Bureau du Gardien d'Elysium 20110219

Primogène [Nosfératus] (PNJ)

Guéric reposa le carnet sur le bureau du Gardien et rangea promptement ses affaires dans les poches de sa veste.
Il se leva ensuite et exécuta une révérence à l'attention de son interlocuteur qui avait précédemment évoqué son manque de temps.

Ventrue

« Bonne soirée monsieur Beaudois. Si jamais vous voulez des informations disons…fort peu connues du public…n'hésitez pas. »

D'Arcy sorti de sa veste une carte de visite, qu'il poussa du bout des doigts vers son interlocuteur.

Primogène [Nosfératus] (PNJ)

Le Nosferatu attrapa la carte que lui tendait le Gardien et lui indiqua son approbation par une tape amicale sur son épaule.
Il sortit ensuite du bureau.

[Retour vers le Petit Salon]

Ventrue

Le Gardien se raidit sous le contact du Rat. Un effort surhumain grava un sourire quelque peu forcé sur ses lèvres. Par chance, son regard n'était pas visible derrière ses verres fumés…cela aurait sans doute grandement diminué ses chances de faire affaire avec le clan des Masques…

Ventrue

L'air contrarié de d'Arcy fût interrompu par la vibration de son téléphone dans la poche intérieure de sa veste. Il en sorti l'opportun de manière peu délicate, prenant connaissance de ce qui y était écrit.
Son visage, renfrogné laissa la place à un sourire des plus malsains, tandis que ses doigts répondait au message reçu.
Il se leva, s'arrêta quelques secondes devant la porte, se mirant, avant de quitter son bureau.

« Mademoiselle Constance, je descend au petit salon…je reste joignable si besoin. »

Ce à quoi la jeune femme acquiesca d'un signe de tête, articulant un meilleux « C'est noté, monsieur d'Arcy ».

[Sortie vers le petit Salon]

Ventrue

[Arrivée du petit salon]

Le Roy avait pris la Rose dans ses bras telle une jeune mariée que l'on menait à la chambre nuptiale. Il n'avait bien sûr pas la carrure ni la musculature indécente de Byrion, mais elle pouvait sentir que dernier n'était pas démuni de muscles, Il la redéposa délicatement arrivé à l'étage, l'accompagnant à son rythme jusqu'à son bureau, l'y emmenant, lui présentant un siège, avant lui-même de s'installer. Poli, prévenant et avenant, il n'avait rien du d'Arcy mordant qu'Elea avait vu à leur première rencontre. À se demander si cela c'était même passé…tout sourire, il prit la parole.

« Bien, je suis tout ouïe, mademoiselle Casato… »

Toréador

Elle se laissa porter tout sourire, rigolant doucement entre les bras de d'Arcy, se retenant de faire une quelconque remarque, soufflant juste un "Merci" une fois au sol. Elle s'assit sur la chaise proposée étendant sa jambe invalide, soupirant légèrement.

- Oui Monsieur d'Arcy. Je voulais vous voir pour vous parler du poste que m'avez confié Geneviève d'Orceau et qui, d'après moi, est toujours d'actualité. Elle m'avait demandé de me charger de tout le cadre artistique du Louvre, pour m’acquitter de cette mission j'ai pris contact avec une personne d'influence dans ce milieu que je me suis assurée d'avoir en allié SUR... Je pensais vous offrir mon aide pour faire du Louvre un symbole d'Art et qui donnerait envie aux Vampires de s'y rendre.

La proposition était lancée et le débat ouvert. Rien de bien important de prime abords mais c'est au Louvre que le plus de rencontre se faisaient et il fallait que tous est envie de s'y rendre durant la nuit. Ou au mieux, n'y aille pas à reculons...

Ventrue

Il écouta le discours d'Elea de manière plus ou moins neutre, sans l'interrompre. Elle pût voir un sourcil se lever au dessus des verres fumés à l'évocation de l'actualité de la décision de d'Orceau, et de l'allié sûr, suite à quoi il lui répondit, décrochant un léger sourire.

« Je ne suis point Son Altesse Parmenion, aussi ne subodorerai-je pas du devenir de la décision que sa prédécesseresse. »

Son visage s'était fermé au fil des mots, lui donnant un air sévère et pour le moins déstabilisant quant à son attitude précédente. Le d'Arcy avenant avait purement et simplement disparu comme s'il n'avait jamais existé. Il reprit la parole toutefois bien vite, un sourire se gravant à nouveau sur ses lèvres.

« Néanmoins, de part le rôle générallement attendu de l'Elyseum, je suis prêt à défendre votre effort et vous fournir une pièce où installer des musiciens. J'imagine qu'il ne vous sera pas difficile de faire connaître à notre Harpie le programme que vous avez prévu. À condition bien sûr que Son Altesse n'y voit aucun inconvénient. Vous comprendrez bien entendu que la situation de crise que nous connaissons puisse bouleverser les priorités que notre Société puisse connaître… »

Après avoir sérieusement refroidi l'atmosphère, d'Arcy avait repris un ton plus plaisant mais néanmoins sérieux.

Toréador

La Rose avait gardé une expression neutre et une sourire tranquille et doux. Elle étira légèrement sa nuque puis se mit à respirer doucement pour reprendre ses esprits.

* Le Prince est donc là pour le Sabbat et uniquement pour ça. Voilà une réponse de prise ... *

Elle afficha un faible sourire qui trahissait son amusement, puis se racla la gorge pour reprendre une expression de circonstances.

- Je voulais avant tout vous faire savoir que mon aide vous étiez d'ors et déjà acquise si l'envie prenait au Prince de vouloir améliorer les forces artistiques du Louvre. Ou pour tout autre mission dans mon domaines de compétences. Quant à rencontrer la Harpie j'en serais ravie, celle - ci n'ayant pas désirée prendre par à notre réunion entre Roses, je considèrerais comme étant un privilège une entrevue avec Madame Schmitt.

Elle afficha un nouveau sourire taquin, auquel d'Arcy ne s'y tromperait pas, Elea semblant s'amuser dans cette entrevue mais se contenir pour ne pas trop l'afficher.

* L'un des rares vampire à ouvrir sa bouche pour faire fermer la mienne ... Décidément je l'aime bien ce Ventru. *
- Bien sûr, je suis la première au courant que, la situation actuelle de Paris nécessite que nos esprits soient tournée vers des affaires bien plus importante que la couleur de la tapisserie du Louvre.

Elle posa son regard sur son genou pour valider ses arguments, puis reposa son attention sur le Gardien. Elle se racla légèrement la gorge, plus pour enlever le sang qui s'agglutiner depuis quelques minutes déjà et sortie un mouchoir dans lequel cracher un nouveau filet de sang avant de le ranger proprement dans son soutient - gorge. Elle sembla réfléchir quelques secondes inclinant légèrement la tête sur le côté et finalement s'abstenir d'en rajouter.

* Non. Lui serait trop enclin à t'enfoncer un coup de poignard dans le dos même si il a la présence et l'intelligence pour ... *

Ventrue

Le sourire de d'Arcy s'élargit. Était-il amusé ou prenait-il du plaisir dans ce simili-affrontement ? Difficile à dire.

« J'ose espérer que vous comptiez collaborer pleinement avec le Gardien de ces lieux, l'inverse aurait été des plus malvenus, mais j'imagine que vous le savez déjà ! »

Se fichait-il d'elle ou était-il au bord de l'hilarité ? Il resta toutefois immobile, dans son siège, les doigts joints posés sur son bureau.

« Quant à Cathy Schmit…et bien disons que je pourrais éventuellement intercéder en votre faveur… »

Le sous-entendu était suffisement clair, il était parfaitement inutile d'ajouter quoi que ce soit.

« La première au courant dites-vous ? C'est quelque peu présomptueux, je le crains. »

Il espérait bien qu'elle n'avait pas vu celle-çi venir.

Toréador

Elea l'écouta jusqu'au bout puis ne pu se retenir de lâcher un éclat de rire d'une voix claire et suave.

* Ok. Il est très fort ... *

Elle se racla la gorge pour arrêter de rire puis reprit sourire en coin.

- Pleinement ... Pleinement ... J'hésitais mais maintenant que j'ai la confirmation que je vais me faire taper sur les doigts si je venais à tenter de déroger à la règle ...

Elle sourit doucement, laissant sa phrase en suspens, sachant pertinemment qu'il existait des questions auxquelles ils étaient bien plus intéressant de ne pas avoir la réponse.

- Intéressant que vous puissiez prendre aussi aisément rendez - vous avec elle. Je me demande bien si c'est votre répartie, votre statut ou votre clan qui vous permets d'avoir d'aussi bonnes "connaissances".

Le sourire resta en place, inchangé, taquin, moqueur, amusé. Elle continua à fixer ses lunettes, puis dans une grimace pleine d'arrogance et une pose théâtrale, forçant des gesticulations plus ridicules que gracieuse elle continua.

- Moi ? Présomptueuse ? Mais je vous rappelle que je suis une Toréador Monsieur d'Arcy. A la cours de PARIS de surcroît !!

Le nombre que sous - entendue que portait cette phrase laisserait au Gardien le loisir de choisir qu'elle signification il voulait lui donner, cela n'était pas son problème. Elle secoua la tête de gauche à droite, affichant un sourire irrésistible alors qu'elle tentait de reprendre son sérieux, puis enchaîna.

- Le fait est Monsieur d'Arcy que je ne peux apporter mon soutient qu'en récupérant les contacts et influences adéquates, bien évidement...
* Bon est ce que je lui en parle ou non ... Je voulais d'abords voir ça avec Lou mais ... pff *

La Rose se mordit légèrement la lèvre inférieure comme prise dans une réflexion intense, son regard perdu dans le vide, puis elle posa à nouveau ses yeux sur le visage de d'Arcy, son expression devenue bien plus sérieuse. Elle étira un peu plus sa jambe invalide refaisant légèrement les plies de sa robe au passage puis soupira discrètement.

- Je pensais aussi demander l'appuie et le soutient de la Sénéchal pour quelque projet que j'ai... Encore une fois je vais paraître présomptueuse et supposée mon intuition juste mais, je me demande si elle ne m'enverra pas vers vous pour appuyer ce projet et m'y aider.

Elle laissa une nouvelle fois sa phrase en suspens, laissant le gardien s’intéresser ou non, au sujet qu'elle comptait aborder.

Ventrue

De souriant, partageant presque la joie affichée d'Elea, il était redevenu d'un sérieux glacial.

« Disons qu'en une période aussi trouble, la perfection de l'ordre, le respect plein et entier de nos Lois et Traditions est plus que jamais nécessaire. Sans quoi nous nous précipiterions vers une catastrophe dont je me refuse à être l'instrument. Et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour l'éviter, dussé-je être incompris et prit pour un tyran imbu de lui-même. Là est notre lot, que j'accepte, car là est le devoir de mon Sang.
Pour en arriver à Cathy Schmit…trouvez cela intéressant si vous le voulez. N'avez-vous vraiment pas la moindre idée à ce propos ? Douteriez-vous du Sang des Roys ? De moi-même peut-être ? »

Le sourire carnassier qu'il décrocha était comme une invitation à prendre la perche tendue, tout en l'ayant avertie auparavant qu'elle n'était pas en droit de le faire…Ô douce ironie.

« Une Toreador présomptueuse à Paris…je crains que ce qui a été passé sous silence durant toutes ces années ne soit plus qu'un souvenir mademoiselle Casato. Il vous faudra prendre cela en compte…si vous voulez éviter quelques déconvenues. Et trouver des appuis si vous voulez conserver un minimum de l'aura qui a irradié de votre Sang. Il serait navrant de rejoindre les parias de notre Société après avoir frôlé le firmament si longtemps, n'est-ce pas ? »

Il la tenait, et visiblement n'allait pas la lacher si facilement. Entre piques et conseil, comment diable interpréter ses dires ?

« La proximité des Roses avec le monde des humains n'est pas une nouveauté, mademoiselle Casato, et fait partie de vos forces, ne vous faites pas moins importante que vous ne l'êtes, je vous en prie. Vous êtes un des piliers de notre Très Sainte Camarilla au même titre que les Roys. Seuls nos rôles diffèrent au sein de notre Secte, mais nombreux sont ceux à ne pas l'avoir compris, malheureusement. »

Et voilà qu'il la flattait maintenant…

« Un projet dites-vous ? Que notre Sénéchale vous envoie vers moi ?Vous m'intriguez, mademoiselle Casato. »

Il s'était légèrement rapproché, augmentant le degré de confidentialité de leur discussion somme toute animée.

Toréador

Elle pencha sa tête en avant, fermant les yeux, laissant ses cheveux retomber le long de ses épaules puis soupira doucement hochant de la tête à la fin de sa réponse. Elle garda un visage neutre et répondit point par point.

- Le fait est que votre rôle et votre réputation vous défavorise mais vous le saviez en acceptant ce titre. Au mieux vous êtes le faire valoir de la Camarilla qui penses que votre rôle et de les mettre à l'aise en Elyseum, au pire vous êtes, et vous l'avez dit à juste titre, un tyran.

Elle ouvrit les yeux et les posa sur son visage. Aucun manque de respect dans sa voix, juste des faits qu'elle exposait.

- En cela aussi, si vous le désirez, je puis être un appui. J'ai toujours pensé que les valeurs des Roys et de Roses trouvaient des terrains communs qui faisait de l'association une force... Ou une malédiction à qui tente de s'y opposer. Ainsi et pour vous répondre, non. Je ne doute pas de votre sang et encore moins de vous Monsieur d'Arcy.

Aucune once d'ironie ou de niaiserie cette fois ci, la Rose était on ne peut plus sérieuse, d'autant plus que la drogue Assamite commençait vraiment à agir sur elle. Elle continua de le regardait pendant un moment en laissant un silence envahir la pièce.

* Putain et dire que c'est les Ventrus qui ont les médias. *

Elle afficha un sourire poli qui masquait toute la colère et la frustration dont elle était sujette. Elle toisa le Ventrue du regard, scrutant une réaction quelconque à se qu'elle venait d'affirmer. Elle soupira encore, visiblement éreintée et lassée par les informations qu'elle avait et dont elle savait que peut être aucune autre Roses n'avaient connaissances.

- J'ai passé le moment d'être présomptueuse pour entrer dans celui où je dois redresser mon clan du mieux que je le puis avec toute l'aide dont je peux disposer afin que le Prince ne nous écrase pas après quelques minutes de présentations dans la salle du Trône mais cela n'est pas un problème. Ou pour être plus exacte, c'est un problème que je suis en train de régler...

Elle hésita, en faite la Rose était en train de parier et de jouer le peu de cartes auxquelles elle pouvait croire et surtout... Elle était en train de parier sur son culot et sur la confiance que ses Soeurs et Frères pourraient mettre en elle... Gros pari avec une mise conséquente mais si elle gagnait cette manche, c'est qu'il y avait encore une place pour les Roses à Paris. Restait à savoir si Elea aurait les épaules pour assumer tous ce qu'elle était en train de jouer là. Elle se pencha un peu plus en avant elle aussi, signifiant au Gardien qu'elle acceptait "l'intimité" de la conversation. Sur lui aussi elle allait parier et avec lui aussi elle jouait peut être "gros".

- En tant de "Guerre" quelles forces sont les plus utiles au Prince de Paris ? Mon Sir m'a appris que le nerfs de la Guerre était l'information. La Camarilla doit être plus organisée, plus soudée, plus influente. Il y a toujours un moyen de savoir se qu'il se passe en territoire Sabbat sans y être nous même. Mais je ne suis pas inconsciente au point de penser que je peux berner la Sénéchal en récupérant de grands noms dans mes contacts sans qu'elle ne remarque rien, ni même que j'ai les épaules assez solide pour le faire, d'autant qu'il est des domaines dont, passez moi l'expression, je me fou complètement !

Elle arrêta de parler un moment, laissant au Gardien le temps d'ingérer les informations.

- Je veux donc récupérer des influences fortes en un minimum de temps possible mais rien n'empêche aux Roys et Roses de ... s'entendre.

Elle se leva, attrapant ses béquilles, se rapprochant du bureau, passant du côté où se situer son siège. Elle savait que non, il n'apprécierait pas qu'elle lui impose un peu plus sa présence, mais elle allait être fixée sur sa capacité à la remettre à sa place. Elle garda ses béquilles en main, s'appuyant légèrement sur le bureau puis le regarda sur le côté, de toute sa hauteur, laissant un sourire plein d'assurance s'afficher sur son visage.

- Si j'arrivais à ... par quelques manigances dirons nous, nous faire entrer dans une soirée mondaine avec quelques hautes tête de milieux qui nous permettrait à long terme de maintenir la mascarade, m'y accompagneriez - vous ? Je suis sûre que vous y seriez comme un poisson dans l'eau n'est ce pas ?

Un sourire presque malsain avait pris plus sur son visage, elle passa une main dans ses cheveux, tenant ses béquilles de l'autre. Elle en avait dit assez, mais pas trop. Assez pour lui faire comprendre qu'elle en savait bien plus qu'elle ne le dirait, pas trop pour ne pas lui permettre de se retourner contre elle. Son sourire s'étira un peu plus : le choix était siens.

Ventrue

« Allons allons mademoiselle Casato…ne confondez pas non plus le Fléau et le Gardien dans leur réputation. Néanmoins, comme je l'ai dis, si je dois en arriver à être craint car certains sont trop butés ou aveugles, je ne faillirais pas à la tâche qui m'a été…confiée. J'aurais bien sûr préféré pouvoir me contenter d'éloquence, vous vous en doutez. »

Un sourire quelque peu énigmatique se dessina sur ses lèvres.

« Vous avez raison…Roses et Roys sont voués à s'entendre. Le fait que Dame d'Orceau ait confié des postes d'importance à notre Sang en est un bon exemple. J'ajouterais, à moindre échelle certes, que le Duc des Flandres, éminent Ancien de la Rose, a choisi de s'entourer de Roys, à plus d'un poste, dont le plus proche d'entre tous… »

L'on aurait pû le croire fier d'énoncer ses faits. À moins qu'il ne s'agisse de ferveur dans la proximité de leur Sang respectif ?

« La tâche qui vous attend n'a absolument rien de trivial…plus d'une embuche croisera votre chemin je le crains. J'ose espérer que vous puissiez compter sur le soutien sans faille de votre Primogène. Ceci dit…même si c'est en passe d'être rêglé comme vous le dites…si vous avez besoin d'appuis, je ne doute pas que nous puissions trouver terrain fertile…n'est-ce pas ? »

Il semblait sincèrement inquiet de la charge qui attendait la Rose.

« L'information est bien sûr une denrée importante. Mais elle n'est pas la seule. Regardez chaque clan de notre Très Sainte Camarilla. Chacun y a son utilité. L'occulte, la force de frappe, le contrôle du bétail, l'information et j'en passe, chacun des Sept mérite sa place. J'oserais même dire est indispensable. »

Il avait appuyé sur l'importance de chacun des clans. Et semblait y croire. Il la regarda s'approcher sans s'en offusquer.

« Quelques manigances dites-vous ? »

Il rit franchement, sans moquerie.

« Ce serait un plaisir. Cela ne fait qu'une semaine que j'ai quitté les Flandres, mais mes…bonnes œuvres et autres galas de charité me manquent déjà… »

Son sourire s'élargit, carnassier, répondant sans équivoque à celui d'Elea.

Toréador

Elle se redressa légèrement et dans un murmure, lâcha...

- Le Fléau il est mal vue ? Moi je l'aime bien ...

Elle secoua la tête pour se remettre dans la conversation, toujours installée contre son bureau, à ses côtés.

- Certes, mais nous pourrions énoncer des heures durant les arguments à la bonne entente des Roses et des Roys cela ne nous fera pas plus avancer, nous sommes d'accord à ce sujet c'est tout se que je voulais entendre et je parlais de l'information car c'est l'une des celles que je me sais capable d'obtenir Monsieur... ET le contrôle du bétail mais cela reste assez simple.

Elle esquissa un sourire amusée.

- Je pensais faire jouer quelques noms... J'ai rencontré le Doyen du Conservatoire qui doit avoir quelques contacts intéressants dans sa liste "d'amis". Nous pourrions par exemple, offrir quelques places d'opéra à ses dit "amis", tout en les invitant après la représentation, à une petite soirée d'une cinquantaine de personnes, on y va après avoir prit connaissances de quelques informations gênantes sur eux et on joue au jeu du chat et de la souris. Ou du gentil et du méchant flic...

Son sourire resta inchangée alors qu'elle était toujours appuyée sur ses béquilles.

Ventrue

« Réflechissez-y mademoiselle Casato…qui pourrait apprécier un Semblable dont le seul échange social est de ramener des têtes à notre Prince ? Bref, là n'est pas le sujet qui nous importe le plus cette nuit.
Si vous êtes certaine de vos informations, je vous laisse libre choix de la méthode…et vous apporterais mon soutien afin de garantir au mieux le contrôle du domaine en question. Le tout à condition, bien sûr, que nous ayons l'accord de la Sénéchale et que nous cohabitions en bonne intelligence parmi nos humains.
Cela vous paraît-il équitable ? »

Il ne semblait pas l'avoir quitté des yeux, bien que ses lunettes noires laissaient toujours le doute…le sourire carnassier avait laisser place à un visage sérieux. L'on causait affaire sans détour, tout trace de badinage avait disparue.

Toréador

Elea rigola doucement.

* Mon échange social avec lui a était légèrement différent de la simple "prise de tête" m'enfin... *
- Remettons ce débat à plus tard vous avez raison et pour se qui est de ce projet, je ne compte pas le mettre en application sans l'accord de la Sénéchal.
* Pour se qui est de la bonne intelligence, tout dépendra de vous très cher... *

Elle esquissa un sourire satisfait et hocha doucement de la tête. Oui, cela lui paraissait ... équitable.

- Bien, vouliez vous voir quoi que se soit avec moi ?

Ventrue

« Fort bien. Je dois voir notre Sénéchale sous peu. Je lui parlerais de votre projet et de l'accord tacite auquel nous sommes parvenus. Il va sans dire, bien entendu, que nous garderons précieusement ces informations, n'est-ce pas ? Vous savez à quel point ce genre de savoir peut attirer les convoitises mal placées, et nous n'en avons guère besoin pour le moment. »

Il lui sourit d'un air entendu.

« Pas spécialement, à vrai dire. Quelles sont vos doléances et vos besoins pour organiser les concerts au sein du Louvre ? Une salle correctement équipée au niveau sonore, des sièges, quelques loges vous suffiraient-ils ? J'imagine que vous vous chargerez de faire venir les orchestres ? »

Toréador

Elle sourit poliment au Gardien.

- Bien sur ses informations restent entre nous, mais laissez moi parler moi - même de ça à la Sénéchal. Il est d'autre affaires dont je dois discuter avec elle en liant avec cette proposition qui nécessite que je présente le projet à ma façon. Pour les concerts ont peu faire beaucoup avec peu de moyen et de l'astuce, laissez moi y réfléchir avant de vous parler plus en avant de ce projet. J'ai un soucis du détails qui m'oblige à faire preuve de patience.

Elle se redressa, s'appuyant sur ses béquilles, visiblement sur le départ. Tout deux en avait fini.

Ventrue

« Comme il vous plaira mademoiselle Casato… »

Un court bruit de vibration se fit entendre, le faisant plonger une main gantée de blanc dans sa veste, en ressortant un téléphone, qu'il regarda très rapidement.

« Si vous voulez bien m'excuser…Son Altesse désire me voir, je crains de devoir vous donner congé. Nous avions fait le tour des questions les plus urgentes il me semble…
Ce fût un plaisir de discuter avec vous mademoiselle Casato… »

Il appuya ses derniers mots d'un sourire, tout en la raccompagnant vers le couloir. Glissant au passage quelques mots à son assistante pour lui indiquer son déplacement vers la salle du Trône. Après s'être enquérit du besoin d'Elea d'être ramené au rez-de-chaussée, il la salua en s'inclinant poliment, et parti sans demander son reste.

« Remettez-vous vite, passez une bonne soirée. »

[Sortie vers la salle du Trône]

Toréador

Elle hocha la tête, non, elle ne lui prendrait pas plus de temps mais lorsqu'il voulu la raccompagner jusqu'au petit Salon elle lui indiqua la direction du bureau de Bastien, refusant son aide poliment. Avant qu'il ne se quitte néanmoins, elle l'interpella.

- Monsieur d'Arcy ... Merci. Pour ce que vous venez de faire peut être... sans le vouloir. Vous êtes le premier cette nuit à m'avoir traiter avec le même égard et pour cela, je vous suis infiniment reconnaissante.

Elle lui sourit avec une douceur qu'il n'avait encore jamais vue s'afficher sur son visage et une expression pleine de tendresse et de reconnaissance, puis elle tourna les talons et rejoins son parrain dans son bureau sans plus attendre. Elle n'avait pas reçu de réponse de Sly, mais elle ne pouvait plus attendre. Il fallait trouver un plan B.

[direction bureau du Bourgmestre Toréador]

Ventrue

[Arrivée du couloir]

Entrant dans le vestibule, d'Arcy s'adressa à son assistante.

« Mademoiselle Constance, arrangez-vous pour faire parvenir au plus vite des vêtements décents à mademoiselle Nittael, je vous prie. Merci… »

Il emmena alors la Brujah dans son bureau, l'invitant à s'asseoir, lui-même s'installant dans son siège.

« Bien, tout d'abord, je vais utiliser un outil moderne, qui permet de communiquer à distance avec des gens. C'est pour prévenir Messire Sollers de votre présence au sein du Louvre.
Ensuite, je vous expliquerais les règles qui régissent notre Société. Cela vous convient-il ? »

Brujah

Elle écoutait attentivement commençant à cerner ce langage si familier et pourtant si différent du sien, elle buvait les paroles du Gardien même si, au début elle avait du mal à comprendre à qui il s'adressait .... La brujah fit le rapprochement avec les servants qui, dans les couloirs ne parlaient pas seuls, telles des fous mais bel et bien à un correspondant éloigné ...
Le Ventrue avait raison, elle devait apprendre les règles, les nouvelles règles sinon elle risquerait de se mettre dans une fâcheuse position par méconnaissance , et çela était totalement inacceptable , dans sa vision bien à elle du monde , la volonté du seigneur était une chose avec laquelle on ne badinait pas .

" Vous n'avez rien à craindre de moi Sieur Gardien"

Elle resta pensive , essayant de se rappeler pourquoi le nom de Sollers sonnait familièrement à son oreille , tout en écoutant attentivement l'énoncer des règles qui à compter de cette seconde seraient désormais les siennes

Nosfératu

[ Depuis le point de rassemblement de la salle de Trône]

Entrant avec hésitation dans le Bureau, Adrian vit une jeune femme, ravissante ceci dit, affairée dans des papiers divers...

" Heu... Bonjour madame... Le Prince m’envoie voir le Gardien... Est-ce bien son Bureau?"

Manipulant son médaillon dans sa main gauche... Il se demandait si il était entré dans le bon bureau...

Ventrue

La jeune femme se leva, restant derrière son bureau, s'inclinant pour saluer le nouvel arrivant.

« Bonsoir monsieur. Tout à fait, vous êtes au bon endroit. Installez-vous je vous prie, monsieur d'Arcy est en entretien, je le préviens de votre présence, si vous voulez bien patienter. Vous êtes monsieur ? »

Un sourire poli, un geste délicat de la main l'invitèrent à s'installer dans un fauteuil du vestibule, tandis qu'elle se rasseoit, s'emparant du téléphone, attendant l'information demandée.

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