Lou ne réagit pas tant que monsieur d'Arcy n'ai pas à la porte, comprenant que celui ci risque de ne pas sortir de la salle, même si elle lui demande, elle se penche de nouveau sur le visage de Jonathan, formant un nouveau voile de ses boucles pour lui murmurer quelques mots à son oreille. Elle devait agir très vite et ne surtout pas laisser Jonathan s'en sortir sans explications cet fois. Elle montre à l'homme en face d'elle un regard de colère, puis soudain il redevient neutre et sans expression pour se relever, remettre de l'ordre dans ses vêtements et se diriger vers la porte ou se trouvais monsieur d'Arcy.

Jonathan commence à se redresser avec lenteur, son corps se moue comme dans les vieux films de Fritzlang et de Murnau. Ses gestes semblent saccadés, entrecoupés, comme si une lumière stroboscopique (cf lumière de boite de nuit) suivait chacun de ses mouvements.

Quelqu'un instants plutôt il était à terre, puis debout, le dos vouté, puis près de la Primogène, dressé de toute sa taille, il avance une main immense et décharnée vers la gorge de celle ci.

Puis son regard croise une nouvelle fois celui de Lou, ses pupilles noires se contractent et le vert de ses iris reparait à nouveau.

Sa main se referme dans le vide dans un claquement sec. Ses yeux quittent ceux de la Primogène pour regarder sa propre main, l'air étonné, comme s'il ne la reconnaissait pas, comme si elle ne faisait pas partie de son corps et agissait indépendamment...

Il se détourne et regarde autour de lui, il voit D' Arcy près de la porte, puis revient à Lou.

{murmure} C'est une catastrophe... une catastrophe... il n'y a rien à faire...

Lou arriva sur monsieur d'Arcy, posant une main douce sur celle de son cousin sur la garde de son épée, alors que l’autre se tente vers le pieux avec un ordre silencieux. Lou était épuisé mentalement, mais elle sourit tout de même à monsieur d'Arcy, puis elle récupère le pieux pour aller le cacher dans le tiroir du bureau. Elle lance un rapide coup d’œil sur Jonathan qui semblait de nouveau lui même, il avait même caché les traces du pieux en fermant son manteau. Lou soupire de soulagement, puis elle retourne à la porte ou elle l'ouvre tranquillement et accueille le Primogène Gangrel avec le sourire.

"Je vous prie d'excuser cet accueil monsieur Sheperd."

Elle jette un regard à monsieur d'Arcy, puis se concentre de nouveau sur le Bourgmestre.

"Venez vous sur ordre de votre primogène pour Monsieur Joris ou, pour parler de se problème sur mon territoire ?"

Lou ouvre plus grand la porte et invite l'homme à entrer.

William avait traversé le bureau de la secrétaire pour s'approcher du corps de Joris dans son bureau à elle. Elle n'aimait pas sa et son regard le disait sans nul doute, mais elle ne fit que se rapprocher de quelques pas des deux hommes. Après tout s'il avait eut de mauvaise intentions il ne pourrait pas les mettre à exécution ici. Lou hausse un sourcil en entendant William lui parler en anglais, devait elle se sentir offusquée que lui Gangrel est su qu'il avait disparu alors qu'elle n'en avait rien su. Elle reste sur le pas de la porte de son bureau, fixant le Gangrel. Allait elle lui répondre ou pas ? Oui, il n'était pas son Primogène, alors elle répondrait.

"Votre Primogène, l'a ramener au Louvre. IL est en train de prévenir la reine........ Il semblerait qu'il est attaquer un repère de goule indépendante, seul"

Dans sa voix perçait un touche d'admiration, en parlant du Gangrel. Devait elle lui parler de la honte que son Primogène lui avait mit en la traitant comme une menteuse ? Cela n'avait pas d'importance pour l'instant. Peut être pour la suite de la discussion, elle mettrait donc sa fierté de côté pour le moment. Toutefois, elle préférait mettre les choses au clair tout de suite, afin de ne pas recommencer une discussion de sourd avec lui.

"Et comme je l'ai précisé à votre Primogène je l'en remercie du Fond du cœur, mais cet homme ne bougera plus d'ici, soigné par les siens tant qu'il en aura besoin."

De tout façon elle sentait déjà les deux autres Ventrue tendu derrière elle, chacun ayant sa propre raison de l'être.

Lou ne tente pas d'échapper au regard du Gangrel, au contraire elle lui rend son regard avec une certaine curiosité. Elle se rapproche encore de l'homme le perçant de ses yeux vert, comme cherchant une réponse à la question qu'elle se posait. Un petit sourire amusé s'affiche sur son visage, lorsqu'il finit de parler.

"Monsieur Sheperd, je sais qui est monsieur Jorvis et il est hors de question qu'il bouge d'ici tant qu'il ne sera pas en état. De plus j'ai promit à votre Primogène qu'il serait le premier à lui parler dès son réveil."

Elle se tait un instant, sans le lâcher du regard

"Vous avez fait votre devoir. Monsieur Joris est de retour parmi son clan, nous nous chargerons de lui maintenant."

Elle avait décelé quelques choses dans sa voix et son regard, mais n'était pas sur de comment interpréter cela.

Lou se relève avec colère face au Goéland, montrant ainsi qu'elle exigeait qu'il se taise sans avoir à ouvrir la bouche. Elle aurait tuer l'homme d'un simple regard si elle l'avait put. Elle se déplace dans la pièce pour qu'il n'avance plus d'un pas. Croyait il qu'elle n'était rien pour ainsi s'avancer en propos dans son bureau. Elle préfère ne pas le regarder plus longtemps, afin de ne pas laisser exploser sa colère, mais lorsque son regard tombe de nouveau sur le bourgmestre peut apercevoir que son regard c'est transformé, donnant des nuances d'ocre à ses yeux vert. Quelque choses du Loup.

"Comme monsieur Livingston, vient si justement de faire remarquer, il sera traité avec les égard du à un prince de notre clan et je ferait en sorte que la reine n'est pas envie de l'envoyer à quelqu'un d'autres que son sir, je vous en fait la promesse."

Elle avait garder calme et sérieux, pour que le Gangrel comprenne que sa parole serait tenue. Quand à sa colère, même un idiot, pouvait aisément comprendre vers qui elle était dirigeait.

Jonathan regarde sa primogene avec une pointe d'admiration qu'il essai de dissimuler derrière un sourire charmeur. Dieu qu il aime la voir comme ça, on aurait dit une louve en robe de soirée.
Il reste campé entre la primogene et la porte, presque epaule contre epaule avec la Castamere, signifiant par sa présence imposante qu'il ne laisserait pas passer le gangrel sans l'accord direct de Lou .

Lou resta la à observer le Gangrel, surprise qu'il est vu lui se qu'elle cachait, se que seule Adrien avait su voir. Un petit sourire se dessine sur ses lèvres alors que William éclate de rire. Bien sur il avait comprit bien plus que des mots aurait expliqué. Elle se retourne pour regarder un instant les deux autres, le visage redevenue neutre, une simple touche d'ocre dans le regard., puis regarde de nouveaux le Gangrel. Elle murmure presque sa réponse.

"Non bien sur, ils ne le peuvent pas."

Elle répond à son clin d’œil complice par un autre petit rire. Enfin elle se retourne sur ses cousins.

"Monsieur d'Arcy emportait monsieur Jorvis dans une chambre, la ou devrait être sa place et gardez le à l’œil temps que je n'ai pas trouver une goule de confiance pour s'en occuper."

Son regard s'attarde un instant sur Jonathan, avant de reprendre.

"Puis je cet fois comptez sur votre aide, ou estimez vous que vous avez encore mieux à faire ?"

Tout son corps exprimait une tension particulière. Un regard qui en disait long sur la réaction possible face à un refus. Elle ne souriait plus.

Jonathan s'écarte de la porte et l' ouvre à Monsieur D' Arcy.
A son passage il se penche vers lui.

{chuchotement} "Soyez prudent Castamere, et au moindre problème, au moindre bruit suspect, appelez moi. Je serai sur vos talons aussi vite que possible. Personne n'est en sécurité, même ici... "

Il se tourne vers Lou et s'incline, ne la quittant pas des yeux.

" Vous pouvez toujours compter sur moi Primogène, j'interviens toujours au moment opportun si vous voyez ce que je veux dire. "

Lou leva les yeux au plafond sans répondre, elle allait simplement retourner auprès de William ignorant la réplique de Jonathan. Elle s'arrêta à mi chemin entendant frapper à la porte et entendant la voix du Sénéchal elle retourna sur ses pas pour ouvrir la porte au Nosfératu un faible sourire sur les lèvres.

"Monsieur le sénéchal, veuillez pardonner mes attitudes quelques peux cavalière, mais j'ai eut effectivement un problème à régler rapidement."

Elle jette un rapide coup d’œil à Jonathan avant de reporter son attention sur le sénéchal. Elle ouvre grand la porte pour lui montrer la salle et l'inviter à s'avancer.

"J'ai malheureusement déjà eut une discussion avec monsieur Sheperd, j'espère que cela ne vous ennuie pas trop. Nous étions en train d'aborder un autres soucis bien plus préoccupant, mais entrez monsieur."

Elle abordait un visage amical, mais il restait une touche d'ocre dans son regard du à sa discussion précédente. Elle retourne auprès de William évitant soigneusement de regarder Jonathan ou même de l'approcher.