Lou reste un moment en silence contre Ivan, sans dire un mot un visage neutre sous son masque, seule ses yeux ocre observait l'homme avec une pointe de surprise. Oui, ils avaient bien plus important à faire que de se quereller, mais avec lui s'était quasiment impossible que les choses finisse autrement qu'en dispute. Le temps sembla s'étirer sans que la Louve ne sache comment répondre au primogène et au moment ou elle se décide enfin à ouvrir la bouche, son interphone résonne de la voix de sa secrétaire qui lui annonce que le nouveau prince désirait la voir en entretiens privé. Tout le corps de Lou se tend entre les bras de Ivan alors que son regard prend une teinte plus ocre encore. Elle finit par poser sa main sur la nuque de l'homme pour l'obliger à se baisser et y déposer un baiser sur ses lèvres avant de reculer.

"Peux de temps et beaucoup de travail en effet. Rentrez s'il vous plait et occupez vous des nouveaux, Je ne sais pas encore si je finirait cette nuit libre."

Elle recule encore plus se libérant totalement des bras de l'homme pour ouvrir la porte de son bureau, invitant ainsi Ivan à sortir.

"A bientôt, primogène."

Elle laisse sortir Ivan alors que son regard se braque sur le prince, sans aucune expression et le regard aussi vert que froid. Si avait changé d'avis, elle retournerait tout simplement d'ou elle venait. Elle s'incline respectueusement.

"Votre majesté."

L'arriver du Prince sonnât, coupant cours à l'échange.

Quant la Louve ouvrit la porte, il sortit sans aucune protestation.

"Bonne fin de nuit Sénéchal."

Il se tournât ensuite vers le prince, s'inclinant légèrement devant lui. Pas besoin de grande salutation cette fois, ils c'étaient déjà croiser plutôt dans la nuit après-tous.

"Votre altesse."

Il se redressât ensuite et sortit du bureau pour rejoindre le siens.[i]

[Sortie vers le bureau du Primogène Ventru. ]

Il salua les deux protagonistes, laissa sortir Ivan, entra dans le bureau et ferma la porte derrière lui.

-"Bien, les choses s'étant décantées, il faut que nous parlions madame Boniface."

Il ne l'avait pas appelé Sénéchale, preuve que la conversation n’intéressait pas le titre de Lou. Le fait qu'il l'appelle Madame était lui aussi un indice flagrant sur le sujet de conversation.

-"Asseyez vous."

Il attendis patiemment que Lou s’exécute avant de poursuivre.

La louve laisse partir Ivan et laisse entrer le Prince en silence. Elle le laisse même fermer la porte allant se réfugier derrière son bureau, plus il y avait de distance entre eux, mieux elle se sentirait, même s'il était futile de croire que la distance l'empêcherait de la faire se qu'il avait décidé de faire. Dès les première paroles qui sortir de sa bouche, elle comprit qu'il n'avait pas l'intention de s'adresser à elle pour un quelconque travail, ni pour un renvoie. Non, il venait lui parler à elle, surement pour régler leur compte. Il lui ordonne de s'assoir et Lou braque son regard froid sur lui. Et si elle refusait, comptait il encore l'y contraindre ? Lou lève le menton en signe de défie alors qu'elle se déplace pour se mettre devant son bureau.

"Très bien, mon prince. de quoi désirez vous m'entretenir ?"

Elle ne s'était pas assit et lui faisait face à distance respectable pour ne pas souffrir de sa présence. Elle n'avait plus envie qu'il soit aussi proche de lors de leur dernier entretient. Instinctivement elle effleure son poignard reposant sur sa cuisse, futile réconfort, elle le savait. Elle se répète en boucle une phrase comme un mantra intérieurement : "Plus que quelques minutes et je ne ressentirais plus rien."

Lou se fige droite et raide devant le prince alors qu'il débite son flux de propos inadmissible. Soudain elle crispe sa mâchoire alors que ses yeux change encore une fois de couleur, mais cet fois elle arriverait à se contenir, il n'aurait pas le plaisir de la voir souffrir de nouveau. Elle souffle lentement l'aire de ses poumons pour se calmer, sans que ses yeux ne le lâche jamais. Elle pousse la louve dans un coin reculé de son esprit, cet fois c'était entre lui et elle et il devait le comprendre.

" Très bien, alors ne mêlez plus les Sollers dans le discussion, un seul vous suffit. Et ne tentez plus jamais de présumer de se qu'il aurait aurait fait, vous n'en savez rien et n'êtes pas digne de parler de lui"

En faite il n'avait même pas le droit de Citer leur nom et le siens, c'était une injure qu'il leur faisait. Ses yeux redevienne vert, comme si toutes émotions venaient de quitter le corps de la vampire.

"Je ne vous reproche rien..... Vous l'avez abandonné je n'énonce qu'un fait, ni plus ni moins et demain il n'y paraitras plus. Veuillez pardonner mon manque de contrôle, je n'avais pas été préparer à vous revoir si tôt....."

Un rituel et il n'y paraitra plus, un rituel et tout cela n'aurait plus d'importance. Lou avait inconsciemment reposer sa main sur son poignard le dernier cadeaux qu'il lui avait fait avant de mourir, alors qu'elle regardait le prince ligotant plus profondément ses émotions, si elle y arrivait maintenant peut être qu'elle n'aurait pas besoin du rituel.

"J'ai toutefois un question, combien vous a t'il payé pour cet trahison ?"

Encore une fois il s'était approché beaucoup trop près et beaucoup trop vite pour que la louve n'ai pas un mouvement de recule lorsqu'il pose la main sur la table. Elle regarde les yeux de l'homme et le bras alternativement d'abord choquée, pas sur de comprendre se qu'il lui demande, puis elle regarde de nouveau ses yeux cherchant une confirmation quelconque. IL insinuait que si madame Guil l'avait récupérée c'était par ce qu'il avait appuyé, comment en être sur ? Armand n'aurait jamais laissé partir son infante.... IL devait mentir, se n'était tout simplement pas possible ainsi

" Pourquoi ? "

Se simple mot n'était pas prononcé pour se qu'il lui proposait, mais plutôt pour le choix qu'il avait fait à se moment la, mais en fait la réponse n'avait pas vraiment d'importance, son sir avait du payer bien plus cher qu'elle ne l'avait pensé. Instinctivement la louve sort les griffes et sans attendre une seconde elle frappe de toute ses forces avec tout les souvenir qu'elle avait et toute sa colère alors que son regard ocre ne lâche pas celui du prince. Elle peut sentir la peau céder sous ses griffes et s’enfoncer dans ses chairs, puis aussi rapidement qu'elle avait frappé elle retire ses griffes pour reculer, le visage neutre sans expression.

Lou reste impassible le temps que le prince s'assoit. Elle n'en revenait pas d'avoir eut l'audace d'avoir porté la main sur celui qui serait son prince. Lentement ses yeux observent les quelques gouttes de sang maculant son bureau alors qu'il parle. Elle ne l'écoute qu'à peine analysant tranquillement pendant son monologue se qu'elle ressentait à cet instant. C'était la première fois depuis deux nuits qu'elle arrivait à penser clairement, sans avoir son jugement obscurcit par sa colère ou son chagrin. Soudain elle fixe la main que lui tend Parménion et laisse un long silence s'installer entre eux. Les deux option présentées étant aussi tentante l'une que l'autre.

Finalement au bon d'un moment elle attrape vivement cette main suspendue et s'en sert comme élan pour se rapprocher de l'homme assis devant elle, posant sa main propre main libre sur l'accoudoir du fauteuil, stoppant son visage à peine quelques centimètres de celui du prince. Son regard entre l'ocre et le vert se plonge dans les siens, un air sérieux et pourtant serein, juste avant de prendre la parole à son tour.

"Ni demain, ni les jours qui suivent, le temps que Paris se relève......
D'ici la soit vous m'aurait convaincu, soit il vous faudra vous débarrasser de moi."

Elle resta un instant ainsi penché sur lui, les yeux dans les yeux, laissant comprendre se qu'il voudrait bien comprendre dans ses propos, puis finit par se relever ne lâchant sa main qu'au dernier moment.

" Il y a certains changement qui ne peuvent pas attendre bien longtemps....."

Elle ne put réprimer un sourire lorsqu'il éclata de rire, ils s'étaient comprit et tout le reste n'avait plus vraiment d'importance pour cette nuit du moins. Elle recule jusqu'à son bureau continuant à mettre de l’écart entre eux. Elle redevient sérieuse presque instantanément.

"Plusieurs changement semble nécessaire, la nomination d'un nouveau Prévôt me semble urgente et un baillit aussi, j'ai bien sur quelques idées à vous proposer, mais tout dépend d'abord se que vous comptez faire avec la famille Sollers ? Ils se trouve qu'ils sont maintenant plusieurs sur Paris......."

Elle laissa sa phrase en suspend, il n'était pas utile de terminer le fond de sa pensée, il savait très bien se qu'elle allait lui proposer. Il connaissait la potentiel de chaque membre de cette famille et aussi leur force. Se qu'elle voulait proposer était un jeu bien dangereux, mais permettez de maintenir les membres sous surveillance et un relatif contrôle. Elle avait déjà prévenue Gallus, car c'était une arme à double tranchant pour le prince et la louve. Elle pourrait placer des personnes qui feraient se qu'il fallait s'ils découvraient quelques petits secrets sur la mort d'Adrien. Elle savait le prince intelligent et ne pas se servir des Sollers serait une très mauvaise choses.

Le regard de la louve se fit plus incisif, elle en était arrivé la ou elle voulait, restait maintenant à contenter tout les parties, en donnant un nom inconnue pour le prince et Gallus, un nom suffisamment intelligent pour tenir à l’œil Gallus, mais qui ne l'empêchera pas d'agir comme il en avait besoin dans l'avenir. Bien sur, il fallait aussi remonter certains clan qui se laissaient mourir, elle avait réfléchit à tout sa bien avant l'arrivé de Parménion et elle avait un nom à proposer bien sur. Elle sourit au prince.

"Oui j'ai bien une idée...... Sly du clan Toréador. IL a perdu son poste de Bourgmestre en voulant protéger un femme de son clan qui n'a eut que pour erreur d'être trop empressée. Il est intelligent et surtout aucunement lier au Sollers d'une quelconque manière."

Elle pose son doigt sur sa lèvre prenant un autre temps de réflexion. Allait t'elle révéler combien de Sollers se trouvait sur Paris ? Oui pour ceux qu'ils fallait surveiller de près, les autres elle pourrait toujours le lui dire plus tard. Elle fait un autres sourire polie au prince, mais cet fois teinté de fatigue qu'elle ne pouvait pas cacher.

"Je dénombre trois Sollers sur Paris et deux apprentis. Bastien et arrivé presque au même moment de que le patriarche et bien sur lui donner un rôle politique lui lierait quelques les mains et Maya......."

Inutile de lui préciser se que faisait Maya et qu'il faudrait elle aussi l'avoir sous surveillance, ils les connaissait lui aussi, mais pas aussi bien.

Lou laisse le prince faire ses déduction, sans lui préciser qu'elle en avait déjà discuter avec le patriarche, ni se qu'elle comptait faire la nuit prochaine, Bastien n'aurait pas le temps de devenir un problème pour lui..... Ni pour elle d'ailleurs,seule Maya restait un problème et seulement par ce que celle ci savait comment réagissait la plupart du temps la louve, mais si le prince savait comment l'occuper temps mieux pour lui et surtout. Elle était rassurer car tout se qu'elle avait analysait et calculé se passait comme il le fallait. Il ne lui restait qu'à prouver au prince qu'elle n'était pas une Sollers, même si elle n'arrivait pas comprendre que l'on puisse l'associer à cet famille, elle n'avait jamais eut les même objectif et idéaux qu'eux. Elle se relève de son bureau toujours un visage poli et souriant afin de signifiait qu'il était temps d'arrêter la réunion improvisée ou de tomber en torpeur dans le bureau, idée qui lui déplaisait grandement.

"Je vous arrangerais un rendez vous avec ce monsieur Sly, dites moi simplement quand vous le désirez. Quand à monsieur De La Tour, si vous réclamez un nouveau primogèna, il se pourrait que vous le retrouviez à un poste..... Intéressant, mais c'est a vous de voir si l’ancien primogéna vous convient ou s'il faut en changer........ Quand à Maya, je vous laisse faire mon prince."

Elle reste debout attendant de savoir si le prince désire sortir ou continuer la discussion.

Lou s'incline au départ du prince et referme la porte rapidement avec un soupire. Lentement elle retourne au bureau pour faire du rangement dans ses affaires, puis passer un appel rapide à Siegfried.
Elle dormirait au Louvre cette nuit, il lui faudrait de nouveau vêtements à son reveil. Ensuite elle fait le tour de son bureau afin de vérifier toute les entrées et sortie de la salle, puis elle s'allonge sur le canapé.

Lou se réveilla en sursaut bondissant de sa chaise le poignard à la main. Elle resta figée quelques secondes au milieu de son bureau avant d'apercevoir son portable vibrant, qu'elle attrape avec un soupire soulagé alors que de sont autres main range son arme dans son fourreau. Le régent avait terminé son travail et il en avait eut pour la journée, elle allait se changer et le rejoindre au sous sol avant d'être prise par le prince et le travail, d'ailleurs son serviteur venait d'arriver avec des affaires de rechange ainsi que les journaux humains afin qu'elle puisse juger l’efficacité du travail effectué la veille.

Elle se changea donc rapidement enfilant un tailleur sobre de marque et d'une teinte classique. Elle attache ses longue boucle châtaigne en une longue tresse serrée avant d'aller voir son reflet dans le miroir. Elle laisse échapper une petite moue déçue car même si son visage avait beaucoup guérit, elle devrait garder encore le masque cette nuit, la reine avait fait un travail pour la défigurer remarquable. Elle enfile donc délicatement son masque afin de cacher le tissu cicatriciel lui donnant une impression d'avoir était brulée.

Elle lisse une dernière fois ses vêtements alors qu'elle se retourne sur Siegfried qui tout du long lui avait fait la lectures des journaux. Elle était très contente du travail fait par cette Mélissange, comme quoi toute les roses de cette ville n'étaient pas à jeter, mais avec un bon guide ils pouvaient redorer leur image et refaire de cette ville, la ville des lumières. Elle devait simplement s'assurer qu'il ai le bon guide et pas cette satanée Isabelle, tout juste bonne à remuer son postérieur, d'ailleurs cette mégère devait déjà tenter d'entrer dans les bonnes grâce que prince, car sa seule bonne action fut effectuée justement hier à l'arrivé de Parménion. Elle regarde Siegfried avec une exaspération dirigée contre la Toréador.

"Merci Siegfried, vous pouvez disposer, je vous vous appellerez dans le nuit."

L'homme s'incline et disparait en silence alors que Lou prévient qu'elle devait descendre au sous sol et qu'elle n'était disponible que si le prince la réclamait.



Direction les sous sol