19/02 : bureau du primogène des fous

Malkavian

La petite brunette lui donnait des explications qui ne l'éclairaient pas vraiment, voir pas du tout. Elle parlait de lutins, de fées et de son lapin qui lui parlait...étrange !!

*Rosie peut ressentir et Amélie voir ? Mais ressentir et voir quoi ?*

Il se passa une main sur le front et regarda en direction de la blondinette qui ne semblait pas très loquace. Elle était un peu en retrait par rapport au groupe et elle semblait essayer de se fondre dans le décor. Ses cheveux cachaient ses traits et il ne sut pas vraiment ce qu'elle avait. Il réfléchit et il eut un déclic, depuis le début de leur rencontre il ne lui avait pas adressé la parole et les mouvements de recul d'Hadrien à chaque approche l'avait peut-être blessé.

*On forme une fine équipe !! Un mec qui ne supporte pas qu'on l'approche, une fille qui tente de devenir une tapisserie, une gamine qui parle par énigme et .... moi !*

Un rire froid se forma dans sa gorge et il ne put le retenir. Vraiment le chef qu'ils allaient rencontrer avait une chance du tonnerre. À cette pensée son rire redoubla, mais il devenait moins froid et plus entrainant.
Il tendit une main dans la direction d'Amélie pour lui faire comprendre que s'il l'avait ignoré ce n'était pas délibéré. C'était juste que cette nuit il avait eu trop de choses à comprendre, trop de choses auxquelles s'adapter. Il avait été sorti de son train train quotidien et toutes les informations qu'il fallait qu'il engrange lui encombrées l'esprit et l'empêchaient de faire attention à tout ce qui se passait autour de lui. Il lui fit un petit sourir contrit, autant pour son comportement que pour lui-même.

[De retour de ses recherches]

Ça c'était la meilleur ! Elle les avaient manqué de vraiment pas grand chose !

Alice arriva en sautillant en haut de l'escalier puis dans le couloir où elle avisa ses sœurs en compagnie de deux jeunes hommes.

"J'vous ai cherché partout les filles !"

Elle fronça les sourcils.

"Ça va pas Amélie ?"

Elle s'approcha d'elle et prit une de ses main dans la sienne, puis après une fraction de seconde elle pose un regard curieux sur les deux autres personnes qui accompagnent ses sœurs.

"Bonsoir ! Vous venez rencontrer Heinrich le Primogène Malkavian ? Il est actuellement en entretien avec une sœur de clan nouvellement arrivé."

Le ton qu'elle emprunte est tinté de gaieté et accompagné d'un beau sourire, visiblement l'arrivé d'une nouvelle sœur la ravissait. Sont ils là a attendre depuis longtemps ? Pour sur ils n'y étaient pas encore il y a cinq minutes puisque c'est là qu'elle avait quitté la pièce. Ils n'avaient pas du emprunter le même chemin qu'elle. Pas de chance, heureusement les goules suivent le moindre mouvements de toutes personnes présente dans le Louvre. Une chose un peux angoissante de penser qu'on est ainsi surveillé, mais aussi sécurisante et pratique pour trouver les gens.

Contrairement à d'autre Alice accorde sa confiance à tous pour commencer et révise son jugement en cas de problème, ce comportement est plutôt risqué, mais elle ne s'en rend pas compte. De ce fait la présence des deux inconnue avec elles dans le couloir ne la crispe pas.

"Je suis Alice Claudel, Malkavian. Heureuse de vous rencontrer !"

Elle leur laisse le temps de répondre puis resserre l'étreinte de sa main sur celle d'Amélie avant de la lâcher doucement en allant chercher quelque chose dans son sac à main.

"J'ai une surprise pour toi Rosie !"

Elle fit un grand sourire à Rosie et détourna rapidement le regard pour ne pas qu'il se retrouve vissé à elle malgré sa volonté et lui parla en regardant dans son sac. avec un sourire énigmatique sur le visage, elle était impatiente de pouvoir lui donner ce petit cadeau, sa goule avait eu du mal a trouver et du coup il n'avait pas pu lui apporter avant l'entretient avec le prince, mais qu'importe, ça lui plairait tout de même.

**Pour sûre !**

Primogène [Malkavian]

il ne pu retenir un sourire face à la réaction de la nouvelle venue , c'etait aussi ça l'effet recherché

"je suis content que cela te convienne Séléné ..
Mais au vu du bordel dehors j'imagine que les autres sont arrivées .."

il se leva et alla ouvrir la porte à la volée

"Hey les filles ne faites pas tant de bruit je vous rappelle qu'il y en a qui essait de bosser ici !
Entrez plutôt accueillir votre nouvelle sœur .. "

il les fit entrer toutes les trois dans le bureau et voyant les deux hommes présents il sortit en refermant légèrement la porte .
Autant son attitude était avenante quant il parlait aux filles autant maintenant il avait l'air beaucoup moins sympathique , son ton c’était durci lui aussi .

"Oui ? c'est pour ? "

Malkavian

Elle avait entendu les bruits derrière la porte et s’en était d’autant plus réjouie. Ses toutes nouvelles sœurs étaient là derrière la porte. Elle était si pressée de faire leur connaissance et qu’elles puissent toutes s’apprécier. Mais déjà quelque chose n’allait pas. Elle pouvait le sentir. Quelque chose se trouvait derrière la porte. Quelque chose qui dégageait une aura sombre. Aussi sombre que la sienne ! Quelque chose ou quelqu’un...

Alors que l’homme si gentil qui l’avait invité à faire partie de sa famille se levait pour aller ouvrir, elle eut envie de l’arrêter. De lui dire que c’était une mauvaise chose. La porte était tout ce qui les protégeait pour le moment. Il ne fallait pas qu’elle s’ouvre. S’il vous plait ! Non...

Lorsque la porte fût ouverte et que ceux de l’extérieur furent invité à entrer, elle la sentie pleinement, cette aura. Ce n’était plus une sensation de mal être, mais un vrai désarroi qui s’emparait de Séléné. Si sensible. D’un bond, elle sauta hors du fauteuil et entreprit de se cacher, recroquevillée, derrière celui-ci. Ce n’était pas une vraie cachette, mais elle avait l’étrange sentiment d’une légère protection.

Elle posa ses yeux sur l’assemblée, prise de tremblements, tout comme un lapin apeuré. Il y avait la gentille et rayonnante Aly, qui l’avait si bien accueillie. Une jeune femme aux longs cheveux blonds portant une magnifique robe blanche. Une sensation de calme posé émanait d’elle. Comme si c’était un ange, pensa Séléné. Enfin, ses yeux se posèrent sur la petite personne à la peluche de lapin. Elle eût un hoquet de surprise. La fillette avait les mêmes yeux verts brillants qu’elle et arborait une longue et magnifique chevelure ébène. Mais c’était elle ! Tout ça, c’était elle !

Comment une fillette aussi adorable pouvait-elle avoir une aura aussi sombre ? Séléné était complètement perdue. Elle n’avait pas l’air méchante. Et pourtant... Une si jolie fillette... Elle ne sembla même pas s’apercevoir de la présence des deux hommes. Le monde était désormais réduit à elle et cette curieuse et terrifiante enfant. Plus par réflexe, que par action consciente, elle se mit à fredonner tout bas, poursuivant la mélodie mais sans paroles après quelques mots.

« La reine de coeur avait fait des tartes, tout au long d'un beau jour d'été...»

Malkavian

Rosie se rua sur son Chef lorsqu'il ouvrit la porte et enlaça sa taille.

- C'est pas moi ! C'est les deux Lutins !!

Elle montra les frères du doigt comme pour les accuser d'un crime non commis, malicieuse petite Chose qui rentra dans le bureau en courant.

- Monsieur le Chef doit pas être méchante avec Hadrien et Lucas hein ? Hadrien et Lucas c'est aussi la famille, oui, oui, oui...

Alors une voix la sortie de sa fureur. La voix de sa Soeur lui fit incliner la tête d'un côté et de l'autre. Elle laissa sa Soeur parler puis s'approcha, doucement, tenant fermement Lili dans une main. Elle s'avança et passa sa main dans les cheveux de la jolie Fée avant de s'accroupir.

- ... Mais le valet de coeur... A volé les tartes ! Le reine en colère s'est alors écriée... Qu'on lui coupe le tête ! Qu'on lui coupe le tête ! Qu'on lui coupe le tête!

Rosie continua à caresser les cheveux de Séléné lentement... Doucement... Lui laissant le temps de s'habituer à sa terrible présence.
Elle tourna néanmoins la tête vers Aly et la regarda avec de grands yeux pleins d'espoir.

- Rosie peut avoir son cadeau maintenant ? Sil te plais, sil te plais, sil te plaiiis !!

Malkavian

Hadrien n'étant plus entouré de femmes, il se ressaisit enfin.

*Elles ne sont plus là … Je suis soulagé … Je peux enfin baisser ma garde ...*

Il prit l'initiative de s'adresser à l'homme devant lui. Il essaya d'être poli et correcte, car l'homme n'avez vraiment pas l'air commode.

« Bonjour monsieur, Rosie nous à dit qu'il fallait que l'on vient vous voir, alors on la suivit. Pour ma part, je ne sais pas vraiment pourquoi je suis là, mon sire ma juste demandé de rentrer dans se bâtiment et que je rencontrerais quelqu'un. Ce gars va me rendre dingue, donc si vous pouviez me dire ou au moins m'aiguiller sur se que je fais ici, je vous en serais très reconnaissant. »

Hadrien se tut. Il attendait que quelqu'un prenne la parole. Il ne voulait pas que se silence dure plus longtemps. Il espérait qu'il n'avait pas fait de bourde.

Malkavian

Il n'avait pas eu le temps d'attendre la réaction d'Amélie que déjà quelqu'un était arrivé, en parlant directement à Rosie et à la jeune blonde. Elle leur demanda s'il était venu voir un certain Heinrich, le primogène des Malkavians. Lucas haussa un sourcil, c'était donc cet homme que Rosie appelait le chef. Elle se présenta et leur dit que pour l'instant l'occupant du bureau était occupé avec une autre personne. Elle semblait elle aussi heureuse et gaie, décidément de tous les gens qu'il avait croisés seul cet essaim de jeune femme était abordable.

La porte s'ouvrit brusquement et un homme interpella le petit groupe, en particulier les jeunes femmes avant de se tourner vers Hadrien et lui et de leur demander ce qu'il voulait. Hadrien prit la parole et il écouta attentivement, alors comme ça son Sire était un petit farceur. Il avait plus ou moins espéré qu'Hadrien était dans le même cas que lui, mais apparemment il s'était trompé. Quand Hadrien eut fini, il s'éclaircit la gorge et commença.

« Moi je m'appelle Lucas et j'ai également suivi Rosie qui nous a fait comprendre que nous étions de la même Famille. Ne connaissant pas ma Famille, je l'ai suivi espérant trouver mon salut. Quant à comment je suis arrivé à l'Elyseum c'est vraiment une longue histoire.»

Il sourit à l'homme en face de lui et attendit sa réponse.

Malkavian

Elle avait tout juste relevé son regard sur Lucas avec un sourire timide, mais Aly arriva à se moment la pour lui cacher les deux hommes de sa vue et Amélie fit un grand sourire à l'innocente. Puis ensuite tout s'enchaina très vite et Amélie se retrouva dans le bureau du chef avant même d'avoir pu dire un mot. Elle reste donc à regarder la porte fermée, tel un poisson rouge, ouvrant et refermant la bouche plusieurs fois avant de finir par hausser les épaules, après tout c'était surement mieux ainsi, au moins il n'aurait plus peur d'elle en ne la voyant plus.

Elle se retourne donc sur la scène se déroulant dans la pièce avec un certains détachement. Amélie voyait, la sombre, mais la sombre était tout comme Amélia bien attachée au fond de l'âme de la dame..... Enfin pour l'instant et Amélie sourit alors qu'elle se déplace pour aller s'assoir sur le canapé. Elle remonte ses genoux sur sa poitrine et les entour de ses fin bras continuant à regarder tranquillement se qui se passait. En faite être éloignée du stresse de l'homme l'avait apaisée et elle était presque revenue elle même.

Primogène [Malkavian]

il écouta les deux hommes , l'un commençait mal .. l'autre moins
il s'adressa d'abord à Lucas d'un ton redevenu plus doux .

"Si Rosie vous a fait venir ici c'est surement pour une bonne raison , vous Lucas c'est parce-que vous étiez un malkavian perdus au dehors .. mais nous nous sommes trouvé et vous faites désormais parti de la famille vous aussi , agissez comme il se dois en son sein et elle vous le rendra .. "

il lui fit signe d'entrer dans le bureau .
Une fois Lucas entré il referma la porte et s'adressa à Hadrien sur un ton aussi dur qu'auparavant

"Quant à vous je n'ai pas eu l'honneur d’être informé de l'identité de votre Sire , ni de la votre cela dit en passant ,et encore moins de ces intentions , n'ayant pas vocation à faire l’agent d'information je vous prierez d'en référer aux goules de services ... je suis pas hôtesse d'accueil moi"

Malkavian

Hadrien à bien vu qu'il avait fait une erreur, mais il commençait à être lasse de cette histoire. Il n'avait rien compris depuis son arrivée au Louvre et rien ne s’arrangeait. Il ne savait plus quoi faire, et cet homme allait être la goutte d'eau qui allait faire déborder le vase. Il ne voulait pas le fâcher non plus, mais il n'était pas très compréhensif... Sa colère commençait à montrer, mais il sentait qu'il devait se contenir.

*Si j'avais su, je l'aurais envoyé paître !* se dit-il en pensant à son maître.*

« Je m'excuse, il est vrai que je ne me suis pas présenté, je m'appelle Hadrien, mon sire est monsieur Bishop. Quant à ces intentions, je commence à les deviner, il veut sûrement que je me mette à dos la moitié des vampires de Paris ... »

Hadrien baissa les yeux, il préférait éviter le regard de l'autre pour l'instant. Il espérait que la situation n'allait pas dégénérer ...

*Il me fait la réflexion de ne pas mettre présenté, mais lui non plus ne c'est pas présenté ! Et puis je ne sais pas vraiment si je veux rentrer dans cette pièce, avec elles.*

Primogène [Malkavian]

Il y avait du mieux mais ça n’était pas encore ça

"Mon jeune ami j’espère que vous ne vous présenterai mieux que ça quand vous passerez devant notre prince ...
Comme Rosie vous a amenez ici et malgré le fait que vous ne m'en ayez rien dit , je déduis que vous êtes malkavian , du même coup j'en déduis les intentions de votre sire : vous faire venir au Louvre pour vous présenter à votre prince comme le veux la Tradition et à votre primogène comme le veut le bon sens ..
Grâce à mademoiselle Doce vous voila face à votre primogène , ça fait déjà une bonne chose de faite , comme vous l'aurez compris dans le bureau derrière moi se trouve la quasi totalité de vos frères et sœurs ..."

il entrouvrit la porte lui laissant le passage

"je vous laisse le choix .. voulez-vous intégrer la famille et accepter tout ce que ça implique ?
ou bien préférez vous retourner seul dans la nuit ? "

Malkavian

Hadrien baissa sa tête, toute sa colère était retombée. Il s'adressa à l'homme calmement, chaque mot qu'il prononçait semblait peser une tonne dans sa bouche. Et l'évocation du mot famille lui faisait repenser à son passé, et il doutait :

« Vous savez, cela fait longtemps que je suis seul et le mot famille, je ne sais plus trop se que ça signifie. Je ne sais pas si je suis capable et si je mérite d'intégrer la votre. Rosie ma dit que je serais en sécurité avec vous, et je ne sais pas pourquoi, mais j'ai réellement envie de la croire. La solitude commence à me peser, mais je ne suis pas non plus très à l'aise en présence d'autres personnes. J'espère surtout que je ne vous causerais pas de soucis. Je ne souhaite pas que vous regrettiez de m'avoir permis d'entrer dans votre famille. Je ne mérites peut-être pas d'avoir des frères et sœurs comme eux ? Monsieur, je sais que notre relation à mal commencé, mais je vous promet que j'essayerais de faire de mon mieux ... »

Hadrien avait choisi, il voulait rentrer dans la pièce, il ne savait pas comment il gérerait cette nouvelle situation, (et surtout comment il allait supporter autant de femmes). Mais il était décidé. Il entra dans le bureau, mais resta un peu à l'écart des autres.
Il se tourna vers l'homme, et le remercia et s'excusa de nouveau pour son comportement de tout à l'heure.

Primogène [Malkavian]

Heinrich entra à la suite d'Hadrien
Lui adressa un >

Spoiler:

en passant à coté de lui et alla s'asseoir à son bureau , attendant que tout ce petit monde soi calmé ou au moins habitué à la présence des autres

Les deux hommes n'eurent pas le loisir de lui répondre et Alice doutait qu'ils comptaient le faire du moins c'est l'impression que celui avec les long cheveux noir lui avait laissé. Heinrich les fit entrer et dans un élan attendrissant de surprotection il sépara ses filles de ces inconnus, par la porte close de son bureau. Un peu déçue de ne pas connaitre la teneur de la discussion qui avait lieu dehors elle resta un moment interdite devant la scène qu'elle trouva en se tournant vers l’intérieur en oubliant tout de suite l'extérieur.

Bordel ! Heinrich a terrorisé la nouvelle ou quoi ?! Alice fut choqué de la retrouver derrière son fauteuil, mais visiblement le malaise ne venait pas d'Heinrich.

"Séléné je te présente Rosie ! C'est une fée ! Et tu sais comment je le sais ?! Parce que j'ai trouvé ça qui lui appartenait !"

Elle dégaina de son sac un paquet de forme allongé enveloppé dans du papier doré avec un beau ruban de soie rouge. Elle l'agita pour que l'enfant vienne chercher son cadeau. Dès que ce fut fait elle approcha de Séléné et accroupie.

"Elle fait une sensation bizarre dans le ventre, elle est bizarre et s'exprime encore plus bizarrement, mais je ne l'ai jamais vue faire quelque chose de mal... Au contraire, elle aide Amélie à aller mieux. Amélie c'est la belle blonde toute recroquevillé là bas. Le vent lui parle dans ses cheveux et la terre chuchote à ses pied."

Elle se perdit dans la contemplation des cheveux d'or de la voyante et le bruit du papier que l'on déchire attira son regard vers les cheveux ébène de Rosie. Le blanc et le noir le Yng et le Yang a elles deux elles atteigne un équilibre fragile entre la raison et la folie et entre bien d'autre choses sans doute.

Du coin de l'oeuil elle remarqua l'entré d'un des deux inconnu il avait donc passé avec brio interrogatoire de son papa poule.

Dans un sourire elle enveloppa Rosie d'un regard maternel en la regardant ouvrir son cadeau et doucement se releva en entrainant avec elle sa nouvelle amie.

Spoiler:

Le deuxième homme et Heinrich finir par rentrer, mais elle y prêta à peine attention pour ne pas manquer la réaction de la petite face à son cadeau.

Malkavian

Rien ne semblait plus exister pour Séléné que cette petite fille. Et elle, semblait avoir remarqué le trouble qu’elle inspirait à la nouvelle venue. Jolie et terrifiante, voilà comment elle percevait l’enfant. Lorsque cette dernière commença a s’approcher, elle ressenti à nouveaux des sentiments tout à fait contradictoire, la peur et l’exaltation. La peur de ce que pourrait lui infliger la petite et l’exaltation de l’avoir trouvée. Inconsciemment c’était comme si elle la connaissait déjà, qu’elle savait que l’enfant ne lui voulait pas de mal et même qu’elle l’avait cherché. Etrange tout cela.

Ceci fit qu’elle ne bougea pas d’un pouce – à l’exception de ses tremblements – alors que la fillette se rapprochait. Rosie tendit le bras. Séléné ferma les yeux, comme si elle s’apprêtait à disparaître au touché. Rien. Non, pas rien... Un soulagement profond et même autre chose... Alors que Rosie lui caressait les cheveux, elle se senti apaisée et arrêta de trembler. Elle ne ressentait plus de malaise, plus encore, elle se sentait comme protégée par cette petite silhouette. Elle ouvrit les yeux, interloquée et fixa ceux de Rosie. Pourquoi ? Elle aurait voulu demander, mais elle n’avait pas envie de briser cet instant étrange.

C’est alors que Rosie se mit à chantonner. Le même air qu’elle. Mais pas les mêmes paroles. Elle n’avait jamais su comment la chanson se terminer. Enfin, elle le savait, sans le savoir. Et Rosie, elle continuait de chanter, sûre des paroles. C’était donc ça ? C’était triste... Le valet n’aurait plus de tête... Et sa famille ?

Elle entendit la douce voix d’Aly, qui était visiblement à côté d’elle maintenant. Elle permit à Séléné de sortir de ce monde constitué uniquement de Rosie et d’elle-même, afin de réintégrer le bureau du primogène, qui était maintenant beaucoup plus peuplé.
Rosie était maintenant occupé avec son cadeau, une véritablement enfant. Amélie, l’ange, s’était installée sur le canapé. Et la jolie Aly, avec sa voix tendre était à ses côtés.

Elle se releva, aidée par la gentille Aly. Elle s’agrippait à cette dernière comme un jeune enfant s’agrippe à sa mère et son regard se posa sur Rosie, totalement attendrit. Elle sourit.

« Rosie m’a fait peur. Je ne sais pas pourquoi. Rosie est si jolie. »

Malkavian

Rosie couru vers Aly, puis s'avança sur la pointe des pieds, attrapant le cadeau rapidement pour aller l'ouvrir un peu plus loin, assise à mes le sol. Elle retira doucement le ruban mais n'y tenant plus, arracha le papier le jetant dans la pièce avec entrain avant d'ouvrir délicatement la petite boîte avec ses tout petits doigts. Lorsqu'elle vit le cadeau, elle leva des yeux émerveillés vers Aly comme ci celle - ci lui avait affaire le plus beau cadeau du monde. Elle se releva et couru dans les bras d'Aly, s'arrêtant à quelques centimètre d'elle pour vérifier qu'elle était propre. Elle passa une main sur sa robe pour retirer la poussière, se rendant impeccable, puis l'enlaça finalement, levant la tête vers elle.

- Aly est une gentille fée. Rosie aime très fort Aly ! Oui, oui, oui.

Puis, ne souhaitant pas gêner plus longtemps sa Soeur, elle couru rejoindre Amélie avec son magnifique cadeau, se blottissant tout contre elle avant de murmurer tout bas.

- Rosie elle aime aussi très très fort Amélie... Amélie a besoin de Rosie mais Rosie a besoin d'Amélie.

Malkavian

Le Chef, comme l'avait nommé Rosie, lui avait adressé la parole plus gentiment et lui avait dit qu'il était un Malkavian perdu.

*Perdu n'est pas exactement ce que j'aurais dit, mais bon il n'est pas encore temps de mettre cela sur le tapis.*

Il regarda l'homme ouvrir la porte de son bureau et n'hésita pas une seule seconde avant d'y pénétrer. Seulement maintenant il se sentait ragaillardi et il ne jeta pas un regard en arrière. Il lui semblait qu'il avait passé un cap.
Arrivé dans le bureau, il put constater que seul des femmes, ou plutôt de jeunes femmes, remplissaient l'espace. Les Malkavians avaient peut-être une préférence pour les jeunes filles fragiles, parce qu'incontestablement elles correspondaient toutes à cette définition, du moins physiquement parlant. Après tout il ne pouvait juger leurs vraies natures et leurs caractères d'un simple regard.
Une de ces jeunes filles était planquée derrière un fauteuil et il put voir que ses sœurs, puisqu'apparemment maintenant ils devaient tous se considérer comme frères et sœurs, était en train de la réconforter. Il tentait de se mettre un peu en retrait pour n'effrayer personne et prit ainsi les temps de réfléchir. Que lui avait dit le Gardien déjà sur les Malkavians ?

*le clan de la lune....fou...oracle....*

Il sourit et soupira, après tout il préférait attendre du Chef que celui-ci lui parle du clan plutôt que de se baser uniquement sur ce que lui avait dit le Gardien. De plus il aurait tout à loisir de se faire sa propre opinion faisant lui-même partie du clan.
Il retourna à ce qui se passait dans le bureau et regarda amusé Rosie sortir une baguette de fée d'un papier cadeau et enlaçait Alice, cette fille était décidément très tactile. Il jeta ensuite un regard sur Amélie, qui semblait être plus à l'aise que dans le couloir, et enfin sur la seule jeune femme qu'il ne connaissait pas, celle qui se cachait tout à l'heure derrière un fauteuil. Elle se dissimulait maintenant derrière Alice, mais elle était apparemment plus détendue.
Les deux autres hommes n'étaient toujours pas rentraient et il décida que se présenter à toutes, en bonne et due forme, était de mise. Il s'éclaircit la voix afin d'attirer leurs attentions et commença.

« je suis Lucas, mais vous pouvez m'appeler Liel, et selon Rosie je suis votre frère. » Il s'arrêta quelques instants pour jeter un regard vers Rosie afin que celle-ci puisse intervenir si jamais il disait une bêtise. « Je suis vraiment...content d'être...parmi vous »

Il fronça les sourcils et décida que cela suffisait. Il n'était pas satisfait de la façon un peu gauche avec laquelle il s'était présenté. Il regarda autour de lui et se dirigea vers un des murs et s'y appuya, laissant son regard errer dans la pièce.

Malkavian

Une fois entré dans la pièce Hadrien fut soulagé, il ne pensait vraiment pas qu'il arriverait à pénétrer dans celle-ci, étant donné la conversation avec le Chef. (Il ne put retenir un frisson). Il remarqua que toutes les filles étaient d'un côté de la pièce, autour d'une personne qu'il ne connaissait pas.

*Encore une autre sœur. Mais c'est pas possible.*

Il vit aussi que Rosie tenait une baguette magique dans sa main, elle paraissait aux anges. Il aimait bien Rosie, il ne savait pas pourquoi, mais il l'aimait bien.
Il se dirigea donc à l'opposé vers Lucas qui était appuyé contre un mur. Il se sentait pour l'instant plus tranquille loin de ces sœurs. D'ailleurs, il ne savait vraiment pas comment il allait gérer cette affaire. Ils étaient de la même famille, il ne pourrait pas les éviter ad vitam aeternam. Mais arriverait-il à se comporter normalement en leur présence. Cela aller être très dure, il n'y aurait pas de problème avec Rosie, mais ces autres sœurs lui faisait peur. Et elles allaient bien finir par s'en rendre compte. Arrivé à côté de Lucas, il s'adossa au mur.

« Salut Lucas, alors comme ça on est frère ? » Hadrien lui sourit et lui tendit la main pour le saluer.
« Je m'excuse, je n'ai pas été d'une très grande conversation pour l'instant. Mais c'est pas une très bonne soirée pour moi aujourd'hui. Et puis … non, laisse tomber … Toi non plus tu n'étais jamais venu ici auparavant ? Et d'après se que j'ai compris tu n'as pas de sire ? Dans un sens j'aurais peut-être préféré ! Je vais arrêter avec toutes mes questions, je vais finir par te souler ! »

Il regarda Lucas avec un grand sourire et attendit sa réponse.

Malkavian

À peine s'était-il adossé au mur que Hadrien et Heinrich rentrèrent à leur tour dans le bureau. Il regarda le Chef s'installer tranquillement à son bureau et il entendit que quelqu'un s'était adossé contre le mur à son coté.

« Il semblerait qu'effectivement nous soyons frère » Il dit ce dernier mot très bas et attrapa machinalement la main tendue vers lui.« T'inquiète ! tu n'es pas le seul pour qui la soirée est...épique ! »

*Dit donc celui-là c'est un petit bavard ! J'ai mal entendu là ? Il aurait préféré ne pas avoir de Sire ?!! *

Il fusilla son interlocuteur du regard, il ne savait pas de quoi il parlait ! Pas de Sire ? PAS de Sire ?!! Il grogna de mépris et se massa les tempes espérant reprendre son contrôle sur lui.

*Pas de Sire ! Je t'en foutrais moi des : J'aurais peut-être préféré !*

Pour ne pas mettre le feu au poudre il décida de passer outre ce que venait de lui dire cet ignorant. Il décontracta sa mâchoire et son corps, qui s'était tendu malgré lui, et répondit d'une voix un peu dur.

« Tu ne me soûles pas, mais évite de dire des bêtises pareilles ! Tu n'as aucune idée de ce que cela peut-être de ne pas avoir de Sire »

Il s'aperçut que son corps s'était encore rigidifié et il fit un gros effort pour le détendre, se mettant dans sa bulle pour ne plus avoir d'interférences extérieur. Il souffla quelques minutes, perdu dans son monde et occultant toutes pensées pour rouvrir les yeux sur le bureaux et ses occupants.
Se rendant compte du spectacle qu'il venait de donner, il leva les yeux au ciel et rajouta.

« Veuillez excuser ce coup d'éclat de ma part »

Il s'avachit contre le mur et garda une posture neutre et un regard ouvert.

Malkavian

Hadrien ne put cacher sa surprise à la réaction de Lucas. Il avait sûrement dit une connerie, une de plus.

*Tourner sept fois sa langue dans sa bouche, c'est ce qu'on dit non ? Je crois que dorénavant je vais me taire … ça m'évitera de me mettre ma nouvelle "famille" à dos*

En le regardant, il vit qu'il était vraiment crispé. Hadrien se demanda comment il pourrait arranger ça. Il n'avait aucune idée de quoi faire. Il est vrai que ces derniers temps, il n'avait pas de contact avec d'autres personnes, c'était sûrement pour cela qu'il enchaînait gaffe sur gaffe.

« Je m'excuse Lucas. Je ne voulais pas te mettre en colère. Je n'aurais pas dû parler de ça. »

Hadrien baissa la tête et regarda ces pieds. Il se décala légèrement de Lucas. Il ne savait plus ou se mettre, il aurait aimé pouvoir sortir pour s'isoler, mais là c'était impossible. A partir de maintenant, il devrait faire attention à ce qu'il disait aux autres. Il n'avait pas trop l'habitude de s'exprimer avec des gens avec qui il devait garder de bonne relation.

*Je ne suis qu'un idiot, j'aurais dû sentir que ce sujet devait être sensible. Mais pourquoi je n'y ai pas pensé. J'espère qu'il ne se sera pas braqué contre moi, je ne pourrais pas vivre seulement avec des femmes, je ne pourrais jamais tenir.*

Il attendait maintenant que quelque chose se passe. Il regardait devant lui dans le vague, ainsi il évitait de croiser le regard des autres.

Malkavian

Elle était resté impassible, bougeant parfois la tête comme si elle écoutait une musique que seule elle entendait. Elle regardait paisiblement le court du temps s'écouler alors que son scarabée sortie de nul part escaladait son épaule. Elle sourit lorsque Rosie vient se coller à elle tout en lui passant une main dans les cheveux, elle aimait voir Rosie joyeuse sa lui permettait d'oublier l'absence de Thibault. Elle regarde le premier homme rentrer dans la havre du bureau, la tête sur le côté, comme si elle avait capté quelques choses, puis le second entre et tout bascule pour Amélie.... Elle se relève brusquement repoussant Rosie sans le faire expret pour se positionner à l’autre bout de la pièce le plus loin possible des deux hommes, le temps s’accélèrent soudain et Amélie prise de panique cherche du regard Rosie avant de s'écrouler au sol prise de convulsion.
Elle n'a que le temps de penser qu'elle ne voulait pas qu'ils la voient comme sa et la marche du temps l’emmène bon grée, mal grée voir.

* Le serpent réunit ses enfants pour mordre alors que le chevalier dragon se présente au prince et qu'un nouvel ours franchit le seuil du Louvre, l'étoile grandis car un élu refuse encore de remplir son role et la maitresse des illusions serre dans ses bras le sombre enfant.......*

Primogène [Malkavian]

il était aux premières loges pour tout observer
Aly et Rosie s’émerveillant de son cadeau .
Lucas et Hadrien dont la conversation semblait être passé pas loin de quelque chose de plus animé .
Amélie qui partait dans un coin de la pièce pour tranquillement laisser libre cour à ces convulsi... DE QUOI !?!

Il se leva d'un bond , se dirigea en direction d’Amélie et se pencha au dessus d'elle
s'adressant à elle aussi doucement que possible

"Ca va ? c'est passé ? "

Malkavian

Rosie sauta du petit lit, serrant Lili entre ses bras et rejoins sa Soeur au sol, attrapant sa main avec douceur, son regard devenant d'un blanc immaculé à son contact, du sang coulant doucement de son nez pour venir tâcher le sol alors que la petite Chose se tenait accroupis aux côtés de sa Soeur. Elle passa son autre main dans les cheveux de sa Soeur et garda le silence lorsque le Chef approcha.

Alice pris une main de Séléné dans la sienne et la serra d'émotion en regardant Rosie aussi contente, lorsqu'elle se déplaçais les petit ruban de la baguette danse derrière elle lâchant dans l'air une série de petits 'clicli', chacun de ses déplacement sera jusqu'à ce qu'elle lâche le jouet accompagné de cette petite musique des rubans qui s'entrechoque.

**Toi aussi tu es une fée ma belle Rosie bien plus que moi...**

Sur sa gauche le premier homme pris soudain la parole une fois que la petite fut blotti dans les bras de la voyante. Alice se tourna vers lui avec un sourire, il se présentait enfin, Liel. Elle s'était présenté sous son nom officiel puis qu'alors elle ne savait pas qui étaient les deux vampires accompagnant ses sœurs.
Elle posa un regard sur Séléné, pour doser son courage et sa peur et tenter de savoir lequel domine en elle.
Elle la l'observa un moment avec un air serin, l'autre homme était rentré lui aussi devant être un Malkavian, il parla avec Liel et malgré elle elle écouta leur conversation. Elle eu un frisson lorsqu'il évoqua son envie de ne pas avoir de sire, elle en avait eu plusieurs mais ils étaient tous morts en si peut de temps... Son sire était il si détestable où est ce juste sous le coup de l’énervement qu'il disait ça ? Comme un enfant déteste ses parents lorsqu'ils le punissent pour une raison ou une autre ? Au fond il les aime et ce mouvement de rejet n'est que superficiel. Oui il ne pouvait pas détester son sire. C'est à cette conclusion qu'arriva Alice à la fin de sa réflexion.

"Tu viens je vais te présenter à nos nouveau frères..."

Liel s'était tendue en une seconde, dieu qu'elle le comprenait, nager en eau trouble sans sire pour le guider devait être aussi dure pour lui que pour elle, mais à présent il était avec la famille et la famille se serre les coudes. Elle tira Séléné dans son sillage et se planta devant les deux nouveaux. Elle nota dans un coin de son esprit le léger mouvement de recule qu'eu l'homme aux cheveux long sans pour autant en comprendre la signification.

"L'un comme l'autre vous n'avez pas besoin de vous excuser, nous apprenons seulement à nous connaitre, alors des gaffes on en fera tous !"

Elle pouffa de rire en se rappelant ses gaffes à elle au moins eux n'avaient pas été ridicule.

"Liel, moi non plus je n'ai plus de sire, mais Heinrich a été désigné comme mon tuteur officiel en tout début de nuit, il est pour moi comme un père qui serra me guider à travers la vie dans l'ombre du soleil. A tu besoin d'un guide toi aussi ?"

Elle n'avait pas fini sa phrase que les tambourinement des membres du corps frêle d'Amélie sur le sol attirèrent son attention. Alice savait qu'elle été en transe et allé avoir une vision, mais bien qu'elle sache que se devait être habituel pour la voyante elle s'inquiéta tout de même pour elle. Heinrich et Rosie furent rapide à aller la secourir, et son cerveau méthodique lui dicta qu'ils étaient suffisamment de deux pour prendre soin d'elle.

Qu'avait elle apprit ?

Voyant qu'elle arrêtait de convulser Alice relâcha la pression sur la main de Séléné, elle l'avait serré si fort sans s'en rendre compte... Elle fit glisser la fine main entre les deux sienne et la caressa doucement.

"Excuse moi... Je ne t'ai pas fait mal ?"

Malkavian

Pendant un petit moment, Séléné avait observée la beauté enfantine de Rosie, accrochée qu’elle était au bras de la gentille Aly. Elle ne ressentait plus d’hostilité de la part de Rosie – pour peu qu’il y en eu à un moment donné – mais elle préférait pour l’instant ne pas trop s’éloigner d’Aly, la douce Aly qui l’avait accueillit si chaleureusement. D’ailleurs, celle-ci, venait de prendre une de ses mains et Séléné était maintenant assez sereine pour ne plus agripper sa protectrice, mais juste lui donner la main.

Elle était calme, pour la première fois de la soirée. Depuis qu’elle avait franchit les portes du Louvre, elle oscillait entre peur, appréhension, incompréhension et joie intense. Séléné était quelqu’un de simple, elle affichait ouvertement ce qu’elle ressentait. Si ce n’était son sang, personne n’aurait pu remettre en cause sa sensibilité tout à fait humaine.

Aly s’avança vers les deux jeunes hommes. Séléné l’a suivit, main dans la main. La jeune femme se demandait qui pouvait bien être ces deux personnes. Heinrich venait de lui dire qu’elle n’avait pas de frères... Elle pencha la tête sur le côté. Elle avait cru comprendre que celui avec les cheveux courts n’avait pas de Sire. Elle non plus n’en avait pas... Enfin du moins pas vraiment. Elle se souvint avec tristesse de la dernière fois où ils s’étaient vus, cette même fois où il l’avait abandonné. Elle secoua la tête, elle ne savait pas pourquoi elle éprouvait de la tristesse. Elle ne l’avait jamais aimé de toute façon...

Frères ? Il avait du mal à comprendre maintenant. Peut-être étaient-ils nouveaux dans la famille eux aussi ? C’était la seule explication, qu’elle avait trouvé et cela lui convenait. Elle s’imaginait déjà sur leur dos à jouer au cheval ! Séléné adressa un sourire jovial à ses deux frères. Elle entendit le rire joyeux de sa compagne. Séléné sourit. Aly était comme un rayon de soleil. Elle était douce, chaleureuse et lumineuse. Elle écouta Aly. Elle n’avait pas de Sire... comme eux d’eux. Ils semblaient être nombreux à être naît seuls... Mais, maintenant tout changeait ! Ils étaient de la même famille.

« Bonsoir ! »

C’était un salut joyeux accompagné d’un large sourire qu’elle adressa à ses frères. Cependant cet instant sans heur fût de bien courte durée. Elle entendit le bruit sourd provenant du sol et ne pût s’empêcher de lâcher un petit cri de surprise et d’effroi lorsqu’elle vit le corps de l’ange convulser. Heinrich et Rosie furent auprès d’Amélie – puisque c’était comme ça qu’elle s’appelait – en un rien de temps. Séléné sentit la pression qu’exerçait les doigts d’Aly sur les siens lorsque celle-ci avait contemplé le spectacle qui leur était offert. Aly était inquiète, tout comme elle.

Lorsqu’enfin le corps d’Amélie cessa de se briser dans tous les sens, sa sœur sembla se rendre compte de l’étreinte de ses doigts. Séléné leva les yeux vers Aly, penchant la tête légèrement sur le côté, elle lui offrit son plus beau sourire.

« Ne t’inquiète pas pour moi. Tout va bien, tu ne m’as pas fait mal. Mais... est-ce qu’elle va bien ? Ca lui arrive souvent ? »

Le visage de Séléné avait cédé à l’inquiétude à la fin de sa phrase. Elle se faisait du souci pour Amélie. Elles ne se connaissaient pas, mais elles étaient sœurs. Et étrangement, cela changeait tout.

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19/02 : bureau du primogène des fous

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