Bureau du Gardien d'Elysium 20110219

Nosfératu

Ouf! Il ne s'était pas perdu...

" Je suis Adrian Chodkowski, membre du Clan nosfératu"

Bon... Dire son Clan pouvait sembler superflue mais derrière tous ses vêtements (voir avatar), on ne voyait plus grand chose de lui...

Ventrue

Elle appuya une simple touche, patientant.

« Entendu monsieur Chodkowski. Installez-vous je vous prie. »

Quelques secondes plus tard, une lumière prit vie dans le bureau voisin, interrompant une discussion des plus sérieuses, faisant emettre au Ventrue des excuses pour l'interruption.

- Monsieur d'Arcy, monsieur Chodkowski, du clan Nosferatu, désire vous voir à la demande de son Altesse…
- …
- Entendu, monsieur d'Arcy.

Elle reposa le combiné avec délicatesse, portant à nouveau son regard vers le Nosferatu.

« Monsieur d'Arcy va vous recevoir dès que possible, monsieur Chodkowski. Puis-je autre chose pour vous, monsieur ? »

Nosfératu

" Heu... Non... Merci madame...Mademoiselle?"

S'installant sagement dans un fauteuil, il attendit tranquillement son tour...

Ventrue

Un charmant petit sourire courba les lèvres de la jeune femme.

« Mademoiselle, monsieur Chadkowski. Mademoiselle Constance. Je suis, comme vous avez pû le comprendre, l'assistante de monsieur d'Arcy, Gardien d'Elyseum. »

Elle se plongea à nouveau dans son travail, ses doigts fins courant sur le clavier de l'ordinateur.

Ventrue

Un sourire poli se grava sur ses lèvres.

« Je ne vous crains pas, mademoiselle Nittael, parce qu'il n'y a aucune raison de vous craindre. Bien que vous soyez plus âgée que moi, je serais à même de vous défaire ici et maintenant si j'avais à le faire. Ce que je ne souhaite en rien, bien évidemment. Il est de mon devoir que chacun se sente à l'aise en ces murs. Mais trève de bavardages, joignons donc votre Primogène…votre supérieur. »

Il s'empara du téléphone présent le bureau, et pressa plusieurs touches, enclanchant par la même occasion le haut-parleur, d'où sortirent les bips caractéristiques de la sonnerie du téléphone du correspondant, jusqu'à ce que ce dernier décroche..

- Bonsoir messire Sollers, d'Arcy à l'appareil.
- Bonsoir Gardien…
- Je vous appelle pour vous prévenir de l'arrivée d'un membre de votre Sang au Louvre. Ce membre, mademoiselle Nittael, qui vous entend en ce moment-même, aurait bien besoin de vos lumières pour rattraper 800 ans de sommeil…j'ai pensé que vous seriez le plus à même de lui faire appréhender notre époque avec vos…références ?
- Bonsoir mademoiselle Nittael…n'ayez nulle crainte, je vous fournirais un lieu sûr où vous reposer. En attendant mon retour au Louvre, suivez les conseils de monsieur d'Arcy, et demandez-lui de vous présenter à vos frères de clan…si cela ne vous dérange pas, Gardien, bien sûr.
- Ce sera fait avec plaisir messire Gallus…à très bientôt.
- Merci Gardien. Mademoiselle Nittael, j'ai hâte de vous rencontrer…

Ce fût tout concernant le premier contact téléphonique vécu par le Chevalier.

« J'espère que êtes dorénavant rassurée, mademoiselle Nittael. Il est maintenant grand temps que je vous explique la façon dont notre société a évolué depuis toutes ces années. Les membres les plus illustres des clans composant l'actuelle Camarilla se sont réunis au milieu du XVième siècle afin de discuter de la manière d'assurer la survie de notre espèce suite aux chasses aux sorcières lancées entre autres par l'Inquisition… »

Les minutes défilèrent, d'Arcy tâchant de faire un résumé des plus précis de la naissance de la Camarilla, du Sabbat, du clan Tremere, du Statut, de l'étiquette, des divers postes…La Sage aurait sans nul doute une bonne dose d'éducation Ventrue, ainsi qu'une légère aversion envers les Sorciers. Mais cela ne pouvait en rien être une mauvaise chose.
Ils furent très brièvement intérrompus par un coup de téléphone, pour lequel d'Arcy s'excusa. Quand enfin il eût le sentiment d'avoir correctement accompli son devoir, d'Arcy invita la Sage a se rendre au petit salon, le temps qu'il s'occupe d'une personne envoyée par le Prince.
Des vêtements modernes (avec chaussures plates…) attendent la jeune femme dans le vestibule, une salle d'eau étant à sa disposition pour se changer…
Un coup de téléphone fît savoir à la garde de prévenir les Sages présents dans le bâtiment de la présence d'une personne de leur Sang.

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Brujah

L'homme la menaçait encore , visiblement elle avait du mal à se faire comprendre, ou le language actuel simplifié n'était que peu propisse à faire passer des nuances ... Cela la fit sourire de voir que le gardien se sentait menacé de la sorte, elle avait simplement voulu dire qu'il n'avait à craindre d'elle aucun incartade ou esclandre, et lui l'avait compris comme une menace ....Machinalement, elle jaugea les distances , les obstacles et estima qu'il lui serait facile de fondre sur lui de le lever comme une brindille et de fracasser le bureau avec son corps , et cela sans doute avant qu'il ne put écarquiller les yeux de surprises... Mais c'était inutile et déplacé , sa réponse , sa menace le fait qu'il eut été obligé de lui signifier qu'il ne la craignait pas indiquait le contraire ... IL ignorait que le code moral de la brujah le lui interdisait et la mettait dans une situation de sousmission acceptée face à un représentant du pouvoir en place ...

Elle écouta ensuite le récit du temps écoulé, prit quelques notes mais compris la pluspart des informations même si des zones d'ombres subsistaient.... D'arcy avait été peu précis sur les circoncstance de la venue de ce clan les Tremere ainsi que des différences réelles entre camariste , dont son clan faisait partie et membres du sabbat , présenté sous un jour trop monstrueux et caricatural pour etre autre chose qu'une comprehensible mais caricaturale propagande.

Elle avait la tête qui tournait .... le "téléphone" qui permettait à la parole de s'affranchir des distance .... les flot d'informations .... quelle époque étrange et magique que celle là !!

Elle fronça le sourcil lorsque le gardien présenta ce Gallus comme était primogène et son supérieur ; les vampires de cette époques étaient ils des moutons? des enfants ? des sujets ??? Etre aux ordres du prince soit , mais que des intermédiaires puissent avoir du pouvoir sur d'autres vampires cela la dépassait !! Encore la charge de Gardien était celle de l'intendant , et effectivement il était l’hôte de tous les vampires présents et en cela on lui devait respect et déférences , mais le primogène ? Pourquoi devrait il obéir à cet homme qui n'est que le représentant des intérêts du clan auprès du prince ? Ne voulant vexer son interlocuteur , elle fit mine que tout allait bien, et après tout c'était le cas , inutile de vexer ou de manquer de respect à un homme d'une telle importance pour des points de détails !

Sans dire un mot elle le salua de la tête lorsqu'il l'invita à attendre son primogène dans le petit salon situé à l'étage inférieur, accepta la poche remplie de vêtements et quitta le bureau après avoir salué monsieur d'Arcy genou à terre .
Elle garda son armure, du moins tant qu'elle resterait dans ce palais, ensuite pour ne pas briser cette mascarade elle devra l’ôter pour ne pas attirer le regard des humains et de ces chasseurs que le Ventrue semblait tant craindre, et comme ce clan de guerriers redoutables n'était pas connu pour sa couardise , elle estima que ces chasseurs devaient représenter un danger réel pour elle et le siens , danger qui ne sera pas prit à la légère.

En sortant du bureau, la jeune femme en armure salua les personnes présentes, dont le jeune homme qui venait d'arriver avant de se diriger vers ce fameux petit salon .

Ventrue

Le Roy insista pour que la demoiselle se redresse, lui tendant une main gantée de blanc pour l'aider à se relever, Seuls les Princes, Archons et autres Justicars étaient de ceux pour lesquels genou méritait de rejoindre le sol. Il salua la demoiselle, souriant lorsqu'elle quitta son bureau, lui souhaitant une excellente soirée, l'assurant de sa disponibilité si elle en éprouvait le besoin.

[MP Ivan]

Le téléphone sonna dans le vestibule une minute ou deux à peine après le départ de la femme vêtue d'une armure. Mademoiselle Constance s'empressa de décrocher, se contentant d'un « Bien monsieur d'Arcy. ». Elle releva son visage des papiers dans lesquels elle était absorbée, regardant le Nosferatu.

« Monsieur Chodkowski, vous pouvez entrer dans le bureau de monsieur d'Arcy, ce dernier vous attend. »

Le Roy se lèvera, tout en restant derrière son bureau, le regard caché par ses lunettes noires, souriant, pour accueillir son nouveau rendez-vous. Il lui indiquera un siège sur lequel s'installer d'un geste de la main avant de se rasseoir.

« Bonsoir monsieur Chodkowski, soyez le bienvenu au Louvre. Installez-vous je vous prie. Que puis-je pour vous ? »

Nosfératu

Figé à la vue d'une femme en armure médiévale passant devant lui... Adrian n'eut pas même la présence d'esprit de la saluer en retour...

* ???*

Une fois la femme sortie, Adrian "bugga" quelques secondes... Son esprit ayant du mal à trouver une raison logique à la présence d'un chevalier en plein Louvre... Et fut sorti de sa réflexion par l'annonce de Mlle Constance.

" Merci! " Dit-il en courbant la tête...

Il entra, ne s'attardant que brièvement sur le décor... et se concentra sur l'homme en face de lui à la tenue parfaite... Hormis peut-être ses lunettes noires dont Adrian ne voyait pas l’intérêt dans un bureau... Il suivit la proposition de cet homme qui l'avait guidé tantôt jusqu'à salle du trône... Et s'assit dans un des fauteuils à disposition.

" Bonsoir monsieur... Gardien? Je vous remercie de bien vouloir me recevoir aussi vite et à l'improviste... Le Prince m'a envoyé vers vous afin de trouver les réponses à diverses questions... Je pensais les trouver auprès de mes frères de Clans mais il semble y avoir quelques soucis d'effectifs sur Paris... Et mes frères présents actuellement ne semblent pas avoir de réponses... Puis-je vous les poser tout de suite? Votre temps est certainement plus précieux que le mien et je ne voudrais pas vous déranger plus que nécessaire."

Adrian attendit un éventuel commentaire puis poursuivit sur les questions

" Tout d'abord, afin que vous compreniez le sens de mes questions, il vous faut savoir que je n'ai que deux mois de "non-vie" et beaucoup de choses à apprendre encore! La première de mes questions concernera donc Mon sire, Dame Solar, qui est actuellement injoignable depuis plusieurs jours et que je cherche à joindre... Que sauriez-vous sur elle s'il vous plait?"

Pause pour la réponse, puis:

" Merci, ensuite je désirerai connaitre la raison pour laquelle le Clan semble avoir disparu de la Ville? Notre nid est désert et un de mes frères m'a déconseillé d'aller dans les égouts... Pourquoi donc? Sauriez-vous quoique ce soit sur ce problème? Et y-a-t'il des mesures prises par le Prince pour remédier à ce problème actuellement?"

Pause pour la réponse, puis:

" Merci encore... Enfin, venant tout juste d'arriver à Paris, pourriez-vous me tenir au courant des affaires les plus urgentes? Peut-être puis-je apporter mon aide sur l'une d'elles?"

Pause pour la réponse, puis:

" Très bien, merci encore pour votre aide Gardien... Si cela vous convient je vais donc partir maintenant... Mes frères m'attendent depuis déjà trop longtemps... A bientôt..."

Il salua avec son chapeau et se sortit, non sans saluer la secrétaire avec politesse...( HRP: Sauf si Monsieur d'Arcy désire continuer la conversation auquel cas on continue normalement en reprenant 2 lignes + haut)

Ventrue

Sourire poli de circonstance, mains gantées jointes sur le bureau. Heureusement que le Rat l'avait vu se lever, sinon l'absence totale de mouvement aurait pû faire passer le Gardien pour une statue.

« C'est tout naturel monsieur Chodkowski. » répondit-il à son interlocuteur le remerciant pour avoir le droit de s'asseoir. La forme était des plus bucoliques…à défaut du fond.

« Appellez-moi Gardien si vous avez besoin de ce dernier, monsieur d'Arcy si vous désirez vous adresser au Roy que je suis…
Par chance pour vous j'avais un minuscule creux dans mon emploi du temps avant mon prochain rendez-vous…
Je vous écoute monsieur Chodkowski, et répondrais à vos questions si cela m'est possible. »

Il écouta le Nosferatu avec attention, l'air sérieux.

« Je suis navré monsieur Chodkowski, mais je ne suis arrivé à Paris que depuis une semaine, et ce nom ne m'évoque rien. Il faut que vous sachiez que le précédent Sénéchal, feu Stanislas Daragon, était le seul Nosferatu survivant à ma connaissance. Les membres de votre clan ont fuit ou ont été détruits suite à une invasion d'infernalistes et de leurs acolytes dans les sous-sols de la ville. Je sais que des infernalistes ont été détruits. L'ont-ils tous été, c'est une question à laquelle je n'ai pas de réponse. Sans doute les animaux sauront mieux que moi vous indiquer s'il y'a des créatures à craindre dans les profondeurs de la ville…je crois savoir que cela fait partie des dons de votre Sang…
Quant aux actions de Son Altesse…sachez qu'il a prit le trône il y'a à peine 24 heures. Ce dernier s'occupe autant que possible de la sécurité à la surface de son domaine. Et je ne connais personne − hormis des Nosferatu, bien sûr − qui serait assez fou pour se déplacer dans votre territoire sans la présence d'un des vôtres pour le guider.
En ce qui concerne les affaires les plus urgentes…ma foi, elles sont nombreuses. Le mieux serait sans doute de vous proposer au Prévôt. »
[MP Lou]

« Laissez-moi me renseigner… » dit-il en pianotant rapidement sur son téléphone. Quelques secondes plus tard, un son indiquait l'arrivée d'une réponse. Il griffona rapidement sur un bloc note, dont il détacha la feuille, la tendant du bout de deux doigts gantés au Nosferatu.

« Voici de quoi contacter le Prévôt, messire Gallus Sollers, du Clan des Sages. Il devrait savoir mieux que moi vous éclairer sur les points qui vous touchent.
Vous pouvez y aller, monsieur Chadkowski. Votre concision fût agréable. Au plaisir. »

Un nouveau sourire. D'Arcy se leva pour le départ de son hôte. Oh, bien sûr, ce dernier aurait pû le prendre comme une marque de considération pour lui. Tant mieux si c'était le cas. Mais la réalité est que le Roy se dirigea dès la porte fermée vers le bar, se servant un fond de cognac aussi vite englouti. Il s'observa quelques secondes dans le miroir, avant de quitter son bureau, indiquant à mademoiselle Constance son départ pour le bureau de son Primogène.

[Sortie vers le bureau d'Ivan]

Primogène [Gangrel]

[ Depuis l'entrée Du Louvre]

Arnbjörn se laissa guider jusqu'au bureau et attendit que le Gardien prenne la parole...

Ventrue

[Arrivée de l'entrée du Louvre]

L'homme en costume blanc cassé avait amené prestement le colosse en silence jusqu'à l'étage. Il ouvra une des nombreuses portes du couloir, pénétrant dans le vestibule sans hésitation. La jeune femme assise derrière le bureau releva son joli visage, l'air étonné de voir le Roy pénétrant dans la pièce.
La présence du colosse à la suite de son supérieur la fit se lever…par politesse ou par instinct de survie ? En tout cas, elle était debout, s'inclinant tout en articulant un « bonsoir monsieur » agréable à l'oreille.
D'Arcy traversa le vestibule sans attendre, ouvrant sans cérémonie la porte de son bureau, invitant le Gangrel a entrer. Il fit le tour de son bureau, s'y installant, joignant ses doigts gantés, veillant à ce que son épée n'accroche aucun relief, plantant sans doute son regard cerclé de noir dans celui de son invité.
Un rapide geste avait invité ce dernier à s'asseoir.

« Monsieur…je suis tout ouie. Pourquoi desirez-vous donc rencontrer son Altesse ? »

Primogène [Gangrel]

* Il entre directement directement dans le vif du sujet... Prometteur ce jeune homme... *

" Vous êtes donc le gardien de Elysium... Bien. Je désire rencontrer votre Prince afin de m'installer sur Paris..."

Se penchant vers le jeune caïnite...

" Je suis né dans cette cité voyez-vous... J'ai beaucoup voyagé... Je suis las aujourd'hui... je désire m'installer... Voilà tout ce dont vous avez besoin de savoir... Conduisez-moi à Parmenion..."

il faisait en sorte de rester patient... Mais les règles de cette camarilla, bien qu'amusantes, ne lui étaient pas naturelles... Il se pliait, non sans mal, à ces dernières... Mais ce n'était pas au majordome, de toutes évidences très jeune pour ne pas sentir la différence d'âge entre eux, qu'il désirait parler mais au Prince lui-même...

Ventrue

Le Gangrel espérait sans doute que sa carrure lui ouvre plus rapidement les portes qu'à d'autres. Vouloir se présenter, demander droit de résidence et des chasse était on ne peut plus naturel. Ce dernier semblait presque en attendre gratification. Comme si l'on devait récompenser qui respectait les Lois et Traditions ! Cette pensée fît naître un léger sourire sur ses lèvres.

« C'est exact, monsieur Freyrson. C'est un plaisir que de rencontrer un nouvel arrivant connaissant nos Lois. »

Il écouta les dernières paroles du Caïnite, un sourcil se levant et s'échappant de la monture noire de ses lunettes.

* Faut-il aussi que je vous baise les pieds, monsieur Freyrson ? Soit c'est un jeune impétueux grisé par le Sang…mais j'ai tendance à pencher pour un Ancien persuadé que tout lui est dû… *

« Je comprends fort bien monsieur. Je crains toutefois de ne pouvoir faire ce que vous demandez de moi. »

* Je ne suis pas votre animal de compagnie, très cher… *

Il avait laissé flotter un léger silence, que son interlocuteur comprenne bien que l'homme en blanc n'était pas à ses ordres. D'Arcy se raprocha légèrement, se penchant sur son bureau, faisant face sans ciller à l'armoire normande…reprenant la conversation d'un ton parfaitement courtois.

« Son Altesse est à ma connaissance en entretien. Permettez-moi de vous inviter à patienter dans le petit salon d'ici à ce que ce dernier puisse vous recevoir. Je vais lui faire savoir que vous venez vous plier à la cinquième Tradition. »

Si le Gangrel n'avait pas saisit le message avec les légères emphases qu'avait utilisé d'Arcy…Ce n'est certainement pas la carrure ou l'âge de son interlocuteur qui allait l'intimider. Ancien ou pas, il semblait oublier qu'il n'était encore rien vu que pas encore reconnu par le Prince. De plus, l'officier lui faisant face n'avait certainement pas la moindre envie de baisser pavillon. Accomplir son devoir était sans nul doute une priorité des plus importantes.

« Je me permet d'appuyer sur l'importance du respect des règles de l'Elyseum, monsieur Freyrson, sans quoi vous auriez de bien mauvaises surprises, en plus de devoir m'en rendre compte. Désirez-vous un rappel afin que vous évitiez tout impair involontaire ? »

Bien que dit poliment et accompagné d'un sourire, le message était on ne peut plus clair.

Primogène [Gangrel]

Le Prince était déjà en en entretien? Oui normal remarques... C'était la première nuit de son règne... Les clans devaient donc venir se présenter c'est logique... Il ne pouvait rien y faire... C'était sa faute pour arriver aussi tard dans la nuit... Il devrait patienter...

Le petit salon? Ce devait être la salle d'attente... L'idée de se retrouver enfermé dans une petite salle ne l'enchantait guère mais bon... Il soupira à cette idée...

Son regard se durcit légèrement à l'idée de se "plier" aux règles imposées par d'autres... Mais il s'était déjà fait à cette idée en décidant de revenir sur Paris...

Mais le dernier commentaire du majordome le surpris au plus haut point! Freyrson hésita fortement entre attribuer cela à une loyauté absolue à son Prince... Auquel cas ce petit homme était bien courageux et venait de gagner un peu de son respect... Et l'inconscience de penser réellement que son titre de Gardien le protégeait de tout? L'arrogance envers les plus anciens que soi était-elle une qualité dans l'esprit du Prince?

Néanmoins, Ce Gardien faisait son travail en s'assurant de tels détails... Cela il ne pouvait pas lui reprocher... Et C'était leur première rencontre... Un sourire commença à se dessiner sur le visage du gangrel... Se transformant rapidement en un large sourire laissant apparaitre ses crocs... Sa bouche s'ouvrit... Et un rire tonitruant sortit du fond de sa gorge! Aucunes retenues dans ce rire ou menaces... Il riait vraiment de bon coeur... A tel point que certains bibelots sur les meubles vibraient dangereusement...

Se reprenant doucement, il afficha un sourire et un regard étonnement tendre alors qu'il répondit au Gardien:

" Non, c'est gentil à vous Gardien... J'ai bien appris ces fameuses règles avant de venir et la sensation déplaisante que je ressens, depuis que je suis entré dans ce bâtiment, à travers mon Sang me laisse à penser que cela serait une mauvaise idée d'utiliser les Dons obscurs... Et je ne doute nullement de vos capacités à faire respecter Les Traditions en ces lieux... "

Quelle nostalgie... Il se rappelait l'époque où lui aussi aboyer pour un rien... Les chiots sont les mêmes partout après tout... Inconscients des dangers... Il avait presque envie de lui donner une gentille tape sur la tête mais se retint... à cet age ce genre de gentillesse est souvent compris à tort comme une insulte... Il se contenta donc de sourire...

Une pensée lui traversa l'esprit néanmoins... Ce Gardien semblait penser que son rôle le protégeait de tout... Le monde était vaste en-dehors du Louvre... Et son titre temporaire... Devait-il lui faire la leçon? Non... Après tout il n'était pas de son sang... Il apprendrait cette leçon par lui-même... C'est la meilleure façon d'apprendre... A condition d'y survivre...

" Pourriez-vous me guider jusqu'au Petit Salon Monsieur? Je ne connais pas encore les lieux et j'ai donc besoin de votre aide... "

[Vers le Petit Salon]

Ventrue

Bon. Vu les réactions, ce Gangrel-là avait sans aucun doute vu un grand nombre de lunes…maintenant que la mise au point été faite, il pouvait rabaisser sa garde. L'honneur de son poste était sauf, on ne pourrait pas lui reprocher de faire son travail sans conscience. Un sourire poli s'afficha sur son visage, tandis qu'il se rappuyait contre le dossier du fauteuil. Son oreillette l'interrompit.

« Si vous voulez bien m'excuser quelques secondes monsieur Freyrson… »

Il s'exprima à voix basse dans un dispositif miniature.

- Je suis en entretien. Présentez-lui mes excuses pour mon absence, dites-lui que j'arrive dès que possible. Faites savoir à Son Altesse que monsieur Freyrson désire se présenter à lui. Merci.

« Je vous remercie de votre confiance, monsieur. Vous avez parfaitement raison quant à l'usage des Dons obscurs. Nous avons mis en place des sécurités…avancées suite aux multiples attaques subies ces dernières nuits. Le sabbat se fait pressant, et il est temps que notre Très Sainte Camarilla cesse de courber l'échine face à la vermine. »

Une certaine ferveur, voire une ferveur certaine transparaissait dans son verbe. À la demande de son interlocuteur, d'Arcy se leva avant même de parler.

« Bien sûr monsieur Freyrson. Si je puis vous être utile à toute autre chose… »

Il emmènera Freyrson dans les couloirs du Louvre, lui faisant une visite guidée tout en l'emmenant vers le rez-de-chaussée, au petit Salon.

[Sortie vers le petit Salon]

Ventrue

[Arrivée du petit Salon]

L'escalier menant au premier étage fût vite grimpé, et la porte menant au vestibule de son bureau ouverte. Un discret geste de la main fît bondir l'assistante sur ses pieds, tout sourire.

« Monsieur Estacado, permettez-moi de vous présenter mademoiselle Constance, mon assistante. »

Cette dernière effectua une révérence parfaite, avant d'aller ouvrir la porte menant au bureau en tant que tel.

- Monsieur Estacado, monsieur d'Arcy…

Dernières courbettes invitant les Roys à pénétrer dans le bureau.

« Après vous, monsieur Estacado…installez-vous je vous prie. Désirez-vous boire quelque chose ? Cognac, Armagnac… ? »

Il s'était posté à côté du bar en forme de mappemonde, l'ouvrant, dévoilant plusieurs verres et bouteilles. Son regard caché par ses lunettes noires avait aussi prit en compte le serviteur. Il servira les invités s'ils le désirent avant de se servir lui-même, puis d'aller s'installer à son bureau, posant l'épée et le fourreau représentants de sa charge à proximité. Il alluma la lampe de son bureau, amenant une ambiance intimiste à la scène, avant de lever son verre pour trinquer, et d'en boire une gorgée, reposant le verre, joignant ses doigts gantés.

« Permettez-moi de réitérer ma bienvenue au Louvre, monsieur Escatado. Non seulement en temps que Gardien mais aussi et surtout en tant que Roy. C'est un véritable plaisir que de pouvoir accueillir dignement un membre de notre Famille. J'ose espérer que nous puissions nous réunir en Famille d'ici à la fin de cette nuit afin de faire plus ample connaissance. »

Ton posé et calme, d'Arcy semblait toutefois assez enjoué de la présence d'un nouveau Ventrue à la Cour. Sourire sur les lèvres, il semblait prendre plaisir à être entre gens de bonne compagnie.

« En quoi puis-je vous être utile, monsieur Escatado ? »

Primogène [Ventru] (PNJ)

Edward alla faire un baise-main parfait à la secrétaire, non sans un sourire en coin... La goule saluant simplement d'un geste de tête.

" Que de charme et de classe chez une si jeune personne... Vous êtes là un homme chanceux d'avoir su dénicher une telle perle Monsieur d'Arcy..."

Puis il entra dans le bureau, S'installant confortablement alors que sa goule restait debout derrière son fauteuil.

" Merci, avec plaisir...mmm... Un cognac pour moi... Johnny? Comme d'habitude je suppose? "

" Oui... rien pour moi monsieur D'Arcy merci".

Soupirant en hochant la tête de gauche à droite Edward reprit:

" Si tu ne sais pas profiter de la vie... tu finiras par n'y accorder aucune valeur tu sais... Pas même à la tienne!"

Acceptant le verre il porta le toast en savourant le fluide délicieux...

Écoutant attentivement son confrère, il prit plusieurs secondes avant de lui répondre, plongeant son regard dans le sien, nullement gêné par le verre des lunettes... Jouant avec le liquide dans son verre...

" Merci de cet agréable accueil Monsieur... Vous êtes la première personne que je rencontre ici... Les premières impressions sont importantes... Et cela me donne un avis des plus plaisants sur cette ville... Voyez-vous je n'ai jamais eu le plaisir de venir en France encore... Et mes souvenirs de l'italie se font lointains à mon grand dam... Moi aussi j'aimerai beaucoup pouvoir rencontrer tous les membres de notre clan cette nuit... Mais sinon ce n'est pas grave... Je ne suis pas pressé... "

Il prit une gorgée, puis reprit tranquillement:

" Pour l'instant, je suis simplement venu me présenter au Prince et faire votre connaissance... Je suis impatient d'apprendre à mieux vous connaitre vous et les autres Roys... Mais chaque chose en son temps... Si vous me parliez des affaires actuelles sur Paris? J'aimerai beaucoup savoir où en est le Prince ainsi que le Clan selon votre point de vue..."

Ventrue

Visiblement son interlocuteur appréciait les bonnes choses…quoi de plus naturel lorsque l'on est du Sang des Roys ? En tout cas d'Arcy semblait vraiment aux anges de pouvoir converser avec un interlocuteur raffiné.

« En ce qui concerne mon assistante, monsieur Estacado, plus encore que sa beauté ou son raffinement, cette dernière a l'avantage d'être bien née, chose dont il faudra que je tire avantage quand le temps sera venu… »

Il avait parlé avec détachement, et il était clair qu'il considérait cette dernière comme un instrument. Utile certes, qui ferait son office pour sûr, et dont il se séparerait sans le moindre remord si elle venait à faillir.

« Quant à ce délicieux breuvage, il s'agit d'un CLOS MARTIN 1952 Tenareze, pour votre information…mais trève de badinage !
C'est tout naturel que de vous recevoir avec tous les égards qui vous sont dûs, monsieur Estacado. Les petits avantages de la Famille, que voulez-vous… »

Il lui souria d'un air entendu.

« Pour vous présenter rapidement les membres de notre Famille présents au Louvre cette nuit:
Notre Sénéchale, mademoiselle Lou Boniface. Notre Primogène, monsieur Ivan Litovski, et enfin monsieur Gildven Phœnix, arrivé il y'a peu.
Mademoiselle Boniface est en compagnie de Son Altesse Parménion, Ancien du Clan Brujah, et se trouve présentement dans la salle du Trône. Quant à monsieur Litovski, il se trouve dans son bureau. Je devrais pouvoir vous arranger une entrevue dans les minutes qui suivent, si vous désirez le rencontrer rapidement.
Quant aux affaires concernant Paris…les vermines du sabbat sont des plus actives. Des infernalistes font des siennes. Le Louvre a été attaqué par deux fois, Dame Geneviève d'Orceau a perdu le Trône avant-hier, Son Altesse Parménion est installée depuis moins de 24 heures…la liste est longue, je le crains. Il vous faudra me poser des questions plus précises ou je crains que nous n'ayons pas assez de la nuit…
Quant à notre Famille…et bien mademoiselle Boniface, qui était Primogène avant d'être nommée Sénéchale, a brillament relevé le Clan. La précédente Primogène, mademoiselle Isabault, nous avait laissé dans une situation peu enviable, nous mettant le clan des Sorciers à dos. Comme vous pouvez le constater, le Clan des Roys est en bonne position vis-à-vis du pouvoir. La Prévôté est dans les mains de Messire Gallus Sollers, un Sage avec lequel j'ai bonne entente. Le Fléau est un Sorcier avec lequel je n'ai quasiment eu aucun contact.
Son Altesse Parménion est, à ma connaissance, en bonne relation avec son Altesse Mithras.
Quant à moi, que pourrais-je vous apprendre que vous ne sachiez pas déjà, monsieur Estacado ? »

Il leva son verre, un sourire poli sur les lèvres, avant d'avaler une gorgée et de le reposer délicatement.

Primogène [Ventru] (PNJ)

Edward écouta avec intérêt son interlocuteur...

" Je rencontrerais le primogène plus tard merci... Je désire voir le Prince avant cela."

Une courte pause afin de prendre une nouvelle gorgée, puis reprit:

" J'entend que Mlle Boniface a grandement oeuvré en tant que primogène... Mais vous me dites que le primogène actuel est un certain Mr Litovski... Pour quelle raison Mlle Boniface a-t'elle été destitué selon vous? Je comprend que le Prince précédant l'ait nommé au poste de Sénéchale... Mais cela n’empêche en rien de rester primogène... Et quel est votre point de vue sur votre primogène actuel? Quelle politique suit-il concernant les incursions du Sabbat? Les infernalistes restant? Les rapports avec les sorciers se sont'ils améliorés? Comprenez bien que ce qui m’intéresse avant tout dans vos paroles est votre vision de ses actions et non la réalité objective... Je m'entretiendrai directement avec lui pour connaitre ses prises de décisions... Il est évident que je ne vous demande pas de parler au nom du primogène... Donc parlez sans hésitations! Il n'y a pas de mauvaises réponses possibles! Nous sommes entre nous... "

Edward se mit à regarder avec attention le décor, faisant un commentaire sur celui-ci à johnny, sa goule... Non pas que le bureau l'intéressait... Mais cela laissait le temps à Mr D'Arcy de réfléchir pour donner sa réponse sans faire attendre Edward... Ce n'était là qu'une petite politesse entre Roys...

Ventrue

Qui diable pouvait-il être ? Refuser la possibilité de rencontrer au plus vite le Primogène de son propre Sang…La lampe avait parlé, une menace au moins était ecartée. Mais le mystère restait entier, ou presque…

« Comme il vous plaira monsieur Estacado. Dame d'Orceau avait comme principe, que je trouve pour ma part plutôt sain, si je puis me permettre, de ne pas autoriser le cumul des postes. C'est la seule et unique raison pour laquelle mademoiselle Boniface a dû renoncer au poste de Primogène. La promotion était difficile à refuser, vous en comprenez bien les raisons. »

D'Arcy écouta la suite de l'interrogatoire d'Estacado, car il n'y avait pas d'autre mot pour qualifier l'avalanche de questions au mieux indiscrètes qui lui étaient posées. Le plus gros problème était que faire face à cela. Il écouta les interrogations les unes après les autres, immobile tel une statue. Une fois les questions terminées, un silence de mort plana dans l'air avant qu'il ne se décide à prendre la parole, reculant pour s'appuyer contre le dossier de son fauteuil. Il tentait clairement de se montrer détendu…mais c'était un peu trop gros pour faire illusion.

« Écoutez, monsieur Estacado. Je n'irais pas par quatre chemins. J'ai entendu parler de vous avant votre arrivée. Je sais que vous n'êtes pas…n'importe qui. Vous savez aussi très bien que vos questions sont au mieux…difficiles.
Je vais tâcher de faire au plus court et objectif, de mon point de vue uniquement bien entendu.
Tout ce que je sais de notre Primogène, monsieur Litovski, infant d'Isabault, est qu'il donnait du fil à retordre à mademoiselle Boniface, alors Primogène, refusant de suivre ses directives. Nos rares rencontres sont au mieux neutres. Je ne nous ai pas trouvé d'atomes crochus. Il a cependant été un bon politicien lors de notre présentation officielle à Son Altesse Parménion.
J'ai croisé monsieur Phœnix à peine quelques minutes, je ne saurais donc donner un quelconque avis sur ce dernier.
Enfin, quant à mademoiselle Boniface…à mon humble avis l'élément le plus prometteur que nous ayons.
Autre chose, monsieur Estacado ? »

Primogène [Ventru] (PNJ)

Hooo... Déjà? Dommage Edward s'amusait bien jusqu'à présent... Il était donc temps de redevenir un peu sérieux... Un tout petit peu.

" Oui... Il semblerait que certaines personnes soient moins discrètes qu'elles ne devraient... J'aurais préféré agir en douceur mais ce n'est pas grave... Ce n'est qu'une carte dans mon jeu... Bien... Détendez-vous monsieur d'Arcy! Mes questions étaient volontairement indiscrètes afin d'apprendre à vous connaitre... Vous n'avez pas à être gêné de ne pas savoir y répondre... Elles étaient faites pour!"

Edward joua avec son verre, le levant au niveau de son visage et regardant d'arcy à travers le liquide précieux...

" Quand à savoir le but de ces questions... Cela je ne puis le dire pour l'instant... Mais je sais ce que je voulais savoir... Vous n'avez aucuns reproches à vous faire ne vous inquiétez pas... Par contre j'aurai un service à vous demander... Pourriez-vous m'organiser un rendez-vous avec Mr Phoenix seul-à-seul ainsi qu'un autre rendez-vous avec madame Boniface? Elle sera présente lors de ma présentation mais... Cela ne sera pas propice au style de conversation que je désire avoir avec elle... Pour finir j'aimerai que vous m'organisiez un rendez-vous avec le Primogène... Que je verrai en dernier."

Edward fit un signe à la goule qui se pencha... Lui murmurant quelque chose à l'oreille... Puis revint à sa discussion:

" Sur un autre sujet, j'aimerai connaitre votre point de vue sur l'état général du Clan sur Paris... Ainsi que vos impressions et désirs sur votre titre de Gardien... Nous garderons les discussions personnelles pour le refuge du Clan... Si cela est nécessaire."

Le regard de Edward avait changé... L'impression qu'il donnait était nettement plus intimidante... Peut-être était-ce la disparition du sourire présent constamment sur son visage... Qui sait...

"Pour finir, je vous demanderai de garder mon identité pour vous pour l'instant Monsieur d'Arcy... Merci."

Ventrue

Bon Sang…c'était reparti. Encore un interlocuteur à fort caractère, un bel applomb, et qui plus est avec les soutiens qui vont de pair. d'Arcy n'en menait pas large, mais c'était une nouvelle fois une bénédiction d'avoir un corps mort ne traduisant en rien son état d'esprit actuel. Il ne pouvait cependant pas laisser tel jugement insultant être émis sans y réagir…Détendez-vous…il en avait de bonnes ! C'est donc la statue d'Arcy qui reprit la parole. Le volume de la voix était bas, le ton grave et sérieux, en réponse à celui de son interlocuteur.

« Permettez-moi de croire, monsieur Estacado, que vous ne pensez en rien ce que vous dites quant à la discrétion des personnes suscitées. Cela serait au mieux insultant quant à la valeur des décisions prises par ces dernières, et pour moi-même d'avoir été jugé digne d'être mis au courant…
Je doute que votre présence, tout comme la mienne − ainsi que celle de nos Cousines et Cousins d'ailleurs − soient fortuites. Notre Sang n'agît pas au hasard, n'est-ce pas ?
En tout cas, cela ne peut signifier que nos desseins respectifs sont dans le pire des cas sans aucun lien, au mieux compatibles voire même en synergie plus ou moins complète… »

Deux fois en quelques minutes, et il y avait encore Ivan à « gérer » ensuite. En tout cas, il avait soufflé le froid puis le chaud, laissant la porte ouverte à toute coopération, balayant toute idée d'hostilité. Néanmois, pourquoi diable cette impression de tension permanente se faisait de plus en plus pressante ? Il en venait presque à regretter les Flandres…avant de se raviser bien vite. Finalement, toutes ces épreuves étaient pour le moins excitantes, si l'on faisait fî du stress induit. Stress qu'il réussirait sans doute à évacuer d'ici la fin de la nuit, dans ses bras…du moins l'espérait-il. Tout cela ne pouvait être qu'une mise à l'épreuve de plus. Il ne pouvait pas faillir. Son but était sans doute plus proche que jamais !

« Je comprends parfaitement ne pas être en position d'exiger des comptes de votre part, monsieur Estacado. Ceci dit, je vous remercie de me confirmer ce que je savais déjà…j'imagine ne pas avoir été mis au courant de votre présence si l'on avait eu le moindre doute quant à ma pleine et entière fidélité à notre Sang et à notre Très Sainte Camarilla. Bref.
Notre Primogène n'est pas encore au courant de votre présence. Je doute cependant qu'il goûte l'ordre de vos priorités si cela lui parvenait aux oreilles…Je vous laisserais vous en arranger…
Un rendez-vous avec monsieur Phœnix ne devrait pas être un problème, je vous mettrais une pièce du Louvre à disposition. En ce qui concerne mademoiselle Boniface…cela risque d'être plus complexe. Son Altesse ne semble guère décidée à lui laisser beaucoup de libertés pour le moment.
Permettez que je vois ce qu'il en est ? »

Il était parfaitement inutile de jouer au jeu des services en acceptant de lui arranger les dits rendez-vous. Pas avec l'ouverture qu'il avait laissée. Un peu de bonne volonté et de concision de sa part ne pourrait nuire à leur relation à venir.
D'Arcy avait bougé, enfin ! Une main avait désigné un dispositif de communication miniature, et attendait l'aval − ou non − de son interlocuteur.

(Conversation si Estacado est OK pour la mise en place des rdv.)

Spoiler:

Une gorgée plus tard, d'Arcy reprit le dialogue là où il l'avait laissé.

« Vous le savez sans doute, mais je ne suis là que depuis une bonne semaine, monsieur Estacado. Il m'est donc difficile d'avoir un jugement objectif. Cependant, si les choses continuent sur cette lancée, je nous pense promis à un bel avenir. Reste à voir comment Son Altesse se comportera vis-à-vis de nous…point sur lequel je ne m'inquiète pas vraiment, si je dois en croire ce que j'ai pû entendre sur les relations que ce dernier entretient avec notre…Son Altesse Mithras.
Quant à mon poste, j'y suis à la demande de mademoiselle Boniface, alors Primogène, qui a sû négocier mon accession suite à la destruction par une vermine du sabbat de l'infante de Dame d'Orceau, alors Reine de France. Je sers par là-même notre Sang et notre Très Sainte Camarilla, ce qui me satisfait pleinement. Même si je dois l'avouer, ce poste n'est guère de tout repos. Les passe-droits qu'il procure sont cependant…intéressants. »

Un sourire entendu déforma ses lèvres.

« Quant à votre…identité, monsieur Estacado…n'ayez crainte. Autre chose peut-être ? »

Le téléphone de d'Arcy émit un son très court.

« Ah ! Voici de quoi joindre monsieur Phœnix…voulez-vous que je le contacte maintenant ? »

Primogène [Ventru] (PNJ)

Edward écouta Monsieur d'Arcy sans dire un mot... Approuvant d'un simple geste de la main la communication demandée...

Durant l'appel, Edward sortit son calepin... Écrivit quelques mots puis le rangea tranquillement...

Il écouta ensuite les impressions du Gardien sur son poste... Ainsi que les raisons de son accession à celui-ci... Qui lui firent marquer une nouvelle phrase dans son calepin...

" Oui j'apprécierai que vous le joignez immédiatement merci... J'aimerai le rencontrer tout de suite après ma présentation."

Finissant le cognac... Il reprit en donnant son verre vide à sa goule qui alla le reposer sur le bar...

Une expression de compassion et de tristesse s'affichait maintenant sur son visage:

" Vous me dîtes donc que Mlle Boniface vous a imposé le poste de Gardien? Dans vos propos il respire un sentiment d'obligation qui doit être désagréable à vivre... "

Ventrue

« Comme il vous plaira, monsieur Estacado… »

D'Arcy s'empara de son téléphone aussi vite.
[MP Gildven Phœnix]
- Bonsoir monsieur Phœnix, monsieur d'Arcy à l'appareil. J'aurais besoin de vous voir au plus vite. Pourriez-vous revenir au Louvre, je vous prie ?

Spoiler:

« Monsieur Estacado…vous me prêtez des mots qui ne sont pas les miens, et des pensées que je n'ai pas. Je fûs militaire, je connais ma place. Servir les intérêts de notre Sang est un devoir et un plaisir. Notre réussite va de pair avec la mienne. D'autant que le respect du Statut, de l'étiquette, de nos Lois et Traditions me tient grandement à cœur. Et vous le savez comme moi, le respect de ces dernières est ce qui nous garde sur la voie, la seule et l'unique…
Bref, oui j'ai obéis, et obéis toujours aux ordres. Seulement, je vous prie de me croire sur parole, j'ai eu bien tâches plus désagréables à accomplir. Dans ce cas, je gagne statut et pouvoir…je ne vois pas en quoi je pourrais me plaindre… »

Primogène [Ventru] (PNJ)

Edward afficha de nouveau le sourire naturel et enjôleur de son arrivée...

" Bon ça suffit comme ça... J'ai ce que je voulais savoir et je ne tiens nullement à vous mettre en fâcheuse posture volontairement... Ce n'est pas ma tâche... Pour l'instant."

Edward se leva et remit en place sa veste tout en continuant à discuter:

" notre entretien se terminera donc sur cela... Je vais maintenant aller attendre dans le Petit Salon que l'on vienne me chercher afin de donner mes hommages au Prince..."

Edward écouta , si nécessaire, un commentaire de D'arcy puis le salua et se retourna vers la porte déjà ouverte par sa goule... Avant de se retourner une dernière fois avant de franchir cette dernière:

" Ha oui... une dernière chose... Qui était ce géant dans le Petit Salon? Je n'étais pas au courant de sa présence sur Paris?"

Il écoutera la réponse puis passera dans la pièce suivant, refera un baise-main à Constance et partit en direction du [ Petit Salon]

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