-J'ignore où se trouve notre primogène. Je crois savoir qu'on l'aurait vue sortir du bâtiment en début de soirée et on ne pas signaler qu'il était revenue au Louvre. je dois bien avouer que Monsieur D’Avignon ne communique que très peu son emplie du temps.

Il se tourna ensuite vers la demoiselle qui semblait un peu perdue, s'abstenant de l'interpeller pour le moment.

Une main ! il fallait donc la serrer ? elle la serra alors, d'une poigne franche comme au temps des chevaliers. Une interaction sociale qui vint la prendre par surprise ! Ha voila ce qu'on gagne à traîner ses pattes en Elysuem.

Iuliana, enchantée.

Tant qu'elle ne savait pas ce qu'on pouvait bien lui vouloir, elle fit simple et efficace, souriante.

"Vous aussi venez d'arriver en ville?"


Philippe réprima un petit sourire amusé devant la gêne évidente de Iuliana, et se montrait chaleureux.

Il reporta son attention sur Morsang.


"C'est fort dommage."

 Philippe demeura pensif quelques instants.

"Vous-même Gardien, auriez vous quelque tâche pour moi?"

Répondre maintenant ? attendre que le gardien est fini que de faire ? C'est perturbant. Et voila qu'une autre personne débarque et cherche à s'entretenir avec le gardien. Il fallait le saluer aussi ? mais c'est qui non d'une pipe ? Que les jupons de son sire pouvaient lui manquer.

Bonsoir.

Voilà comme ça, sa passe tout seul.

Je viens d'arriver cette nuit.

Le nouvel arrivant ressemblait fortement à la description qu'on lui avait faite du prévôt. Un homme à ne pas froisser donc.
Philippe inclina légèrement la tête vers celui-ci.

"Bonsoir."

Les civilités satisfaites, il se préoccupa à nouveau de Iuliana. Celle-ci lui-semblait très perturbé, et il la croyait sur le point de s'enfuir. Peut-être son sang l'avait-il dotée d'agoraphobie ou d'anxiété sociale. Il cependant prit le parti de reposer une question, toujours d'une voix amicale.

"Qu'est-ce qui vous amène à Paris?"

-Non je n'ai vraiment pas de tâche pour vous. D'ailleurs je n'ai pas vraiment de tâche à distribuer tout court.

Puis il se tourna vers le prévôt.

-Bonsoir Monsieur Romonaff. Certainement, je suis tout à vous.

Comment expliqué qu'une voix dans sa tête lui avait demandé de venir ici ? Plutôt compliqué.

Et bien Paris est une ville pleine d’opportunité... J'ai toujours était attiré par la capitale.

Elle se tourna vers le policier qui exprimait ses craintes vis-à-vis d'un probable danger qui menaçait la ville. Elle avait choisi son moment pour venir ! Il fallait une fois de plus rendre la politesse.

Iuliana du clan Malvake.

[Arrivant depuis l'entrée de Louvre]

J'entrais dans le petit salon, et observais les personnes étant déjà présentes. Je dis faiblement mais audiblement.

"Bonsoir à tous."

Puis je m’avançais vers le groupe principal comprenant notre Gardien et notre Prévot. J'attendis que ceux-ci est terminés leurs phrases pour m’introduire à la conversation. 

"Madame, monsieur, messieurs les Gardien et Prévot de l'Elysium et de Paris, veuillez m'excuser, je suis monsieur de l'Oraison, Hadrien, si vous le permettez j'aimerais m’entretenir avec vous monsieur Romanoff, j'avais rendez vous avec monsieur de la Rochère mais il est indisponible... Ainsi lorsque vous aurez terminer, et si cela vous est possible pourrais-je prendre un peu de votre temps?"

-les mesures seront prises Monsieur Romanoff, soyez en assuré. Monsieur de l'Oraison bonsoir, Bienvenue au Louvre.

Le gardien recula d'un pas pour laisser le prévôt libre de s'engager dans une autre conversation.

Répondant à Dimitri,

"Monsieur Romanoff j'aimerais pouvoir m'entretenir seul avec vous, pour pouvoir poser quelques questions, et répondre aux votre en confidence, peut-être même certaines indiscrètes.

Étant comme vous le savez fraichement arrivé à Paris, je suis pour ainsi dire perdu dans cette ville, je n'ose donc m'y aventurer.. J'ai besoin de réponses d'une personne de confiance et je sais que votre amitié avec monsieur de là Rochère ainsi que votre titre font de vous une telle personne."

Le Brujah répondait d'un hochement de tête à la requête d'Hadrien.

" Continuons dans le couloir dans ce cas."

Il invitait le Nosfératu à passer le premier, prenant congé des autres personnes présentes d'une légère révérence puis emboitait le pas à son interlocuteur.

"Merci monsieur Romanoff."

Je pris aussi congé des autres personnes les saluant respectueusement, puis pris la direction du couloir.

[Couloir devant le Petit salon]

Iuliana allait ouvrir la bouche pour saluer l'homme au masque, avec deux secondes de décalage le temps de se retenir de dire des bêtises. À peine eu tel le temps de réfléchir qu'il n'était plus là. Le prévôt non plus d'ailleurs. La conversation allait reprendre son cour. Le malki jeta rapidement un coup d'oeil derrière elle quand même.

Monsieur le gardien, est-ce qu'l y a une bibliothèque au Elyseum que je pourrais utiliser ?

Un enfant fluet, d'une dizaine d'années, entra dans le petit salon, vêtu d'un costume de soirée sur mesure légèrement froissé.
Il ne salua pas le Gardien, qu'il avait déjà vu plus tôt dans la soirée, et lança un :

- Bonsoir.

De sa voix claire qui n'avait jamais mué. La salutation globale était adressée aux deux interlocuteurs proches du Gardien.

Une fois ces formalités sans intérêt accomplies, il s'avança jusqu'au tableau d'affichage sur lequel il épingla une feuille A5.

contenu de la feuille:

Philippe n'avait pas eu l'occasion de se changer, avec Audrey qui était venue mourir plus ou moins sur son paillasson.
A croire que Paris était vraiment néfaste aux Malkaviens, vu le nombre de morts présumées ou avérées. Il n'était Primogène que depuis mars, ça faisait un mort par mois. Franchement, à ce rythme, le clan resterait anecdotique au primogénat...

Pour ce cas particulier, il avait un visage en tête, et si le destin favorisait Philippe, il allait y avoir de sérieuses représailles.

Il avait vu Dimitri et un masque papoter juste devant le petit salon.
Il savait que le Prévôt l'avait vu, aussi, il se contenta de se jucher sur le tabouret du piano en attendant que le Brujah lui fasse signe, tout en ressassant ce qu'il avait vu et entendu.

-Bien sûr il y a une bibliothèque. je n'autorise cependant aucun ouvrage à quitter la pièce. Elle se trouve en face de ce même salon.

Au même moment le petit primogène fit son entrée. le gardien savait pourquoi il était ici alors il ne dit rien.

Mais quel est cet étrange lutin ? Ne sortant que très rarement ce nourrir dans des endroits bien spécifiques cela faisait maintenant plusieurs dizaines d'années que la malki n'avait pas vu d'enfant, en vrai du moins. Elle ne se souvenait plus que c'était tout chétif et si petit. Pourquoi un si petit être déambulé en plein Elyseum ?
Tout d'abord Iuliana prit le temps de voir les différentes réactions. Il y avait en effet une possibilité que ça soit une hallucination.

Tout en acquiesçant d'une gestuelle maladroite au gardien, elle fit quelques pas se voulant discret mais qui était loin de l'être pour lire ce qu'elle qualifie de post-it XL.
Une cousine avait décédé ? ça voulait dire qu'une malkave avait été infanté cette nuit ? Étrange façon de l'annoncer. Le plus probable et qu'une Malkave avait été hélas détruite et le fait que ses proches pouvait prendre contact la mis sur la bonne voie. L'emploi du mot "décédée" avait perturbé Iuliana après des années de formatage où les caïnites autour d'elle s'efforcer d'éviter de genre de nomination des faits, préférant des "destruction" ou "mort final" ou bien encore "fini dans le cendar" bien que seul son sire disait ça comme ça.

Fichtre, c'était quand même une cousine et même s'il vient d'arrivée elle se sentait concerner.

Monsieur Mord-sang, comment puis-je contacter monsieur Merle ?

L'idée ne lui était pas venue une seule seconde que monsieur Merle était le petit truc.

Le gardien répondit discrètement à Iuliuna, d'un léger murmure proche de l'oreille pour éviter tout embarras.

-Monsieur Merle, votre primogène, est cette même personne qui vient de poser l'affiche.

[De la bibliothèque]

*Rozenmilna devina aux voix et aux bruits de pas que plus d'une personne ce trouver actuellement au petit salon. Une fois de plus le son de ses semelles compensé l'annonça avant la vue de sa silhouette. La Ventrue fit une légère révérence pour chaque personne et resta près de l'entrée, silencieuse.*

Merci !

D'un même murmure qu'eut le gardien. Iuliana s'approcha de son primogène et baissa la tête. Ce n'était pas la première fois qu'elle baissait la tête devant un ancien, sauf que cette fois c'était pour pouvoir le voir.

Bonsoir Monsieur Merle. Je viens d'arriver en ville à l'instant, je me nomme Iuliana, je suis de la onzième génération de notre clan.

La voix toute penaude. Iuliana recula d'un pas craignant la réaction de son primogène, partant du principe plus c'est petit plus c'est hargneux. Une nouvelle demoiselle apparut dans le salon. Une gothique lolita punk ! Une sœur de clan a n'en pas douter !

Le grand Brujah avait de toute évidence fini sa conversation dans le couloir, et Philippe inclina la tête, lui aussi, pour montrer qu'il agréait ses condoléances.
Ses cheveux arachnéens qu'il n'attachait pas balayèrent brièvement l'espace devant lui.

Il se leva, étant donné que Dimitri n'était pas assis. C'était de la pure politesse, car il savait que, assis ou debout, il faisait à peu près la même taille...
Il s'apprêta à lui parler de ce qu'il avait vu dans les cendres d'Audrey lorsqu'une fille s'approcha et se présenta.

Elle n'avait pas dû être étreinte bien vieille, celle-là. A vue de nez, il aurait dit plus jeune qu'Alice. Après, pour l'âge post-mortem, c'était plus difficile à évaluer.
Comme toutes les autres, elle était plutôt jolie.
Franchement, vue l'absence totale de boudins chez les caïnites non-nosfe, Philippe en était venu à se demander si le choix des infants n'était pas principalement guidé par une esthétique un peu anne ricesque.
Mais ce qui marqua le plus le pseudo-enfant, ce fut la coïncidence.
Une Malkavienne mourait, une autre arrivait. Était-ce lié...?

Il l'accueillit par un :

- Bonsoir mademoiselle. Soyez la bienvenue à Paris.

Il fouilla sa poche gauche avant de se souvenir que ses cartes de "visite" se trouvaient dans son jean habituel, et pas dans son pantalon de costume tout neuf.
Bon, deux éléments à noter.
Un : le fait qu'il ait oublié ce détail voulait dire qu'il commençait de nouveau à ne pas aller très bien. La contrariété d'une nouvelle perte, peut-être.
Deux, il ne pouvait pas simplement renvoyer bouler la nouvelle, donc, il opta pour une autre solution.

Il remarqua alors que la boule de nerfs était arrivée, et salua Rozenmilna d'un signe de tête.
Puis il reprit, à l'adresse de Iuliana :

- Si ça ne vous dérange pas d'attendre un peu, je pourrais vous recevoir dans mon bureau bientôt. Et vous pourrez également rencontrer une collègue, qui ne devrait pas tarder à arriver.

Il attendit un instant de voir si elle avait quelque chose à rajouter, puis fit face au Prévôt pour reprendre la conversation.
Il tira de sa poche droite le portrait qu'il avait fait, et le tendit à Dimitri.

- C'est un peu fait avec les pieds, mais le dessin ne fait pas partie de mes arts de prédilection...
Lorsque j'ai examiné les restes d'Audrey, j'ai remarqué deux choses. Ce type. Je n'ai pas pu mettre de couleur, mais il a les yeux bleus, et les cheveux châtains foncés. Pour une raison ou pour une autre, il est lié à sa mort. L'autre est une odeur très inhabituelle dans son sang. Si quelqu'un pouvait m'accompagner à la fac une nuit, je pense pouvoir dire ce qu'il y a vraiment dedans.

Il s'était trouvé la goule idéale, mais de là à ce qu'elle puisse acheter des appareils d'analyse qui valaient un bras... Elle lui refilait un refuge, des fringues neuves et un alibi familial, c'était déjà pas mal.
Il reprit :

- J'ai aussi reçu un coup de fil d'une certaine Mandy Shalimar, des Tremere, qui semble être son amie. Pas impossible qu'ils débarquent ici, avec un Abel McLean, de chez vous.