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Aux côtés d'Alice, le toréador fit son entrée dans le petit le salon. Balayant du regard celui ci, il identifia les diffférents caïnites présents et les salua d'un général "Messieurs, dames !"acccompagné d'un mouvement de main mimant le salut d'un cowboy avec un chapeau invisible.

Il y avait un passif entre toutes ces intéressantes personnes. C'est qui est logique si on y réfléchit plus de trois secondes, la ville n'a pas commencé à exister quand Iuliana y avait mis les pieds. C'est toujours un peu pénible d'être la petite nouvelle et de faire sa timide, pourtant l'ambiance qu'elle ressentait comme à la fois tendue et accueillante lui donna des aille pour participer à la conversation.

Et les ventrue ? hum ?

Car oui miss gothique-lolita n'avait pas évoqué le sang bleu. Iuliana fit un pas pour se faire remarquer et repris.

Pardon...hum Oui, heu, je veux dire : les ventrue ? dans votre histoire, vous ne les avez pas mentionné ?

L'intervention de la pile sur pattes aux cheveux bleus amusa Philippe, même s'il n'en montra absolument rien.
Il aurait bien répondu, mais Dimitri s'en chargeait bien mieux.
Le pseudo-enfant n'avait jamais été à l'aise avec les relations sociales impliquant l'émotif. Et de Sancy était très dans l'émotif la plupart du temps. Même si elle avait une cervelle remarquable.

Philippe avait déjà une idée sur l'origine de l'odeur qu'il avait détectée, parce qu'il s'était bien amusé avec un tas de produits de synthèse ou non à l'époque de ses études.
Mais il préférait attendre l'hypothèse du Prévôt. Il était plus vieux, et savait un tas de choses. C'était agaçant de le reconnaître, mais c'était vrai.

Nathanael fut un peu la distraction bienvenue, apportant de la légèreté dans le petit salon. Philippe répondit à son salut d'un geste de la main, plus amical que son visage, qui, comme souvent, n'exprimait pas grand-chose.
Alice était venue aussi, c'était bien. Il lui adressa l'un de ces sourires mécanique, qui pourtant partait d'une bonne intention.
Il s'était un peu amélioré depuis qu'il fréquentait le Toréador, mais ce n'était pas encore ça.

L'intervention d'Iuliana surprit agréablement le petit Primogène. Elle ne se laissait pas mettre de côté, ce qui était appréciable, même si un peu malpratique.
Comme la question était adressée à Rozen, il n'intervint pas. Ce qui n'était, à la réflexion, peut-être pas très gentil, car la Ventrue semblait mal lunée, et qu'une jeune Malkavienne risquait d'en faire les frais...

[Venant de l'entrée]

C'est d'un pas des plus normal que j'entrais à nouveau dans le petit salon, avec une housse noire plutôt imposante et solide contenant probablement un ordinateur portable ou des documents.
Je m’arrête un instant à l'entrée et profite d'un léger moment de silence pour saluer.
"Mesdames et Messieurs que je n'ai pas encore vue, bonsoir."

Puis je me dirige d'abord vers le tableau remarquant une affiche qui n'y était pas tout à l'heure. Je la lis, ne dis mots, puis recule lentement en regardant un peu mieux les personnes que je n'ai pas encore vue.
Enfin toujours en silence, je me dirige vers le font de la pièce, sur mon allée je remarque le piano, et regarde la marque de celui-ci par curiosité, puis je continue vers une table peu éclairée près du mur sur lequel j’aperçois à la jonction entre le sol et lui, ce que je cherchais, une... prise électrique.

Yuyana, c'est bien ça ? [Comprendre que Rozen prononce mal et que ce n'est clairement pas intentionnel]

Cette question implique que vous ne me connaissez pas, sinon vous n'auriez pas posé cette question si particulière. Des mauvaises langues pouraient dire que sinon vous ne m'auriez pas posé de questions, tout cour. 
permettez-moi de combler cette lacune.

*Très amatrice de gestes théâtraux, la ventrue retira son couvre-chef pour le porté à la poitrine de la main droite le temps s'incliner poliment.*

Rozenmilna de Sancy, du clan des Rois.

*Avant remettre son bonnet Rozen s'amusa à le faire tourner au bout de son index.*

Voilà qui devraient répondre à votre interrogation n'est ce pas ? JE suis les ventrue.

*Puis le précieux couvre-chef revenu sur sa chevelure bleue, son regard se dirigea vers le prévôt et le primogène, du moins surtout le premier, question de taille.*

Elle n'a pas tord... Non, disons plutôt que son intervention me fait penser que mon clan n'est plus comme lors du dernier incident. Je sonderai mes cousins pour savoir ce que les Rois savent là-dessus...

Mauvaise pioche, ce n'était pas une rigolote sœur de clan mais une ventrue qui sembla attirait toute la lumière à elle. Une autre malki arriva à peu près au même moment. Il y avait beaucoup de monde.

Bonsoir, Iuliana, tout aussi Malkave.

Une façon un peu idiote de se présenter. Honteuse Iuliana baissa un peu la tête dans l’espoir que ça la rende plus discrète, ce qui est bien sur peine perdue. Juste le temps que les mots du prévôt remontent dans sa petite tête.

Assamite !

L'occultiste n'osa en dire plus pour le moment malgré son envie.

C'était étonnant de constater comme une simple phrase tranquille du Prévôt avait su convaincre l'ex-Primogène des Ventrues de participer à la recherche.
Il semblait que l'affaire lui faisait l'effet de croquettes à un chat : même s'il n'a pas faim, et même s'il feint de les dédaigner, il en veut quand même.
Le petit Primogène visualisa involontairement Rozenmilna avec des oreilles de chat sur la tête, et... ma foi, ce n'était pas plus choquant qu'un bonnet de poupée...

Le simple mot de Dimitri résumant son idée sur le décès d'Audrey rendit Philippe songeur.

- Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?

Son ton, bien qu'à peu près aussi atone que de coutume, signifiait pourtant qu'il ne remettait pas en cause l'hypothèse du Brujah, mais qu'il se demandait plutôt quels éléments l'avaient mené à l'émettre.
Après, ce n'était peut-être pas le bon endroit pour en discuter, cependant il semblait que les auditeurs soient plus ou moins testés, alors tant qu'à faire... Au pire, Romanoff lui signifierait qu'il ne voulait pas en parler ici.
D'ailleurs, la réaction de la nouvelle là-dessus n'était pas inintéressante. Habile pavé dans l'eau...


Aux excuses d'Alice, Philippe haussa les épaules et répondit sincèrement :

- Ce n'est rien.

Cela faisait des années et des années qu'il n'avait pas été triste, et ressentir le chagrin d'Audrey, ou peut-être celui d'Alice, avait été tout à fait désagréable. Mais heureusement, très passager. Il n'aurait pas dû la toucher pendant l'une de ses visions. Il n'avait qu'à s'en prendre à lui-même.

- Elle n'a pas pu parler, elle était victime d'une sorte de tétanie. Mais nous avons pu échanger quelques informations quand même avant qu'elle ne se calme pour sa torpeur diurne.

Le simple fait qu'elle se soit "éteinte" avant lui avait mis la puce à l'oreille du pseudo-enfant, mais malgré son diplôme de médecine, il n'était pas encore compétent pour diagnostiquer les caïnites dysfonctionnels.

Il compléta :

- En fait, je crois qu'elle a eu, elle aussi, une vision hier soir.

Allait-il devoir surnommer Alice la Prophétesse Contagieuse ?
Quoiqu'il en soit, il ne souhaitait pas divulguer devant le Gardien, un gars muet et un probable Nosfé les détails de ce qu'il avait "vu" dans la tête d'Audrey.
Surtout que ce n'était pas du tout hallucinatoire... Un peu dans la veine du truc de la danse sous le soleil de la dernière vision "flashi" d'Alice.

Le toréador resta silencieux, écoutant avec attention Dimitri et Philippe spéculer sur les causes de la mort ultime de la jeune malkavienne. De toute façon il n'avait pas grand chose à dire et un trait d'humour aurait été mal venu. Ainsi un assamite serait la cause probable de la parte d'Audrey de Santerre... Nathanael s'adressa finalement à Dimitri.

"J'ai peu de connaissance sur les pratiques des assamites, vous pensez que cette discipline a été utilisée au sein du Louvre ou à l'extérieur...telle une bombe à retardement ?"

Eh bien je pense également à la thèse d'un assassinat. À ma, certes modeste, connaissance ce clan ne s'en prend qu'aux autres caïnites que pour deux raisons, l'une est le sang, l'autre et le contrat.

la présence d'un assassin additionné au fait qu'Iuliana était dans une ville inconnue, que la victime se trouvait en Elyseum commençait à la faire carrément paniquer. Comme par hasard le soir de son arrivée.

La présence d'indésirables ? Voilà qui était intéressant...

Philippe hocha la tête pour confirmer que lui aussi était d'accord avec la théorie du meurtre.
Il existait très probablement des maladies capables de mettre des cadavres ambulants à mal, mais le fait qu'il ait vu un homme en touchant les cendres d'Audrey, accompagné d'un sentiment de crainte et de colère, signifiait d'une façon ou d'une autre que ce gars y était pour quelque chose.

Pour répondre à Nathanaël, le pseudo-enfant remarqua de sa voix juvénile mais posée :

- Audrey se sentait déjà mal hier soir. Je doute qu'il y ait eu une intervention directement dans le Louvre.

L'endroit n'était quand même pas une passoire à ce point-là...

La supposition de Iuliana sur le mobile était très intéressante. Et comme Audrey n'avait apparemment pas été diablée, ça voulait dire qu'elle était sur une liste.

Le petit Primogène resta perplexe. La vision avait-elle quelque chose à voir avec un contrat, ça...

- Abel Mc Clean, et Mandy Shalimar. Mandy doit venir au Louvre, normalement.

Hadrien dans son coin, sort son téléphone portable et envoie un message. Puis, une fois fait, il éteint son ordinateur et commence à le ranger dans la housse avec le reste...

Le manager écouta chaque interlocuteur, prenant note des réponses de l'ancien primogène Brujah et de Philippe puis s'adressa à l'enfant malkavien. 

"À tout hasard, saurais tu où se trouvait le refuge d'Audrey ? Si l'agression s'est faite à l'extérieur, il est probable que celle ci se soit produite là bas. Dans tout les cas, on pourrait y trouver quelques infos."

Non seulement la nouvelle avait de l'initiative, mais elle avait aussi des connaissances. C'était presque trop beau pour être vrai.
En tout cas, le petit Primogène était satisfait que le Prévôt requière les talents de Iuliana.

Il nota qu'étrangement, de Sancy ne disait plus rien depuis un moment. Il ne savait pas s'il devait s'en réjouir ou s'en inquiéter...

Nathanael posa une question qui était loin d'être sotte, mais hélas... Il avait oublié quelque chose.
Alors que le pseudo-enfant s'apprêtait à lui répondre, Alice renchérit avec tant de naturel qu'une personne normale se serait passée la main sur le visage.
Ils allaient donner de jolies munitions aux commentaires des autres Primogènes, qui ne l'estimaient déjà pas. Il entendait par avance les mots de lopette, indolent et gamin. C'étaient tous de vieux machins, très imbus d'eux-mêmes, qui aimaient flanquer la frousse à leurs ouailles et voyaient d'un très mauvais oeil le manque de respect adressé à leur rang.
Personnellement, il se fichait un peu d'être tutoyé par des gens qu'il appréciait. Mais on était à la Cours, et les règles étaient strictes.
Il regarda donc l'enthousiaste duo et fit remarquer :

- Je vais vous répondre, mais d'abord, je vous rappelle que nous sommes ici au petit salon, en présence du Gardien, du Prévôt et de différentes personnes de qualité. Il serait bon de se montrer plus protocolaires.

Il n'insista pas et poursuivit :

- Je ne connais pas l'emplacement du refuge de mademoiselle Santerre, et en tout état de cause, s'il y a une inspection à mener, elle est de la prérogative du Prévôt.
Nous sommes plus là pour échanger des informations, et en attendre...

Il tourna le regard vers Dimitri, car la fin de la phrase le concernait.
Le petit Primogène avait mentionné le fait qu'Audrey avait eu une vision, et laissait au Brujah le soin de l'inciter à la raconter, ou bien à attendre d'être dans un cadre plus intime que le petit salon ouvert aux quatre vents...

La situation commençait à s'emballer dans la tête de maki d'Iuliana. Entendre d'autres personnes, trop de noms. les personnes présentes semblent très préoccupées de la situation. Soit ladite Audrey était une ancienne respectée soit cet assassinat inquiéter le sang de tous les caïnites de la ville qui ne voulait pas être le prochain. Iuliana ne voulait pas être le prochain non plus. Son esprit sorti hors de l'eau lorsque le représentant de son clan mit quelques points sur les i. Mieux vaut lui que le Brujah, bien qu'aucun des deux n'ait rien fait un Elyseum.
Entre la présence terrifiante d'un enfant de 10 ans autoritaires, la carrure impressionnante du prévôt et le charisme royal de la Ventrue qui semble constituer ici un trio d'alpha, la petite occultiste sera fort son poignet logé dans le creux des reins et recula instinctivement.

Elle fixa l'enfant, pas dans les yeux bien sur et acquiesça. Puis fit de même vers le Prévôt pour signifier que la néonate qu'elle était serait à son service.

"Une silhouette impressionnante ce dessine sur le pas de la porte du petit salon."

 *Il semble y avoir quelques damnés en cette pièce. Formidable, l'occasion est toute trouvée pour connaître les cainites de la ville lumière.*

La silhouette ce dessine alors plus distinctement au fur et à mesure que le nosferatus s'avance dans la pièce. De pied en cap l'homme est costumé de noir avec une cravate monochrome noir également. L'homme dépasse le mètre quatre vingt dix, le costume semble lui avoir été taillé sur mesure. Impeccable, quelques détails dénotent tout de même :
Des gants de cuirs souples couvrent ses mains, au niveau du col de la chemise une pièce de tissus blanc également remonte jusqu'au cou. Pour finir, le cainite porte un masque de comédie antique grec. Un singulier personnage.

Théodore avance maintenant plus amplement dans le petit salon, semblant scruter la pièce à travers son masque.

"Bonsoir"