choses.

"Excusez moi je dois partir ..."

[départ pour très loin ...]