Petit salon 22 Juin

Invité

Lorsque j'avais nommé la goule Patricia, un bref instant j’aperçus un saisissement. Avais-je fait une erreur ? Ma mémoire recommençait-elle à me jouer des tours... Fichu cervelle qui ne se remet pas en place correctement.... Si cela continue je vais être obligée de demander à un Malkhavian de me triturer l'esprit pour me la remettre à l'endroit. Néanmoins comme personne ne relève, je ne dis rien. Je m'excuserais lorsque la goule et moi seront seules. J'écoute paisiblement ce qu'elle nous ddit sur les Toréadors, elle choisit bien ses mots, essayant de n'écorner personne. Ces mots sont neutres et ne dénote à mon avis pas ce qu'elle - ou ce que son domitor - pense. D'ailleurs elle est semble plus que ravie de nous présenter la nouvelle venue. Je salue gracieusement à mon tour l'ancienne primogène.

- Mademoiselle de Sancy, enchantée de vous rencontrer. Madame ici présente ne m'a dit que du bien de vous à l'instant.

En une phrase, j’omets volontaire le nom de la goule, je ne voudrais pas la vexer, elle qui nous donne si aimablement son éclairage sur la situation de la Ville et je la rehausse un peu car il est vrai qu'elle ne m'a donné que peu d'information sur cette vampire.

- Monsieur Deveraux j'en suis certaine et moi-même seront ravis d'en savoir plus sur les Nôtres venant du Cœur des Seigneurs

La vision de la goule du Prince est fort intéressante mais il est vrai que d'avoir plusieurs avis sera très intéressants. Poursuivant la conversation je lui demande :

- Que pensez-vous du départ du Prince-poète ? Nous devisions sur sa disparition et les répercutions que cela avait engendré sur la ville et sur le Clan de la Rose.

Pendant que nous parlons, une nouvelle personne entre et tente de se faire discrète ce qui ma fois est assez compliqué quand on irradie de beauté et de charme. Je tend l'oreille pour écouter tout en écoutant mes interlocuteurs.

Le Ventrue, tout à sa circonspection envers les Dames qui avaient toute son attention, autant par ses manières majestueuses et pleines d’attention et de curiosité, s’autorise un sourire un rien marqué par la surprise, agréable, certes, de l’arrivée de cette autre représentante du Clan des Roys.

Face à la révérence exécutée, le Sceptre n’a aucune contingence à ne pas exprimer ses salutations de gestes délicieusement mesurés, main droite au niveau du cœur et buste qui s’incline en une déférence agréable et de bon augure.

La présentation faite par la Goule qui jusqu’à lors exprimait son savoir sur la situation de Paris permet ainsi au Ventrue de présenter ses hommages distingués.

- Mademoiselle de Sancy. Vous m’en voyez comblé. Un honneur et un privilège de vous rencontrer.

Et voilà qu’une autre demoiselle venait de faire son entrée dans ce petit salon. Une bien belle créature, au demeurant, qui étonnamment semble particulièrement discrète. Elle aura droit à de plus brèves et moins marquées salutations, tandis qu’il reporte son regard gris éclatant sur la nouvelle arrivée des Roys, et les propos d’Alraune, qui valent bien un nouveau sourire, puisqu’il réplique, à sa suite, appuyant ainsi ses mots.

- Je ne l’aurais pas dit mieux. Mademoiselle Jensen évoque un point qui nous tient à cœur, dirais-je. Nouveaux arrivants à la ville des Lumières, il est important pour nous de… Savoir ce qu’il en est.

Membre du Staff

La goule proche de l'entrée, dans une attitude très neutre, se tourne vers Adélaïde pour répondre. Suffisamment fort pour qu'elle entende mais pas trop afin de ne pas incommoder les autres personnes en pleine discussion.

" Aucun message pour vous Mademoiselle Kane."

Une légère inclinaison suit cette réponse, marque de respect et aussi de disponibilité au cas où la Toréador souhaite lui demander autre chose.

Adelaïde n'essaie même pas de tendre l'oreille à la discussion entre le clan visiblement regroupé. Pourquoi diantre ne vont ils pas dans leur refuge ? Pourquoi rester dans le petit salon ?

*Un peu comme la réunion au jardin du Luxembourg, tu vas pas recommencer !* Rit nerveusement la petite voix dans son crâne. A croire que personne ne se trouve plus là où il est censé être !

Poliment et respectueusement elle a rendu les marques de politesse aux nouveaux arrivants, enfin tout du moins n'y a t'il là, pour elle, que des nouvelles têtes.

Elle écoute la goule tout en levant les yeux au ciel, à quoi s'attendait elle ? Un autre message avec un rire glauque se moquant du fait qu'elle se soit faite avoir ? Mais en beauté ! Au moins était ce digne d'un membre du clan de la rose, tout en élégance et raffinement.

"Pourriez vous alors m'indiquer où puis je trouver la personne s'occupant de la sécurité du Louvre à défaut le gardien de l'élyséum ?"

Pourquoi ? Pourquoi ne pouvait elle en rester là ? Se faire toute petite, se faire oublier, ramper sous un canapé et ne plus en sortir ? Parce qu'elle était pire qu'une teigne et s'accrochait à sa proie jusqu'à la faire sortir de sa tanière et sa proie, ce soir et pour les années à venir si il le fallait, c'était l'enfoiré qui l'avait mise dans ce guêpier !

Pour elle même elle porta une main à ses lèvres, comme si le mot avait été prononcé, malotru étant quand même bien plus habituel dans son langage.

Tout le plaisir est pour moi.

*Après les salutations protocolaires, Rozen se dirigea vers le fauteuil le plus proche pour s'y assoir. Elle dodelina de la tête pour affirmer silencieusement que la question avait bien entendu et qu'elle aller y répondre.
Une fois installer elle retira sa charlotte pour la poser sur les genoux. Un véritable air de poupée si ce n'était pour son regard de vieille renarde.*

Ce que j'en pense... Et ce qu'il en est. Je vais commencer par le second si vous me permettez. J'étais hélas en déplacement à Berlin pour régler quelques menus affaires lorsque ce bouleversement s'est produit. François Villon a semble-t-il annoncer à quelque anciens qu'il abandonner le trône, et dans la soirée, il avait disparu.

*Rozen marqua une courte pose ou elle s'accouda au fauteuil de son bras gauche, posant son menton sur sa main, le visage légèrement penché.*

Sans laisser aucune explication, sans rien préparer pour la suite. Laissant l'hégémonie Toréador s'effondrer si rapidement que personne ne sembla s'en rendre compte. En somme son départ : personne ne sait pourquoi, personne ne sait comment.

*Le discours était accompagné de gestes de la main assez expressif. La ventrue se redressa.*

Ce qui nous amène a ce que j'en pense. Son départ est en soit une véritable énigme avec très peu d'indice.
Il faut dire que la période de chaos entre son départ et la prise de pouvoir du Prince actuelle, suivis des nombreux soucis dont la praxis ensuite n'ont pas laissé beaucoup de temps à l'intellect des caïnites présent pour y réfléchir.

Membre du Staff

Le temps d'une réflexion avant que la goule puis la goule répond.

" La sécurité du Louvre est à la charge de Monsieur Morsang. Il doit se trouver dans son bureau actuellement. Voulez-vous que je lui fasse parvenir un message afin de savoir s'il est en mesure de vous recevoir ?"

Prêt à faire signe à un serviteur en cas de réponse positive de la Toréador.

Mélissange acquiesse à la proposition de la goule.

"Parfait ! Dites lui que je souhaite m'entretenir avec lui d'une possible brêche dans la sécurité, insistez sur "possible"" Un sourire délicat, elle se permet enfin de tendre l'oreille à la discussion du petit groupe.

Membre du Staff

Une déclaration qui chasse la neutralité du visage de l'homme un bref instant avant de répondre simplement.

" Très bien."

Un signe en direction du serviteur qui s'éclipse sans attendre. Rapidement, un retour à l'oreillette de la goule qui hoche la tête.

" Monsieur Morsang vous attend."

Voilà qui fût rapide, est ce l'éventualité d'une faille de sécurité ou le fait qu'il soit outré que la jeune femme puisse penser qu'il ai mal fait son travail ?

Elle espéra fortement que ce soit la première solution.

Remerciant la goule, elle salua le petit groupe avec politesse ainsi qu'un sourire radieux puis se dirigea vers le bureau de monsieur Morsang.

[Bureau de Morsang]

Invité

J'écoute avec attention chaque mot prononcé par la vampire étrange qui nous fait face. Premièrement elle signale qu'elle n'étais pas sur place. Un message subliminal ? Une excuse ? Cela ressemble beaucoup à une justification pour moi comme quand on prend un enfant la main dans le sac. Elle nous guide jusqu'à des fauteuils et s'assoit ne nous invitant pas à faire de même ce qui est assez malpoli. Cette vampire me fait une drôle d'impression et je me demande déjà pourquoi elle a été choisi pour l'étreinte et comment elle a bien pu devenir primogène. Je regarde Richard puis Émilie - ah tient c'est pas le nom que j'ai utilisé tout àç l'heure ! Oh non ma mémoire !!!!! - les invitant à s'installer à leur tour d'un signe discret pour ne pas mettre Mademoiselle de Sancy devant son bris d'étiquette comme ils ont été suffisamment charmants pour ne pas me faire remarquer le mien. Pendant ce temps là, la demoiselle ne nous apprend rien de neuf. Le prince est parti comme ça, sans raison, sans prévenir et sans préparation livrant la ville au Chaos.

- Madame ici présente nous a en effet signaler tout cela n"anmoins je trouve fort étrange qu'un ancien de la trmpe de Monsieur Villon ait abandonné sa ville comme ça. En tout cas j'espère que toute la lumière pourra être faite à ce sujet.

Du coin de l'oeil je vois la jolie brune quitter la pièce l'air perplexe. Il semblerait que les intrigues de cours soient de retour avec ce nouveau prince.

- Monsieur Deveraux, vous qui venez de Lyon, que se raconte-t'il par là bas devant tout cela. Après tout Sa Majesté dirige la première ville de France, les créatures de la nuit du Royaume doivent parler ?

Le Sceptre écoute d'un sourire affable et charmant les échanges, un air concerné sur ses traits des plus exquis. L'échange entre les deux Ventrue est certes amusant, il n'en attendait pas moins par ici. Suivant, de fait, le groupe tandis qu'ils se déplacent vers les fauteuils, son attention sera quelque peu distraite par l'échange discret entre la belle inconnue qui semble néanmoins être une habituée des lieux, et la Goule. C'est pourtant appréciateur qu'il considère l'attention de Mademoiselle Jensen de se soucier de l'étiquette, et de ne pas rester debout devant cette Mademoiselle de Sancy qui n'a pas grand chose à première vue des qualités prisées par les Sceptres, partageant ainsi la surprise de sa première interlocutrice à son sujet.

Prenant tranquillement place donc dans un fauteuil approprié, le Ventrue continue de dévisager en silence ses deux Pairs, jusqu'à en tout cas que cette étrange femme peu intéressée en tout cas par leur adresser la parole se retire, prise visiblement par ses propres affaires. Néanmoins curieux de savoir à quel Clan elle appartient... Après tout, le manque total d'intérêt à leur égard est vexant.

A son départ, manifestement, Richard reporte sereinement son attention sur Alraune, et son sourire s'accentue, tandis qu'il prend la peine de répondre à sa question, de sa voix savoureuse.

- Eh bien... Le peu d'échos que j'ai eu à ce sujet laisse à croire que ce n'est pas la première fois, au cours de l'existence de Monsieur Villon, qu'il... Abandonne son trône sans véritable raison. Pour l'heure, les choses sont considérées comme elles doivent l'être. Nouveau Prince, nouvelles Règles. Ce sont les intérêts et les conséquences de l’avènement de notre estimée Majesté qui interpellent le plus nos semblables...

*Rozenmilna ne put s'empêcher de remarquer l'attention que le regard de Richard porté à l'intrigante Toréador.*

Cette dame qui va et vient sans considération comme si elle était chez elle s'appelle Adélaïde Kane, une Toréador dont je sais peu de choses si ce n'est qu'elle a toute l'attention des harpies ces derniers temps.

*Puis elle reprit le sens de la conversation avec un air serein qui cacha un léger amusement. Combien de temps avant le mépris ? Elle avait pris l'habitude de mal se faire juger au premier regard sans réelle raison depuis l'affaire D'arcy. Peu pouvaient bien lui importait après tout. Jusqu'à aujourd'hui l'histoire avait toujours donné tort à ses détracteurs. Sauf le fameux D'Arcy qui n'a plus le mérite d'être là*

Tout à fait, ce n'est pas la première fois que le poète déserte la ville. Que ce soit pour des raisons de climat politique qui bouleverse les règles de notre monde ou pour des raisons plus... Disons trivial. Peu importe en fin de compte puisque comme vous le faite si justement remarquer monsieur Devereaux...

*Rozen jeta un coup d'œil discret en direction de la goule. Une servante qui est potentiellement les oreilles de Parménion. Difficile d'en dire plus en ayant cette désagréable impression que le Prince était comme présent lui-même.*

...Nous avons un nouveau Prince qui a su s'imposer. C'est le cercle intérieur qui semble lui avoir demander de diriger la ville. Ce après une série de décisions désastreuses des caïnites qui se sont attribué le pouvoir le lendemain du départ de Villon. Ajouté à ça qu'il fut intronisé par la prestigieuse Madame Guil. Il est alors facile de se dire que sa position était indéniable et parfaitement incontestable. Pourtant le climat politique interne et les stigmates laisser par cette courte période de chaos auraient pu lui faire tomber la tête bien vite.

Or Parménion a consolidé la Ville et remporté toutes les épreuves. Un retour de Villon me semble difficile maintenant, contrairement au passer. Toutefois il me semble important de savoir ce qu'il est devenue.

Membre du Staff

D'un geste aimable et d'un sourire, Emilie remercia discrètement Alraune pour son invitation tout en la déclinant.
Il aurait été bien étrange qu'une goule s'asseoie avec des caïnites pour converser...

Elle se tint donc debout, à quelques pas. Suffisant pour qu'on s'adresse à elle sans la héler, et insuffisant pour être dérangeant.

Lorsqu'elle s'aperçut que c'était son collègue qui avait pris en charge la belle Toréador, elle échangea quelques mimiques et coups d'oeil avec lui.
Cela se solda par le départ de l'homme aux cheveux gris, et quelques pas d'éloignement de plus pour Emilie, qui se rapprocha de l'entrée du petit salon, afin d'être plus accessible à une éventuelle nouvelle arrivée.

[ Arrivée de l'entrée du Louvre ]

Une petite pensée pour les rigolos qu'il avait croisés dans ce petit salon en compagnie de son illustre ainé.

La voix «délicate» de Rozenmilna trahissait sa présence.

" Tient ? elle parle normalement, elle doit être fatiguée."

Petit commentaire qu'il faisait dans le couloir longeant la pièce.

Elle était visiblement accompagnée à en croire les réponses qui lui faisaient écho. Une goule, qui se faisait discrète de manière distinguée, la première personne qu'il saluait d'un hochement de tête accompagné d'un sourire franc.

Un clin d'œil a l'attention de la furie bleue mais, chose peut-être surprenante, il attendait d'être invité à les rejoindre pour être sur de ne pas les interrompre de manière impromptue. Un temps qu'il ne manquait pas de mettre à profit.

Invité

La goule Patricia - ou Emilie - s'écarte peu pour nous laisser entre nous. C'est bien aimable de sa part même si j'aurais apprécié avoir plus d’informations sur la situation de la ville. Si j'avais un jour l'envie de faire une goule - ce qui n'est pas bien vu par la Camarilla et le chemin de l'Humanité - j'aimerais qu'elle lui ressemble : éduquée, intéressante et sachant se battre. J'appuie les dires des deux Ventrues concernant la reprise en main de la ville.

- Bien entendu il est de notre devoir d'apporter notre aide à la nouvelle autorité de la ville. Après tout la Chaos qui y-a régné n'a pas fait du bien à la réputation du Royaume de France à l'étranger.

Je me dis que déjà que les Colons anglois n'avaient pas une très haute opinion des françois, ça n'était guère plus brillant. Je me souviens avoir entendu quelques anarchs se gausser des mésaventures parisiennes et même quelques uns parlaient de venir transformé la Ville des Lumière en Chaos Anarchs. Bon, bien que je ne porte pas le clan Brujah dans mon cœur, au moins Parménion tiens la ville d'une main de fer.

C'est à ce moment là de mes réflexions qu'un nouvel homme fait son entrée dans la pièce. On voit que c'est bien une ville d'un Ancien Toréador, ils sont tous soit beau soit charismatique soit les deux... Entre Rozenmilna, Adélaïde, Richard et lui, mes hormones se disent qu'il y-auraient un bon festin à se faire. Enfin autant que faire se peu entre Caïnites. Repoussant ces pensées dans un coin de mon esprit, je me dis que peut-être Mademoiselle de Sancy reste volontairement neutre dans ces paroles. Je me tourne alors vers elle et Richard à nouveau :

- J'aime beaucoup le Louvre mais que diriez-vous d'aller faire plus amples connaissances dans un lieu moins formel ? Peut-être connaissez-vous des endroits à nous faire découvrir dans cette capitale Miss de Sancy ?

Richard, pour sa part, avait sereinement pris place à l’invitation de Mademoiselle de Sancy. Prenant ses aises sur le fauteuil comme s’il s’agissait d’un trône, le Sceptre se contente ensuite dans un premier temps de dévisager de ses prunelles grises ses deux interlocutrices.

Les propos de Rozenmilina à son égard, au sujet de l’intrigante Toréador, vaut bien un sourire narquois, tandis qu’il susurre aimablement.

-          Une Rose ? Tiens donc… J’aurais songé que les Toréador feraient un peu plus profil bas suite à cette défection qui semble alimenter nos discussions. Quoi que, je m’avance. Elle semble résolument peu concernée par notre présence.

Railleur et malicieux, le Ventrue pour la suite se plait à hocher placidement le chef au propos de Mademoiselle de Sancy, qui les fait bénéficier de ses connaissances sur la situation, et sur certains noms qu’il ne s’agit pas d’ignorer, comme cette prestigieuse Madame Guil.

Si pour l’heure, Richard n’a pas perçu l’arrivée de ce nouveau membre de leur éminent Clan, toute son attention glisse vers Mademoiselle Jensen et sa rhétorique distrayante. Il est évident que sa présence dans la ville des Lumières revendique la conquête d’influences, à son avantage et à celui de ses Pairs. Voilà une femme comme les apprécie le Sceptre…

-          D’aucuns diraient que c’est une aubaine. A l’image de notre estimé Prince Parménion. J’adhère d’ailleurs aux propos de Mademoiselle.

En désignant avec nonchalance Alraune, appuyant d’ailleurs son geste d’un sourire enjôleur du meilleur effet.

-          J’avoue être flatté de votre compagnie, mesdemoiselles. Une telle réunion pourrait de plus faire… Babiller. J’ose espérer que vous nous ferez la faveur, Mademoiselle de Sancy, de daigner aussi nous évoquer de tels lieux. Et y poursuivre notre plaisante et cordiale rencontre.

Un soutien sans équivoque à l’idée de ne pas demeurer à l’affut d’oreilles indiscrètes, bien qu’ils n’aient rien à dissimuler, il est toujours mieux de pouvoir envisager certaines évocations, notamment le point de vue de Ventrue de la Cour locale, pour se faire une idée plus précise de la situation… Et évaluer les perspectives à venir.

Permettez-moi chers cousins de vous présenter Lucien Rousselet, lui aussi de notre sang.

*Le regard vers Lucien dont la présence avait failli la surprendre.*

Monsieur Rousselet, voici Madame Jensen et Monsieur devereaux.

Quelle aubaine. Si vous désirez connaitre des lieux moins formels sans être éloigné des standards que nous méritons, Monsieur Rousselet est sur Paris le meilleur guidé qu'on puisse rêver.

*La ventrue avait insisté très subtilement sur une partie de sa phrase car avec Lucien, on ne sait jamais. Elle voulait éviter ce qu'elle considérer selon sa propre échelle de valeurs des lieux de débauche.*

Quelques pas pour rejoindre le groupe des Roys après avoir été introduit.

Une légère inclinaison pour saluer les deux qu'il ne connaissait pas, en commençant par Alraune.

" Madame, Monsieur, c'est un réel plaisir de vous rencontrer."

Un salut de la tête moins formel et plus amical pour Rozenmilna dont la subtilité dans sa déclaration ne lui échappait pas, étirant légèrement ses lèvres en un sourire amusé.

" Tu exagères, tu sais bien que je connais surtout ceux du nord/nord-est de la ville. Mais je serais ravi de partager avec vous -disait il en se tournant vers Alraune et Richard- quelques une des adresses intéressantes de la capitale."

Un échange dans lequel il avait choisi de glisser certains détails et c'est toujours très souriant qu'il posait son regard sur ses pairs attendant leurs réponses.

Invité

J'apprécie la conversation de Richard, tout en finesse. Lorsque que l'ancienne primogène reprend la parole, elle nous introduite le nouveau " Beau Gosse " comme aurait dit certaines de mes connaissances californiennes. Je m'incline poliment et gracieusement devant lui. C'est à croire que seul le clan Ventrue vit dans ce palais. Enfin à part la jolie Miss Kane.

- Monsieur Rousselet, enchantée de rencontrer un autre membre de notre éminente famille. Je vous en prie, appelez-moi Alraune.

Puis Mademoiselle de Sancy reprend et dans sa formulation soit elle n'a pas compris le sous-entendu, quand même bien visible, soit elle cherche à se mettre volontairement à l'écart en signalant qu'elle préfère rester au Louvre plutôt qu'aller discuter ailleurs de manière plus tranquille et sereine. Je ne cherche pas à comprendre plus avant, cette créature est bien trop bizarre pour moi. Je me tourne mes deux interlocuteurs masculins :

- Je serais ravie de découvrir les endroits intéressants du Nord-Ouest pour ma part. J'envisage d’emménager dans ces terres qui nous sont dévolues.

Je relève sans animosité ni ironie la remarque de Lucien. En effet le Nord-Nord-Est, ça nous emmène en plein dans les Terres du Sabbat. J'avoue que je ne me sens pas encore prête à rencontrer ces bêtes sauvages.

Le Ventrue aux allures d’homme d’affaire tourne lentement son regard gris vers ce que Mademoiselle de Sancy présente aux deux autres Roys. Un nouvel arrivant, qui de plus est de leur Sang. Plaisant. Quatre Sceptres réunis dans la même pièce du Domaine du Prince ?

Richard incline le buste comme il se doit lors de salutations distinguées et formelles envers un autre membre du Clan nouvellement rencontré, le regard baissé un instant. Et de se redresser, le sourire aux lèvres, pour répliquer d’une voix agréable.

- Monsieur Rousselet. Un plaisir, n’en doutez pas.

Et, en reportant son attention sur Rozenmilna, voilà qu’elle décrit leur semblable comme étant l’être de qui tenir les meilleures adresses ? Cocasse. Seulement sur une zone particulière de la Ville des Lumières ? Intéressant. Et en particulier lorsqu’Alraune prend la parole, et signifier son intérêt à résider dans le Nord-Ouest de Paris. Et par la même, aussi, comprendre que Mademoiselle de Sancy n’a pas l’intention de quitter le Louvre ce soir.

- Eh bien nous sommes toute ouïes, Monsieur Rousselet… Auriez-vous en mémoire un établissement nocturne de classe et de renom dans votre carnet d’adresse ?

Le Sceptre, pour sa part, ne semble pas encore au courant des zones disputées de la Cité, comptant bien volontiers sur ses Pairs pour une « instruction » digne de ce nom des usages et informations utiles.

Spoiler:

Allons, ne nous faites pas languir. Nous avons besoin d'un endroit où pouvoir également converser en paix. Peut-être même que le primogène pourrait se joindre à nous. Hélas, j'ignore s'il est hautement occupée en cette nuit.

Ces deux là n'avaient visiblement pas pris le temps de préparer leur voyage en prenant quelques renseignements. Alraune suggérait même ne pas avoir réglé la question de son refuge.

Une situation qui amusait légèrement Lucien qui espérait juste ne pas encore avoir affaire à des cousins qui n'avait rien des qualités des Roys hormis le «beau» langage au détriment du sens des affaires. Heureusement, le Dandy ne s'arrêtait pas à la première impression, et il répondait d'un sourire délicieux, se fendant d'une révérence gracieuse.

" Avec plaisir. Ne connaissant pas vos goûts respectifs, je peux vous proposer les Champs Elysées, nous n'aurions que l'embarras du choix.Et si le strass et les paillettes vous importent peu, je me ferais une joie de vous faire découvrir "le magnifique". Un club privé des environs."

L'alternative entre la folie Parisienne ou la sobriété d'un lieu réservé à une certaine élite.

Invité

[justify]Finalement nous sommes tous d'accord pour suivre Monsieur Rousselet. Cela devrait nous permettre de nous découvrir de manière un peu plus détendue et calme. Quelque part je suis presque contente de voir que Mademoiselle de Sancy vient. Peut-être que mon français est un peu rouillé. Cela fait tellement longtemps que je ne l'avais pas pratiqué. Je souris quand Monsieur Rousselet tique sur mon emménagement futur et ne peut m'empêcher de lui fournir une explication :

- Ma gestionnaire a repéré un duplex et les démarches pour en faire l'acquisition ont déjà été entamées. Néanmoins je patientais d'avoir l'aval de Sa Majesté pour m'installer durablement.

Me levant en souriant; j'ajoute à l'intention de tous :

- Et bien puisque nous sommes tous prêts à nous en remettre à Monsieur Rousselet, je vous suggère que nous le suivions.

Richard aura une œillade amusée pour les trois autres protagonistes de cette scène. Tous Ventrue. Et chacun y allant de ses jugements personnels. Le businessman acquiesce doucement, suivant le geste de Mademoiselle Jensen en se redressant et en se soulevant de son siège avec une élégance somme toute digne de ce nom.

Un sourire pour Jensen qui semble instaurer une plaisante dynamique au sein du groupe, puis il s’exprime avec nonchalance.

- Monsieur Rousselet, j’en conviens que vos propositions valent le détour. Pour ma part je propose le club « Le Magnifique ». Le nom m’inspire, et sa définition de privé me convient tout à fait. J’ose ainsi espérer que nous pourrions y disposer d’un salon proposant un cadre plus intime pour discuter à notre guise.

Le Sceptre annonce la couleur. D’ailleurs, il proposera aimablement.

- Ma limousine pourrait nous accueillir. Si vous voulez vous donner la peine.

Membre du Staff

[HRP : pour vous épargner quelques posts relatant une descente à l'entrée et un voyage en voiture, (même confortable ), je vous invite à continuer directement au Magnifique.]

Au départ des caïnites, la goule ne manqua pas de les saluer avec une révérence impeccable.

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