Bureau du Gardien d'Elysium 20110221

*Le ton était donné, cela arrange son affaire, les deux caïnites avaient tombés les masque la bien séance. Une neutralité qu’elle ne voulait toutefois pas faire basculer dans l’agacement et l’agressivité.*

Rozenmilna de Sancy, infante émancipé d’Aristide de Sancy. Pour les détails vous n’avait qu’à regarder dans les notes de votre prédécesseur, je sais que ces dernières nuits les postes sur Paris ont subi une restructuration digne d’une pauvre entreprise française rachetée par une puissance de l’orient, mais quand même. Je n’ai pas à me comporter comme si je n’avais jamais vécu ici.

*Depuis son retour, elle avait de plus en plus l’impression d’être accueillie comme une étrangère. Cela commencer sérieusement à bien faire, mais elle garder son calme. Faire sa présentation ? Mais ce n’était pas le prince qu’elle avait en face ! Le gardien avait était prévenue de son arrivé cela aurait du suffire. *

Mes questions sont simples, j’ai bien senti depuis mon arrivée à l’Elyseum le climat de paranoïa ambiante qui y règne. Mais nous sommes du même sang, ne vous trompez pas d’ennemie. Si je pose ces questions c’est parce qu’elle me concerne, le départ sans explication ne notre chère Prince poète concerne tous les caïnites de France. Quant à la situation des clans et des nouveaux primogéne, je ne vois pas pourquoi en faire mystère, je pourrais très la lire dans le journal.

*Elle sortit à nouveau le pion en bois qu’elle garder avec sans poche pour le poser sur le bureau, et tapoter dessus de l’index. Puis elle prit un grand sourire ironique*

Vous êtes le gardien, votre rôle est d’organiser les réceptions et de s’assurer du bon fonctionnement des règles séculaires de ce lieu. *commençant un peu à rire* Ho... Pardonnez-moi je ne vais pas vous apprendre votre rôle quand même, n'est ce pas ? Me demander qui je suis, sous condition sine qua non de me répondre, et très présomptueux de votre part. Nous sommes peut-être en guerre, mais nous ne sommes pas des soldats. Nous sommes tout au plus des pions, aussi bien vous que moi.

*Puis elle prit un ton plus amical*

Monsieur d’Arcy, nous sommes probablement de la même génération, je ne suis peut-être pas la plus ancienne caïnite de Paris, mais je ne suis pas un de ces nouveaux arrivants en ville que vous pouvez impressionner. Je le répète nous sommes dans le même camp et de plus nous avons le même sang. Et si je manque de manière exquise ce soir, c’est que le nombre de personnes, ainsi que leur nature, parqué dans le petit salon montre l’urgence de la situation.

Ventrue

« Si vous pensez avoir des ordres à me donner, je crains que votre émancipation fût quelque peu précipitée, mademoiselle de Sancy. Je vous ai demandé de vous présenter, pas de me dire ce que j'ai à faire. »

Pas un sourire ni la moindre trace d'énervement, pas plus qu'un mouvement corporel, hormis ses lèvres qui avaient soufflé ces quelques mots.

« Vous avez cependant raison sur un point. La situation est critique, et j'ai repris la charge de ma prédécesseure suite à sa destruction par la Secte Honnie au sein même de ce bâtiment. Le Louvre n'avait pas été ainsi violé depuis la seconde guerre mondiale, mademoiselle de Sancy ! Aussi permettez-moi de vous conseiller de faire profil bas, votre absence fortuite au moment d'une grave crise touchant notre Très Sainte Camarilla pourrait fort bien être interprêtée par certains comme un manque de courage certain, voire même comme un comportement des plus suspects. »

Cette fois bien davantage d'émotions, une rage même, couvait dans sa voix lorsqu'il fût question du Louvre. Mais cela n'était pas tourné contre elle. Il s'était avancé vers elle tout en parlant, réduisant la distance les séparant. Sans être menaçant, la situation n'était pas des plus confortables. Il s'empara de son verre, avala rapidement une gorgée avant de le reposer en douceur, joignant ses mains gantées devant lui.

« Voyez-y paranoïa ou OPA si cela vous chante mais vous faites fausse route. À ma connaissance, même Dame des Termes n'était au courant de rien concernant la disparition de François Villon. Cette dernière a d'ailleurs elle aussi disparu lors de la dernière attaque du Sabbat sur l'Elyseum. Parmenion, Ancien des Sages est dorénavant sur le Trône de France. Messire Gallus Sollers des Sages est Prévôt, monsieur Aziel Elchim des Sorciers est Fléau. Le Primogènat que vous avez pû connaître n'est plus. Le Roy Edward Estacado, la Rose Lady Elisabeth, Le Sorcier Morgan de Lestrain, le Loup Freyrson, le Masque Guéric, et enfin Heinrich de la Lune composent le Primogénat actuel. »

Voilà qu'il était question de son poste maintenant…

« Puisque vous semblez n'avoir pas connu de guerre, vous verrez bien vite que mes prérogatives se trouvent quelques peu bouleversées de part la situation. J'adorerais pouvoir organiser des concerts et autres conférences, mais ma priorité est de ne plus perdre le moindre Semblable en ce lieu sacré. Si cela vous déplaît, faites-en donc part à Son Altesse et proposez-lui votre candidature. Cela me permettra peut-être de pouvoir partir à la recherche de notre Cousine et Sénéchale qui fût enlevée sur notre propre domaine la nuit passée. Prenez-moi pour quelqu'un de présomptueux si vous voulez, mais la situation nécessite rigueur et obéissance. Navré de ne pouvoir vous fournir concerto et ronds de jambe pour le moment… »

La mise au point était faite.

« Complaisez-vous dans le rôle de pion si vous le désirez. Mais je ne serais pas de ceux regardant pas notre Très Sainte Camarilla subir les assauts de la vermine sans agir. Mais ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dis. J'aimerais vraiment beaucoup pouvoir me contenter d'une situation normale, où nous aurions des nuits, des mois et des années pour discuter à bâtons rompus. Ce n'est malheureusement pas le cas, et l'impératif de défense de notre Secte prend le pas. En tout cas là est mon point de vue. Libre à vous de ne pas y goûter, mais sauf information que vous n'auriez pas daigné me donner, c'est à vous de suivre mes désidératas plutôt que l'inverse. J'imagine bien que ça n'a sans doute rien de plaisant pour vous, mais avoir le choix n'est pas encore réservé à nos humbles personnes. Je crains que le Paris insouciant que vous avez pû connaître ne soit plus. Croyez bien que j'en suis des plus navrés. »

Il semblait réellement ennuyé de la situation. Il alluma la lampe de son bureau, prenant un stylo, et commença à noircir une feuille, sans lâcher sa Cousine des yeux.

« Ceci étant dit, mademoiselle de Sancy. Je ne me trompe pas d'ennemi. Je vous ai reçue avant d'autres personnes étant arrivées avant vous après avoir appris notre lien familial. Aussi, je vous serais gré de ne point juger des acteurs et de la situation dont vous ne connaissez ni les tenants ni les aboutissants. Je n'ai nul besoin de vous impressionner. Votre éducation vous place au-dessus de ce genre de recadrage réservé à la Plèbe. Je suis persuadé que nous saurons mettre de côté ce mauvais départ lorsque nous aurons l'occasion de discuter plus ouvertement en privé entre membres de notre digne Sang. »

Un sourire apparu enfin sur ses lèvres.

« Puis-je autre chose pour vous, mademoiselle de Sancy ? »

Il s'enfonça à nouveau dans son fauteuil.

*Elle écoutait, toujours en jouant avec son pion. Son regard s’illumina lorsqu'elle obtînt enfin, ces réponses. Cela aurait pu se passer plus simplement, mais Rozenmilna était comme ça, compliquant les choses. Les insinuations sur son absence ne l’inquiétez guère, tous ses mouvements ces derniers mois étaient facilement retraçables, quant à lui demander de faire profil bas ? autant demander à un malkave de rester sain d’esprit. Lorsqu’il fut question des sombres années du Louvre, la poupée se leva vers la fenêtre contre laquelle elle posa une main et son front. Donnant à penser qu’elle était prise d’une grande tristesse a l’écho de ses souvenirs. Mais en réalité elle cache son sourire presque dément. Cette magnifique période où les membres de camarilla s’entretuaient, c’était déplorable mais elle en avait appris une bonne leçon. Pousser par l’histoire, de nombreux caïnites avait gardé une part de leur cœur humain et les faiblesses qui vont avec. Mais quelle magnifique partie cela avait été. C’est aussi à cette période qu’elle avait pu apprécier le nombre que coup d’avance que peut jouer le prince Villon même si cela devait prendre des années. Lorsqu’il eut fini, elle se tourna appuyant son dos contre la vitre, un véritable regard de renard.*

Bien nous y voilà enfin… Vous voyez ce n’était pas si compliquer au final de me répondre, les noms sont bien noté dans ma tête.

*Un prince Brujah, un prévôt Brujah… Villon avait toujours réussi à subtilement mettre en laisse ce clan de brutes, ils n’avaient pas attendu longtemps pour prendre Paris, ses cousins devaient être bien amers. Mais Rozen se souvenait que son sire lui avait enseigné que c’était également un clan de sage. Il n’y avait donc surement rien à craindre de ses deux là. Même si Sollers était un nom qui revenait souvenait, elle eut même un petit rictus se remémorant un article qui asticoter gentiment leur présence grandissante.*

*Elle avança lentement dans la pièce la tête légèrement penchée en arrière, le regard presque vers le plafond. Une démarche sereine, mais qui inspirait celle d’une personne qui mettait les pieds où elle voulait, quand elle voulait. Elle se stoppa sans se tourner complètement vers le gardien, le regardant de trois quarts avec un demi-sourire*

J’ai bien entendu votre vaine tentative de rectifier nos positions respectives. Permettez-moi d’y rajouter des choses. Tout d’abord, je n’ai jamais connu un Paris insouciant. Il n'y a que les planqués du Louvre comme les harpies qui connaissent un pari insouciant, oh et peut être un gangrou qui se prendrait pour un chat et qui s'amuserait avec une pelote de laine… Enfin bref ce que vous appelez un état de guerre, j’appelais ça notre contient. Sont ainsi les règles du monde de la nuit. Le sabbat qui est a nos portes ne me fait pas peur, je ne redoute que les forces plus terrifiantes qui se cachent dans les plus profondes ténèbres depuis la nuit temps et qui j’en ai bien peur, ont décidé de se montrer.

*Des personnes enlevées et non tuées… ça ne pouvait être que pour de sombres rituels pensait-elle*

Je ne veux pas non plus votre place, loin de là elle est plus restrictive qu’autre chose à mon sens, et en dépit de ce que laisse croire la conversation je suis sûre que vous faites très bien votre travail, si ce n’est sur le point qui en vient à la dernière petite remarque que j’ai à faire… Non mon cher, la situation bien que catastrophique ne change pas le protocole qui vous est attribué. Que vous donniez tout ce que vous pouvez pour aider à la situation dramatique est un fait, mais c’était en tant que « Monsieur d’Arcy, en tant que vous-même a part entière que vous agissez, « le gardien » lui n’a pas à changer ses prérogatives. Et le « gardien » ne peut que me plier à respecter les règles au sein du Louvre et de ses alentours. Règle que je respecte jusqu’à présent.

*Rozen reprit un visage et un ton élégant pour se diriger vers la porte après avoir fait une petite révérence. Puis elle se retourna comme l’inspecteur Columbo*

Une dernière petite chose. J’ai appris quelque chose d’autre lors de cet entretien, votre foi indéfectible envers la « famille » Et ça suffit en dépis des apparences à vous rendre très sympathique à mes yeux. Alors laissez-moi vous conter une histoire que j’ai apprise en Indochine.

Il y avait un jour au royaume du Siam un restaurant exceptionnel. Yunang, le chef cuistot régnait depuis des dizaines d’années sur sa cuisine. Des princes et des dignitaires de toute l'Asie venaient pour gouter sa cuisine. Yunang était un roi en son domaine. Mais il y avait ses apprenties qui jalousaient son prestige, mais aussi les chefs des autres restaurants voisins qui désiraient sa mort mais dans l’ombre. Il devenait pour le sage Yunang de plus en plus compliquer de mener la barque. Alors qu'il réfléchissait sur une colline, il s’assoupit. Ne le voyant pas revenir un apprenti se déclara chef, les autres apprenties n’étaient pas d'accord, ils finirent par tous s’entretuer. Quant aux autres restaurants, le pensant probablement mort ils se mirent à découvert et il fût facile pour Yunang de s’en méfier à présent. Quand il revint le lendemain, il ne restait que les plus les bons apprentis qui avaient donnés corps et âme pour faire tourner le restaurant.

*Puis elle leva l’index et en se tournant vers la porte pour sortir*

Oh… et gardez le pion. Dans quelques nuits... Ou quelques années vous comprendrez et repenserez à ce jour.

Ventrue

Voilà même qu'elle se permettait de se lever. Ajoutez à celà ces remarques acides de gamine effrontée. Il devait reconnaître qu'elle était douée à ce petit jeu. Il ne fit pas le moindre effort pour la suivre physiquement du regard, et continuait à regarder précisément à l'endroit où elle était assise préalablement. Il l'écouta tenter de l'énerver, dégustant tranquillement son genièvre, un sourire en coin inscrit en permanence sur ses lèvres.

« Je pensais que vous auriez sû qu'une forme certaine permettait en général d'obtenir plus aisément ce que l'on désire. Je suis navré que cela ne soit pas le cas.
Vaine tentative dites-vous ? À ce rythme vous aurez tôt fini de choir dans la fange Anarch. Et si vous daignez en croire ma petite expérience de notre Sang, je ne saurais que trop vous déconseiller d'expérimenter cette voie. Ce serait un gâchi bien triste de notre Sang.
Quant au Paris insouciant…vous auriez dû voir la ville des lumières pendant les années folles. Votre point de vue serait, j'ose l'espérer, moins réducteur et caricatural.
En ce qui concerne nos ennemis, le Sabbat n'est effectivement qu'un problème parmis d'autres. Vous pouvez ajouter Infernalistes et Lupins, entre autres. Peut-être voudriez-vous un rendez-vous avec les officiers afin de participer activement à la défense de notre Très Sainte Camarilla ? Je vous arrangerais cela avec plaisir. »

Il laissa plâner un petit silence avant de reprendre.

« Restrictive n'est pas le bon terme, mademoiselle de Sancy. Elle répond à un besoin existant. Elle impose toutefois, j'en conviens, d'apprécier l'intérieur du Louvre. J'ai déjà connu bien pire cadre que celui-çi, aussi m'abstiendrais-je de toute plainte. Tout comme vous feriez bien de surveiller votre langage…n'étant pas présentée, je vous invite à ne pas oublier que vous n'êtes rien pour le moment et qu'il pourrait être fâcheux pour votre espérance de non-vie de froisser plus important que vous. »

Il prit enfin la peine de se tourner vers elle, souriant.

« Très touché de savoir que vous ne savez résister à mon charme irrésistible. »

Elle aurait pû parier qu'il lui avait fait un clin d'œil, mais ses lunettes noires laissaient plâner le doute.

« Ce que vous appellez foi est pour moi le résultat d'une éducation digne de ce nom et de notre Sang. Vous avez décidément une interprétation des faits pour le moins…chatoyante. Une histoire dites-vous ? Trop aimable. »

Il l'écouta, sirotant tranquillement son verre, semblant absorbé par toute autre chose, comme par exemple le fond de son verre.

« Très pertinent. Bravo ! »

Il l'applaudit de ses mains gantées.

« J'apprécie le cadeau, beaucoup, vraiment. Nous en discuterons en fin de nuit à notre refuge, si vous voulez bien et si mon emploi du temps le permet. D'ici là, je vous fais inscrire sur la liste des présentations. Puis-je autre chose pour vous avant de recevoir mon prochain rendez-vous ? »

J’aimerais avoir un point de vue moins « caricatural » comme vous dites, mais… JE ne me suis pas laissé le choix. Vous savez, les caricatures ne sont qu’une question de paradigme au final.

*Elle n’était rien car pas présenter ? Elle n’était rien ? Rien ???? Mais qu’est-ce qu’ils avaient tous a la considérai comme un vampire tomber du ciel ! C’était grâce à son influence économique que nombre de grand travaux sur Paris lors des années 60 furent favorable à la société caïnite, même si son sire en avait tiré les mérites. Etre reçu comme la dernière des putes slave chez son mac dans une banlieue française miteuse fit bouillir son sang une fois de plus. C’était la plus grande faiblesse de Rozenmilna : une euro dans la machine et c’est repartie pour tour ! Elle pouvait faire sa s’en s’arrêter et finir par aller trop loin. Mais il était temps qu’elle se recentre… elle avait eu même plus que ce qu’elle voulait. Ce n’était pas plus la première fois qu’on a prévenait de pas agir ou avoir les paroles d’un anarch, mais en réalité elle aimer trop les règles de la société de la rose pour prendre un tel chemin.*

Merci de bien me mettre sur la liste de présentations au prince. A présent je me retire ! Peut-être aurais-je la joie de vous rencontrer à nouveau au refuge, j’ai un répertoire inépuisable de petite histoire du genre ! Inutile de me raccompagner, je connais le chemin.

*Déjà devant la porte, elle l'ouvrit pour disparaître du bureau*

Mademoiselle Constance, bonne soirée à vous.

*Elle glissa d'un petit geste une carte avec son numéro de portable dans la poche avant de la secrétaire*

Pour votre patron si il en a besoin.

[vers le petit salon]

Ventrue

Il se contenta d'un signe de tête pour saluer le départ de sa Cousine. À peine la porte refermée, il décrocha le téléphone.
Spoiler:
30 secondes plus tard, il se levait en direction du vestibule.

[sortie vers le vestibule.]

Ventrue

[Arrivée du vestibule]

D'Arcy alla s'asseoir derrière son bureau sans attendre, joignant ses mains gantées devant lui.

« Installez-vous monsieur de Cambiaire, je vous prie. »

Il désigna un fauteuil de la main, avant qu'elle ne reprenne sa place. Le Roy attendait patiemment dans un silence de mort l'arrivée de la femme.

Spoiler:

[venant du vestibule à la suite de d'Arcy]

Assez curieux, Gatien balaya la pièce du regard, avant de prendre place dans le fauteuil qui lui avait été désigné.
Cela le plaçait à côté de la Malkavienne, mais tant pis.

Il se demanda si elle viendrait dans le bureau, consciente sans doute de l'affront du Gardien qui ne lui avait même pas adressé la parole, comme un proviseur face à une mauvaise élève.
Et vu le caprice qu'elle avait fait tantôt, et son attitude de pouffe qui se la joue prédatrice mortelle, il n'était pas certain que cela se passe sans heurts.

En gros, il ne lui manquait plus que les pop-corns.

Malkavian

[Du vestibule]

Hécate avait regardé avec la plus grande attention le moindre mouvement des corps des hommes qui lui faisaient face. Il ne fallait pas être devin pour se rendre compte de leur antipathie. Elle aimait bien ça. Ils semblaient aussi coincés l’un que l’autre, ça allait être une entrevue des plus intéressante. Si celui de l’entrée devait y assister c’était vraiment excellent ! Un témoin pourrait attester du déroulement exact de la réunion. Un délice...

Passant une langue sur sa sucette, elle suivit les deux hommes vers le bureau du Gardien. A peine la porte franchit, elle eut envie de soupirer. C’était pompeux et tellement prévisible. Le bureau exact que l’on attendait pour un tel homme, trop sûr de l’importance de sa position et de son importance. Comme à chaque fois qu’elle entrait dans un environnement clos, la sombre aura se répandit autour d’elle, tel un poison.

Elle prit la place assise à côté du mec qu’elle avait rencontré dehors. Hécate croisa les jambes, relevant par la même un peu plus ce qui lui servait de jupe et qui ne laissait guère de place à l’imagination. Elle posa son coude sur l’accoudoir et posa son menton sur le revers de sa main, ses yeux verts pétillants de joie fixés sur le Borgne. Oui, elle avait du mal à se contenir, mais elle observait toujours le moindre détail dans la posture du gardien.

Ventrue

La câtin avait enfin daigné entrer dans le bureau. Comme il s'y attendait, elle n'avait pas fermé la porte, et en bonus s'était assise sans y avoir été invitée.
Il était certain qu'elle savait jouer de ses charmes. Sa démarche chaloupée et ses formes engoncées, aguicheuses, firent dériver sa pensée vers la consommation sauvage de l'acte où il la besognerait sans vergogne à quatre pattes comme la chienne qu'elle était, dans le seul et unique but de satisfaire ses désirs propres. Dérive qui fut bien vite stoppée quand dès que la traînée se fut transformée en la Mort accompagnée de son inséparable faux, le ramenant immédiatement au moment présent.
Les verres fumés observèrent la femme sans ciller pendant de lourdes secondes, le visage inexpressif et figé, avant qu'il ne prenne la parole.

« Diantre que voilà un départ des plus malheureux mademoiselle. Comme je suis — pour l'instant — d'excellente humeur, je vais vous laisser une seconde chance.
Nous allons recommencer tout cela. Vous allez sortir de ce bureau, et refaire votre entrée. Convenablement. Nous sommes ici au Louvre, dans un lieu sacré où nos Anciens siègent et devisent. Pas dans un cloaque où s'ébrouent quelques misérables Anarchs et autres vermines braillardes.
Je vous prie donc, dans un premier temps, de bien vouloir vous lever, de sortir sans négliger de fermer la porte, puis d'y frapper pour signifier par là votre désir de pénétrer dans mon bureau. Quand vous serez autorisée à entrer, vous approcherez et vous tiendrez à distance respectueuse. Puis vous me saluerez et vous présenterez à moi de manière convenable, cela va sans dire. Ensuite peut-être vous autoriserais-je à prendre place si vous savez vous en montrer digne. Qui sait ?
J'ose espérer que vous avez été correctement éduquée mademoiselle. Vous semblez être intelligente, tout cela ne devrait être qu'une formalité pour vous, je n'en doute pas. »

Une main gantée l'invita à déguerpir. L'idée de pouvoir regarder son cul n'était pas désagréable en soi. L'éloigner de lui d'autant plus sain. Cette saleté était certes plutôt agréable à regarder — sans doute ce coté apprêtée, aguicheuse, câtin allumeuse mais au service du client, une simple femelle, que l'on a envie de souiller en y satisfaisant ses besoins — mais aussi tellement malsaine que s'il s'écoutait, s'il l'écoutait, il aurait déjà dégainé son épée pour lui trancher la tête afin d'éradiquer la menace.

Malkavian

Hécate fixait toujours le gardien. Elle avait ressenti différentes émotions émaner du Borgne, sans que toutefois le visage de celui-ci ne change d’expression. Quel homme prétentieux et surtout insignifiant. La femme ne bougea pas d’un iota, si ce n’est que son sourire s’agrandit, dévoilant des quenottes bien trop blanches. Enfin, elle parla d’une voix suave, pleine de sarcasmes, la tête toujours légèrement penchée.

« Je pourrai en effet... Mais cela ne m’amusera probablement pas, alors je vais m’en abstenir. Il serait peut être temps pour toi de te rendre compte que c’est moi qui t’accorde une faveur en acceptant cet entretien et pas l’inverse, gardien. »

Elle avait presque craché le dernier mot, montrant bien au détenteur du titre le mépris qu’il lui inspirait. Elle n’avait toujours pas bougé, fixant les verres fumés comme si elle pouvait voir au travers.

« Jeunes et zélés, cette catégorie de gardien se voit de suite. Se croyant tout puissants dans l’enceinte de leurs si précieux Elysei. »

Elle éclata de rire. Un de ces rires cristallins, légèrement dérangeant et qui semblaient complètement déplacés.

« Tu devrais faire attention à ton langage, on aurait tendance à croire que les Anarchs et ceux des autres sectes n’ont pas de place dans ton Elyseum. Aurai-je raté une leçon sur les conventions de la « merveilleuse » Camarilla et la neutralité des Elysei ?
Ton seul pouvoir et de m’en interdire l’entrée. De la sorte je ne pourrai pas me présenter au Prince et je serai la proie du Fléau. »

De nouveau elle éclata de ce même rire.

« Mais peut être qu’il serait bon de réfléchir avant de faire cela. Après tout si je dois être la cible du Fléau, te prendre ta tête ne changera pas ma destiné, mais m’amusera certainement. Alors, si nous en venions directement au fait, le Borgne ? »

Hécate fixait attentivement son interlocuteur, ayant accentué légèrement ce dernier mot.

Ventrue

Au fil des insultes, des moqueries et des rires déplacés, d'Arcy, très calmement, retira ses gants doigt par doigt, puis déboutonna sa veste, se levant lentement, pour la poser délicatement sur le dossier de son fauteuil. Il demeurait souriant, comme amusé, tout en retirant ses boutons de manchettes, relevant ses manches jusqu'au coude.
Il vint alors presque face à elle, légèrement sur sa gauche, s'appuyer tranquillement sur son bureau, restant debout, son visage s'agitant comme goûtant à chacune des insultes.
Arriva le mot de trop, résultant en une droite qui cueilla la femme à la tempe, renversant le fauteuil et cette dernière par la même occasion.
Sans plus attendre, d'Arcy bondit tel un fauve, tout crocs dehors, tombant lourdement sur la câtin. Ses jambes clouant ses bras au sol. D'une main de fer il s'empara de la tignasse de la vampire, son autre bras rapprochant le dossier du fauteuil près de sa tête.
Un violent coup du tranchant de la main lui écrasa la trachée, lui faisant ouvrir la bouche par réflexe pour crier sa douleur, et bouger suffisement pour avoir un manque capillaire certain. Cette bouche rouge et aguicheuse, vomissant un flot d'insanités était dorénavant grande ouverte grâce au dossier du siège, qu'il maintenait avec une pression des plus douloureuses. La machoire était ouverte à son maximum, la peau tendue sur le point de craquer.
Il plongea ses verres fumés dans le regard paniqué de sa proie. Son sourire s'élargit − si cela était encore possible − puis il se releva pour s'asseoir violemment et de tout son poids sur l'arête du dossier du fauteuil.
Un craquement sourd et lourd, l'articulation sortant de son logement, le doux bruit de la machoire se déboitant lui apporta un délicieux frisson avant qu'il ne se relaisse tomber genoux en avant sur sa cage thoracique, écrasant sa poitrine, brisant quelques côtes dans la manœuvre.
La seconde d'après, le pieu qu'il tenait dorénavant en main, se plantait dans la chair morte de la catain.
Il dégagea le fauteuil, observant pendant quelques malsaines secondes le nouveau portrait − très seyant − qu'il venait de lui faire.
La machoire pendant mollement sur le côté, maintenue par quelques muscles. La commisure des lèvres avait laissé place à quatre magnifiques pans de joues répondant à la gravité. Une canine était restée accrochée dans le cuir − fichu − du dossier du fauteuil. Il la détacha, s'empara d'une paire de ciseaux dont il se servit comme pince pour attraper et sortir la langue de ce reste de bouche impolie. Il y planta avec grand soin la dite canine, traversant la chair, avant de sectionner une partie de la langue pour libérer les ciseaux.
Il se pencha sur le cadavre immobile, pour lui souffler quelques mots à l'oreille.

« La sixième Tradition vient de sauver votre misérable non-vie. Profitez-en, cela pourrait ne pas durer. La guerre cause nombre de pertes. Vous seriez bien avisée de ne pas disparaître trop vite, nous n'en avons pas terminé vous et moi. »

Il se releva, se tournant vers Gatien, un sourire mondain sur les lèvres, tout en commençant à se rhabiller correctement, comme s'il ne s'était absolument rien passé d'anormal.

« Désolé que nous ayons commencé par un si mauvais exemple monsieur de Cambiaire. Mon prochain rendez-vous sera sans nul doute bien plus civilisé et agréable, les interlocuteurs seront à n'en pas douter bien plus courtois. Laissez donc ce spécimen à sa place, la garde s'en chargera. Il est grand temps que nous allions accueillir nos amis des Sorciers. »

Il invita d'un geste de la main Gatien à se lever. Tout s'était passé très vite, trop vite. La violence s'était déchaînée aussi vite qu'elle s'était tu. En tout cas si l'on en croyait le calme apparent et les manières du Gardien…

[sortie vers le petit salon]

Gatien comptait les points.
L'entrée en matière, claire et glaciale, de son nouveau tuteur, était très bien.
La riposte de la pouffiasse à son niveau, à savoir menaçante et grossière, l'utilisation du tutoiement rajoutant au défi, était relativement bien aussi.
Il faillit rire lorsqu'elle affirma qu'elle faisait une faveur au Gardien en se présentant à lui. Mais il se contint. Il devait faire bonne figure, comme un élève studieux, et non réagir comme un téléspectateur...
Mais les pop-corns manquaient, décidément.

Ceci dit, il connaissait déjà l'issue du match : la prétendue vampire sexy-et-trop-forte-pour-toi s'inclinerait, comme elle l'avait fait à l'entrée lorsque les gardes avaient affirmé leur détermination. Peut-être en menaçant d'Arcy de mille tourments, histoire de garder son rôle et de préserver son ego après sa deuxième capitulation...

Le fait que le Gardien retire ses gants et sa veste le mit lentement sur le qui-vive. Il n'avait aucune raison d'agir ainsi, sauf s'il voulait garder ses habits au propre. D'ailleurs, il remonta également les manches de sa chemise, ce qui n'était franchement pas de bon augure pour Hécate...
Mais soit elle ne se rendait compte de rien, toute à son orgueuil, soit elle méprisait la menace, pourtant claire.

En revanche, la rapidité et la violence de l'attaque laissèrent le jeune Caïnite figé dans son fauteuil, le visage trahissant malgré lui sa surprise.
Intérieurement, il admira l'utilisation ingénieuse du fauteuil à la fois en guise de baillon et d'arme. Jackie Chan aurait approuvé.
Il n'avait pas du tout remarqué que d'Arcy portait un pieu sur lui. Il l'avait sorti si vite qu'on aurait dit un tour de prestidigitation.
C'était très intelligent, car assurément, s'il en était resté là, la Malkavienne aurait cherché vengeance, de suite où un peu plus tard... Là, son immobilisation lui laissait l'occasion de revenir à elle pour clarifier la situation.

Et puis, le gros avantage, c'est que si Séléné ne se présentait pas dans les prochaines nuits, au moins, il aurait la réponse de la question qui lui trottait dans la tête : Hécate était-elle la soeur jumelle de Séléné, ou ETAIT-elle Séléné ?

Par contre, le geste final du Gardien, cruel et mesquin, de planter son propre croc dans la langue de la pouffe, en en coupant un bout au passage, lui tira un frisson mental.
C'était indigne, et un peu psychopathe, d'infliger un pareil traitement à un adversaire défait...
A sa place, s'il avait vraiment dû rajouter quelque chose, il lui aurait mis une de ses ridicule sucettes dans la bouche, sans la blesser d'avantage, plutôt en guise de moquerie...

Ceci dit, il avait bien évidemment lu "Le Prince", et comprenait le principe de terroriser son ennemi en se montrant plus cruel et plus imaginatif que lui, afin qu'il ne vous défie jamais plus. Mais quelque chose le mettait quand même mal à l'aise.
La satisfaction du Gardien après cet acte, peut-être.
D'ailleurs, il devait être le seul, ici, au Louvre, à pouvoir être violent sans en subir les conséquences... Il ne faudrait pas l'oublier...

Invité à suivre son nouveau tuteur, il se leva docilement, et le suivit.
Ne trouvant rien d'intelligent à dire, il se tint coi.

Malkavian

Hécate observait les réponses du Borgne à chacune de ses paroles. Oui parfait... C’est ça, mon petit. Enlèves tes gants. Lèves-toi. Approches-toi. Quel imbécile... Les hommes étaient si facilement manipulables. Dire qu’il ne lui avait pas fallu cinq minutes pour arriver à ses fins. La femme ne bougea pas, lorsque l’homme passa enfin à l’attaque.

Il était lent, peu méticuleux. Une force brute facilement contrôlable et maîtrisable. Rien d’extraordinaire. Elle aurait pu s’en occuper rapidement, mais ce qui allait se passer serait bien plus amusant, aussi elle ne bougea pas et se contenta de sourire, ce qui ne sembla même pas troubler le Gardien. C’était donc un fou... Il n’avait aucune analyse de la situation.

Il existait plusieurs façons de briser un homme. Mais pour celui qui n’existe pour que sa seule position sociale et pour la gloire de son nom, seule la déchéance était savoureuse. Oui, il avait tout perdu au moment où sa main l’avait effleurée. Ce fût cette dernière pensée qui emporta Hécate – heureusement – dans la violence de la torpeur et de ses côtes cassées.

Membre du Staff

Deux gardes entrèrent après avoir entendue un gros fracas, attendant la sortie du Gardien, faisant signe à Mademoiselle Constance d'ouvrir la porte de son bureau.

"Au nom du prince, je vous demande d'ouvrir la porte du bureau de Monsieur d'Arcy, afin de vérifier qu'il n'y ai pas de soucis."

Les deux entrèrent sans plus attendre, échangeant un regard face à la scène devant laquelle ils se trouvaient. L'un se tourna vers la secrétaire pour la questionner, tandis que l'autre appelez le Prince sans plus attendre.

"Vous avez entendue se qu'il s'est passé ? Je vous conseille de parler, sans nul mensonge Mademoiselle. Il en coûte de la non - vie de votre Maitre."

"Monsieur le Prince, nous venons de trouvez l'une des membres du clan Malkavian, rassurez, pas l'une de vos pupilles, pieutée et violentée dans le bureau du Gardien."

Primogène [Malkavian]

*arrivée depuis le bureau du primogène des fous*

il arriva en courant , faisant fi de ceux qu’il aurait pu croiser
en arrivant à portée du bureau du Gardien il rugit littéralement

"OU EST ELLE !?!? "

il pénétra dans le bureau , repoussant sans ménagement ceux (gardes ou secrétaire ) qui aurait pu se retrouver sur son chemin
il s’arrêta une fois passer la porte quant il vit le corps d'Hécate

"... mais quel immonde sangsue bouffeur de queue de Gardien de mon cul ... "

il prit délicatement le corps d'Hécate dans ces bras et partit en direction du couloir
(si il le faut il se fraie un chemin à coup de pied (porte /gardes/secrétaire/agent d'entretien..))

*Sortie vers la salle du trône*

Ventrue

[Arrivée du petit salon]

Il gravit rapidement les marches, se retrouvant devant les gardes postés devant la porte de son bureau, l'un d'eux prenant la parole.

- Gardien…le Primogène de la Lune a emmené votre…votre…rendez-vous, nous nous chargeons de remettre les choses en ordres.

« Pardon ? Tenez-moi informés, messieurs. Merci. »

La température dans la voix de d'Arcy avait chuté d'un coup. Il ouvrit la porte pour découvrir mademoiselle Constance, sanglotante, un mouchoir à la main en train d'essuyer ses yeux rougis par les larmes. Elle se redressa précipitamment, faisant choir son siège, s'inclinant pour les saluer, la voix chevrotante.

- Mon…monsieur d'Arcy, messieurs…

« Allons, allons, calmez-vous mademoiselle Constance, tout va bien, n'ayez crainte, je suis là. Je dois recevoir ces messieurs, nous parlerons de cela ensuite. Asseyez-vous, buvez un verre d'eau, et reprenez vos esprits. »

D'Arcy se tourna vers les Sorciers se trouvant à sa suite.

« Messieurs, navré que vous ayez à supporter cela, mais il semblerait que notre révéré Primogène de la Lune ai prit la liberté de pénétrer dans mon bureau sans y avoir été invité et ce avec une délicatesse toute relative, ce qui a quelque peu bouleversé ma charmante et délicate assistante. Qui, en effet, pourrait s'attendre à un tel comportement en ce sein ? »

Il laissa plâner un court silence appuyant sur la gravité des faits, se tournant vers l'assistante.

« Mademoiselle Constance, voudriez-vous rédiger un courrier invitant monsieur Heinrich, Primogène de la Lune dans mon bureau. Je vous remercie. Oh, et faites une note de frais pour la dégradation du mobilier de mon bureau, et les frais de nettoyage, vous serez un ange. Une dernière chose, demandez une entrevue avec Son Altesse. »

La voix douce et délicate, il avait fait son possible pour rassurer l'humaine, puis se dirigea vers son bureau, invitant les Sorciers à le suivre. Une fois dans son bureau, il redressa un siège renversé, essuyant rapidement avec sa pochette noire le coin du dossier, dont le cuir était quelque peu abimé.

« Si vous voulez bien vous asseoir…navré de l'état du siège. Il sera changé dans les minutes qui suivent. Comme je le disais plus tôt, mon précédent entretien n'avait que peu de liens avec un agréable moment en charmante compagnie. Désirez-vous un verre, messieurs ? »

Il s'était approché d'un meuble mappemonde, qu'il avait ouvert, dévoilant une série de bouteille diverses visiblement emplies d'alcools.

Trémère

Lojence s'était contenu pour ne pas sauter lorsque le Gardien présenta ses excuses à Victor en rejetant la faute sur Morgan. Néanmoins, le respect de l'Etiquette et des Règles de Bienséance l’empêchaient de lyncher ouvertement le Gardien. Aussi il le suivit parmi les étages, jusqu'à son bureau.

La discussion avec le garde puis avec celle qui devait être la Goule de Monsieur d'Arcy, une dénommée Constance, révéla des informations fort intéressantes sur le déroulement de l'entrevue précédente. Le fait que seul Monsieur d'Arcy soit repassé par le Petit Salon en plus de ces nouvelles informations confirmait cette hypothèse. Ainsi il devait y avoir eu combat dans ce bureau...

Lojence laissa son regard inspecter chaque élément de la salle, cherchant toute trace d'une lutte quelconque, et, au moment de s'assoir, s'il reste du sang, il le récupère mine de rien sur une pièce de monnaie, qu'il range ensuite délicatement dans sa sacoche. Il aurait tout le temps ensuite d'opérer ce qu'il avait à faire.

Une fois installé, et après avoir accepté la proposition du Gardien concernant le verre, il prit la parole.

"Je crois comprendre que la précédente rencontre, avec une Malkavienne si je ne m'abuse, s'est mal terminée... Sachez que si enquète ou poursuite il devait y avoir, mon Clan saura mettre en œuvre les outils nécessaire au bien être et à la sécurité de la Cour."

L'art et la manière de proposer ses services, sans dire exactement ce qu'il était en mesure de faire.

"Mais j'en oublie ce pourquoi nous sommes ici. Je suis Fenrir, Ancilla du Clan Tremere, et voici Victor Klaster, du même Clan. Nous sommes venus à Paris pour aider Monsieur de Lestrain avec certaines affaires concernant principalement notre Clan. Il va de soi que nous saurons apporter notre concours aux affaires de la Camarilla si besoin est."

Gatien avait emboité le pas à tout le monde, et fut un peu effaré par le remue-ménage qui règnait autour du bureau qui était si calme il y avait si peu de temps auparavant...

Touché de la détresse de la demoiselle, dont il nota machinalement le nom dans sa mémoire, il lui adressa un petit sourire d'encouragement une fois qu'il eut capté son regard.
Il n'osa pas faire d'avantage, car souvent, les vam... hum... ses semblables étaient un peu chatouilleux sur l'exclusivité qu'ils entretenaient entre leurs serviteurs et eux-mêmes.
Il ne voulait pas se mettre son nouveau tuteur à dos en se montrant trop amical avec sa Constance...

Par contre, il fut content de ne pas être capable de manquer une inspiration et ainsi s'étrangler aux mots du Gardien. Il... Il sous-entendait que c'était le Primogène des Malkaviens avait mis le désordre dans son bureau...??
Non, c'était plus subtil que ça. Mais il dirigeait quand même un projecteur sur ce dernier en lui demandant de venir le voir. Alors qu'il s'était déplacé en personne pour aller chercher les Tremere...
Peut-être était-il tout simplement chatouilleux quand au côté privé de son bureau. Il y tenait sans doute des documents confidentiels, et ne tenait pas à ce qu'on y rentre comme dans un moulin.

Mais toute cette histoire le mettait très mal à l'aise, et il en oublia ses bonnes résolutions : lorsque tout le monde fut entré dans le bureau, il referma la porte, comme il l'avait fait des milliers de fois dans sa vie. Et puisqu'il n'y avait que deux fauteuils face au bureau, et que les invités étaient deux, il se dirigea mécaniquement vers une banquette qui se trouvait non loin de la fenêtre.

Alors qu'il s'asseyait, à l'invite de d'Arcy, son téléphone vibra.
Il profita de la réponse de... Fenrir... Non, il devait lui trouver un surnom moins ridicule, il n'arriverait pas à l'appeler ainsi, même dans sa tête. Il profita donc de sa réponse pour lire discrètement le sms qu'il avait reçu, tout en écoutant quand même le Sorcier d'une oreille.
Il nota d'ailleurs avec intérêt son offre de participer aux affaire de la Camarilla. Peut-être que l'enlèvement de sa Dame pourrait être considéré comme une affaire générale et non propre au Clan, et qu'ils accepteraient de mettre leur magie en oeuvre pour aider à la retrouver...?

Visiblement, son numéro avait été bel et bien enregistré par monsieur Estacado, puisqu'il s'agissait d'une convocation à une réunion extraordinaire !
Il leva les yeux vers son nouveau tuteur, pour s'assurer, d'un simple regard de connivence, qu'il avait bien reçu la même chose.

Brujah

Arrivée des couloirs du Louvre

Ce n'est qu'après de longues minutes d'attente , que le téléphone délivra la réponse qu'elle attendait à défaut d'être celle qu'elle espérait . Elle comprenait cette décision . D'après ce qu'elle avait vu Fey n'avait rien de grave , rien qu'un peu de repos et de sang ne pourrait arranger, le cas d'Alex était plusc complexe , surtout au vue de ses connaissances ....
Quoi qu'il en soit , pour accomplir son devoir elle devait trouver le gardien .... c'est pourquoi elle gravit avec une certaine rapidité l'étage où se trouvait son bureau .

Arrivée devant la porte , elle frappa, et lorsque la voix féminine lui demanda d'entrer elle s'exécuta afin de s'avancer vers elle pour s’arrêter à une distance respectueuse . Cette femme, humaine ou goule représentait le gardien de l'Elyséum et à ce titre méritait tout le respect qu'on devait à son maitre .
Elle inclina la tête avant de parler d'une voix qu'elle voulait calme , mais un peu troublée par les événements qu'elle venait de vivre .

" Bien le bonsoir , je me présente humblement à vous afin de quérir une entrevue avec votre maitre , le prince Parménion a dû le prévenir, c'est au sujet des charmements qui protège ce lieu "

Spoiler:

Venant du petit salon

Victor avait suivi d'Arcy et Fenrir, en ayant une pensée pour Abigail.

Il se demandait aussi s'il avait employé la bonne intonation lorsqu'il avait rectifié la prononciation de son nom. D'Arcy ne semblait pas l'avoir mal pris, et Victor n'avait nullement envie que ce fut le cas. Il avait l'habitude que les gens se trompent sur son nom. C'est vrai qu'il avait une origine allemande, bien que français, aussi il était facile de faire une erreur et Victor ne s'en formalisait pas. Il avait simplement pensé qu'un personnage aussi carré que le Gardien n'aurait pas aimé faire la moindre erreur de prononciation, et il avait voulu lui éviter que cela ne se reproduise devant beaucoup de témoins cette fois-ci.

En entrant dans le bureau, il salua la secrétaire, qui semblait bouleversée par des événements sur lesquels Victor ne pouvait n'émettre que des suppositions au vu du désordre de la pièce. Le fameux "entretien précédent qui n'avait rien d'agréable" avait laissé quelques traces sur le mobilier.

Victor apprécia aussi la façon dont d'Arcy avait traité sa secrétaire. Difficile de savoir si c'était feint ou non, mais l'attention qu'il lui avait porté et ses paroles avaient rassuré cette dernière.

Invité à s'asseoir, il attendit que Fenrir se soit installé avant d'en faire de même. Il constata aussi que le dénommé Gatien s'était installé de façon à leur laisser les meilleurs fauteuils devant le bureau. Un geste de bonne courtoisie.

Et puisque le Gardien leur proposait un verre, il l'accepta :

"Bien volontiers, Monsieur. Je constate que vous disposez d'un choix des plus intéressant. J'opterai pour ce Cognac, qui m'a l'air des plus savoureux."

Puis Fenrir ayant pris la parole, il le laissa mener cette conversation, tout en savourant l'alcool de grande qualité qui lui était offert.

Ventrue

EDIT: Avec mon léger retard…je n'avais pas vu l'annulation de la réunion etc (j'ai pas reçu le mp d'Ed d'ailleurs). Du coup y'a un peu (bcp) des trucs qui tiennent pas debout…je tâche de retoucher ça ASAP, mais je n'aurais pas le temps avant mercredi 29. Désolé.

Spoiler:

D'Arcy sourit au choix du Tremere, servant trois (ou quatre fonction de la réaction de Gatien) verres identiques, puis les déposa sur le bureau à l'intention de ces derniers.

« Vallein Tercinier, cognac du millenaire, très bon choix monsieur Kastler ! J'apprécie tout particulièrement la finale vanillée de cette petite merveille, vous m'en direz des nouvelles… »

Son téléphone l'interrompit au même moment que Gatien, visiblement, qu'il consulta très rapidement, avant de se tourner vers Gatien.

« Monsieur de Cambiaire, voudriez-vous je vous prie descendre au petit salon, m'excuser auprès des Nosferatus que je devais recevoir pour le retard que prendra notre entrevue ? Amenez mademoiselle de Sancy à la réunion, et faites savoir à notre Primogène que je viendrais dès que j'en aurais fini avec les affaires courantes. Je vous remercie. »

Il se tourna à nouveau vers les Sorciers.

« Je suis mandé en réunion de Clan, je crains de ne pouvoir vous accorder autant de temps que je ne l'aurais voulu, mais cela n'est que partie remise j'espère. »

Il écouta la remarque subtile du Tremere, non sans avoir grandement apprécié l'attitude sans gêne de ce dernier.

« Une Malkavienne dites-vous ? Pourquoi cela ne m'étonne-t-il pas ? Elle n'a pas daigné se présenter correctement à moi, et même un Anarch ou un Sabbat aurait eu plus de considération pour ce lieu. Effectivement, cela s'est mal passé. Pour elle. »

Un sourire entendu se dessina sur ses lèvres.

« D'ailleurs, même si cette personne a rejoint les geôles, en attente d'une décision princière sur son devenir, j'eus apprécié que vous laissiez sur ce fauteuil ce qui lui appartient. Une conduite digne est exigée en ce lieu, et ce…type d'emprunt ne fait pas partie des qualités requises. Permettez que je garde ceci au cas où son Altesse requerrait vos services ? Cela vous sera rendu dès que possible, bien évidemment. »

Le tout était dit avec un ton mondain, sans (trop de) reproches. Il avait désigné d'un geste léger de sa main gantée la sacoche où la pièce avait été rangée. Il rangera la pièce délicatement dans un tiroir fermé à clef, sauf si elle ne lui est pas donnée, bien sûr. Mais son attitude ne semble pas suggérer le refus comme une éventualité.

« Fort aimable à vous d'offrir vos services à la Cour. Sachez que nous avons déjà étroitement collaboré avec votre précédent Régent, qui s'est chargé d'une partie de la sécurité du lieu. À ce propos…vous seriez fort avisés − ce dont je ne doute nullement soyez-en assurés − de respecter à la lettre les règles de l'Elyseum, ou vous risqueriez fort de manquer de menue monnaie en plus de tâcher votre costume… »

Il écouta la présentation des deux…amusant comment Kastler se voyait relegué au second plan, sans statut d'âge, sans la parole. Était-ce une nouvelle ruse des Usurpateurs pour diminuer l'importance réelle d'un des leurs ? Cela ne l'étonnerait pas le moins du monde…

« Soyez les bienvenue au Louvre, messieurs Fenrir et Kastler. »

Il leva son verre pour trinquer avec ces derniers, et Gatien s'il fait partie des consommateurs, avant d'en savourer une gorgée.

« Je suis pour ma part Monsieur d'Arcy, Ancilla des Roys, et voici Monsieur de Cambiaire, mon infant sous tutelle. Puis-je quelque chose pour vous avant de devoir vous abandonner messieurs ? »

Trémère

Lojence attendit patiemment que le Gardien ne termine de donner ses ordres et ses remarques aux différents protagonistes de la scène qu'ils jouaient actuellement. Il espérait intérieurement que Victor comprendrait les raisons qui l'avait amené à le présenter de cette manière, et n'irait pas se disperser dans des élucubrations inutiles. La présentation était concise, et aurait put être interprété comme un signe de mépris par d'autres Clans, mais ce n'était pour Lojence qu'un moyen simple et efficace de ne dire que le strict nécessaire. Au pire, il répondrait à ses éventuelles réflexions ultérieurement, mais pas devant le Gardien.

Il fut assez étonné par la mention d'une réunion de Clan, si tard dans la nuit. A moins que ses connaissances de leur malédiction commune ne soient plus au gout de la nuit, ou que le Clan Ventrue ait trouvé parade, sous quelques heures, chacun des vampires de Paris serait plongé dans la torpeur... Puis, entendant la remarque du Gardien sur son attitude et celle de la femme en rouge, le sang de Lojence ne fit qu'un tour dans son cerveau, sans qu'aucune trace de ce coup sanguin ne soit apparente à un œil extérieur...

L'effronté se permettait de juger de ses manières, alors même qu'il se fendait d'avoir mis à mal un semblable dans ce même bureau. Pire que cela, il remettait en cause sa dignité et son respect des règles de la Camarilla et de l'Elyseum... Cet enfoiré de D'Arcy allait payer pour cette effronterie, et pas plus tard que maintenant. Ne restait qu'à décider s'il rendait la pièce au Gardien ou non. Ou plutôt, s'il rendait la bonne pièce au Gardien... Il pourrait aisément lui confier celle qu'il avait préparé plus tôt dans la nuit, mais c'était s'exposer à un danger inutile, avant d'avoir été présenté à Son Altesse. Aussi, reprenant dans sa sacoche la piécette, et jouant avec, il reprit la parole, à l'adresse du Gardien. Son ton était toujours aussi froid et calme qu'à son entrée...

"Ah... Les vieilles habitudes ont la vie dure. J'ai conservé celle-ci de mon travail à l'époque ou je pouvais encore voir le soleil, de toujours récolter minutieusement les indices et preuves sur une scène de Crime. En plus d'une certaine prévenance à éviter de salir mes vêtements avec des restes d'un semblable, ce qui pourrait se révéler fort fâcheux pour la Première Tradition. "

Si d'Arcy avait voulu éviter les preuves, il aurait fait enlever le fauteuil avant d'inviter des Tremere à entrer, qu'il assume à présent son erreur. D'autant plus qu'il semblait connaitre certaines informations qui n'auraient pas du lui être accessibles. Il poursuivit, tout en tendant la pièce au Gardien.

"Je ne saurais briser les règles de l'Elyseum, ou faire offense aux Officiers de Son Altesse, mais je suis conscient des différences propres à chaque Prince et à chaque Praxis, aussi je souhaiterai vous demander la liste exhaustive des règles d'Elyseum appliquées au Louvre, afin de ne pas pécher par Ignorance. En effet, j'ai été fort étonné que certains membres du Clan Nosfératu se présentent ici sans faire en sorte de nous dissimuler leur hideuse apparence, ce qui, dans certains lieux constitue un bris d'Elyseum..."

D'autant plus que la dernière allégation du Gardien sur l'utilisation des Dons et la sécurité excitait la curiosité maladive du Fenrir, tout en choquant l'esprit politique et manipulateur de Lojence... Les disciplines auraient elles été "bloquées" d'une manière ou d'une autre? Ce qui était fortement en contradiction avec la 7 ème tradition...

Gatien n'avait pas de suite réalisé que d'Arcy lui proposait, à lui aussi, un verre. Il fit donc un geste de dénégation poli, mais avec un léger temps de retard.

Il avait déjà essayé de voir s'il pouvait encore manger, peu après son Etreinte, mais avait vomi de suite le plat de pâtes qu'il avait préparé. Au goût, ce n'était plus vraiment comme avant, et en plus, il l'avait rendu presque aussitôt...
Et franchement, refaire une tentative avec une boisson ici et maintenant ne lui semblait pas judicieux. Genre, vomir devant son nouveau tuteur à peine rencontré... L'impression de départ s'en trouverai tristement modifiée... Déjà qu'il n'était pas sûr de lui avoir plu...

Ceci dit, à la convocation du Primogène, une impatience le saisit et le brûla. Que faisait-il là, à observer des ronds de jambes plus ou moins courtois et à courir de convocations en convocations, alors que sa Dame était retenue quelque part, en danger, sans doute ???!!
Aussi, il fut très content que le Gardien l'autorise à quitter son bureau pour se rendre à la réunion, et ne put retenir un franc sourire de remerciement.
Il se leva aussitôt

Il attendit que le Gardien ait terminé de parler, et s'inclina devant les deux Sorciers auxquels il venait d'être présenté :

- " Messieurs, je suis enchanté de faire votre connaissance. Je dois m'absenter, mais je vous souhaite une bonne fin de nuit. Au plaisir de vous revoir. "

A l'adresse de d'Arcy il rajouta :

- " Monsieur, je m'en occupe de suite. "

Et il sortit aussi dignement que possible du bureau, rejoignant le vestibule, déjà prêt à galoper dans les couloirs.

Ventrue

Il écouta immobile la vaseuse excuse donnée par le Tremere pour tenter de justifier d'avoir malencontreusement et à son insu les quelques restes de celle qui se tenait sur ce fauteuil quelques temps auparavant. Ah, la joie d'avoir un corps mort, ne plus avoir besoin de souffler pour exprimer sa désapprobation, de serrer les accoudoirs pour contenter ses nerfs avant de passer à l'action. Heureusement le ravalement de facade de cette petite catin l'avait contentée. Et il en avait assez fait pour cette nuit. Dans tout les cas, il en sortait soit renforcé, soit les mains libres − libre de sortir de ce bâtiment pour aller à sa recherche. Aucune de ces deux expectatives n'était mauvaise. Enfin il raccrocha sur les derniers mots prononcé par son interlocuteur.

« Je comprends bien, monsieur Fenrir, c'est d'ailleurs pour cela que je ne vous en tiens nulle rigueur. Nous avons tous de vieilles habitudes tenaces… »

D'Arcy se penchant pour attraper la pièce entre deux doigts gantés, la faisant tourner entre ses doigts, la humant, même, tout en parlant.

« Merci, monsieur Fenrir. Si jamais votre costume avait subi des dommages, le service d'intendance se fera un devoir de vous le rendre comme neuf, neuf s'il le faut, bien évidement. D'ailleurs, que diable sont-ils en train de… »

Le téléphone sonna, l'interrompant. Il observa l'appellant sur le cadran, s'apprétant à décrocher.

« Toutes mes excuses, je me dois de répondre. »

− Oui ?
− …
− Bien. Dites-lui que je vais la recevoir dès cette entrevue terminée.
− …
− Dites-lui de m'attendre, je l'accompagnerais. Est-ce tout ?
− …

Il reposa le combiné, sans avoir lâché la pièce, qu'il continue d'avoir entre ses doigts, la faisant tourner, les quelques gouttes présentes dessus finissant invariablement par s'imprégner dans son gant noir.

« Bien, où en étions-nous ? Ah, oui, navré, l'intendance ne m'a pas encore fait amener un nouveau siège. Mais dites-moi, pourquoi ai-je l'impression que cette pièce n'est pas emplie du Sang qui était présent sur le siège ? »

Il semblait plus curieux qu'inquisiteur. Il écouta le Tremere deviser sur l'Elyseum avant de lui répondre.

« Les règles sont celles que vous connaissez. S'y ajoute l'interdiction formelle sous peine de punition immédiate de l'usage des Dons Sombres. C'est très précisément pour cela que nos amis des Masques montrent leur vrai visage. C'est une protection qui fût offerte par votre précédent Régent, suite à l'attaque de l'Elyseum par le Sabbat et la destruction en son sein de l'infante de l'alors Reine Geneviève d'Orceau. »

Il n'était pas utile de donner plus de détails. Pour le moment du moins.

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