*arrivée depuis le Bureau du primogène malkavian *

il arriva dans le vestibule juste après la sortie du régent , se dirigea directement vers la porte du bureau et y frappa deux coups

« Soit. Vous serez donc exempté. Bonne soirée à vous monsieur Etbatxi. Nous nous verrons demain à la première heure, à n'en pas douter. »

Il s'inclina poliment, attendant que le Régent quitte la pièce. Il s'assit, regardant les pièces, sans s'aventurer à les toucher, resta ainsi plusieurs minutes avant d'appeller mademoiselle Constance, qui fût dans son bureau aussitôt. Il prit un verre, et invita la jeune femme à prendre une pièce pour l'y mettre, la questionnant sur ses sentations. Il mordit ensuite dans son poignet, faisant gémir cette dernière, laissant le Sang s'écouler dans le verre. Quand il fût plein, il lécha la plaie, tenant fermement le poignet de son assistante, goûtant et reniflant tel un œnologue le Sang qui s'était écoulé au niveau du poignet. Puis fît une marque au crayon, indiquant le niveau de liquide dans le verre.

« Ogma ! »

Le verre se vida littéralement comme par magie. Il observa le tout quelques minutes, silencieux et perplexe, hasardant son nez au dessus du verre sans jamais le toucher.

« Lug ! »

Le verre se remplit, au même niveau que précédement. Il prit son temps, humant le Sang, finissant bon gré mal gré par s'emparer du verre, y trempant ses lèvres, goûtant le précieux liquide. L'air satisfait, il finit par avaler le contenu, reposant le verre vide sur son bureau, avant de se lever, sans jamais avoir lâché le poignet de son assistante, qu'il invita fermement à s'agenouiller. Il retira un gant, laissa jaillir ses crocs, mordant l'extrémité de son index et de son majeur, glissant ses doigts dans la bouche de la jeune femme, qui se mit à les sucer avec avidité, gémissant au fur et à mesure que le Sang affluait. Il les retira rapidement, léchant les plaies, renfilant le gant, aidant la jeune femme à se relever.

« Vous pouvez retourner à votre poste, mademoiselle Constance, merci de votre coopération. »

Tandis que la jeune femme faisait demi-tour, encore embrumée par l'extase qui l'avait assaillit, il ne pût s'empêcher de lui mettre une main aux fesses. Il glissa une pièce dans sa poche, enfermant les autres dans le coffre présent dans le bureau. Un coup de téléphone plus tard, il s'apprétait à sortir de son bureau, lorsqu'on frappa à la porte. Il ouvrit dans la seconde, ayant déjà la main sur la poignée.

« Ah, Prévôt ! Je ne vous attendais plus ! Je suis pressé, aussi vous donnerais-je les informations pendant que nous marchons si vous voulez bien. Sachez que je vous autorise le port d'armes au sein de l'Elyseum jusqu'à ordre contraire. Il en est de même pour le Fléau et la côterie de combat menée par le Primogène des Sages. Vous comprendrez que la criticité de la situation nécessite que nous soyons prêts à agir. Le clan des Sorciers va nous fournir des protections supplémentaires d'ici la nuit prochaine, mais il va nous falloir le concours de tout les Clans, j'allais justement m'entretenir avec la Sénéchale à ce propos. Des questions ? »

Sa parole n'avait pas été acide, il s'était contenté de soulever le manque de ponctualité du Prévôt. Son débit était rapide, il livrait de l'information. Il était sorti du bureau, et remontait le couloir en direction du bureau de la Sénéchale.

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il suivit la marche du Gardien les mains dans les poches

"oui je sais , j'ai essayé de faire vite mais la charge du primogène malkavian doit prendre le temps qu'il faut , d’ailleurs ça a aussi permis au prevot de récupérer des informations.
euh , si une petite question .. c'est tout ? parceque si c'est juste pour ça vous auriez pu m'envoyer juste un message , on aurait tous gagné du temps "

il s’arrêta net

" Autre chose ?! c'est vous qui m'avait demandé de venir pour je cite "une réunion de crise" et finalement on se retrouve dans un couloir pour trois fois rien alors qu'un mémo aurait amplement suffit vu la charge d'information ?!
Donc , non , rien d'autre je trouve que vous m'avez déjà bien assez fait perdre mon temps avec vos fumisteries "

il se retourna d'un bloc et parti en direction des sous sols

Less s'assit sur l'invitation du gardien, il posa délicatement son manteau sur le dossier de sa chaise en prenant soin d'effacer tout faux plis .

" Volontiers, on de dira pas de moi que j'ai laissé un camarade seul face à une bouteille !" rétorqua t il sur le ton d ela plaisanterie ; il n'avait pas soif , mais cela faisait partie des jeux sociaux qui régissent cainites comme humains... combien d'alliances , combien de contrats on débutés par un verre ou un bon cigare !

Une fois servi, il bu une gorgée, s'il n'aimait guère le sang conservé , il fit mine d'apprécier en tendant son verre vers d'aArcy avant de le reposer sur le bureau de ce dernier .

" Je suis Less Grossmann, infant de Gael Brujah de la 9ième génération et je suis du sang depuis un peu plus d'un siècle à présent ; originaire de Paris , mais vivant dans un avion pour les affaires . Affaires que j'ai délaissé pour venir voir ce qui se passait ici ..."

Du cognac .... il eut une bouffé de chaleur et une furieuse envie de vomir ; il aurait du se méfier, il aurait du sentir, il aurait du être plus vigilant!! AU prix d'un furieux effort de volonté il garda la substance ambrée en lui , mais ne pu réprimer un regard d'une violence controlée . Il avait raison , il fallait etre bref et compte tenu du peu d'éléments qu'il avait en sa possession il comptait aller droit au but .

"En effet, il y a deux heures, j'ignorais que je serais ici devant vous; Comme beaucoup j'ai entendu des bruits sur la situation à Paris, depuis le départ de Villon et des anciens de la cité ; mais j'avoue que ne résidant plus ici cela ne m'empechait guère de vaquer à mes occupations ... Par contre cela inquiète , et fortement , certaines personnes , des gens anciens, d'influences qui ne peuvent se permettre et ne veulent envisager que le sabbat continue à empecher la camarilla de redresser cette ville et avec elle le pays .... Ces gens là , ont fait appel à moi pour venir ici , dans un premier temps afin de connaitre la situation réelle , puis de mettre en oeuvre un plan afin de vous aider à botter le culs de ces saletés . "

Less jeta un coup d'oeil à sa montre ; la nuit était déjà presque terminée.

" Au vue de l'heure plus que tardive, ne serait il pas plus simple que je revienne demain, à la tombée de la nuit ? Le soleil ne va plus tarder à se lever , et il faut que je rejoigne l'un de mes refuges ; j'ai peur de ne pas avoir le temps de discuter de façon constructive; qu'en pensez vous ?"

Elle arriva rapidement dans le vestibule ou la secrétaire l'accueillit. Fleur l'informa seulement qu'elle était attendu par le gardien et laissa simplement ses sens envahir la pièce.
Elle su enfin pourquoi il désirait la voir et cela la fit sourire, l'homme n'apprécierait certainement pas se qu'elle était capable de faire, voir pourrait vraiment mal le prendre, elle allait devoir faire attention aux paroles qu'elle sortirait.
Tout sa pour vérifier s'il n'était pas une espion du Sabbat, elle pouvait répondre facilement sans trop se mettre dans la merde.
Elle s'assit donc pendant que la secrétaire l'annonçait tout en faisant bien attention de ne pas entrer trop loin de l'esprit. Ses mains par réflexe attrape son chapelet qu'elle égraine tranquillement.

Less se leva pour accueillir la belle jeune femme; il fronça les sourcils,son instinct=cts lui disait qu'elle était dangereuse, sa bête la craignait .... Un sourire polis aux lèvres il la salua en se présentant

"Less Grossmann, Brujah de la lignée de Menelaus, enchantée mademoiselle "

Fleur entre dans le bureau avec timidité, elle ne faisait pas bonne effet à l'homme et elle n'aimait pas commencer ainsi. Elle salua poliment l'homme sans le regarder dans les yeux, histoire de ne pas le rendre encore plus nerveux.

"Fleur de Rochefort, Brujah infante de l'Archonte Egareg, enchanté de même monsieur."

Elle éloigne le siège des deux hommes dans la mesure du raisonnable afin de ne point les mettre trop mal à l'aise, cachant dans sa poche son chapelet.

* Merde pas question que le gardien lui refile l'autre........ Surtout qu'il a clairement se qu'il faut pour se démerder.*

Fleur relève ses yeux bleu et une visage serin sur le Gardien et se relève tranquillement.

"Que monsieur le gardien, m'excuse, mais l'élyséum sert a veiller à la sécurité des convives que vous accueillez. Je vous laisserez donc le soin de faire votre travail........
Quand à la réponse à la question que vous vous posez, il est bien des nôtres, vous n'avez donc plus besoin de moi monsieur. Puis je disposer."

Son egard indiquait clairement qu'elle ne repartirait pas avec l'homme quoiqu'en dise le gardien.