[ arrivée chambre privée ]

Anathème passa devant des goules qui l'avait dévisagé.
Quand il avait demandé ce qu'elles avaient à le regarder comme ça, elles lui parlèrent du journal.
Il passa donc prendre une feuille de chou avant d'aller dans le bureau de la primogène Toréador.

Déjà de mauvaise humeur, maintenant il fulminait presque.
*Ces putains de saloperie de Toréador de merde !*
Il lisait quelques lignes de plus.
*Espèce de sale chienne ! Mes gros doigts boudinés tu va voir ou je vais te les mettre !*

Il froissa le journal en l'enroulement vaguement et le tenant dans la main gauche.

"toc toc toc"

Fit-il à la porte, de façon très sèche.
C'est une goule qui vint ouvrir.
Que puis-je pour vous ? Avez vous rendez vous ?

Nan, j'ai pas rendez vous. Mais je dois voir la primogène Toréador, ordre de votre majesté.
Il força l'entrée pour aller s'asseoir sur une chaise en face du bureau du secrétaire.

Dites lui donc que je l'attend ici, vu que les ordres viennent d'en haut, je vais finir le torchon de la Schmit en attendant.
Puis il déplia le journal pour reprendre sa lecture.

*Ho putain, elle veut faire la belle et en imposer dès le début.*

Elle s'avança vers le Nosfératu qui comprit bien vite qu'elle pensait probablement à un baise main...
Chose vraiment très originale, depuis quand un Toréador acceptait un contact physique avec l'un de son sang ?

Soit. Là il était donc sensé faire une révérence et un baise main donc, autant ne pas la froisser directement.

Anathème se pencha en avant, en s'efforçant de faire une révérence potable, tout en tendant sa main en avant paume vers le haut pour recevoir celle de la Toréador.
Quand il reçu la main il se redressa un peu, mit son pouce sur le dos de la main et y posa ses lèvres.

Anathème, du clan Nosfératu.
Mais vous le savez probablement déjà...

Pour le clan. il agita le journal, de nouveau plié à la va vite et à moitié froissé dans sa main gauche, avec les sourcils diagonal, ce qui exprimait visiblement son mécontentement.

Et pour votre question précédente...
Il soupira, bien que n'en ayant pas physiquement besoin, c'était plutôt pour trouver les mots qui allaient suivre.
Nan.
Je ne voulais pas vous voir.
Si je suis là, c'est pour une petite histoire qui a mal tourné, dans les sous-sols, et alors que j'ai failli mourir suite à l'inc... au manque de jugeotte, pour rester poli, de votre nouvelle née.

La reine s'est mise en tête que je vous devais une faveur, chose que j'aurai contesté si nous avions été dans une vraie Cour Camariste, avec des harpies lors des réunions et d'autres membres, une faveur ça ne se déclare pas comme ça.
C'est contraire à l'usage, aux lois aussi...imaginez que je décide que vous m'en deviez 10, d'un coup. ses narines s’écarquillèrent.

Il changea un peu de posture.
Néanmoins, je "devais" venir vous voir pour "ça".

Il était visiblement énervé.
Encore un qui allait passer une nuit avec les nerfs en pelote.

Anathème la regarda avec la tête légèrement penchée...
*Merde, elle est sérieuse ?*

Je... veux bien vous accompagner histoire que vous ne perdiez pas plus de temps que celui du trajet.

*Hm... autant faire un peu affaire avec elle, elle a l'air plus aimable que la moyenne... a première vu.*

Il fit quelques pas vers la porte qu'il ouvre et maintient ouverte pour que la primogène Toréador puisse passer devant lui.

Je ne vous propose pas mon bras Madame, je ne souhaite pas vous incommoder.
Parlons pendant le trajet.

Il attendit qu'elle passe pour faire un clin d'oeil au secrétaire puis il ferma la porte doucement.
Il réfléchit à ce qu'il allait lui dire, il s'était probablement déjà fait quelques ennemis, pas besoin d'en rajouter.

Pour ma part, comme j'ai perdu la nuit précédente grâce à Mélissange, que j'ai presque perdu la non-vie, cela fait que je ne me considère aucune faveur ni dette pour votre clan.
Je déteste quand l'on me force la main et la reine n'a pas été délicate pour deux sous, même elle est soumise aux lois de l'Elysium...
Néanmoins, la reine ne semble pas avoir votre calme ou votre recul. Je pense donc qu'il est possible de faire quelques "transactions" avec vous.

Une petite pause se fit et il ajouta : J'en serais même ravis, tant que mon aïeul est absent il faut bien que je me débrouille tout seul.

*Hm, enfin une qui est pas conne !*
Anathème souri doucement, prenant soin de ne par rouvrir les lésions de ses lèvres.

Hm, je vous propose d'en rester là concernant cette idiotie et je vous propose...
Il pinça un peu les lèvres et plissa les yeux en regardant la primogène Toréador.
Que diriez vous d'un "tarif préférentiel" ?
Il faut habituellement quelques centaines de transactions pour bénéficier de nos avantages client... ou faire partie du Cercle...

Le Nosfératu rigolait intérieurement.
*Ouais... pas conne.*

Vous n'êtes pas sans savoir que je ne suis là que depuis deux nuits, enfin, c'est la troisième.
Je n'ai donc pas pu refaire mon réseau pour l'heure, mais laissez mi deux, peut-être trois nuit de plus et je vous ferai profiter de quelques nouvelles fraîches.
Des morceaux choisit de ce qui se chante en ville et en poste de police.

Ils s’arrêtaient devant la porte ou se tiendrait dans quelques minutes le Primogène.

Mais je vais vous laisser y réfléchir, pensez d'abord à votre réunion.
Je suis sûr que vous trouverez un moyen de me contacter si vous êtes intéressée.

Il fit un pas en arrière, la laissant près de la porte et attendit qu'elle accepte la fin de leur brève entrevue.

Isabelle posa la main sur la porte en restant tourné vers le Nosfératus, elle se forçais a le regarder dans les yeux pour ne pas a avoir a détourner le regard face à sa laideur, mais les années de vie dans ce monde d'horreur l'avait entrainé et elle ne montrait en extérieur aucune gène.

"C'est en tendue je vous contacterez en cas de besoin. Mais j'aimerais également que vous me contactiez si vous veniez a tenir en votre possession une information que vous estimez pouvoir m’intéresser."

Elle lui fit un clin d'oeil pour conclure le pacte et clencha la porte.

"Bonne fin de nuit Anathème... Merci de votre visite."

Après un dernier regard elle s’engouffra dans la salle de réunion.

[Vers la partie privé primo]

Anathème fit une légère courbette à Isabelle et la regard partir en passant par la porte.

Je me serais du "c'est entendu je vous contacterai", qu'est-ce que j'en sais moi de ce qui t'intéresse... dit-il en se retournant.

Il mit les mains dans les poches.
*Bonne fin de nuit... elle commence juste !*

[vers le bureau de Stanislas]

[Arrivant de son nouveau refuge.]

Armand sorti du taxi qui l’avait déposé devant le Louvre.
Il contemplait le musée en essayant d’imaginer une façon la plus discrète possible d’y accéder.
Il avait songé pendant le voyage que s’il tenterait d’entrer par la sortie de l’autre nuit et que cela donnerait l’impression de commettre une entrée illégale s’il se faisait repérer. Cependant, si Isabelle lui avait demandé de le rejoindre de telle manière, qu’il était fort peu probable que son nom soit sur une liste noire pour le moment.

Et l’autre, celui qui avait été viré de son poste, s’il tomberait sur lui, cette brute épaisse qui croyait vraiment dans son délire qu’Armand se mettrait à sa disposition, celui-ci tenterait surement de faire le mariole avec Armand et ce dernier se verrait dans l’obligation de lui botter le cul en plein Elysium. Cela serait une complication délicate.

Armand faisait quelques pas dans l’ombre en pensant à une alternative.

Aussi peut-être qu’Isabelle voudrait lui demander de se plier à cet ordre qu’elle lui avait demandé devant son clan afin de garder sa crédibilité, l’ordre qu’Armand aille se livrer de lui-même sous tutelle a ce triste individu. Ce serait logique qu’elle lui demande et Armand serait forcé de refuser à nouveau et elle tenterait peut-être de le forcer par une discipline d’aller retrouver ce triste sire qui venait de passer de Bourgmestre a simple tuteur. Le mieux serait de faire en sorte que le tuteur soit occupé ailleurs. Armand se souvenait que pendant la réunion l’ex-Bourgmestre avait déclaré « j'ai appris cette nuit qu'il ne valait mieux pas compter sur notre prévôt. »
Peut-être qui si Armand enverrai le Prévôt sur le dos du tuteur que celui-ci n’aurait pas le temps de le chercher pour lui causer des ennuis.
Oui cela apparaissait être une bonne idée. Naturellement le tuteur serait très en colère contre Armand mais de toute façon il le serait du fait qu’il n’irait pas se présenter à lui pour s’y soumettre, alors cela ne changerait pas grand chose a son humeur, déjà qu’avec les airs qu’il avait adressé à Armand pendant la réunion il lui semblait très clair que l’ex-Bourgmestre ne l’aimait pas du tout et que celui-ci n’avait donc aucune raison de le respecter.
Tant qu’a se faire détester, aussi bien se faire détester pour une excellente raison qui plus est.
Cela embarrasserait Isabelle certes, mais elle serait de toute façon très embarrassée qu’Armand n’allait pas obéir à cet ordre.
Alors aussi bien embarrasser Isabelle de façon à ce qu’elle préserve son autorité en faisant en sorte d’occuper le tuteur en question. Cela n’allait peut-être pas réussir, ni donner aucun résultats dépendant des relations entre le Prévôt et le tuteur, mais qui ne risque rien n’a rien, alors il allait tenter le coup. Oui cela nuirait sans doute a la réputation d’Armand au sein de son clan, mais de toute façon il avait pris la décision de se dissocier d’eux la nuit dernière. Alors il n’avait absolument rien a perdre. Pour l’heure il se considérait lui-même comme un indépendant jusqu'à de nouveaux développements.

Il entra donc au Louvre avec son plan en tête.

Des pétales allaient à sa rencontre pour s’enquérir des motifs de sa présence.
Armand s’adressa à elles.

-« Vous savez qui je suis et vous pouvez témoigner d’authentifier mon identité, je voudrais que vous m’apportiez du papier une enveloppe et un cachet de cire, c’est très important mesdemoiselles. »

Quelques instant plus tard. L’une d’elles lui remis ce qu’il lui demandait.
-« Je vous prend comme témoins que je rédige ce mot de ma main devant vous afin qu’il n’y ai pas de doute sur l’identité de l’envoyeur. »

Il rédigea le mémo, le mis dans l’enveloppe et le cacheta avec de la cire.
-« A remettre le plus rapidement possible au Prévôt mademoiselle. »Tendant l’enveloppe a l’une d’entre elles.

Puis il parti en compagnie d’une pétale vers les locaux d’Isabelle.
Rendu aux étages Sylvain l’accueillait et Armand allât attendre Isabelle directement dans les locaux privés de la Primogène.

Armand attendait…
Armand attendait…
Cela lui rappelait quelques peu lorsqu’il attendait aux urgences dans les hôpitaux a l’époque ou il était mortel.
Pour faire passer le temps, il inspectait minutieusement la qualité de l’ameublement, les motifs sculptée à la main dans les meubles.
Pour le moment il était a quatre pattes sur le tapis persan en train d’en examiner la très grande qualité, il était même parti en extase, le tapis était conçu de façon artistique, il était extrêmement attrayant, les motifs de la moquette étaient sublimes et cela évoquait chez lui une émotion du a une expérience très lointaine.
Quand il était petit, très petit, un souvenir de bébé, très très lointain, quant il portait des couches, ce tapis le rappelait le moment ou il devait faire le numéro deux dans sa couche, sa mère enrageait toujours car Armand lorsqu’il était bébé, il ne pouvait que chier au propre, uniquement lorsque sa mère venait de lui changer sa couche, alors il déféquait joyeusement et avec soulagement dans une couche fraichement poudré et parfumé, c’était l’extase. Cependant sa mère lui piquait à chaque fois une colère car elle venait tout juste de le changer, alors dans sa tête de bébé il associait l’art de chier à la colère de sa mère et en conséquence a chaque fois qu’il devait faire le numéro deux, un étrange sentiment de culpabilité lui passait toujours par la tête lorsqu’il était vivant et ce jusqu'à l’âge de ses vingt ans et quand il était bébé par la suite, il avait pris l’habitude d’aller remplir sa couche d’excrément en allant se cacher dans le placard et les motifs de la moquette qui était dans le placard ressemblait à s’y méprendre aux motifs du tapis de la primogène Toréador.
En bref une moquette fécale, de la scatologie pure et dure!
Il en était rendu la dans ses pensées lorsqu’Isabelle venait de faire son entrée.

Elle lui souriait, elle était vraiment très belle et sinistrement rayonnante comme a son habitude. Cependant elle ignorait qu’il était la, en conclusion il attendait depuis belle lurette dans le bureau a cause que la goule Sylvain avait oublié de prévenir sa maitresse. Sur le coup il avait envie de faire une œuvre sur le visage de la goule comme il l’avait fait avec le précédent. Mais il se contenait.
Il approchait de la goule qui craignait avec raison les réactions d’Armand. Ce dernier saisit la main de Sylvain et il lui donna une claque sur le dos de celle-ci.

-« Petit galopin! Tu avais oublié de l’informer! Oh le ruffian! J’en prend bonne note de mémoire dans ma liste de préjudices graves, petit guignol va! »
Ensuite se tournant vers Isabelle il saisît la main tendue de cette dernière.
-« Bah ce n’est pas grave, ce n’est pas ta faute, c’est lui qui… »
Adressant un regard noir sur la goule.
-« Mais bon, te voilà maintenant. Tu m’as fait quérir et je me doute bien que ce soit en lien avec la réunion de la nuit dernière. Mais étais-ce judicieux de me demander de te rejoindre au Louvre? Cela ne t’occasionnera pas des ennuis? Ou de la méfiance? On m’a surement vu.»

Puis il déposa un tendre baisé sur la main de la primogène.

-« Alors comment s’est passé la réunion des Primogènes? Depuis tout ce temps, vous avez eu largement le temps de refaire le monde! Quelque chose d’intéressant?

Armand observa Sylvain se faire passer un fameux savon, pauvre lui! Son collègue venait de rendre l’âme et il était terrorisé d’avoir a risquer de subir le même sort. Si tel était le cas, Armand ne serait nullement responsable, il n’avait aucunement l’intention de lui faire du mal, ce qu’il avait fait subir à l’autre avait été provoqué dans des circonstances très différentes.

Aussi il appris que la Reine n’était plus la Reine…Et Isabelle devait y avoir quelque chose a y voir, elle avait surement du passer une nuit très pénible a œuvrer sur ce putsch. Du même coup il appris que sa dissidence avait été occultée par ce putsch justement, ce qui n’était pas une mauvaise nouvelle, cependant cela ne changerait pas grand chose a sa position face à ce qui avait été dit et fait lors du meeting des Toréadors, même occulté, la situation n’avait pas empêché Isabelle de croire qu’il était parti au Sabbat.

-« Abigael est mal en point? Oh mon Dieu, mais c’est…Terrible. »
Dit-il en feignant la tristesse.
-« Et Rozenberg veut quitter la ville? C’est le tuteur ça? Alors…C’est avec une émotion non-dissimulé que je lui souhaite Bon voyage. Je lui recommande le Québec, c’est très calme là-bas. »

Puis Armand alla s’asseoir près d’Isabelle.
-« Moi rejoindre le Sabbat? En fait je n’ai jamais rencontré un seul membre du Sabbat de toute ma vie et ma non-vie jusqu’à présent sinon peut-être très rapidement en admettant que ce soit un membre du Sabbat qui ait occis ma Dame. Non je n’ai pas ce besoin d’appartenance, encore moins au Sabbat, non plus les anarchs…En fait je souhaitais surtout me tenir à l’écart de vampires qui ne me voulait pas vraiment du bien et de leurs complots dans lesquelles je ne suis pas vraiment au courant et dans lesquelles je ne suis pas vraiment apte a apporter ma contribution qui ne serait que dans l’intérêt des autres pour les servir.
J’ai vécu ma non-vie totalement seul et je me suis retrouvé aussitôt et sans crier gare, comme un simple pion sur un échiquier dans lequel je me serais vite retrouvé dans la merde. Honnêtement tu me vois m’acoquiner avec un Rozenberg ou le nouveau Bourgmestre de la Camarilla Toréadorienne? Mais c’est voué à l’échec dès le départ. J’ai déjà de la difficulté a m’organiser tout seul, alors je ne pourrais certainement pas organiser les affaires des autres. Alors si ma dissidence fait de moi un ennemi, le seul titre que l’on pourrait m’associer serait d’avoir opté pour l’indépendance ou sinon de chercher à œuvrer dans des conditions complètement différentes avec des gens a qui je pourrais accorder ma confiance. Être toréador c’est bien, encore faut-il que les membres de ce clan posent des gestes qui aurait eu pour conséquence de me rapprocher d’eux et ce n’a pas été le cas, excepté toi bien sur, mais les autres…Hélas! Sans doute que cette réunion était beaucoup trop précipitée pour un Caïnite tel que moi, en plus j’étais perturbé par le fait que j’avais été pisté par l’opposition. Bref le résultat en a été pour moi de constater que les personnes les plus malintentionnées a mon égard dans l’état actuel des choses étaient les membres de mon propre clan….Excepté toi naturellement…C’est malheureux mais nous ne pouvons pas tout contrôler, les évènements, actions et réactions dans certains cas de figure…J’en suis désolé mais je ne pourrais jamais être à leur botte, jamais et surtout moins d’être sous tutelle d’un ce ceux là…Il y aurait pour résultat la destruction de vampires dans cette histoire, ma non-vie et ou celle d’un autre. »

Armand regarda sa montre.

-« Le jour va se lever mon amour, je vais devoir retourner dans mon nouveau refuge, dommage que nous n’ayons pas eu le temps de faire le point ou de me laisser le temps de te rassurer ou de t’encourager dans tes démarches…J’aurais voulu être plus présent pour toi dans cette tourmente mais en tant qu’amant. Alors a moins que tu ais une dernière chose a me faire-part avant l’arrivé du soleil… »

Isabelle l'écouta sans parler ni bouger jusqu'au moment où il parla de son départ...

**Déjà ?! Le temps passe si vite parfois...**

Elle se redressa et s'assit à côté de son amant, la belle fit glisser sa main sur la joue d'Armand

"Je sais... Et je comprend se que tu dit, mais je ne peux l'accepter..."

Elle le força en douceur à tourner la tête vers elle alors qu'elle lui coulait un regard compatissant.

"Tu es venue te présenter à Geneviève d'Orceau ceci implique que tu as prêté allégeance à la Camarilla. Dès lors tu doit obéir aux ordre de tes nouveaux supérieurs que tu soit d'accord ou non... Pourquoi être monté sur tes grands chevaux tu savait que nous pouvions discuter après trouver un terrain d'entente."

Elle se tue quelques secondes l'observant avec douceur, puis avant de reprendre la parole elle posa un baisé sur les lèvres face à elle.

"Par ce que c'est toi je t’accorde une nuit de réflexion, lorsque nous nous reverrons j'aimerais que tu me dise se que tu propose de faire pour la Camarilla, pour nous aider dans cette guerre. Je ne peux te laisser à rien faire les bras ballant alors que l'honneur du clan est en jeu. Certain risque leur non vie pour maintenir l'ordre dans Paris."

Elle posa un doigt sur les lèvres d'Armand.

"Ne dit rien pour le moment. Tu reviendra avec les idées clair après demain en début de nuit au plus tard avec une proposition acceptable."

Elle l’embrassa à nouveau et se leva.

"Fille et met toi en sécurité, moi je ne reste pas là non plus le Louvre n'est pas suffisamment sure pour passer cette journée qui arrive."

Le laissant là elle prit la porte menant à sa chambre, le mur face à son lit paraissait bien vite sans Laurent...

[Une fois prête sortie vers son refuge secret.]

Armand avait écouté la femme qu’il aime avec le plus grand intérêt et avant qu’elle ne quitte il lui adressa la parole avant de lui-même partir se mettre à l’abris.

-« Ne t’y méprend pas, je comprend également très bien ta situation Isabelle. Oui j’ai prêté allégeance en effet a la Reine et moralement envers toi et je sais que toi tout comme elle, possédez une vaste intelligence afin de comprendre que je ne peux œuvrer comme il m’a été proposé de le faire, oui me mettre à votre disposition, certes mais pas pour d’autres en qui je n’ai aucune confiance et que parmi eux, certains se réjouiraient probablement de me voir tomber.

Il se leva pour se diriger vers la porte.

-« Je suis un vampire solitaire Isabelle. La meilleure façon d’exploiter mon aide et mon efficacité est de me faire travailler seul ou avec quelqu’un en qui JE pourrais accorder ma confiance la plus totale et non quelqu’un de qui on pourrait me dire : « Il est de confiance! » Non, moi seul pourrait être en mesure d’être juge de cela. Alors oui, je te le dis, je me mettrais à ton service Isabelle, absolument, mais je vais devoir avoir les mains libres, sans avoir à rendre de compte a quelqu’un d’autre que toi ou un archonte, ou un justicar ou la Reine, enfin…celle qui la remplacera naturellement. Car si on m’oblige à faire autrement, cela ne fera que nuire au clan et cela entrainera scandale et destruction, probablement la mienne et je crains fort d’être attaché à mon existence au point de refuser de procéder à une telle folerie.
Je vais y réfléchir et je te propose d’y réfléchir également. Je me met donc a ta disposition. Je suis sur qu’il y aurait surement du pain sur la planche pour moi dans des situations qui requièrent d’opérer seul et avec discrétion. Naturellement j'entend par la qu'il ne s'agisse pas de faire du porte a porte ou des travaux de relation public, oui je suis doué en présence mais pas pour ces domaines, cela ne conduirait qu'a un échec gênant pour le clan a coup sur et puis aussi, s'il s'agit de petites besognes sans grand intérèt, une goule pourrait parfaitement s'en charger.

Je maintiens donc que tu serais mon point de convergence avec la Camarilla toi ou une autorité supérieure a toi. Dans le cas contraire je serais malheureusement forcer d’opter pour l’indépendance. Peu importe les postes, les chefs et sous-chefs qui pourraient s’en sentir offusqués. Et puis d’ailleurs ont ils vraiment besoin de savoir ce que je fais en autant que je fais ce que je dois faire pour la camarilla? Que je sois mandaté par toi ou par plus haut devrait suffire aux sous-chefs si un incident devait se passer, surtout si j’œuvre pour le bien de la secte et de la Camarilla. Non? Pense à cela, je ferai de même et lorsque tu auras du temps libre tu me convoqueras à ta convenance au temps et a l’endroit que tu le désireras…Et je viendrais mon amour! »

Il fit une révérence a sa belle et il quitta la pièce pour gagner son refuge.